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Escroquerie aux emplois aidés : des peines de prison requises contre Théo Luhaka
La fratrie, dont le plus jeune des membres est devenu malgré lui une figure des victimes de violences policières, est accusée d’avoir détourné à Aulnay-sous-Bois plus de 900 000 euros d’argent public. Les prévenus ont reconnu une partie des faits, assurant avoir «voulu aider» des jeunes sans emploi. La décision sera rendue le 7 avril.
Tour à tour, les trois membres de la fratrie Luhaka assis au premier rang d’une des salles d’audience du tribunal judiciaire de Bobigny ont reconnu ce jeudi des « erreurs », des « fautes », des « mauvaises décisions ». Avec trois autres prévenus, ils étaient jugés depuis mercredi pour escroquerie ou complicité d’escroquerie au préjudice d’un organisme chargé d’une mission de service public. Le jugement a été mis en délibéré au 7 avril.
Source et article complet : Le Parisien
Dupond-Moretti ministre de la Justice : à Aulnay-sous-Bois, «Théo vit cela comme un abandon»
L’avocat star défendait le jeune homme, grièvement blessé lors d’un contrôle de police à Aulnay en 2017. Nommé ministre, il ne pourra probablement pas plaider. Un coup dur pour Théo, qui comptait sur lui dans un procès attendu fin 2020-début 2021.
Handicapé à vie après avoir été blessé à l’anus par un coup de matraque, lors d’un contrôle de police à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Théodore Luhaka, dit « Théo », est devenu un symbole des violences policières. Et son avocat, son « rempart », déclarait récemment le jeune homme au « Parisien/Aujourd’hui en France », en marge d’un entretien sur ses projets musicaux.
Source et article complet : Le Parisien
L’affaire Théo, un traumatisme encore présent à Aulnay-sous-Bois selon Le Parisien
Le 2 février 2017, la vie d’un jeune homme d’Aulnay-sous-Bois a basculé. Et avec lui, le quotidien de 85 000 habitants. Ce jour-là, Théodore Luhaka, 21 ans, est grièvement blessé lors d’un contrôle de police qui dégénère. Cet habitant de la Rose-des-Vents est roué de coups. L’un des quatre agents lui déchire le sphincter avec sa matraque.
« La vie a changé depuis… ça, élude Abderrahmane, 18 ans, croisé à la sortie de la salle culturelle le Nouveau Cap. Sérieusement, se dire qu’on peut croiser des uniformes et en ressortir à moitié mort, ça fait peur. En fait, ça fout la rage ! »
Affaire Théo : « Je risque d’être handicapé à vie »
Selon les résultats d’un récent diagnostic définitif, Théodore Luhaka restera handicapé à vie. Quatre policiers sont toujours mis en examen pour violences volontaires, l’un également pour viol.
«Les trois jours les plus intenses de ma vie de maire»
Dans les jours qui ont suivi, les quartiers nord de la ville ont frôlé l’émeute, de nombreuses poubelles et quelques voitures ont brûlé, et des CRS dépêchés sur place ont eu, parfois, maille à partir avec des jeunes révoltés par le drame.
Des incidents qui se sont propagés, parfois, au reste du département — sans atteindre la mesure des émeutes de 2005. Dans sa chambre d’hôpital, en présence du président de la République d’alors, François Hollande, Théo appelle au calme, demande à la cité de ne pas le venger.
Le message de Théo : « Stop à la guerre les gars »
« Cela a été les trois jours les plus intenses de ma vie de maire », résume Bruno Beschizza, le policier devenu maire (LR) qui, immédiatement après le drame, prend parti pour Théo et sa famille. Lors d’une conférence de presse tenue en mairie devant des dizaines de journalistes, l’édile, ex-syndicaliste, tance même ses anciens collègues : « La police est là pour protéger, non pour humilier ».
Source et article complet : Le Parisien
Vidéo : mais que fait la police à Aulnay-sous-Bois ?
Quelle est l’ambiance à Aulnay-sous-Bois un an après l’affaire Théo ? L’écho des banlieues donne la parole aux quartiers populaires pour mettre en avant le rapport police/population et l’intégration sociale.
Dans la vidéo accessible en cliquant sur l’image ci-contre ou ci-dessous, plusieurs habitants des quartiers Nord de la ville témoignent…
La version de Théo confrontée à celle des policiers lors de l’interpellation à Aulnay-sous-Bois
Le 21 février, le jeune Théo a confronté sa version de l’interpellation controversée d’Aulnay-sous-Bois aux deux policiers qu’il accuse de viol ou de violences. Le Parisien – Aujourd’hui en France a eu accès à leurs déclarations.
