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Sélectionné pour le prix de l’éthique,  » à l’oreille des politiques  » d’Aurore Gorius

À l’approche des échéances électorales de 2022, le travail  et l’enquête d’Aurore Gorius sont pour la première fois réunis  dans un numéro unique d’enquête en bandes dessinées. De quoi donner à voir la course au palais présidentiel et aux bancs de l’Assemblée sous un autre jour, avec le dessin comme allié pour dissiper l’opacité.

Le rôle et les pratiques de ces rouages discrets de la décision publique restent mal connus. Depuis plus de cinq ans, la journaliste des Jours  Aurore Gorius  pousse les portes, arpente les couloirs des lieux de pouvoir et travaille infatigablement à mettre en lumière ce qui s’y joue.  Au fil des années, elle a amassé une somme considérable d’informations qui dressent un panorama peu reluisant des coulisses du pouvoir, à retrouver dans ses différentes séries : Les communicants, Les lobbyistes, Les conseillers.

A noter qu’en janvier 2020, les enquêtes d’Aurore Gorius ont été couronnées du prix « éthique » de l’association Anticor  qui, depuis 2002, combat la corruption pour « rétablir l’éthique en politique ». L’association a choisi toute seule de distinguer le travail accompli par Aurore Gorius aux Jours en lui remettant l’un des sept prix « éthiques » décernés lors de sa cérémonie pour 2020. Ce sont l’ensemble des enquêtes d’Aurore qu’Anticor a ainsi souhaité récompenser, de « saines obsessions » selon l’association.   »  Les communicants   » étaient la première obsession d’Aurore Gorius qui a rejoint Les Jours un 2 janvier 2017 : il s’agissait alors d’enquêter derrière le rideau de la com politique durant la campagne présidentielle ….

Mais sitôt le nouveau pouvoir en place, Aurore Gorius enchaînait avec   » les conseillers  » , une enquête inédite dans les soupentes du pouvoir et de la fabrication de la décision politique. La série en est aujourd’hui à sa deuxième saison, au cœur du débat sur la réforme des retraites  et Aurore continue de mettre en évidence un exécutif macroniste particulièrement en proie aux influences, ainsi qu’en témoigne l’un de ses articles sur l’affaire BlackRock.

Influence encore avec  »  Les lobbyistes  « , une série qu’Aurore mène en parallèle et qui n’a jamais été aussi indispensable qu’aujourd’hui tant s’exercent ces sourdes pressions de toutes parts, que ce soit dans le secteur des pesticides, du nucléaire ou de l’industrie du médicament. Anticor a également tenu à distinguer les autres enquêtes d’Aurore Gorius,  à savoir,  » intox au levothyrox « , sur l’incroyable dissimulation de ce scandale sanitaire, et la toute récente  enquête  » avaler la pilule  » sur les big pharma … »

La Revue Dessinée et Les Jours ont décidé d’unir leurs éditions  pour vous proposer À l’oreille des politiques, l’adaptation en trois bandes dessinées de cette œuvre de salubrité publique, sous le trait précis et inspiré du dessinateur Vincent Sorel, auxquelles viennent s’ajouter des grandes fresques, consacrées aux lieux de pouvoir, signées Vincent Mahé.

Le livre met les pleins feux sur tous ceux qui influencent les détenteurs du pouvoir et interfèrent dans la démocratie :

  »  Vous n’allez pas voter pour eux. Quelle que soit l’élection, aucun bulletin de vote ne porte jamais leur nom. Pourtant, leur pouvoir est colossal. « Eux » ? Ils sont lobbyistes, communicants, conseillers. Leur mission ? Influencer les élus, amender les textes de lois, orienter les discours et façonner l’action publique. Le tout dans l’ombre, toujours dans l’ombre. Armement, nucléaire, pesticides, banques… Il n’est aucun dossier sensible qui ne porte leur patte. Souvent passés par une grande école – HEC, Sciences-Po, Polytechnique, l’ENA… —, ils ont rejoint un fleuron du privé après avoir fréquenté un grand corps d’État. Ou vice versa, car ils ont le goût des allers-retours et du mélange des genres. De quoi susciter la défiance des citoyens vis-à-vis des élites. « 

