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Face à la désertification médicale, Aulnay-sous-Bois mise sur la téléconsultation
Trois mallettes vont bientôt être mises à disposition des infirmiers libéraux de la ville pour réaliser des téléconsultations depuis le domicile du patient.
La médecine se modernise à Aulnay-sous-Bois. La municipalité (LR) va investir 28 000 € dans trois mallettes permettant de réaliser des téléconsultations au domicile des patients avec des médecins généralistes de la ville. À l’intérieur : un écran, une imprimante thermique, des stéthoscopes, otoscope et dermatoscope connectés.
Distribuées par la start-up Healphi, basée à Marseille (Bouches-du-Rhône), elles seront mises à disposition des infirmiers libéraux en fin d’année. « Ils seront présents pendant la consultation, souligne Tarik Mouamenia, cofondateur de l’entreprise. Cela va faciliter la tâche du médecin. Une personne seule face à l’écran ne saura peut-être pas effectuer tous les gestes nécessaires. » La présence de l’infirmier est une différence avec la solution expérimentée dans les pharmacies de Montreuil et Noisy-le-Grand.
«Simplifier l’accès aux soins »
Le projet a été piloté par Annie Delmont-Koropoulis, sénatrice (LR) de Seine-Saint-Denis et conseillère municipale à Aulnay. « Nous voulons répondre à la désertification médicale, et simplifier l’accès aux soins. Cela va permettre aussi de désengorger les urgences, qui traitent trop de « bobos », notamment à l’hôpital Robert-Ballanger », espère-t-on dans son entourage.
Source et article complet : Le Parisien
Trouver son docteur à Aulnay-sous-Bois
Une ville de 83000 habitants comme Aulnay-sous-Bois nécessitent en plus des infrastructures des services particuliers pour les administrés (commerces de proximité, pharmacies, artisans…). Pour les docteurs, la ville ne manque pas de choix. Chaque quartier a son cabinet, plus ou moins grands en fonction du nombre d’habitants à couvrir.
S’il existe des organismes pour répondre aux urgences les plus délicates, le fait d’avoir de nombreux médecins généralistes ou spécialisés permet aux Aulnaysiens de bénéficier d’un accès rapide et parfois personnalisé. Il suffit de se balader sur les différents sites annuaires spécialisés dans la recherche par métier spécifique pour constater qu’il existe à Aulnay-sous-Bois pas moins de 132 médecins qui officient sur le territoire.
Parmi les métiers couverts, on y trouve des neurologues, des ophtalmologues, des gynécologues, des médecins généralistes, des médecins spécialisés dans la santé du travail, des urologues, des dermatologues, des cardiologues, des rhumatologues et même des addictologues !
Parmi les structures disponibles sur la ville, outre les cabinets médicaux, on y trouve des centres de radiologie, utilisant du matériel dernier cri pour pouvoir débusquer le moindre signe d’anomalie au sein du corps humain.
Avec l’augmentation de la population à Aulnay-sous-Bois, la création d’un nouveau quartier d’habitation autour de la future gare du Grand Paris et la construction d’un nouveau quartier sur une partie du terrain de PSA, il est probable que d’autres médecins s’implantent sur le territoire communal. Avec la pollution omniprésente (présence des autoroutes A3, A1 et A104 à proximité et circulation impressionnante en heure de pointe), le besoin de médecins donne à certains quelques vocations toutes trouvées : une clientèle fidèle au rendez-vous, la prise en charge par la sécurité sociale (ou du tiers payant par les mutuelles) permettent aux médecins, généralistes ou pas, de garnir leur agenda et de bénéficier de revenus parfois conséquents. Il n’est d’ailleurs par rare que des médecins préfèrent les remouds des banlieues comme Aulnay-sous-Bois au calme plat de la campagne, certes agréable à vivre mais qui ne génère que des revenus modestes.
Et vous, avez vous trouvé votre médecin ?
Insertion professionnelle des docteurs en Ile-de-France
La formation par la recherche et la mise en place d’une meilleure insertion des docteurs dans la vie professionnelle sont favorisées.
Objectifs de l’appel
La Région Île-de-France souhaite, à travers ce dispositif, soutenir les actions d’insertion professionnelle des docteurs organisées en Île-de-France répondant aux objectifs suivants :
- Accompagner l’insertion professionnelle des doctorants et jeunes docteurs ;
- Soutenir l’emploi des jeunes scientifiques ;
- Faciliter les échanges et les rencontres entre le monde universitaire et le monde économique ;
- Participer à la revalorisation du doctorat et de la formation par la recherche ;
- Permettre aux jeunes chercheurs de réfléchir et de préparer leur projet professionnel post-thèse.
Conditions d’éligibilité
Sont éligibles les actions mises en œuvre en vue de faciliter les échanges et les rencontres entre le monde universitaire (doctorants et jeunes docteurs) et le monde économique (entreprises, organismes de recherche), et notamment :
- les séminaires, rencontres entre doctorants et entreprises ;
- les sessions de formation ;
- les dispositifs facilitant le recrutement et la mobilité professionnelle des jeunes docteurs ;
- les dispositifs d’accompagnement du projet professionnel du doctorant et de valorisation de ses compétences.
