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Yuval Noah Harari, le grand inspirateur des politiques de contrôle, de manipulation, de dépopulation et de transhumanisme

L’historien militaire israélien Yuval Noah Harari est auteur et professeur à la faculté d’histoire de l’Université hébraïque de Jérusalem. Des personnalités telles que Barack Obama, Angela Merkel ou Emmanuel Macron, qui ont fait appel à lui comme source d’inspiration et comme conseiller, font l’éloge de cet homme. Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial (FEM) et auteur du livre « Covid-19 : La Grande Réinitialisation » (« Covid-19 The Great Reset »), décrit Yuval Noah Harari comme un brillant futurologue. Lors de ses interventions au Forum Économique Mondial en 2018 et 2020 ou au Forum de la démocratie d’Athènes en 2020, Harari a parlé du développement technologique et de ce qu’il signifie pour la société, la politique, la religion, l’idéologie et l’humanité. Dans ses conférences, il rappelle régulièrement qu’il est désormais possible, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, d’observer, de suivre et de contrôler des personnes à tout moment et en tous lieux. A une vitesse très élevée, les algorithmes de l’Intelligence Artificielle traitent d’énormes quantités d’informations et ont le potentiel de tout mémoriser et de reconnaître dans les données des modèles pour des analyses liées à la personnalité de chaque individu.
Reste à savoir si les peuples qui constituent l’humanité sont d’accord avec ce qui est annoncé et proposé par Yuval Noah Harari et s’ils ont envie de se voir implanter des puces dans le corps ou dans le cerveau qui autoriseront un contrôle absolu sur chaque être humain et une immixtion sans précédent dans la vie intime et privée.
A ce sujet, Harari déclare: « Un système qui nous comprend mieux que nous nous comprenons nous-mêmes peut prédire nos sentiments et nos décisions, peut manipuler nos sentiments et nos décisions et il peut finalement prendre des décisions à notre place. » Selon Harari, la pandémie de Covid-19 a ouvert la porte à la « surveillance sous la peau ». ( Voulons nous vraiment déléguer nos décisions à d’autres ? )
Harari poursuit : « Je pense que lorsque les gens regarderont en arrière dans quelques décennies, ils se souviendront surtout de la crise du Covid car c’est le moment où tout est devenu numérique. Et c’est le moment où tout a été surveillé, où nous avons accepté d’être surveillés en permanence, pas seulement dans les régimes autoritaires, mais aussi dans les démocraties. (…) Et peut-être le plus important, c’est que c’est le moment où la surveillance a commencé à s’infiltrer sous la peau. (…) Et je pense que le grand processus qui se déroule actuellement dans le monde, c’est le piratage des gens – la capacité de pirater les gens, de comprendre ce qui se passe au plus profond d’eux-mêmes, ce qui les définit, ce qui les motive. Et pour cela, les données les plus importantes ne sont pas ce qu’ils lisent, qui ils rencontrent et ce qu’ils achètent, mais c’est ce qui se passe dans leur corps. »
Qui parmi les citoyens va donner son autorisation pour se laisser pirater ?
Écoutons et examinons un peu ce que ce » gourou » machiavélique fomente contre les peuples…. et comment la peur selon l’ analyse d’Harari est utilisée par les dirigeants et les politiques pour mieux rendre les citoyens dociles et obéissants, totalement soumis aux injonctions des gouvernements. Nous en avons un exemple concret et flagrant avec la pandémie de covid où une partie de la population a accepté sans broncher d’être QRcodé et Covidtracqué : la peur engendrée par les mensonges est un instrument de manipulation efficace :
Vidéo de 59 secondes :
https://crowdbunker.com/v/ttCgu7B9iW
l’historien a déclaré dans une interview en 2020 : « (…) mais certains gouvernements et entreprises sont capables, pour la première fois dans l’histoire, de pirater systématiquement les gens. On parle beaucoup du piratage des ordinateurs, des smartphones et des comptes bancaires, mais l’essentiel à notre époque est la capacité de pirater les gens. (…) Les humains sont devenus des animaux piratables. Tu sais, toute cette idée que les gens se font, tu sais… qu’ils ont une âme ou un esprit et un libre arbitre, et que personne ne sait ce qui se passe dans leur for intérieur. Donc quoi qu’ils choisissent, que ce soit aux élections ou au supermarché, c’est leur libre arbitre. Hé bien ça, c’est terminé ! »
Qui a envie de suivre et d’encourager Yuval Noah Harari dans ses élucubrations mentales abjectes qui n’ont pas d’autres objectifs que de supprimer la libre pensée et la libre expression, le droit de disposer de soi-même, de circuler librement et de jouir de tous les droits fondamentaux reconnus dans la constitution et dans la déclaration universelle des droits humains et citoyens ? Qui est d’accord pour renoncer à son libre arbitre et à sa souveraineté ? Qui acceptera d’être pucé comme un animal dans le seul but d’être contrôlé et dirigé contre sa volonté et sans son consentement par des gouvernements qui auront basculé dans l’abus de pouvoir et le totalitarisme ?
