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Les émeutes de 2023 pour Nahel on coûté 793 millions d’euros, qui va payer ?
Les émeutes du début de l’été 2023 suite à la mort de Nahel abattu par la police alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle routier ont coûté 793 millions d’euros. A Aulnay-sous-Bois, les dégâts ont été considérables. Qui va payer les pots cassés ?
Les sénateurs veulent plus de moyens policiers, des sanctions contre les lanceurs de mortiers, et surtout un verrouillage des réseaux sociaux pour éviter l’effet propagation. Mais est-ce que les parents des mineurs ayant participé aux émeutes, ou les majeurs directement impliqués vont mettre la main à la poche pour compenser ces pertes ?
A cause des émeutes, les agents municipaux à Aulnay-sous-Bois privés de cantine
Alors que les derniers vacanciers retrouvent le chemin du bureau, la municipalité d’Aulnay-sous-Bois se creuse la tête pour offrir à tous ses agents un lieu de restauration correct. Une partie de la cuisine centrale a en effet été sérieusement endommagée lors des violences urbaines qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine) le 27 juin. Dans les nuits du 28, 29 et 30 juin, dix bâtiments, de même que 14 véhicules municipaux, ont été incendiés ou saccagés, et 52 caméras de vidéosurveillance ont été mises hors service. Selon le bilan fait par la mairie, les dégâts sont estimés à plus de 9 millions d’euros.
Source et article complet : Le Parisien
L’UNSA se désolidarise du communiqué de presse commun Alliance/UNSA Police concernant les émeutes
L’UNSA tient à rappeler sa peine suite à la mort du jeune Nahel et s’associe à l’émotion et au deuil de sa famille et de ses proches.
L’UNSA :
- Condamne les violences contre les personnes, les élues et les élus, les travailleuses et travailleurs, les agentes publiques et agents publics, les biens, les commerces et les institutions ;
- Réaffirme son attachement à la cohésion sociale et au développement de politiques publiques permettant à tous les jeunes, et plus largement à toutes et tous de se sentir pleinement chez elles et chez eux en France.
L’UNSA se désolidarise du communiqué de presse commun Alliance/UNSA Police et condamne les termes utilisés.
L’UNSA demande à la Fédération Autonome des Syndicats du Ministère de l’Intérieur et à l’UNSA Police de :
- Réaffirmer leur attachement aux valeurs fondamentales de la République, à la charte des valeurs de l’UNSA et au combat contre l’extrême droite et ses idées, et plus largement contre tous les extrémismes ;
- Affirmer leur autonomie dans leur expression et leur action, et notamment vis à vis du syndicat Alliance.
Le Bureau national de l’UNSA mandate la commission vie syndicale pour vérifier ces engagements demandés. Celle-ci en rendra compte devant un Bureau national en septembre.
Enfin, l’UNSA réaffirme son attachement au syndicalisme dans tous les corps de métiers. Elle sera toujours engagée dans la défense de la police républicaine et de l’ensemble des agents et agentes de la fonction publique qui assurent au quotidien la protection des citoyennes et des citoyens.
Pour Timothée Gauthierot, élu à Noisy-le-Sec, la France mérite plus d’émeutes
« Pas d’appel au calme, la France mérite plus d’émeutes », tel est le message de l’élu de la majorité de Noisy-le-Sec (Gauche) sur son compte Twitter lors des récentes émeutes. Convoqué par la justice, il devra répondre devant les juges pour incitation à la violence. Il avait été dénoncé par l’ancien Maire de la ville, Laurent Rivoire (UDI).
Pour le Maire de Noisy-le-Sec, ce message ne l’engage pas même s’il ne l’a pas condamné officiellement.
Emeutes à Aulnay-sous-Bois, l’appel au calme des mamans des 3 000 a été entendu
Elles ont forcé le respect en marchant dans les rues pour prévenir les violences urbaines ayant fait suite à la mort du jeune Nahel. Si les « mamans » de ce quartier populaire ont réussi pour un temps à apaiser les esprits, elles expriment aussi leur désarroi face à une jeunesse qui n’a « plus peur de rien ».