Article  rédigé  le  14  Novembre  2022  par  Catherine  Medioni

Le sénat annonce la création d’une commission d’enquête sur le pass vaccinal

Gérard Larcher a expliqué que la commission des affaires sociales venait de lui demander les pouvoirs d’une commission d’enquête tout en rappelant qu’il s’agit de «pouvoirs très importants», ces commissions ayant accès «à tous les dossiers, à toutes les informations». «La commissions des affaires sociales va se transformer pour ces sujets-là avec les pouvoirs d’une commission d’enquête pour vérifier l’adéquation entre le pass vaccinal et la réalité de la pandémie», a précisé l’élu des Républicains (LR), en indiquant que cette commission d’enquête devrait voir le jour «immédiatement» après un vote du Sénat dans les jours qui viennent.

Source et article complet : RT

Des policiers d’Aulnay-sous-Bois une nouvelle fois dans le collimateur de la justice

Quatre policiers de la CSI, la compagnie de sécurisation et d’intervention de Seine-Saint-Denis ont été placés en garde à vue ce mardi. Ils sont actuellement entendu par L’IGPN, la police des polices. Une quinzaine d’enquêtes est en cours pour des faits datant des années 2018 et 2019.

Les policiers de la CSI, la compagnie de sécurisation et d’intervention de Seine-Saint-Denis d’ Aulnay-sous-Bois font une nouvelle fois parler d’eux. Quatre d’entre eux ont été placés en garde à vue ce mardi « pour violences par personne dépositaire de l’autorité publique et faux en écriture publique » selon le parquet de Bobigny joint cet après-midi. Ils sont actuellement entendus par l’IGPN, la police des polices.  

Un quinzaine d’enquêtes préliminaires sur la CSI 93

Soupçons de racket de dealers, propos racistes, interpellations musclées, confiscations à des fins personnelles de stupéfiants ou procédures falsifiées… Depuis un an, l’IGPN enquête sur les agissements de ces fonctionnaires chargés de la sécurité dans les quartiers et prévenir les violences urbaines. 

En juillet dernier, six policiers de la compagnie avaient déjà été placés en garde à vue dans les locaux de l’IGPN. Les faits remonteraient aux années 2018 et 2019. « Il s’agit d’enquêtes pour violences, vols, falsification de PV et détention et transport de stupéfiants », a détaillé le parquet de Bobigny au début de l’été. Ils avaient été placés sous contrôle judiciare.

« Il y a 150 policiers et malheureusement quelques brebis galeuses. Mais c’est un service où ça bosse bien, » nous avait alors confié un responsable policier sous couvert d’anonymat.

Un an plus tôt, le 9 août 2019 un dealer avait porté plainte pour acte de torture et de barbarie après son interpellation. Une intervention filmée par un riverain. Sur la vidéo, on y voit un policier lui donner des coups de poing au visage puis lui décocher un coup de pied dans la tête alors qu’il est à terre et maîtrisé. Une fois embarqué, l’homme d’une vingtaine d’années avait ensuite affirmé avoir subi des décharges de pistolet à impulsion électrique sur ses parties génitales.

Source et article complet : France 3

Des contradictions dans le témoignage de Théo lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois

Les auditions s’enchaînent pour déterminer ce qu’il s’est véritablement passé lors de l’interpellation de Théo, jeune Aulnaysien de 21 ans, par la police début février. Lors de son audition le 3 mars devant une magistrate, Théo aurait, selon le Parisien, évoqué des faits en contradiction avec ses premières déclarations, directement après les faits.

On apprend que Théo avait un jogging très large qu’il devait remonter fréquemment, que lorsqu’il s’est battu avec les policiers, son pantalon a glissé par accident, même si l’un des policiers « le tirait un peu vers le bas quand même ». Reste à savoir si le coup de matraque visait volontairement l’anus ou pas, les enquêteurs sont en train d’étudier la question, sachant que Théo pense que ce geste était volontaire et que cela s’apparente à un viol.

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