A chacun de bien réfléchir avant de s’engager dans une voie qui pourrait devenir irréversible ….
Ce que dit ce professeur d’histoire « futuriste » n’est pas de la fiction. Dans le monde entier, de nombreuses entreprises travaillent sur des technologies permettant d’implanter des capteurs sous la peau. Certaines technologies sont déjà au point et disponibles sur le marché. Elles visent entre autres à guérir des maladies, à augmenter les capacités de l’homme, ou tout simplement à rendre la vie plus confortable, ce qui constitue l’aspect positif de ces technologies.
Sous le couvert de la guérison de certaines maladies et en tant qu’innovation, ce sont surtout les aspects positifs des implants cérébraux qui sont mis en avant. Mais que se passerait-il si de tels implants étaient utilisés comme des instruments de pouvoir, de surveillance serrée et de contrôle absolu ? N’en n’avons pas un exemple inquiétant en Chine avec le contrôle social par les technologies numériques ? Avons-nous vraiment envie de vivre dans ce monde là ? Un monde où une poignée de grands cinglés nourrissent l’objectif de contrôler et de diriger chaque citoyen ?
Que deviendraient nos droits fondamentaux et nos libertés individuelles inaliénables si cette technologie du contrôle et de la surveillance par les outils numériques était associée à un système de crédit social, comme c’est déjà le cas et la réalité en Chine ? En effet, de nombreux États sont favorables au système de crédit social chinois ainsi qu’à une identité numérique unique. Récemment, on a appris qu’un projet pilote « Smart Citizen Wallet » est lancé à Bologne (Italie) depuis cet automne. Il s’agit du premier système de crédit social sur le sol européen. Un comportement vertueux rapporte des points et peut être échangé contre des récompenses. En Chine, un mauvais comportement est également sanctionné en conséquence.
Êtes-vous d’accord pour endurer un tel système qui vous privera de vos droits fondamentaux et de vos libertés individuelles qui seront alors et désormais accordés que sous conditions restrictives et qui s’immiscera dans votre vie privée et personnelle ? Ne nous laissons pas aveugler par les arguments des stratèges mondiaux et regardons aussi les effets pervers apportés par les progrès technologiques.
Et pour finir une petite vidéo sur l’inutilité des êtres humains et le fait qu’ils soient des animaux piratables ( et donc contrôlables ) par Yuval Noah Harari :
https://crowdbunker.com/v/3M7f4spe7q
Nous atteignons le comble de l’horreur …..
Dossier rédigé le 17 Novembre 2022 par Catherine Medioni
Jean Stevens : je suis devenu un complotiste assumé

A l’occasion de la sortie de son livre intitulé » la pandémie du mensonge et de la peur, Jean Stevens démonte les mécanismes à l’œuvre dans la vaccination de masse et dans le fait que tous les pays de la planète se sont entendus pour appliquer les mêmes stratégies, laissant supposer un complot à l’échelle mondiale. Il est ici interviewé par BAM, un media alternatif belge. Vous pouvez prendre connaissance de l’enquête, des raisonnements et conclusions du docteur Jean Stevens sur ce lien vidéo :
https://crowdbunker.com/v/APVj6o6QR8
C’est à la suite de sa deuxième injection de vaccin contre la Covid-19 que le Dr Jean Stevens subit des effets secondaires très invalidants. Il commence à s’interroger et entame une enquête sur les vaccins et la pandémie de covid. Ce livre présente les fruits de son enquête précise, fouillée et sans complaisance.
