Archives de Catégorie: Presse
Le ramadan à Aulnay-sous-Bois intéresse la presse internationale avec la famille Moujahid
Reuters International est venu faire un reportage chez la famille Moujahid à Aulnay-sous-Bois pendant le jeûne du Ramadan. Crise de la Covid-19, nécessité de parler à certains enfants par visioconférence pour éviter la propagation du virus, le mal-être de ne pas pouvoir se rendre à la mosquée pour prier et rompre le jeûne…
Source : Reuters
Droit de réponse du maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza concernant l’article Politis.fr
Suite à l’article publié le 12 novembre 2020, par le site internet politis repris par plusieurs autres blogs, je tiens à faire part à vos lecteurs des faits suivants : Par la décision n° 1476 du 7 décembre 2010, Gérard Ségura (non Claude Ségura comme mentionné dans l’article), sans passer par une délibération du Conseil municipal, a donné les locaux désaffectés de l’ancienne école Bougainville à l’association Espérance Musulmane de la Jeunesse Française (EMJF), présidée par Hassen Farsadou.
Tout était gratuit. Ni le loyer, ni l’entretien, ni les fluides (eau, gaz, électricité) n’étaient payés par l’association. Tout était pris en charge par le contribuable aulnaysien. Depuis 2010, des cours étaient ainsi dispensés dans ces locaux qui s’apparentaient à une école clandestine puisque rien n’était déclaré aux autorités académiques.
J’ai hérité de cette situation à ma prise de fonctions le 5 avril 2014. Ce système mis en place par la précédente municipalité n’était pas « illégal » mais tout simplement « hors-loi ». C’est-à-dire qu’il n’était encadré par aucun texte.
Je l’assume : j’ai remis de l’ordre. J’ai mis en place un bail, payant avec un loyer et des obligations, pour une autre association, distincte de l’EMJF. Cette association, titulaire du bail, « Education pour tous », souhaite par ailleurs s’engager vers une contractualisation avec l’Etat comme tout autre établissement confessionnel, ce qui n’est possible qu’après 5 années d’exercice en hors-contrat.
Les droits ne vont pas sans les devoirs. Grâce à mon action, cet établissement est désormais soumis à la loi. Il est déclaré auprès des services de l’Éducation nationale qui ont autorisé son ouverture en école hors-contrat. Les autorités académiques exercent donc un contrôle sur les enseignements et le personnel.
Dans le même esprit de légalité, la municipalité s’est félicitée de la fermeture par le Préfet d’une école clandestine le 14 janvier 2020.
Je laisse aux apprentis sorciers prédicteurs électoraux le soin de se glorifier de leur prétendu « poids électoral », repris sans aucun recul dans la presse. Sur Aulnay-sous-Bois, j’observe que malgré l’absence de soutien de l’association en question, ma candidature est arrivée en tête dès le 1er tour, dans la totalité des bureaux de vote de ma ville, avec 59,34% des suffrages, ce qui est du jamais vu.
M. HENNICHE, à ma connaissance, n’y est pour rien. Il s’agit seulement du résultat d’une politique municipale impulsée depuis 2014 qui vise à rassembler les Aulnaysiennes et les Aulnaysiens autour d’un projet simple : bien grandir et bien vivre en famille à Aulnay-sous-Bois.
Source : Droit de réponse de Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, suite à l’article relayant l’information du reportage Politis.fr
Hadama Traoré et La Révolution Est En Marche déclarent la guerre à CNEWS et veulent assiéger les locaux le 12 septembre
Le leader charismatique du mouvement La Révolution Est En Marche donne rendez-vous à ses troupes le samedi 12 septembre devant les locaux de la chaîne CNEWS. Objectif : prendre position devant les locaux pour 24h.
CNEWS est connue pour ses chroniqueurs très à Droite qui fustigent les mouvements indigénistes et antiracistes. Hadama Traoré entend défendre la liberté d’expression et souhaite faire pression sur cette chaîne qui donne la parole à des chroniqueurs sulfureux comme Eric Zemmour.
Les utilisateurs Airbnb raffolent de la banlieue Parisienne mais certains fuient Aulnay-sous-Bois ?
