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Manque de concertation sur les rythmes scolaires : des parents d’élèves se mobilisent le 25 juin à Aulnay-sous-Bois

Aulnay_Bourg_Ecole« Profiter de la réforme des rythmes scolaires pour développer une aide individualisée pour les enfants en difficulté, développer pour tous des activités favorisant la réussite scolaire« . Telles étaient les promesses de campagne de M. Bruno Beschizza et de son équipe. La priorité pour l’éducation de nos enfants doit se concrétiser maintenant et ne pas devenir une variable d’ajustement budgétaire.

A moins de 3 semaines des vacances scolaires, les parents des groupes scolaires d’Aulnay sont inquiets car aucune réponse n’a été donnée par le maire sur la mise en place de la réforme des rythmes. La semaine de 4 jours 1/2 a été confirmée par décret et sera obligatoirement effective à la rentrée. Ils ont décidé de s’organiser en collectif pour que la voix des parents et de leurs enfants soit entendue ! Lors de la réunion du 14 mai 2014, Monsieur le Maire avait promis une autre réunion pour la mi-juin pour répondre concrètement aux interrogations et inquiétudes des parents d’élèves qui s’étaient exprimés, cette réunion n’aura finalement pas lieu !

Le maire semble s’inscrire dans une stratégie d’évitement ! Il vient de nous adresser un courrier qui démontre qu’il ne maîtrise pas le dossier ! Si ce n’est d’en faire un enjeu politique et opposer les parents d’élèves à l’Éducation Nationale ; et nos enfants dans tout cela ?

Source et communiqué complet du collectif des RPE d’Aulnay à récupérer ici.

Le maire d’Aulnay-sous-Bois dénonce des pressions dans les conseils d’école

Beschizza_Cope_AulnayPour le maire UMP Bruno Beschizza d’Aulnay, il s’agit d’une « atteinte aux principes démocratiques ». L’élu a écrit au ministre de l’Education, Benoît Hamon, pour dénoncer les conditions dans lesquels les conseils d’école sont consultés sur l’application de la réforme. Selon lui, dans une école, la directrice a refusé de soumettre au vote « le projet porté par la mairie ». Projet qui consiste à demander la « non-application cette année du décret Hamon ». La directrice en question aurait de la même manière refusé de mettre aux voix un texte proposé par les représentants de la FCPE (principale fédération de parents d’élèves). Bruno Beschizza indique dans son courrier que la directrice aurait agi « sur demande de l’IEN » (NDLR : l’inspectrice de circonscription). Il dénonce de la même manière la convocation tardive des membres des conseils d’école (quatre ou cinq jours avant la réunion dans trois écoles de la ville).

S’il ne fait aucun doute que la direction académique a eu vent des plaintes du maire, elle se refusait hier à tout commentaire. Les conseils d’écoles, qui regroupent des élus, des parents et des enseignants, peuvent être consultés sur la réforme des rythmes scolaires, mais uniquement sur l’organisation de la semaine d’école. Le décret Hamon rend même cette consultation obligatoire lorsqu’une ville propose d’accueillir les élèves sur huit demi-journées (avec les activités regroupées sur une demi-journée). Les directeurs, qui président les conseils d’écoles, peuvent-ils transmettre aux inspecteurs des motions se prononçant contre l’application de la loi  ? Sur ce point, visiblement, tout le monde n’est pas d’accord.

Source : Le Parisien du 12/06/2014

Nouveaux rythmes : les maires de droite de la Seine-Saint-Denis défilent

rythmes-scolairesNe vous méprenez pas : en septembre, tous les écoliers de France passeront bien à la semaine de quatre jours et demi. La Seine-Saint-Denis, qui a testé la réforme dans cinq villes* cette année, ne devrait pas faire exception, sauf annonce inattendue du ministère d’ici la fin de l’année scolaire.

