Archives du blog
Retour sur la réunion publique de Capade Sud à Aulnay-sous-Bois en vidéo, partie 6
La rédaction d’Aulnay Cap ! vous propose de poursuivre la découverte des différentes interventions survenues lors de la réunion publique de l’association Capade Sud, le 22 mars 2013.
Dans ce sixième épisode, la rédaction vous propose de prendre connaissance de la dernière intervention de Raphaël Pochet, l’ancien flic qui avait été parachuté au cœur des cités. Celui indique que l’utilisation de la Police Municipale n’est pas effectuée de manière optimum, et que celle-ci pourrait remplacer la défunte Police de Proximité. Revenant sur le problème des fous du volant sur des deux roues dans les cités, sans casque, il espère ainsi que la Police Municipale, du fait de cette proximité, pourrait avertir les parents et ainsi empêcher ces jeunes de commettre des délits routier.
Nous vous proposons ensuite de prendre connaissance de l’intervention du président de l’association Capade Sud, Alain Boulanger. Dans cette intervention, M. Boulanger clôture le débat sur la sécurité et ouvre celui sur les centres commerciaux. Déçu du peu de commerçants s’étant déplacés pour ce débat (Capade Sud avait distribué un tract chez les commerçants du Boulevard de Strasbourg, d’Anatole France, du Vieux-Pays et d’O’Parinor), il revint sur les risques liés à l’ouverture d’Europa City, sur le triangle de Gonesse. Selon M. Boulanger, cela pourrait devenir un cataclysme non seulement pour le commerce de proximité aulnaysien, mais aussi pour le centre commercial O’Parinor.
Pour visionner les vidéos, cliquer sur les images.
Retour sur la réunion publique de Capade Sud à Aulnay-sous-Bois en vidéo, partie 3
La rédaction d’Aulnay Cap ! vous propose de poursuivre la découverte des différentes interventions survenues lors de la réunion publique de l’association Capade Sud, le 22 mars 2013.
Dans ce troisième épisode, nous revenons sur la réaction de Raphaël Pochet, le flic parachuté dans les cités. Il est revenu sur la loi Dati où toutes les peines de prison inférieures à 2 ans ne sont pas effectuées. Par exemple, une personne qui prend 23 mois de prison ferme n’en effectue pas. Pour les récidivistes, cela descend à 1 an (en gros, un récidiviste qui prend 9 mois de prison ferme n’ira jamais en prison). Selon M. Pochet, comme 99% des délits traités concernent des peines inférieures à 2 ans, un ras-le-bol est largement ressenti par les forces de police.
M. Pochet revient également sur les missions de la police nationale, inadaptées selon lui. La culture du chiffre et les arrestations des transporteurs de drogue ne permettront pas de démanteler des réseaux bien organisés. Enfin, M. Pochet craint que le démantèlement des économies parallèles dans les cités risquent de les faire tout simplement exploser.
Le public est ensuite intervenu que les questions d’insécurité, des sociétés écrans et des réseaux bien structurés. Une question a été posée sur les contrôles de fiscalité et le train de vie de certains trafiquants. Des remarques ont été émises sur les dégradations des bus, des trains et des équipements publiques.
Enfin, une personne du public a donné un témoignage poignant qui a ému la salle, par rapport à la mort d’une personne de sa famille.
Retour sur la réunion publique de Capade Sud à Aulnay-sous-Bois en vidéo, partie 1
La réunion publique du 22 mars 2013 a été pour l’association Capade Sud un franc succès : dans une salle Dumont remplie, près de 100 personnes étaient venues écouter les différentes interventions sur les problèmes de sécurité, sur la circulation et sur la défense du commerce de proximité.
Personnalités locales et hommes politiques ont pu s’exprimer librement sur différents thèmes, et interagir avec le public venu massivement. Notons toutefois qu’aucun élu de la majorité municipale ne s’est illustrée cette soirée, laissant la part belle à l’opposition municipale.
La soirée a également été l’occasion de l’ancien policier Raphaël Pochet de s’exprimer sur son expérience difficile avec Aulnay-sous-Bois, notamment vis à vos de la police nationale et des autorités locales. Raphaël Pochet avait été interviewé par la rédaction de MonAulnay.com, et avait fait parler de lui, notamment suite à un article du Parisien.
M. Pochet est revenu également sur son livre « Un flic parachuté au cœur des cités », qui décrit le malaise entre la population et la police, les difficultés rencontrées par les habitants et les dysfonctionnements des dispositifs publics.
La rédaction d’Aulnaycap vous propose de revivre en vidéo :
- L’introduction de la soirée par alain Boulanger, président de Capade Sud
- L’intervention de Raphaël Pochet, en deux parties
Pour accéder aux vidéos, cliquer sur les images.
Aulnay-sous-Bois : L’amer bilan d’un « flic parachuté » dans les cités
« C’est un monsieur distingué de 59 ans, qui verse désormais dans le bénévolat, comme écrivain public. Il y a quelques années, en mars 2009, tout juste retraité de la police judiciaire, Raphaël Pochet débarquait à Aulnay-sous-Bois, en tant que « délégué à la cohésion police-population ». Le dispositif avait été lis sur pied par le ministre de l’intérieur Michèle Alliot-Marie, pour rapprocher la police des habitants.
L’expérience fut brève, Raphaël Pochet devait jeter l’éponge un an plus tard, avec le sentiment de « n’avoir servi à rien du tout ». C’est ce qu’il raconte aujourd’hui dans « Un flic parachuté au coeur des cités », livre sévère à l’égard des services publics et de la police nationale. « On se heurtait à un mur d’indifférence », résume t-il.
Raphaël Pochet avait été affecté aux quartiers Mitry-Ambourget (dit des Mille-Mille) et Gros Saule. Dans son livre, il raconte son arrivée dans les cités qu’il imaginait hostiles…où on accueille avec bienveillance. « J’ai découverts des gens qui avaient les mêmes aspirations que moi : vivre tranquillement, élever leurs enfants et qui se trouvaient dans une détresse absolue ».
Il dénonce « un divorce » entre la police est les jeunes
Il évoque les confidences d’habitants, dénonçant le trafic et les occupations des halls, recueillies dans les loges de gardien claquemurées car ils avaient peur d’être vus avec moi ». Raphaël Pochet loue l’implication d’une poignée d’animateurs, intervenants sociaux, bénévoles. Mais le véritable obstacle, selon lui, cest « le mur administratif » qui oppose la police et l’état aux attentes des habitants« .
Source, image et article complet sur Le Parisien