Jean Stevens : » Pour moi, on est dans un délire collectif de mensonges et de peurs. mais il y a des gens qui ont programmé ça. C’est ça qui est grave. Cela ne s’est pas fait par hasard. On n’a pas eu peur parce que le virus était plus méchant que les autres. On a gonflé la dangerosité du virus parce que cela arrangeait certaines personnes… les firmes pharmaceutiques, à la limite, c’est pas eux qui ont organisé tout ça. Ils en ont profité, largement. C’est à un autre niveau que ça se passe. «
Jean Stevens se dit complotiste assumé et lanceur d’alerte :
» je crois à la théorie du complot et je pense qu’il y a un complot, que ce complot est organisé par des gens extrêmement puissants et qu’on ne s’est pas rendu compte que notre petite démocratie était bouffée par des gens beaucoup plus puissants que cela. «
Jean Stevens décrit deux sortes de complotisme :
» il y a le complotisme psychiatrique qui est une injure, cela veut dire » vous êtes un paranoïaque » mais le complotisme raisonné, c’est le type qui croit à une théorie du complot parce qu’il pense qu’il y a vraiment un complot. Et alors il n’est pas un paranoïaque, il est un lanceur d’alerte, c’est à dire un héros, et donc je dis je suis un complotiste assumé, donc je suis une sorte de héros de la vérité plutôt que de me laisser écraser par cette injure . Le terme complotiste est utilisé comme une injure, pour discréditer tous les lanceurs d’alerte. C’est une technique bien connue des politiques. On dit » vous êtes des complotistes et tout le monde se tait.
Article rédigé le 15 Novembre 2022 par Catherine Medioni
Prix de l’éthique publique et de la transparence par l’observatoire de l’éthique publique et par Transparency France

Présidé par le journaliste Thomas Legrand, le jury a sélectionné cinq ouvrages pour concourir au prix qui sera remis le 1er décembre 2022 à la Maison de la Radio.
Cinq ouvrages pour autant de thématiques liées à la transparence de la vie publique, cinq façons de raconter la méticuleuse fabrication de l’information et du savoir, cinq manières de sensibiliser le grand public aux défis éthiques auxquels notre démocratie est confrontée. Ce prix porte sur les domaines de compétence et mandats communs, à Transparency France et à l’OEP, que sont la probité, la transparence et la déontologie de la vie publique, ainsi que l’éthique des affaires et la lutte contre la corruption.
« Lobbying et influence, cabinets de conseil, absence de réelle protection d’un lanceur d’alerte, financement des partis politiques et des campagnes électorales, régulation bancaire pour lutter contre l’évasion fiscale et le blanchiment, éthique de la vie publique et des affaires… Les thématiques couvertes par les ouvrages sont variées, abordées de manière pédagogique et accessibles et sous des formats suffisamment hétérogènes pour toucher un large public. Cette sélection reflète fidèlement la vocation initiale de ce prix. » rappelle Thomas Legrand, président du jury.
Les cinq ouvrages sélectionnés par le jury :
- A l’Oreille des Politiques, d’Aurore Gorius, La Revue Dessinée / Les Jours, 2022
- Les Infiltrés, de Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, Allary Editions, 2022
- L’Economie Morale des Elites Dirigeantes, de pierre Lascoumes, presses Sciences Po, 2022
- L’Ennemi Intérieur, de Nicolas Forissier avec Raphaël Ruffier-Fossoul, Fayard, 2022
- Très Chers Elus – 40 ans de financement politique, d’Elodie Gueguen, Sylvain Tronchet et Erwann Terrier, La Revue Dessinée / Delcourt, 2022
Brève rédigée le 14 Novembre 2022 par Catherine Medioni
Heiko Von der Leyen qui dirige le laboratoire Orgenesis a bénéficié de 4 millions d’euros donnés par la commission européenne

C’est le média » le courrier du soir » qui révèle cette information pour le moins explosive et qui démontre que Madame Von der Leyen est clairement empêtrée dans des conflits d’intérêts qui alimentent la défiance légitime des citoyens de toute l’union européenne. Aulnaycap avait dénoncé ces problèmes de conflits d’intérêt dans un précédent article daté du 23 février 2022 :
En effet, En mai dernier, il a été rapporté par plusieurs sources fiables que le laboratoire Orgenesis, dont Heiko Von Der Leyen (mari de Von Der Leyen) est le directeur médical, a reçu un financement de 4 millions d’euros du Conseil Européen de l’Innovation qui a été créé par le Commission Européenne dirigée par Ursula Von Der Leyen, ce qui laisse penser une fois de plus qu’il y a bien eu un conflit d’intérêt !