« Avez-vous revu le chirurgien ? […] Il résulte que vous n’avez pas fait mention d’un suivi régulier par un chirurgien ni même un médecin traitant. » Ce 21 février 2018, à son cabinet de Bobigny (Seine -Saint-Denis), la juge d’instruction Béatrice Fay sermonne Théo Luhaka.
Le jeune homme de 23 ans est convoqué ce jour-là pour une confrontation avec deux des policiers ayant procédé à son interpellation début 2017 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Il y a Marc-Antoine C., 28 ans, mis en examen pour « viol ». Et son collègue Tony H., 25 ans, soupçonné de « violences volontaires ». C’est la première fois que les trois hommes se revoient depuis les faits.
« Je devais prendre rendez-vous pour la radio, mais j’ai eu un empêchement », répond Théo. L’échange n’est pas anodin : la magistrate se demande pourquoi le jeune homme n’a pas fait constater l’évolution de sa blessure anale, provoquée par le coup de matraque de Marc-Antoine C.
La piste des violences volontaires, plutôt que le viol
Voilà plus d’un an que Théo porte une poche de stomie. « Habituellement, le rétablissement de la continuité (NDLR : du circuit intestinal) se fait dans des délais plus courts », s’étonne la juge, citant un rapport d’expert. Sans cela, insiste-t-elle, impossible « d’évaluer une éventuelle infirmité permanente ».
Or, ce critère est indispensable pour déterminer si les policiers risquent les assises ou le tribunal correctionnel. L’insistance de la magistrate a eu son effet : selon nos informations, Théo a rendez-vous lundi prochain pour se faire retirer sa poche.
Cette confrontation tendue, dont nous avons pris connaissance, témoigne d’une subtile inflexion de l’instruction : la justice semble désormais explorer la piste des violences volontaires, au détriment du viol. Une nouvelle expertise médicale révèle ainsi que le bâton télescopique de Marc-Antoine C. a touché « la bordure de l’anus » de Théo, sans le pénétrer. L’impact a provoqué « un éclatement de la région péri-anale ».
Source et article complet : Le Parisien
Valérie Boyer fustige une « fake news d’État » l’histoire de l’interpellation de Théo à Aulnay-sous-Bois
Dans un courrier adressé vendredi à Emmanuel Macron, la députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, appelle le président à « faire toute la lumière » sur l’affaire Théo.
Ce jeune homme de 22 ans avait été grièvement blessé par un coup de matraque au niveau de la zone rectale donné lors de son interpellation en février 2017 par des policiers d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Trois des agents ont depuis été mis en examen pour « violences volontaires », le dernier pour « viol aggravé ».
« Il devient urgent de rendre aux policiers leur honneur bafoué »
Elle dénonce ce qu’elle voit comme un acharnement contre les forces de l’ordre, condamnés selon elle de manière unanime par les artistes, les médias et la classe politique, Emmanuel Macron compris, au mépris de la présomption d’innocence. Elle rappelle notamment un tweet d’Emmanuel Macron, qui dénonçait les « violences policières à Aulnay-sous-Bois ».
NDLR : pour rappel, l’ancien président de la république François Hollande et le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza avaient pris position pour Théo en regrettant la blessure qui lui a été infligée lors de son interpellation par des policiers.
Source et article complet : sfr.fr
Theo maintient sa version des faits et pourrait porter des couches à vie à cause de son interpellation à Aulnay-sous-Bois
Il y a plus d’un an, Théo Luhaka avait été interpellé sur un parking non loin de la rue Auguste Renoir à Aulnay-sous-Bois par 4 policiers. Il avait été blessé à l’anus et avait indiqué alors avoir été violé par un coup de matraque.
Près d’un an plus tard, la vidéo-surveillance donne son verdict et apparemment, il n’y aurait pas eu viol, Théo s’étant fortement débattu face aux forces de l’ordre, qui ont eu du mal à l’immobiliser.
Aujourd’hui, Théo maintient sa version des faits, et dans une interview sur RTL, il indique qu’il pourrait porter des séquelles à vie, comme porter une couche, à cause de sa blessure.
Pour visionner l’interview en vidéo, cliquer sur l’image ci-contre.
