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Plus de 50% des enfants d’Aulnay-sous-Bois sont issus de l’immigration

@France Stratégie

C’est un rapport de France Stratégie qui s’est focalisé sur le département de la Seine-Saint-Denis, mais aussi sur plusieurs grandes villes de France. Si les statistiques ethniques sont interdites en France depuis 1978, il est possible de recouper les informations par rapport au lieu de naissance ou au lieu de naissance des parents.

Ainsi, France Stratégie constate que plus de 50% des personnes de moins de 18 ans à Aulnay-sous-Bois tombent dans la catégorie « immigrés ou descendants d’immigrés ». Pour l’ensemble du département de la Seine-Saint-Denis, c’est un peu moins de 40% de l’ensemble des enfants.

Certains Maires ont des informations concernant les statistiques relatives à la religion. Le département de la Seine-Saint-Denis est connu pour être l’un des plus cosmopolites de France.

 

Bilan de l’année 2015 pour le site Aulnaycap !

cropped-aulnay-sous-bois_parc_du_sausset.jpgChères lectrices, chers lecteurs,

Avec un peu de retard, la rédaction vous invite à découvrir en chiffres le bilan de l’année 2015 du site Aulnaycap.

Comme l’année précédente, l’année 2015 a été un bon cru pour le site Aulnaycap !, avec une forte augmentation de l’audience par rapport à 2014, le site a attiré de nombreux lecteurs situés parfois en dehors de l’Europe. 1734 articles ont été publiés en 2015 (contre 1930 en 2014).

Ci-dessous, les statistiques détaillées (entre parenthèses, chiffres 2014) :

  • Visiteurs uniques : 356 000 (215 000)
  • Vues : 730 000 (460 000). Plus de 50 000 vues viennent de pays étrangers.

A noter que l’année 2016 s’annonce encore meilleure, avec plus de 125 000 visiteurs uniques depuis le début de l’année, en 13 jours !

Au niveau réseaux sociaux, Facebook domine outrageusement les statistiques. Ci-dessous le détail en nombre de référents (provenance des lecteurs), en nombre de vues :

  • Facebook : 212 000
  • Twitter : 10 000
  • Google+ : 720
  • TumblR : 250
  • Linkedin : 180

Aulnaycap, c’est aussi :

  • Plus de 3 800 abonnés Faceook
  • Plus de 17 900 suiveurs Twitter
  • 162 abonnés Google+
  • 436 abonnés Youtube

Parmi la blogosphère Aulnaysienne, c’est Monaulnay.com qui remporte la mise, avec 4 000 visites en provenance de ce site (à noter que nombreux sont également les lecteurs d’Aulnaycap à faire le sens inverse).

La rédaction vous présentera prochainement quelques nouveautés qui vous attendent pour cette année, ainsi que quelques surprises ! Encore merci pour votre fidélité !

Recensement religieux et ethnique en France, un pas vers une égalité des chances ou risque de dérive ?

religionsL’affaire Robert Ménard (Maire de Béziers), entendu par la police pour fichage des écolier de ville sur critère religieux, a relancé le débat sur l’utilité ou non des recensements incluant des questions relatives à la race ou à la religion.

En France, depuis 1789, il n’existe que deux groupes de personnes : les français et les étrangers. Il est interdit par la loi (sauf dérogation exceptionnelle) de faire du recensement sur critère ethnique ou religieux. En Europe, de nombreux pays appliquent ce type de recensement (on peut noter par exemple le Royaume-Uni, les Pays-Bas). Outre-Atlantique, les États-Unis, le Canada et le Brésil autorisent (voire encouragent) les recensements ethniques et religieux. Dans d’autres pays multi-ethniques (Afrique du Sud, Nouvelle Zélande…), cela ne pose ainsi pas de problème particulier.

Les recensements ethniques peuvent permettre par exemple de vérifier si un groupe ethnique ou religieux subit une discrimination sociale. Par exemple, en calculant le revenu moyen par groupe ethnique, on se rend compte que les Hispaniques et les Afro-Américains gagnent bien moins que les Européens ou les Asiatiques, aux États-Unis. En Afrique du Sud, pays où l’Apartheid n’a été aboli que depuis 1994, on se rend compte que de nombreuses inégalités persistent entre les noirs et les blancs. Ces constats on permis de mettre en place ce que les Anglo-saxons appellent « Affirmative Action » (ce que les français appellent « Discrimination positive ») : les entreprises publiques, les institutions et certaines entreprises privées souhaitant répondre à des appels d’offre publics sont obligés promouvoir l’accession sociale des minorités ou ethnies défavorisées. Ainsi, des cadres et des responsables ont été renouvelés par ce dispositif, qui fait parfois débat.

