En hommage aux morts pour la France au cours de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, la mairie organise ce matin à 11h00 un rassemblement et dépôt de gerbes au carré militaire du nouveau cimetière d’Aulnay, situé route de Mitry.
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Sevran, Livry-Gargan et Le Raincy commémorent le 101ème anniversaire du génocide Arménien ce week-end
Trois villes de Seine-Saint-Denis organisent ensemble trois cérémonies ce week-end pour rendre hommage aux victimes du génocide arménien de 1915 par les forces Ottomanes :
- Ce samedi à 15h00, parc Lefèvre à Livry-Gargan (62 avenue du Consul Général Nordling) : recueil devant la stèle du souvenir
- Dimanche à 9h50, parc Badier à Sevran (avenue de Livry) : recueil devant le Khatchkar, pierre rectangulaire typique de l’art arménien
- Dimanche à 12h00n Ecole Tebrotzassère au Raincy (1 boulevard du Nord au carrefour d’Arménie) : rassemblement au khatchkar
Plus d’un million et demi d’Arméniens ont été massacrés en 1915 via des exécutions sommaires, les attaques de brigades Kurdes ou lors des déportations dans le désert Syrien. Les terres autrefois occupées par les familles Arméniennes ont été investies par des familles Turques ou Kurdes.
Source : Le Parisien
La ferme de Savigny à Aulnay-sous-Bois avant sa destruction
Les jeunes Aulnaysiens n’ont pas connu la ferme de Savigny, qui se trouvait à peu près au même endroit où se trouve le magasin Bricoman. La rue Robespierre partait en cul-de-sac via un petit chemin de terre vers cette ferme en activité jusque dans les années 60s/70s. Les exploitants de cette ferme labouraient les terres où se situe l’actuel parc départemental du Sausset.
Les murs ont été rasés au début des années 80s. Certains historiens estiment que les activités agricoles à cet endroit ont débuté dès le Moyen-Âge.
Sur la photo ci-contre (on remercie Pascal) on peu voir les murs de la Ferme, les tours du Galion (il n’en reste plus que deux aujourd’hui) et le cul-de-sac. Il n’y avait pas d’accès direct à la RN2. Un pan d’histoire s’est effacé avec la disparition physique de cette ferme….
Aujourd’hui l’on verrait en lieu et place de la ferme le magasin Bricoman.
Vidéo : important témoignage de la première compagne d’André Laude sur le défunt
André Laude, poète et activiste, n’a pas connu que du bonheur, loin s’en faut. Sa première compagne, Marie-Pierre Aynes, témoigne en exclusivité sur Aulnaycap, témoignage que vous pouvez découvrir en vidéo en cliquant sur l’image ci-contre.
André Laudé avait été interviewé ici.
Interview de Marie-Pierre Aynes réalisée par Arnaud Kubacki le 10 janvier 2016.
Mémoire d’André Laude : Au théâtre de la souris verte
LE gardien de l’espace vert » ordonne aux enfants de fuir loin des pelouses, de renoncer au ballon et au lance-pierres. Alors un vieux petit homme, descendu du ciel au bout de son parapluie rapiécé, se présente devant les enfants et leur dit qu’il est prêt à exaucer tous leurs souhaits. C’est la fête : le petit vieux fait surgir un chien écossais, un serpent à pattes, et dix autres animaux de rêve. Déprimé, le gardien de l’espace vert donne sa démission et s’expatrie…
Dans la salle de classe, détournée pour une heure de sa vocation, c’est l’euphorie. Les bambins applaudissent à tout rompre, hurlent, couvrent de quolibets le pauvre gardien à l’esprit étroit. Une fois de plus, le Théâtre de la Souris verts a remporté un vif succès auprès d’un public qu’on aurait tort de croire exempt d’exigences. Il n’y a pas de temps à perdre. Il faut se dépêcher, car une autre école attend la compagnie. On charge le matériel dans la vieille Land-Rover poussive, et hop ! en avant, vers une autre banlieue.
Derrière la conductrice, dans leurs cartons, les marionnettes, redevenues immobiles, semblent s’ennuyer, loin des rires d’enfants. Pendant que la directrice du Théâtre de la Souris verte surveille la route, Bernard Davois, vingt-trois ans, second et dernier membre de la compagnie, range soigneusement l’argent de la recette. La séance a été bonne et ce n’est pas tous les jours que le règlement est aussi rapide. La plupart du temps il faut attendre des semaines, sinon des mois.