Le sentiment d’être dans le « vrai Paris »
A Saint-Denis, c’est le même refrain : alors que le quartier du Grand Centre-Sémard est très prisé des locations de courte durée, Le Monde relève avec gourmandise ce commentaire : « Ça change des coins touristiques de Paris » tant les habitants sont « aidants ». Tu m’étonnes ! On a carrément le « sentiment d’être dans le vrai Paris »signale un autre utilisateur cité dans l’article. Sur France Info, bien qu’ « aucun incident ne soit à déplorer », Sylvie, une loueuse belge sur Aulnay-sous-Bois, indique tout de même qu’elle ne reviendra pas. Mais les journalistes n’estiment pas nécessaire de lui demander pourquoi.
Source et article complet : Causeur
Deux barres d’immeubles et cinq histoires à Aulnay-sous-Bois
Cinq histoires, cinq fragments de vie par cinq habitants de la résidence Chanteloup à Aulnay-sous-bois. Mehdi, Sabrina, Marc et Marie-Jeanne racontent.
Mehdi habite à Aulnay depuis vingt ans, il travaille dans un entrepôt qui produit de la viande pour kebab. Un jour, une de ses anciennes camarades de classe lui demande s’il sait comment faire pour monter sur le toit d’un immeuble. Il lui indique le chemin et la voit ensuite assise sur le rebord. En bas, la peur monte. Quand les pompiers arrivent pour l’arrêter, il monte les rejoindre.
Je voulais essayer de savoir pourquoi elle voulait se suicider. Je lui ai dit qu’elle allait gâcher sa vie en sautant, que peut-être elle serait heureuse plus tard. (…) Elle m’a regardé, elle a eu les larmes et en fin de compte elle s’est levée. Je lui ai tendu mes bras. Mehdi
Marc habite également résidence Chanteloup. Il est entrepreneur en bâtiment. Un jour, pour un chantier à Paris, il fait appel à un jeune menuisier originaire d’Ukraine. Les deux hommes se lient d’amitié et Marc décide de continuer à le faire travailler, bien qu’il soit sans papiers. Il entame alors des démarches administratives pour l’aider et raconte les difficultés qu’il a rencontrées.
J’ai été obligé de le garder pendant un an et demi au noir parce qu’il n’y avait pas moyen qu’il ait le droit de travailler. J’ai continué à l’employer (…) mais c’est sûr que ça obligeait à ne pas pouvoir le déclarer. Marc
Sabrina a vingt-deux ans. Elle porte le voile. Un jour, dans le bus, elle se fait agresser et insulter par deux hommes.
Il m’ont bousculée et m’ont dit « soumise, dégagez de notre pays » (…). J’ai vraiment pas peur, donc je leur ai répondu qu’un pardon ce serait gentil. Sabrina
Ils ont essayé de tirer sur mon voile pour me l’enlever.(…) Ça s’est fini avec mon copain qui est venu me rejoindre. C’est marrant, quand il y a un homme il n’y a jamais d’agression. Sabrina
Source et article complet : France Culture
Le journal « OXYGENE » numéro 254, du mois de mars 2019 est en ligne
Les femmes sont à l’honneur dans votre magazine municipal « Oxygène » du mois de mars 2019 ! Feuilletez-le dès maintenant sur le site internet de la ville
—–>>>>https://fr.calameo.com/read/00076278198ac2ac40723?page=1
Maltraitance aux urgences de l’hopital Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois ?
Mon frère Mr T. agé de 67 ans demeurant à Sevran souffre depuis de nombreuses années d’une polyarthrite ; il a par ailleurs été opéré du cœur. Il est seul et je suis sa sœur, sa seule famille.
- Pour l’aider dans sa vie quotidienne, a été mis en place un dispositif avec le passage d une infirmière matin et soir, et une aide à domicile 4 fois par semaine. Tant bien que mal il arrive à se mouvoir pour pouvoir faire quelques menues activités chez lui (faire réchauffer un plat..).
A la suite d’une chute, il y a 3 ou 4 jours, il s’est cassé plusieurs cotes ; cette chute s’est produite à la suite d’un malaise qu’il a ressenti.
- Depuis, il ne marche plus et ne peut plus tenir sur ses jambes.