C’est bien sur cet infime espoir que se focalisent encore de nombreux élus du département. Certains maires de droite assurent encore, comme un coup de bluff, qu’ils n’appliqueront pas la réforme dans leur ville. D’autres, plus mitigés, comme à Montreuil, précisent qu’ils espèrent obtenir un report in extremis. Preuve de l’opposition à la réforme des rythmes scolaires, assez forte dans le département, ils seront nombreux à manifester ce matin devant la préfecture de Bobigny pour réclamer, a minima, un report d’un an. Une délégation de maires sera d’ailleurs reçue par le directeur académique à 9 heures.

« Je pense que la mobilisation sera suivie, estime Claude Capillon, le maire UMP de Rosny-sous-Bois qui a mobilisé les élus de droite sur ce sujet il y a quelques semaines. Moi, j’ai toujours dit que je n’appliquerai pas cette réforme. Mais je sais qu’il faut tout de même regarder et travailler pour ne pas être pris de cours, au cas où… » Comme lui, la plupart des élus qui tentent encore de maintenir le bras de fer avec l’Etat s’organisent en coulisses. Car ils savent bien qu’ils doivent envoyer leur copie le 6 juin au plus tard à la direction académique. Sinon ? Ce sera à l’Education nationale de trancher à leur place.

« L’idée était de trouver un consensus local à chaque fois, explique-t-on au ministère de l’Education nationale. Mais en aucun cas les maires ne peuvent refuser la mise en pratique de la réforme. » S’ils persistent, le directeur académique décidera lui-même du calendrier des écoliers pour la rentrée de septembre, « au regard de ce qui se fait dans les villes voisines », explique-t-on au ministère. Mais quoi qu’il arrive, les élèves auront des cours tous les matins, du lundi au vendredi. Seule possibilité pour les maires : regrouper les ateliers périscolaires — facultatifs — sur une ou deux demi-journées, l’après-midi, plutôt que de les faire sur une durée plus courte en fin d’après-midi. « Le ministre peut aussi octroyer une dérogation pendant trois ans, à titre expérimental, si le maire propose un autre schéma, précise un proche de Benoît Hamon. Mais il faut que ce projet soit validé. »

Déjà, certains élus, notamment les maires nouvellement élus, ont renoncé à proposer des ateliers périscolaires, trop compliqués à mettre en place d’ici la rentrée. « Nous avons demandé en vain le report d’un an pour ces nouveaux maires qui n’ont que quelques mois pour plancher sur la réforme, dénonce Jean-Christophe Lagarde, le député-maire UDI de Drancy et chef de file de la protestation des élus UDI du département. A Saint-Ouen, Bobigny ou encore au Blanc-Mesnil, les maires se sont retrouvés devant un travail pharamineux. On joue avec nos enfants ! » Lui a finalement décidé de ne pas organiser d’ateliers « pompons, macramés et chorale » qu’il juge « inutiles » pour les enfants.

A la place, les cours de soutien scolaire existants déjà dans certaines écoles seront généralisés pour les CP et les CE 1 de la ville. Quant aux aides de l’Etat (50 € par enfant + 40 € par enfant si la ville perçoit la dotation de solidarité urbaine), il assure qu’elles serviront notamment à ne pas répercuter les heures supplémentaires des agents des écoles pour prendre en charge les enfants entre 8 h 30 et 9 heures le matin. « Mais quoi qu’il arrive, la ville paiera une partie de sa poche », grince-t-il.

* Aubervilliers, Bondy, Romainville, Le Pré-Saint-Gervais et l’Ile-Saint-Denis.

Source : Le Parisien du 24/05/2014

PCF Front de Gauche d’Aulnay-sous-Bois : Il faut revenir sur la réforme des rythmes scolaires

rythmes-scolairesAvec l’arrivée d’un nouveau ministre au ministère de l’éducation il existe une opportunité de répondre aux attentes populaires, en portant une refondation de l’école au service de la réussite de tous.