Article complet extrait du Monde en 1974. André Laude était un grand écrivain qui habitait Aulnay
Hommage ce matin aux morts de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie à Aulnay-sous-Bois
Exposition Aulnay Argerntique : ce qu’était Aulnay-sous-Bois de 1979 à 1986
Le photographe Alain Bernuzeau nous replonge dans ce qu’était la ville au début des années 80. Résidence Gainville en ruine, le parc Ballanger à ses débuts, la PMI Croix-Nobillon, les crèches et les clubs sportifs.
Séquence nostalgie garantie en cliquant ici ou sur l’image ci-contre.
Anniversaire de Mohamed Saïl, anarchiste à Aulnay-sous-Bois né le 14 octobre 1896
Pour André Cuzon, c’est l’aulnaysien qui mériterait le plus d’avoir un nom de rue, par exemple celui de la rue Eugène Schueller, que M. Cuzon qualifie de terroriste (assassinat des frères Rosselli entre autres).
Nous venons d’apprendre qu’un article important vient de lui être consacré par la revue Ballast. Alain Barrier en avait fait un il y a peu dans la revue du CAHRA.
Jacques Prévert lui avait dédicacé son célèbre poème « Etranges étrangers ».
André Laude l’avait rencontré dans leur groupe libertaire à Aulnay : il l’évoque dans un article sur l’Algérie du journal COMBAT en 1965. Dans Liberté Couleur d’homme, il raconte « la colonne DURUTTI », que lui avait raconté Mohamed Saïl.
Cet extrait de biographie évoque la saisie de sa bibliothèque au 10 rue d’Amiens. Le site de la ville devrait, selon André Cuzon, le citer parmi les célébrités aulnaysiennes.
Biographie complète : cliquer ici.
Exposition « Sur les bancs de l’école à Aulnay-sous-Bois » du 12 septembre au 4 octobre
L’exposition « Sur les bancs de l’école à Aulnay 1745-1945 » se tiendra à l’Espace Gainville 22 rue de Sevran du 12 septembre au 4 octobre 2015. Ouverture du mardi au dimanche du 14h à 18h30. Accès libre.
Cette exposition est conçue et présentée par le CAHRA qui a exploité, en plus des archives municipales, leurs nombreux documents, provenant pour beaucoup de donations d’Aulnaysiens, les ouvrages consacrés à notre ville comme la fameuse monographie d’Aulnay de Jules Princet (maire de 1919 à 1924), les recherches déjà réalisées sur le sujet, et les articles d’Oxygène ( pour la plupart également rédigés par le CAHRA).
La date de 1745 est celle du décès du curé La Neele, curé d’Aulnay, et sur son épitaphe toujours visible à l’église Saint-Sulpice on peut voir l’inscription suivante : « Il a fait bâtir le vicariat et l’école à ses dépens et les a donnés à la Fabrique ». En 1745, nous sommes donc sûrs qu’il existait bien une école à Aulnay.
L’exposition dresse l’historique des occupations de locaux ayant servi d’écoles, ainsi que les nouvelles constructions. Nous nous arrêtons en 1945 à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le travail eut été trop important pour parler de la totalité des établissements scolaires, nous souhaitions surtout faire revivre l’école de nos parents et grands-parents.
Les écoles construites pendant cette période sont le Bourg, le Protectorat Saint-Joseph, le Parc, Duguesclin et Jeanne-Hachette (aujourd’hui l’Espérance), le Pont de l’Union et puis dans les années 1930, Nonneville, les Prévoyants, Paul Bert et Anatole France.
Nous évoquons également d’autres écoles et pensionnats aujourd’hui disparus, et notamment le collège Jeanne d’Arc créé par l’abbé Dumont, transformée par la suite en hospice Bigottini.
Réponse au jeu
Voici la réponse au jeu, cette tour à été photographiée à Aulnay-Sous-Bois, pas très loin de la station essence B.P. située sur la rue Duclos, cette tour se trouve allée Saint Just
appartient elle à un vestige Aulnaysien?? de quand date t’elle??
nous ne savons pas, mais nous poserons la question au C.A.H.R.A.
(centre archéologique et historique de la région d’Aulnay)