Avec les recensement ethniques et religieux, il est facilement possible d’identifier ce genre de discrimination. Mais attention aux dérives !

Les dérives possibles : la politisation de recensement

Si ce type de recensement peut permettre d’atténuer les risques de discrimination à l’embauche, les données fournies peuvent être également utilisées à des fins politiques pernicieuses : des partis d’extrême droite peuvent jouer sur la peur de l’autre pour engranger des voix et, par la même occasion, attiser les problèmes raciaux. L’augmentation d’une ethnie ou d’une religion d’un recensement à l’autre peut également susciter des revendications parfois difficiles à appliquer. Le cas de l’Éthiopie, où la religion historique (Christianisme Orthodoxe) a perdu la majorité absolue suite à l’ascension fulgurante des évangélistes, en est un exemple frappant.

Et en France, comment fait-on ?

 Alors qu’en France, des dispositifs existent pour appliquer ce que l’on appelle « la discrimination positive », il n’est quasiment pas possible de déterminer la part de telles ethnies ou de telles religion au sein de la population Française. Des estimations parfois farfelues sont lancées par des analystes, sans pour autant connaitre avec exactitude de quoi est composée la population française. La discrimination positive se fait alors de manière subjective, sans réelle possibilité de se référer à des données précises.

Les estimations sur le nombre de personnes Afro-Américaines varient de 1,5 million à 5 millions. Pour l’Islam, les analystes estiment entre 2 et 6 millions le nombre de musulmans en France. A Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza estime à 40% le nombre de musulmans dans la ville, alors que d’autres personnes estiment que la majorité de la ville est composée de musulmans. Comment peut-on savoir si un déséquilibre existe au sein des employés des collectivités territoriales, des grandes entreprises publiques ou multinationales proches de l’État français ? Cela se fait sur base d’estimation, sans réelle précision.

Que l’on soit pour ou contre ce type de recensement, la question mérite d’être posée. Les sacro-saintes barrières éthiques ou morales doivent être franchies pour mesurer les avantages et inconvénients de cet outil, tout en se basant sur les résultats engendrés chez nos voisins ou partenaires outre-atlantiques.

Bilan de l’année 2014 pour le site Aulnaycap !

cropped-aulnay-sous-bois_parc_du_sausset.jpgChères lectrices, chers lecteurs,

Tout d’abord, la rédaction vous souhaite les meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015, qui nous l’espérons vous apportera bonheur et prospérité.

L’année 2014 a été un bon cru pour le site Aulnaycap ! Avec une forte augmentation de l’audience par rapport à 2013, le site a attiré de nombreux lecteurs situés parfois en dehors de l’Europe. 1930 articles ont été publiés en 2014 (contre 1980 en 2013).

Ci-dessous, les statistiques détaillées (entre parenthèses, chiffres 2013) :

  • Visiteurs uniques : 215 000 (75 000)
  • Vues : 460 000 (170 000)

Au niveau réseaux sociaux, Facebook domine outrageusement les statistiques. Ci-dessous le détail en nombre de référents (provenance des lecteurs) :

  • Facebook : 74 000
  • Twitter : 9 000
  • Google+ : 500
  • Youtube : 150
  • Linkedin : 50

Aulnaycap, c’est aussi :

  • Plus de 3 000 abonnés Faceook
  • Plus de 17 000 suiveurs Twitter
  • 139 abonnés Google+
  • 239 abonnés Youtube

Parmi la blogosphère Aulnaysienne, c’est Monaulnay.com qui remporte la mise, même si nous constatons une forte baisse du trafic en provenance de ce site depuis début 2014 (de l’ordre de 50%. En janvier 2014, 5% des visiteurs Aulnaycap venaient de ce site contre moins de 1% aujourd’hui).

L’année 2015 se présente également sous les meilleurs auspices puisque le site par encore de de meilleures bases par rapport à 2014 !