Dès maintenant, le gouvernement peut faire un geste fort pour montrer qu’il a entendu la déception et la colère des enseignants, des parents et de l’ensemble des acteurs de l’éducation. Il faut revenir sur la réforme des rythmes éducatifs imposée par le précédent gouvernement.

Cette réforme ne permet pas de répondre aux aspirations de nos concitoyens à une éducation ambitieuse pour leurs enfants. Cette réforme n’est tout simplement pas une réforme de gauche.

Les collectivités sont confrontées aux difficultés et aux contradictions de cette réforme et Aulnay n’en ai pas épargnée. Malgré l’engagement des habitants de notre commune, des élus, de l’ensemble des acteurs de l’éducation et du loisir éducatif il est impossible de trouver une manière satisfaisante de l’appliquer.

C’est pourquoi bon nombre de maires demandent de ne pas nous en imposer l’application à la rentrée 2014. Le chantier de la réflexion sur les temps éducatifs doit être ré ouvert dans une clarification des spécificités et des fonctions de chaque espace, dans le dialogue et la négociation avec l’ensemble des acteurs concernés.

Au cours d’un conseil municipal fin 2013 nous avions attiré l’attention de l’équipe municipale sur les difficultés liées aux manques de moyens et d’ambitions. Nous attendions un débat ouvert au conseil municipal d’avril et réservions au nom du groupe PCF Front de gauche notre position à la fin du processus de concertation engagée par la précédente municipalité. Ce débat n’a pas eu lieu, le nouveau maire présentant une délibération inacceptable et démagogique.

Nous en sommes convaincus, l’école de la réussite de tous doit se faire durant le temps scolaire obligatoire assuré par l’éducation nationale. C’est la condition de l’égalité sur tout le territoire national. Au contraire, la réforme des rythmes éducatifs proposée, même avec les maigres aménagements de dernières minutes, favorise la territorialisation de l’éducation et porte en elle l’accroissement des inégalités entre les communes et donc entre les enfants du pays. Elle installe la confusion entre les missions du service public d’éducation nationale et celles du périscolaire, la concurrence entre les enseignants et les animateurs, au détriment de la qualité de l’éducation apportée à nos enfants.

Elle prétend œuvrer pour que tous les enfants aient accès à un loisir éducatif de qualité. C’est une belle ambition, mais que cette réforme ne permet en rien de réaliser. Elle fait en effet du temps périscolaire un substitut aux heures d’écoles supprimées par la droite. Or, les loisirs éducatifs sont un domaine spécifique, différent de l’éducation scolaire. Enseignant et animateur sont deux métiers distincts qui ne doivent pas être mis en concurrence.

En outre, sur ce plan du loisir éducatif aussi, la réforme des rythmes entérine les inégalités entre les communes. D’autant qu’elle est imposée à l’heure où les collectivités ont de plus en plus de difficultés à établir leur budget pour faire face aux besoins et aux attentes d’une population touchée par la crise.

A Aulnay, nous agissons et continuerons à agir pour assurer à tous les enfants l’accès à un loisir éducatif de qualité et leur permettre de se construire dans un environnement culturel riche. Pour assurer l’égalité sur tout le territoire, c’est à l’État d’intervenir : à partir de ce que font déjà les communes, construisons ensemble un grand service public national déconcentré du loisir éducatif.

Ce chantier est d’autant plus d’actualité que le nouveau maire d’Aulnay, dès sont premier budget, choisit de restreindre l’accès à la culture pour tous en diminuant les subventions aux équipements culturels et en reportant sine die le festival Aulnay All Blues. Cela ne laisse rien présager de bon pour l’avenir.

Depuis des mois, nous échangeons avec la population sur cette réforme. Nous en retenons trois choses : le grand attachement de nos populations au caractère national de l’éducation scolaire et à la réussite de leurs enfants, leur « non de gauche » à la déstructuration libérale de l’éducation qu’on veut nous imposer, et la richesse de leurs propositions pour construire enfin l’école de la réussite de tous.
Nous formulons le vœu d’être entendus.

