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Les profs de la Seine-Saint-Denis obtiennent un rendez-vous au ministère
C’est le grand écart des chiffres concernant la grève des enseignants du département hier. Selon le syndicat Snuipp-FSU, les profs du 1er degré étaient entre 30 et 40% à débrayer. Mais selon le ministère de l’Education nationale, seuls 7% des enseignants, premier et second degrés confondus, ont répondu à l’appel du Snuipp-FSU, de la CGT éduc’action et de Sud Education 93. Toujours selon les syndicats, près de 2500 personnes ont défilé, à Paris, entre la place Saint-Michel et la rue de Grenelle pour dénoncer leurs conditions de travail dans le département. Ils seront reçus la semaine prochaine par un membre du cabinet du ministre. « Nous allons évoquer les problèmes d’attractivité du métier dans le département ainsi que la question de la stabilité des équipes », souligne François Cochain, délégué départemental de la FSU 93.
Source et image : Le Parisien du 20/09/2013
400 aspirants profs prêts à « essuyer les plâtres » en Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne et Val-de-Marne
Ils vont « essuyer les plâtres » avait annoncé le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon. À partir de la semaine prochaine, 400 étudiants professeurs dans l’académie de Créteil (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Seine-et-Marne) testent la nouvelle formation mise en place par le gouvernement socialiste. Les Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (Espé), officiellement nées hier, formeront désormais en alternance, lors de leur 2e année de Master, les aspirants professeurs. Si le nouveau dispositif devrait être totalement opérationnel à partir de la rentrée prochaine, il a été choisi de l’ouvrir dès cette année aux étudiants titulaires d’un Master 1.
Ils vont combler un déficit de postes
« Une année transitoire nécessaire afin d’assurer la jonction entre l’ancien et le nouveau système », selon le rectorat de l’Académie de Créteil. À la différence de leurs futurs successeurs, qui posséderont dès l’année de Master 2 le statut de professeur stagiaire, les étudiants du cru 2013-2014 ne pourront l’obtenir qu’à la fin de cette année scolaire. Ils vont cependant suivre dès cette année une formation en alternance avec un minimum de 6 heures de cours par semaine.
Cette année transitoire tombe également à pic, car elle permet de combler un déficit en termes de postes. Il y a eu 430 créations de postes à cette rentrée dans l’académie de Créteil. Des nouveaux postes non pourvus par le nombre d’admis aux concours de l’an dernier. « Il nous fallait trouver des ressources en termes de professeurs, on s’est donné les moyens de les avoir », reconnaît Jean-Michel Alfandari, secrétaire général de l’Académie.
« Il fallait lancer la dynamique, donner un signal que l’Education nationale recrute, qu’il y a du travail », reconnaît-on du côté de la CFDT, qui déplore le déficit d’attractivité dont souffre depuis plusieurs années le métier d’enseignant. De son côté, la CGT regrette une « mesure d’affichage », et que le rectorat n’ait pas directement recruté davantage de professeurs au niveau du concours.
A l’académie, on se félicite en tout cas du nombre de postes supplémentaires, assurant qu’il y aura bien « un prof devant chaque classe » pour la rentrée.
Source : Le Parisien du 28/08/2013
La grogne des parents d’élèves continue en Seine-Saint-Denis
« Soulagement à Aulnay-sous-Bois, manifestation à Clichy-sous-Bois. Une mobilisation succède à une autre, face au lourd problème des enseignants non remplacés.
A Clichy-sous-Bois, parents et instits se sont donné rendez-vous ce matin dès 8h30, à l’entrée de l’école maternelle Paul-Vaillant-Couturier. Ils comptent bloquer l’entrée des élèves, pour protester contre plusieurs absences non remplacées.
A Aulnay-sous-Bois, la manif des parents du collège Victor-Hugo, mercredi dernier devant le rectorat de Créteil, semble avoir porté ses fruits. Une prof de français est arrivée hier matin, pour assurer les cours auprès de quatre classes de 5e et de 4e restées sans enseignant depuis plus de deux mois.
A Sevran, les parents de l’école Emile-Zola, dans le quartier des Beaudottes, ont occupé les classes, hier, pour protester contre le non-remplacement d’un instituteur à mi-temps dans une classe de CP, depuis plus de deux mois. « L’inspectrice de secteur nous a garanti qu’un recrutement aurait lieu pendant les vacances pour la circonscription et qu’il irait en priorité à Zola », explique un père de famille, qui promet de rester vigilant.«
Source : Le Parisien