La rédaction vous présentera prochainement quelques nouveautés qui vous attendent pour cette année. Encore merci pour votre fidélité !

 

Le baromètre de la délinquance secteur par secteur, et à Aulany-sous-Bois ?

Immeuble_Princet_Anatole_France_AulnayQuelques aperçus de l’enquête de l’express du 20 au 26 novembre 2014 qui  a passé au crible tout le territoire grâce aux données de police et de gendarmerie, données rassemblées en 2012.

Cinq indicateurs ont été retenus : les violences aux personnes, les atteintes aux biens, les violences physiques crapuleuses, les cambriolages et les vols de voitures.

Cette délinquance ne reflète pas la délinquance réellement vécue par les citoyens mais seulement celle qui est enregistrée par les services de police et de gendarmerie…puisque certains délits ne sont pas signalés.

Statistiques indiquées ici sur exclusivement les 395 zones police qui ne comprennent que les villes en elles-mêmes et les communes les plus proches,  et non sur les 361 zones gendarmerie qui elles, comprennent, les communes souvent d’un arrondissement hors des grandes villes (des pourcentages d’ailleurs beaucoup moins élevés) :

  • les violences aux personnes/ Moyenne nationale 11,2 pour 1000 hab. Les moins sûres concernent 5 villes du 93 jusqu’à 28,1
  • les atteintes aux biens Moyenne nationale 47,5 pour 1000 hab. dont une ville du 93 en 392è/395 position  à 83,1.
  • les violences physiques crapuleuses, Moyenne nationale 3,58  pour 1000 hab. Les moins sûres concernent 5 villes du 93 jusqu’à 15,75.
  • les cambriolages Moyenne nationale 6,40  pour 1000 hab dont les moins sûrs situés dans des zones de vacances jusqu’à 18,60.
  • les vols de voitures Moyenne nationale 2,21  pour 1000 hab. Une ville du 93 en 392è/395 position à 5,75 et une ville de Seine et Marne en dernière position à 7, 35.

Naturellement, et comme on pouvait s’en douter, l’insécurité harponne plus particulièrement la Seine-Saint-Denis.

Par contre, un article à part entière sur une ville du 93 de plus de 100 000 hab. qui souffre certainement de la délinquance la plus endémique du département voire de la métropole (Saint-Denis).  Le maire( communiste) ne nie pas les difficultés endémiques face aux questions de tranquillité publique et précise que la ville aimante tous les problèmes de délinquance présents dans le département et paie ici le tribut de son ébullition économique et démographique. C’est une ville chantier… En quinze ans la ville a créé 40 000 emplois et a accueilli 20 000 habitants supplémentaires.

Une ville qui «  connaît de son côté , des taux de criminalité deux fois supérieurs à la moyenne française. »

Et c’est ici que l’on peut rapprocher une telle situation à la  belle évolution de la ville d’AULNAY de Seine-Saint-Denis, la 3è du département en population que les lecteurs auront certainement reconnue. Celle-ci ne connaît pas cette  ébullition économique qui serait au moins la bienvenue, mais qui subit par contre une évolution démographique de la façon anarchique que chaque Aulnaysien connaît si bien, impuissant, que l’on doit malheureusement à son maire qui n’a à aucun moment mesuré les conséquences de son « avidité » d’ailleurs bien personnelle…Aulnay à 100 000 habitants pour jouer dans la cour des grands, l’ambition n’a pas de limite mais les Aulnaysiens le souhaitaient-ils ? Certainement pas …

Augmentation démographique sans ébullition économique, davantage de fermeture que d’ouverture (le plus bel exemple de PSA et rien à l’horizon sinon des annonces le plus souvent mensongères du premier magistrat de la ville), cela donne la situation la plus dramatique : une ville dortoir, ce qu’elle n’était pas, une ville de plus en plus touchée par la délinquance, ce qu’elle n’était pas, une ville de plus en plus touchée par le chômage, une ville correspondant de plus en plus à l’environnement du 9 3, ce qu’elle n’était pas.

Un grand merci à tout ceux qui ont œuvré à un tel bouleversement, souhaitant qu’Aulnay mais surtout ses habitants sortent en mars 2014 du cauchemar qu’ils vivent depuis bientôt 6 ans.

Source : lettre d’un Aulnaysien