Source : communiqué PCF – Front de Gauche d’aulnay-sous-Bois

Rythmes scolaires : nouvelle organisation autorisée dans les écoles primaires

rythmes-scolairesÀ compter de la rentrée scolaire 2014, il sera possible d’expérimenter dans les écoles maternelles et élémentaires, pour une durée de trois ans, certaines adaptations concernant l’organisation des rythmes scolaires. C’est ce qu’indique un décret publié au Journal officiel du jeudi 8 mai 2014.

Les recteurs d’académies pourront autoriser ces adaptations dérogatoires de l’organisation de la semaine scolaire, en permettant :

  • d’alléger la semaine de 24h d’enseignement par réduction de la durée hebdomadaire du temps de classe (ce qui aura pour conséquence d’allonger la durée de l’année scolaire avec le report des heures non effectuées sur les vacances scolaires),
  • de regrouper les activités périscolaires sur une seule après-midi.

D’après le décret, ces possibilités d’expérimentation ne peuvent pas avoir pour effet d’organiser les enseignements :

  • sur moins de 8 demi-journées par semaine (dont au moins 5 matinées),
  • sur plus de 24h hebdomadaires,
  • sur plus de 6h par jour,
  • sur plus de 3h30 par demi-journée.

À noter : ces adaptations ne doivent pas impliquer de réduire ou d’augmenter sur une année scolaire le nombre d’heures d’enseignement.

Article proposé par Annie Neveu

Rythmes scolaires : l’UDI de la Seine-Saint-Denis demande un report

LogoUDIC’est au tour des élus centristes de donner de la voix contre la réforme des rythmes scolaires. Alors que les maires UMP se réunissaient hier chez Claude Capillon à Rosny-sous-Bois, ceux de l’UDI se prononcent pour un report. « Nous appliquerons la loi mais nous demandons que le gouvernement accepte un report pour les nouveaux maires UDI élus lors des dernières municipales, qui ne sont de fait, pas préparés », résume le sénateur-maire du Bourget, Vincent Capo-Canellas. Ils demandent aussi au gouvernement « une prise en charge complète du financement de ces nouveaux rythmes, au-delà de 2014 », ainsi qu’« une suite concrète à l’annonce par le Premier ministre, Manuel Valls, d’assouplissements ». Les élus centristes se sont regroupés au sein d’une nouvelle formation, l’Union des maires démocrates indépendants, UMDI. En font partie, autour de Vincent Capo-Canellas et du député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, Stéphane de Paoli (Bobigny), Ludovic Toro (Coubron), Hervé Chevreau (Epinay-sur-Seine), Laurent Rivoire (Noisy-le-Sec), Jean-Michel Genestier (Le Raincy) et Dominique Bailly (Vaujours).

Source : Le Parisien du 12/04/2014

 

Réunion de la liste « Unité et Résistance » contre la politique d’austérité anti-ouvrière du gouvernement Hollande et ses représentants

unite_resistance_poi_lefebvreLa liste « Unité et Résistance », conduite par Michel Lefebvre, organise son grand meeting de campagne à la salle Dumont, le mercredi 19 mars à 19h30. Deux sujets seront abordés : la réforme des rythmes scolaires et la métropole du Grand Paris.