Théo confronté au policier poursuivi pour « viol » lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois
Selon les informations d’Europe 1, une confrontation est en cours au tribunal de grande instance de Bobigny, mercredi après-midi.
Version contre version. Théo, 22 ans, grièvement blessé lors d’un contrôle de police à Aulnay-sous-Bois, en février 2017, est confronté au fonctionnaire poursuivi pour « viol » dans ce dossier, mercredi après-midi. Selon les informations d’Europe 1, l’audition des protagonistes est toujours en cours. Sur les trois autres policiers présents lors du contrôle, au moins un n’a pas été convié à cette confrontation. La présence des deux autres dans le bureau de la juge d’instruction n’est pas confirmée.
Le caractère volontaire du geste en question. Théo affirme que le policier lui a « volontairement » enfoncé sa matraque dans les fesses, provoquant une déchirure de 10 centimètres. Le fonctionnaire et ses collègues nient tout geste déplacé, affirmant que le coup visait les jambes du jeune homme. La semaine dernière, une nouvelle expertise médicale versée au dossier indiquait que la matraque avait en fait atteint le sphincter, le muscle entourant l’anus, la pénétration étant consécutive à la violence du choc. C’est probablement à la lumière de ces derniers éléments que les différentes versions sont actuellement confrontées.
Source : Europe 1
Théo Luhaka n’aurait finalement pas été violé par les policiers à Aulnay-sous-Bois selon un rapport
Et s’il y avait requalification des faits dans l’affaire Théo? Le 2 février 2017, Théo Luhaka avait été frappé et grièvement blessé par des policiers au cours de son interpellation, survenue à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Victime d’un coup de matraque, il avait subi une déchirure du sphincter d’une dizaine de centimètres.
Rapidement, l’affaire avait déclenché un tollé et même un scandale national, mobilisant la rue contre les violences policières tout en mettant les forces de l’ordre et la justice sous le feu des projecteurs. L’un des policiers en cause avait effectivement été mis en examen pour viol et ses trois collègues pour violences volontaires aggravées.
Mais ce vendredi 16 février, plus d’un an après les faits donc, France Inter révèle de nouvelles expertises, qui pourraient bien changer la donne. Selon l’une d’entre elles, la matraque du fonctionnaire n’aurait pas pénétré l’anus de Théo, malgré la déchirure de dix centimètres qu’elle a provoquée, ce qui pourrait permettre de requalifier les faits sans la mention de viol.
Finalement, le coup de matraque aurait été donné dans les règles de l’art.
Source : Huffington Post
L’extrême-droite accuse Théo de jouer la comédie et de narguer les policiers à Aulnay-sous-Bois
Théo est devenue une icône à Aulnay-sous-Bois en 2017 : le président Hollande lui a rendu un hommage en venant à son chevet à l’hôpital lorsqu’il a été blessé suite à une interpellation par les forces de l’ordre. Le Maire Bruno Beschizza avait également pris fait et cause et avait quelque peu critiqué les policiers responsables de son interpellation, même s’il avoua quelques semaines après avoir fait cela par peur de potentielles émeutes.
1 an après, Théo est revenu sur le devant de la scène avec de nombreuses interviews. On découvre un homme meurtri, timide, qui a du mal à s’exprimer. Cependant, tout le monde ne voit pas Théo de la même façon.
Ainsi, Valeurs Actuelles, journal connu pour être de droite, a rédigé un article au vitriol sur le jeune Théo. Article qui a été repris par l’extrême droite, dont un site dirigé par le bouillonnant Pierre Sautarel, connu pour son combat contre l’immigration et adepte de la théorie de grand remplacement.
Dans cet article, on y découvre un Théo méconnaissable, qui nargue les policiers, qui est en pleine forme. On peut lire ainsi :
« Comme toujours, il [Théo] dégaine son portable pour filmer les forces de l’ordre. Une provocation systématique, appuyée par une assurance qui s’évanouie par magie chaque fois qu’on lui tend un micro ».
Arrogance, homme en pleine forme hors caméra, puis homme fatigué et diminué lorsque les caméras apparaissent ? Les journalistes Charlotte d’Ornellas et Bastien Lejeune jettent un pavé dans la marre, au risque de devenir persona non gratta dans les quartiers où Théo est un héros. Et pendant ce temps, l’extrême-droite jubile, il n’en fallait pas tant de toute façon…