Les objectifs, modalités de sélection et critères d’éligibilité de cet appel sont présentés dans le texte de l’appel à projets téléchargeable ci-après. Les dossiers de candidature doivent être transmis à la Région selon les modalités fixées dans le tableau ci-dessus.
Bénéficiaires
Peuvent candidater à ce dispositif régional les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, les groupements d’établissements franciliens d’enseignement supérieur et de recherche, les associations de doctorants, et les associations de droit privé à but non lucratif œuvrant pour l’insertion professionnelle des docteurs situés en Île-de-France.
Infos pratiques
Infos pratiques
Pour toute question, contacter : insertion.docteurs@iledefrance.fr ou n°Azur : 0810 18 18 18 (prix d’un appel local)
Documents à télécharger
Source : région Ile-de-France
Des médecins de la Seine-Saint-Denis piégés par des escrocs
L’arnaque visait à récupérer la cotisation annuelle versée par les médecins à leur ordre : 4 000 praticiens étaient visés en Ile-de-France
L’escroquerie était plutôt fine. Ces derniers jours, les médecins du Val-d’Oise, de Seine-Saint-Denis et des neuf premiers arrondissements de Paris, ont reçu une lettre leur réclamant le règlement de leur cotisation annuelle (chaque médecin est obligé de s’inscrire à l’ordre et de s’acquitter de sa cotisation ordinale chaque année), d’un montant de 300 €. Ce courrier, envoyé à des milliers de praticiens, « 4000 », selon une source policière, est le résultat d’une vaste arnaque. Dans le Val-d’Oise, une centaine de praticiens sont tombés dans le piège. « Ils ont payé par chèque ou par virement bancaire », regrette le docteur Patricia Escobedo, secrétaire générale du conseil de l’ordre des médecins du Val-d’Oise, qui a déposé plainte lundi au commissariat d’Ermont. Edgard Fellous, président de l’ordre des médecins en Seine-Saint-Denis en a fait de même hier. « Ce sont mes confrères du Val-d’Oise qui m’ont prévenu que l’escroquerie ciblait aussi les médecins de Seine-Saint-Denis, alors je me suis rendu au commissariat de police, à Ermont, qui avait déjà la plainte du Val-d’Oise », explique Edgard Fellous. Selon lui, certains médecins du 93 ont été bernés, mais il ne connaît pas encore leur nombre.
Une petite main interpellée hier
Si autant de médecins sont tombés dans le panneau, c’est tout simplement parce que « cette lettre, habituellement envoyée la deuxième quinzaine de janvier, est très bien faite », indique Patricia Escobedo. Le courrier (voir notre déchiré) contient le cigle CDOM pour conseil départemental de l’ordre des médecins. « Dans cette note, les auteurs font référence à des articles du Code de déontologie, ajoute Patricia Escobedo. Cela peut prêter à confusion ! »
C’est une ophtalmologue de Pontoise qui a repéré des incohérences. « J’ai reçu la lettre samedi, mais je me suis penchée dessus lundi. Certes, l’adresse du CDOM était dans la bonne ville, mais pas dans la bonne rue », précise le docteur. Après vérification, le docteur se rend compte que le conseil n’a pas déménagé. Autre élément, outre une faute d’orthographe : « Dans la lettre, on nous demande de régler la cotisation avant le 31 janvier, habituellement, nous avons jusqu’au 31 mars. Le caducée qui nous est envoyé dans le même courrier n’était pas joint », insiste-t-elle. Elle décide donc d’appeler le conseil du Val-d’Oise, qui assure ne pas être à l’origine de cette lettre, d’autant que, cette année, la cotisation s’élève à 305 € et non 300 €. « Aussitôt, nous avons alerté les médecins leur expliquant de ne surtout pas payer, insiste Patricia Escobedo. Jamais nous n’avions eu ce genre de problème auparavant. »
Suite aux plaintes déposées, une équipe de la brigade anticriminalité s’est rendue à cette fausse adresse du conseil de l’ordre du 95. Là, pas de société, mais une boîte aux lettres. Les policiers ont interpellé une femme venue récupérer le courrier. Agée de 29 ans, vivant à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), elle ne serait pas l’instigatrice de ce plan, juste une petite main. « Elle dit avoir postulé à un emploi de gérante sur le site Internet Vivastreet et qu’un prénommé Ethan, pas encore identifié, l’a contactée, précise une source policière. Il s’est présenté comme représentant de CDOM, spécialisé dans l’information en comptabilité de bureau. » À sa demande, la femme a ouvert un compte au Crédit agricole de Villemomble et rédigé les courriers. Cette femme a été relâchée hier. En attendant d’éventuelles poursuites, l’enquête continue.
Source et image : Le Parisien du 10/01/2014