Sur l’un des tracts de campagne, nous lisons un témoignage de Nataly CHARLES-ANGELE Agent territorial au collège Gérard Philippe à Aulnay-Sous-Bois :

« L’austérité avec mes collègues, nous la vivons au quotidien avec des postes supprimés, le blocage de nos salaires depuis 4 ans, mis en place par Sarkozy et poursuivi par le gouvernement Hollande. Jusqu’en 2005, nous étions sous le statut de fonctionnaire d’état ; aujourd’hui nous sommes rattachés au département.
Non seulement le gouvernement Hollande ne remet pas en cause la « réforme » Sarkozy de 2010, mais il l’aggrave : il a fait adopter la loi qui met  en place la Métropole du Grand Paris, un établissement public  à statut particulier, qui regrouperait Paris et  les 123 communes des départements 92, 93 et 94.
6.5 Millions d’habitants, un monstre qui remet en cause la libre administration des communes et  leurs principales compétences et prépare la suppression  des départements.« 

Pour télécharger les tracts, cliquer ici et ici.

Communiqué du Parti Ouvrier Indépendant au sujet du décret sur les rythmes scolaires

COMMUNIQUE poi aulnay SUR LES RYTHMES SCOLAIRES le 22 jenvier 2014Le comité du POI d’Aulnay a pris connaissance de la prise de position de la municipalité de Tremblay qui demande « la suspension du décret sur les rythmes scolaires » en soutien aux enseignants qui ont fait massivement grève le 5 décembre. Et la déclaration signée du conseil municipal en décembre dernier indique : cette réforme « conduit à une territorialisation de l’Education nationale, en transférant aux communes la responsabilité de la mise en oeuvre de la nouvelle organisation du temps de l’enfant« . Elle pose la question : « où est le principe d’égalité dès lors que cette mise en oeuvre dépendra des moyens de chaque ville ? »

Le comité du POI se félicite de cette prise de position qui répond à ce qu’ont exigé dans tout le pays les enseignants et les personnels communaux, mobilisés avec leurs syndicats CGT, FO, SNUIPP-FSU, SUD lors des grèves et manifestations les 14 novembre et 5 décembre derniers : la suspension immédiate du décret pour certains, l’abrogation du décret pour d’autres. Le principal syndicat des instituteurs, le SNUIPP, vient d’envoyer un courrier aux 40 Maires du département, leur demandant de ne pas appliquer le décret Peillon à la prochaine rentrée.

PLUS DE 500 AULNAYSIENS SIGNATAIRES CONTRE LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES

Le Comité du POI d’Aulnay a fait signer une lettre ouverte au Maire par plus de 500 parents d’élèves, instituteurs, habitants d’Aulnay lui demandant de ne pas mettre en place la réforme dite des nouveaux rythmes scolaires. Cette lettre affirme notamment : « la territorialisation , c’est la remise en cause du caractère national de l’enseignement. L’école publique relève de la République, pas des territoires ! »

Avec la mise en place de « projets éducatifs  » différents d’une ville à l’autre, voire d’une école à l’autre, projets qui organisent la confusion entre l’enseignement et les activités périscolaires, cette réforme menace de disloquer l’école publique laïque.

Plus d’un millier de municipalités de notre pays ont décidé de ne pas appliquer le décret Peillon à la rentrée 2014, comme Tremblay ou Bagnolet en Seine Saint Denis, Vitry, Saint Maur dans le Val de Marne. Ainsi le conseil municipal de Mailhac dans l’Aude « décide de ne pas appliquer ce nouveau dispositif, ne transmettra aucune modification des horaires au DASEN et demande l’abrogation pure et simple de ce décret. »

Rien n’est joué ! La mobilisation dans l’unité des élus, des enseignants, des personnels communaux et des parents peut l’emporter !

LES CANDIDATS AUX ELECTIONS MUNICIPALES DOIVENT S’ENGAGER A NE PAS APPLIQUER LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES EN SEPTEMBRE 2014 S’ILS ETAIENT ELUS !