Elles sont arrivées sans crier gare dans le quartier des 3 000 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), au son de tintements métalliques et avec les moyens du bord, une banderole confectionnée à la hâte et un slogan sans équivoque : « Stop à la casse ».
Les élus de Gauche à Aulnay-sous-Bois veulent réformer l’école et favoriser la mixité sociale pour mettre fin aux violences dans les cités
La mort de Nahel, âgé de 17 ans, tué mardi dernier par un policier lors d’un contrôle routier a suscité une vive émotion et une immense colère dans l’ensemble de notre pays.
Nous réitérons notre soutien et notre solidarité à sa famille et à ses proches.
Le policier responsable de la mort de l’adolescent a été mis en examen et placé en détention provisoire. Nous comptons sur la justice de notre pays pour établir en toute transparence et impartialité les faits et sanctionner rapidement en conséquence.
Si l’indignation et la colère de la population face à ce drame sont légitimes, elles ne peuvent en aucun cas s’exprimer par des violences et des dégradations.
Nous condamnons fermement les faits graves et inadmissibles qui ont été commis.
Détruire les services publics, incendier les biens des habitants, saccager et piller les commerces ne règle rien mais pénalise au contraire les familles, toutes celles et ceux qui ont le plus besoin des services publics, des transports en commun ou des commerces de proximité.
Nous souhaitons que les parents encadrent les jeunes, qu’ils trouvent les mots pour leur dire qu‘ils se trompent d’adversaire et de combat lorsqu’ils pensent que la seule manière de se faire entendre, c’est de tout casser et de tout brûler.
Nous saluons le travail des agents communaux, des services de secours, des policiers, des pompiers, en première ligne depuis mardi, parfois jour et nuit. Nous apportons notre soutien aux Maires et tous les élus locaux qui œuvrent à l’apaisement et dont certains sont menacés.
Nous reconnaissons que le métier de policier est difficile et risqué. La plupart des policiers exerce leur mission avec courage et dévouement, mais les violences et les discriminations existent aussi dans la police. Le nier, c’est exacerber les tensions et accentuer les fractures entre la population et les gardiens de la paix.
La suppression de la police de proximité par N. Sarkozy fut une erreur. C’était une police de prévention et de terrain, qui grâce aux liens de confiance établis avec les habitants pacifiait leurs relations. La population a besoin d’une police qui sait rappeler les règles, qui sait aussi écouter, dialoguer et faire de la prévention.
Il est urgent de revoir la formation des policiers, le fonctionnement même de la police et notamment de revenir sur l’usage des armes à feux par les policiers, au-delà des situations de légitime défense permise par la loi Cazeneuve de 2017.
Les appels au calme ne suffiront pas à assurer une paix durable, il faut s’attaquer aux causes même de ces violences. C’est pourquoi nous demandons au Président de la République et à son gouvernement des actes politiques forts et rapides !
Pour notre pays, pour nos concitoyens, nous croyons dans une politique bâtie sur la volonté de créer une adhésion nationale de tous les individus et de tous les groupes afin qu’une partie de la population ne se sente plus exclue : redonner confiance dans les institutions publiques et dans le rôle fondamental de la famille, lutter contre les discriminations, contre les inégalités sociales et territoriales, réformer l’école afin de donner les mêmes chances à tous, faire de la jeunesse, la priorité, favoriser la mixité sociale, garantir à tous et partout un accès aux services publics.
Ensemble parce que cela est possible, nous devons reconstruire un pays apaisé, plus juste, plus solidaire.
Source : élus de Gauche à Aulnay-sous-Bois
Mort du Caporal-chef Dorian Damelincourt qui essayait d’éteindre un feu de voiture à Saint-Denis pendant les émeutes
Cette nuit, en luttant contre un feu de plusieurs véhicules dans un parking souterrain à Saint-Denis (93), un jeune Caporal-Chef de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris de 24 ans est décédé malgré la prise en charge très rapide par ses équipiers.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin adresse ses condoléances sincères et attristées à la famille, aux proches, aux camarades et à la BSPP.