Il semblerait que ce n’est pas la première fois que l’Union Européenne verse des millions d’euros dans des projets auxquels Heiko Von Der Leyen, mari de Von Der Leyen, prend part. Et le dernier en date a eu lieu en mai dernier comme le révèlent plusieurs sources, dont Global news wire. Le programme » European Innovation Council Pathfinder Challenge » aurait donc financé le développement des cellules souches pluripotentes induites grâce à l’Intelligence Artificielle (AI).
Ce conflit d’intérêt avait suscité un vif tollé en Italie contraignant Heiko Von Der Leyen à se retirer… Mais coup de théâtre, quelques jours plus tard, la journaliste d’investigation italienne, Maddalena Roy a révélé que la société Orgenesis était inactive au moment où sa candidature a été retenue pour bénéficier de ce colossal financement.
En effet, d’après la journaliste, la branche italienne de Orgenesis américain a été créée dans la ville d’Udine en Italie à la date du 14 janvier 2022. Mais, entre le 14 janvier et le 14 octobre 2022, Orgenesis Italy détenait une licence de constitution qui était inactive et ne pouvait pas facturer.
Pourtant, malgré son inactivité, la société a pu prendre part à l’appel d’offres et sera même sélectionnée. Les choses sont donc claires : pour la journaliste italienne, la société Orgenesis Italy a uniquement été créée pour participer à ce projet financé à hauteur de 320 millions d’euros.
Extraits tirés du courrier du soir le 10 novembre 2022 par Catherine Medioni
Le journal Le Monde envisagerait-il la dépopulation comme une solution acceptable ?

Ci-dessus capture d’écran d’une tribune publiée dans le journal Le monde
Pour ceux qui s’imaginent que le Plan de Dépopulation Mondiale est une thèse de complotistes, la capture d’écran du site internet du journal Le Monde, démontrera que ce plan est bien une réalité qui tente de trouver une légitimité à l’occasion de la COP 27 sur le réchauffement climatique.
Mais qui parmi les peuples de la planète sera sacrifié à son corps défendant sur l’autel de la dépopulation ? Qui infligera un tel traitement ? Quelles en seront les victimes ? De quelle manière procèderont-nous pour choisir et éliminer les humains jugés trop nombreux et apparemment » inutiles » sur cette planète ?
Il convient de rappeler cette citation de Yuval Noah Harari, mondialiste adjoint de Klaus Schwab et gourou du Forum économique mondial de Davos :
» Nous assistons maintenant à la création d’une classe massive de personnes inutiles, les ordinateurs devenant de plus en plus performants dans de plus en plus de domaines (…), alors la grande question politique et économique du XXIe siècle sera de savoir pour quelle raison avons-nous besoin des humains ? Ou du moins, pour quelle raison avons-nous besoin de tant d’humains ? «
De telles réflexions font assurément froid dans le dos… et elles sont tout aussi abjectes que celles proférées par Jacques Attali quand à propos des vaccins il affirme que les » idiots iront d’eux-mêmes à l’abattoir en croyant que c’est pour leur bien »
Alerte rédigée le 10 Novembre 2022 par Catherine Medioni
Les cheveux des eurodéputés traduisent des taux élevés de pesticides interdits

A l’heure où d’intenses négociations débutent au Parlement européen pour déterminer le niveau de réduction de l’usage des pesticides d’ici 2030, POLLINIS alerte sur le taux de concentration et la présence généralisée de pesticides cancérigènes et toxiques dans le corps d’eurodéputés, de journalistes et de scientifiques volontaires qui ont bien voulu participer à l’étude en fournissant une mèche de cheveux ou quelques poils des jambes qui ont la particularité de constituer de précieuses archives des produits chimiques contenus dans notre corps et que POLLINIS a soumises à un laboratoire spécialisé.
En effet des pesticides cancérigènes, neurotoxiques et interdits depuis plus de 20 ans en Europe, ont été détectés dans les cheveux de la plupart des députés européens, journalistes et scientifiques testés. C’est le résultat alarmant de l’étude menée par POLLINIS qui voulait apporter les preuves de la contamination et donc l’objectif est d’alerter les citoyens et les autorités européennes sur l’exposition généralisée des citoyens aux produits toxiques de l’agrochimie.