Source : Communiqué du POI d’Aulnay-sous-Bois

Réforme des rythmes scolaires : l’AMF réitère sa demande d’un soutien financier pérenne de l’Etat

AMF_12388_COMMUNIQUE_Page_1À l’issue de sa réunion du 11 décembre 2013, le Bureau de l’AMF réaffirme ses positions concernant la réforme des rythmes scolaires. Si l’AMF a obtenu satisfaction sur deux de ses demandes (la reconduction du fonds financier en 2014 et le desserrement du calendrier d’élaboration du projet d’organisation de la semaine scolaire pour 2014 jusqu’au 31 janvier), des inquiétudes persistent chez de très nombreux élus tant au niveau financier qu’au niveau organisationnel.

Ainsi, si 83% des maires ayant mis en place la réforme dès la rentrée 2013 et ayant répondu à l’enquête réalisée par l’AMF se disent plutôt satisfaits ou très satisfaits, ils font néanmoins part d’un partenariat contrasté avec les acteurs éducatifs, de la complexité de mise en oeuvre de la réforme et demandent à pouvoir réaménager, si nécessaire pour la rentrée 2014, l’organisation du temps scolaire.

Surtout, 77% des communes rencontrent des difficultés financières dans la mise en place de la réforme. Or, comme Jacques Pélissard, président de l’AMF, l’a rappelé lors du Congrès des maires, les coûts d’organisation de la semaine de quatre jours et demi sont permanents, les communes ayant à engager des dépenses spécifiques chaque année. Il a également souligné la situation ubuesque dans laquelle la CNAF place les communes dont le périscolaire existant est organisé sous forme d’un ALSH en effet, en n’acceptant l’allègement des normes d’encadrement que pour les seules heures périscolaires « Peillon », elle leur impose de mettre en place deux organisations différentes pour l’accueil de loisirs périscolaire, selon qu’il s’agit ou non d’heures liées à la réforme.

En conséquence, l’AMF tient à réaffirmer les demandes exprimées lors du dernier Congrès des maires :

  • la pérennisation du fonds d’amorçage

Le coût médian de mise en place de trois heures d’activités périscolaires s’élève à 150 euros par enfant et par an, avec des variations selon les territoires, soit un total de 900 millions par an pour les 6 millions d’élèves.

Les communes, comme les intercommunalités, ne sont pas en mesure, alors que leurs dotations sont en baisse, de financer durablement un tel montant de dépenses. Aussi, l’AMF demande à l’Etat de transformer le fonds d’amorçage en un fonds pérenne, stabilisant ainsi sa participation au financement de la réforme.

  • Le respect par la CNAF de la généralisation de l’allègement des normes d’encadrement à l’ensemble des heures périscolaires

L’AMF dénonce depuis des mois l’interprétation restrictive de l’allègement des normes d’encadrement par la CNAF qui ne les accepte que pour les trois nouvelles heures périscolaires. Cet allègement, obtenu par l’AMF pour l’ensemble des accueils périscolaires déclarés, permettait d’en diminuer le coût et de redéployer les sommes ainsi économisées vers le financement des trois nouvelles heures périscolaires.

La CNAF, qui justifie sa décision par des contraintes budgétaires fortes, a néanmoins accepté récemment d’étudier un assouplissement de cette position très restrictive. L’AMF, qui ne méconnaît pas ces contraintes, attend toutefois de la Caisse un dispositif plus ouvert, respectueux de la réglementation, traitant de manière égalitaire les communes, et propose qu’il soit assorti d’une clause de revoyure pour en apprécier la viabilité dans le temps.

Enfin, l’AMF attend de l’Etat davantage de cohérence entre ses différents services dans la mise en oeuvre de la réforme.

Source : communiqué de l’Association des Maires de France

Rythmes scolaires : les résultats de l’enquête à Aulnay-sous-Bois

rythmes-scolairesDu mois de juin a septembre la ville a mis en ligne sur son site internet un questionnaire pour approfondir la concertation sur la réforme des rythmes scolaires.
Retrouvez ici les résultats complets de cette enquête auquel près de 4 000 familles ont répondu, ainsi que le document synthétisé.

Source : site de la ville d’Aulnay-sous-Bois