- Transporté aux urgences de l’hôpital Robert Ballanger le 23/01 en fin d’après midi, où je l’y accompagnais, on lui a fait une radio, qui a confirmé la fracture de 2 cotes, et un électro cardiogramme.
- Le docteur, qu’il a vu, annonce et répète qu’il peut rentrer chez lui, qu’on ne le garde pas pour une chute. Il ajoute : « il marchait avant sa chute, il n’y a pas de raisons qu’il ne marche plus depuis » , sans autre forme de procès.
Source et témoignage complet : Mediapart
Bruno Beschizza refuse une salle de consommation d’héroïne encadrée à Aulnay-sous-Bois
Pour la sociologue Anne Coppel, la « situation désespérante » à Aulnay-Sevran a une explication simple : « A Paris, les usagers sont massivement pris en charge. En banlieue, il y a un retour de l’héroïne car il y a un déficit de réponse sociale et médicale. La banlieue est laissée de côté, comme dans les années 1980 et 1990 où on a laissé les héroïnomanes mourir par milliers ».
Pour la chercheuse, la France a pris « depuis trente ans un retard considérable » et refuse « une démarche pragmatique ». « Ce qui est rageant c’est qu’on sait comment faire : accompagnement social, traitements de substitution, salles de consommation… » Elle cite Francfort, Lisbonne, Zurich, Barcelone : « Là-bas, les gens n’aiment pas plus les drogués qu’ici. Les pouvoirs publics mettent en place des programmes efficaces avant tout pour régler des questions d’ordre public ».
Une salle de consommation, comme il en existe à Paris et Strasbourg, serait-elle la solution ? Interrogée par l’AFP, la Midelca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) répond avoir « bien connaissance de la situation à Aulnay-sous-Bois/Sevran ». Mais, insiste-t-elle, « c’est aux municipalités que revient la décision ».
La mairie de Sevran ne s’exprime pas sur le sujet. Et pour le maire LR d’Aulnay, Bruno Beschizza, c’est « hors de question ».
La piste est en revanche défendue par le président PS du département, Stéphane Troussel, qui s’apprête à visiter les salles de Paris, puis Strasbourg, où un « bilan exemplaire » a été dressé par le comité de pilotage un an après l’ouverture.
Source et article complet : Sciences Avenir
Des nouvelles des anciennes lycéennes d’Aulnay-sous-Bois qui ont participé à IntterClass’
2 ans après l’événement, Marine, Swahili et Chaïnour sont revenues voir l’équipe d’InterClass’ qui reste toujours en contact avec ses anciens participants. Les ex-lycéennes d’Aulnay-sous-Bois et des membres d’InterClass’ sont allés chez France Inter pour interviewer la directrice de communication Morgane Le Tac, et raconter leur vie d’étudiantes.
Source photo : InterClass’
Des habitants de Sevran et d’Aulnay-sous-Bois considèrent le Louvre comme un musée élitiste réservé aux blancs
Les propos sont apportés par Anaïs Guédon, Chargée de projet « Le Louvre Chez Vous », sur RTL. Le Louvre s’est installé à Sevran pour montrer quelques objets d’art aux habitants afin de rendre accessible la culture pour tous.
Plusieurs personnes ont été interviewées et ont souligné le bien fondé de l’opération. Par contre, les propos de Madame Guédon interpellent. A l’heure où les tensions raciales se cristallisent un peu partout en Europe, ces propos peuvent apparaître comme une provocation à celles et ceux qui prônent le vivre ensemble.
Pourtant, de nombreux « blancs » (d’ailleurs, de qui parle t-on ?) n’ont jamais visité le Louvre, par faute de temps ou de moyen. Et inversement, de nombreux touristes asiatiques visitent chaque année le Louvre, visiteurs que l’on ne peut pas qualifier de « blancs ». Plus de 8 millions de personnes ont visité le Louvre en 2017, le Brésil et la Chine étant dans le haut du classement parmi les pays de provenance.
Ces propos inquiétants n’ont pas suscité de réaction particulière dans les médias. Les stéréotypes ont la vie longue….
Pour consulter l’interview sur RTL, cliquer ici.