Au total, 44 échantillons appartenant à 30 eurodéputés et 14 journalistes et scientifiques ont été passés au crible. Et les résultats sont sans appel : 9 personnes sur 10 sont contaminées… par au moins un des 27 pesticides détectés. 86 % des échantillons analysés montrent des concentrations élevées d’au moins un pesticide. Autre information capitale : les trois pesticides les plus fréquemment détectés sont tous interdits en Europe pour l’usage agricole ! Le 4,4-DDE, par exemple, un métabolite d’un insecticide banni depuis 1978 du territoire européen pour ses effets cancérigènes et neurotoxiques avérés, se retrouve dans les deux-tiers des échantillons récoltés…
Ainsi les dirigeants politiques Européens ont la preuve indiscutable de la présence généralisée de pesticides toxiques dans leur propre corps ! Selon POLLINIS Il est donc urgent d’agir en faisant du contre-lobbying à Bruxelles et en accélérant la sortie des pesticides.
POLLINIS entend maintenir la pression sur les institutions décisionnaires, faire face aux manœuvres des lobbys, et imposer une transition agricole qui permette d’en finir avec un modèle promouvant l’épandage dans la nature de pesticides sans cesse plus toxiques et délétères pour les abeilles et la biodiversité qui en dépend, et potentiellement dévastateurs pour la santé humaine.
Article rédigé le 10 novembre 2022 par Catherine Medioni
La défenseure des droit saisie par l’opposition de gauche à Valérie Pécresse

Les transports publics s’étant considérablement dégradés depuis plusieurs mois en raison d’une pénurie de personnel, la gauche monte au créneau en saisissant la Défenseure des droits, Claire Hédon, sur la situation désastreuse et préoccupante des mobilités publiques.
En effet l’insuffisance de conducteurs sur le réseau de bus et sur les lignes de métro se traduit par des temps d’attente prolongés et inhabituels. Les groupes insoumis, écologiste, socialiste et communiste affirment que cette situation est le résultat de plusieurs décisions prises par Île-de-France Mobilités ( IDFM, l’autorité régulatrice des transports) avec à sa tête Valérie Pécresse.
Selon ces élus, » C’est la commande d’une offre dégradée par IDFM » , depuis le premier confinement de mars 2020, qui a aggravé les difficultés en ressources humaines, à l’origine d’une » offre de transport au rabais « . Ils déplorent unanimement le fait que » les usagers soient privés d’un droit à la mobilité dans des conditions dignes » . Ils remarquent que la situation actuelle » instaure une inégalité de traitement selon le lieu d’habitation, le type d’activité et la situation sociale » .
De son côté Valérie Pécresse accuse la RATP, contrôlée par l’État, d’avoir » sous-estimé les problèmes qu’elle rencontre sur le métro « . Elle lui a demandé dimanche de » revenir à 100 % de l’offre d’avant-Covid » dans les transports parisiens et appelé le probable futur patron de l’opérateur, l’ex premier ministre Jean Castex à » rétablir la qualité de service qui s’est nettement dégradée depuis la rentrée « .
Pour Philippe Laurent, président (UDI) de la commission transports du conseil régional, ce sont bien les « difficultés de recrutement » liées au « problème d’attractivité du métier », aggravées par la crise sanitaire, qui ont engendré la situation actuelle.
Source : le Parisien
Brève rédigée le 10 Novembre 2022 par Catherine Medioni
Le refus d’accès à la cantine et au périscolaire est jugé discriminatoire par le tribunal administratif de Poitiers

Dans un jugement du 3 octobre 2022, le tribunal administratif de Poitiers rappelle que l’inscription à la cantine des écoles primaires, lorsque ce service existe, est un droit pour tous les enfants scolarisés. Il ne peut être établi aucune discrimination selon leur situation ou celle de leur famille.
Dans cette affaire, le maire avait refusé l’accès aux services de restauration scolaire et d’accueil périscolaire au fils de la requérante en se fondant sur l’inactivité professionnelle de sa mère, et encore, en lui posant certaines conditions de justification.
Le juge a décidé qu’en refusant à cet enfant d’accéder aux services de restauration scolaire et d’accueil périscolaire, car sa mère n’exerce pas d’activité professionnelle, le maire a retenu deux critères de discrimination sans rapport avec l’objet des services publics en cause, et a porté atteinte au principe d’égal accès à ces services publics. La décision du maire est par conséquent annulée .
Cette jurisprudence pourra s’appliquer à d’autres refus d’accès à la cantine et au périscolaire sur tout le territoire
Brève rédigée le 10 novembre 2022 par Catherine Medioni

Sélectionné pour le prix de l’éthique, » à l’oreille des politiques » d’Aurore Gorius
Nov 14
Publié par Catherine Medioni
À l’approche des échéances électorales de 2022, le travail et l’enquête d’Aurore Gorius sont pour la première fois réunis dans un numéro unique d’enquête en bandes dessinées. De quoi donner à voir la course au palais présidentiel et aux bancs de l’Assemblée sous un autre jour, avec le dessin comme allié pour dissiper l’opacité.
Le rôle et les pratiques de ces rouages discrets de la décision publique restent mal connus. Depuis plus de cinq ans, la journaliste des Jours Aurore Gorius pousse les portes, arpente les couloirs des lieux de pouvoir et travaille infatigablement à mettre en lumière ce qui s’y joue. Au fil des années, elle a amassé une somme considérable d’informations qui dressent un panorama peu reluisant des coulisses du pouvoir, à retrouver dans ses différentes séries : Les communicants, Les lobbyistes, Les conseillers.
A noter qu’en janvier 2020, les enquêtes d’Aurore Gorius ont été couronnées du prix « éthique » de l’association Anticor qui, depuis 2002, combat la corruption pour « rétablir l’éthique en politique ». L’association a choisi toute seule de distinguer le travail accompli par Aurore Gorius aux Jours en lui remettant l’un des sept prix « éthiques » décernés lors de sa cérémonie pour 2020. Ce sont l’ensemble des enquêtes d’Aurore qu’Anticor a ainsi souhaité récompenser, de « saines obsessions » selon l’association. » Les communicants » étaient la première obsession d’Aurore Gorius qui a rejoint Les Jours un 2 janvier 2017 : il s’agissait alors d’enquêter derrière le rideau de la com politique durant la campagne présidentielle ….
Mais sitôt le nouveau pouvoir en place, Aurore Gorius enchaînait avec » les conseillers » , une enquête inédite dans les soupentes du pouvoir et de la fabrication de la décision politique. La série en est aujourd’hui à sa deuxième saison, au cœur du débat sur la réforme des retraites et Aurore continue de mettre en évidence un exécutif macroniste particulièrement en proie aux influences, ainsi qu’en témoigne l’un de ses articles sur l’affaire BlackRock.
Influence encore avec » Les lobbyistes « , une série qu’Aurore mène en parallèle et qui n’a jamais été aussi indispensable qu’aujourd’hui tant s’exercent ces sourdes pressions de toutes parts, que ce soit dans le secteur des pesticides, du nucléaire ou de l’industrie du médicament. Anticor a également tenu à distinguer les autres enquêtes d’Aurore Gorius, à savoir, » intox au levothyrox « , sur l’incroyable dissimulation de ce scandale sanitaire, et la toute récente enquête » avaler la pilule » sur les big pharma … »
La Revue Dessinée et Les Jours ont décidé d’unir leurs éditions pour vous proposer À l’oreille des politiques, l’adaptation en trois bandes dessinées de cette œuvre de salubrité publique, sous le trait précis et inspiré du dessinateur Vincent Sorel, auxquelles viennent s’ajouter des grandes fresques, consacrées aux lieux de pouvoir, signées Vincent Mahé.
Le livre met les pleins feux sur tous ceux qui influencent les détenteurs du pouvoir et interfèrent dans la démocratie :
» Vous n’allez pas voter pour eux. Quelle que soit l’élection, aucun bulletin de vote ne porte jamais leur nom. Pourtant, leur pouvoir est colossal. « Eux » ? Ils sont lobbyistes, communicants, conseillers. Leur mission ? Influencer les élus, amender les textes de lois, orienter les discours et façonner l’action publique. Le tout dans l’ombre, toujours dans l’ombre. Armement, nucléaire, pesticides, banques… Il n’est aucun dossier sensible qui ne porte leur patte. Souvent passés par une grande école – HEC, Sciences-Po, Polytechnique, l’ENA… —, ils ont rejoint un fleuron du privé après avoir fréquenté un grand corps d’État. Ou vice versa, car ils ont le goût des allers-retours et du mélange des genres. De quoi susciter la défiance des citoyens vis-à-vis des élites. «
Article rédigé le 14 Novembre 2022 par Catherine Medioni
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