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Le ras-le-bol des résidents d’un immeuble du boulevard Marc Chagall à Aulnay-sous-Bois
Un lecteur nous informe ne plus pouvoir où en donner de la tête avec tous les tracas qu’il subit dans son habitation. Habitant dans une une résidence d’à peine 10 ans au 37 boulevard Marc Chagall à Aulnay-sous Bois, il est épuisé par les inondations et les coûts supplémentaires, ainsi que les désagréments divers.
Pour lui, la mauvaise qualité de la construction serait la principale cause. Le constructeur aurait bâti cette résidence avec des malfaçons, ce qui entraînerait des problèmes graves comme des briquettes qui tombent dans les halls et à l’extérieur.
Pour les résidents, il est temps que des mesures sérieuses soient prises pour éviter ces situations. Ils méritent un environnement sûr et propre sachant qu’ils ne peuvent quasiment pas sortir de chez eux. Ils sont coincés dans leur appartements, l’ascenseur étant inondé. Ils ne méritent pas ça !
Ci-dessous les photos transmises par notre lecteur :
8 bassins d’orages construits pour préserver Aulnay-sous-Bois des inondations
Depuis 2014, 8 bassins d’orages d’une capacité totale de près de 2 000 m3 ont été aménagés par les services techniques municipaux et le territoire Paris Terres d’Envol pour lutter contre les risques d’inondations.
Une station de pompage est actuellement en construction au stade du Moulin-Neuf avec pour objectif d’optimiser l’utilisation du bassin d’orages existant sous-utilisé.
Un membre de l’association Aulnay Environnement challenge Oxygène sur la lutte contre les inondations
A propos de l’article publié dans « OXYGENE » N° 315 daté de décembre 2024 : « La lutte contre les inondations se poursuit »
Quelques remarques et précisions :
Les 9 et 10 octobre, il a été constaté un cumul de 65,2 mm de pluie sur une durée de 21h 37.
Heureusement cette forte pluie a été constatée sur une longue durée. Par expérience, nous savons qu’un cumul de cette valeur, mais sur un temps plus court aurait causé bien des ennuis aux Aulnaysiens.
Précisons :
- 65,2 mm en 21h37, sont absorbés par la nappe phréatique.
- 65,2 mm en 3h00, c’est l’inondation assurée car le réseau d’assainissement actuel n’est pas en mesure d’absorber ce débit, les canalisations sont en surcharge, les avaloirs ne sont plus en possibilité d’absorption, mais au contraire, refoulent les excédents.
Toutefois, il n’y a pas eu de constat d’inondation à Aulnay sur la période concernée. Mais plusieurs propriétaires ont pu subir des infiltrations plus ou moins importantes dans leurs sous-sols, à cause de la montée de la nappe phréatique dans les heures qui ont suivi l’événement. Dans ce cas, il faut attendre 3 à 5 jours pour retrouver la nappe phréatique à un niveau plus bas. Cet événement est habituel dans notre région, même si le constat de sécheresse était reconnu au cours des dernières années. C’est la raison pour laquelle des associations de victimes d’inondations ont toujours demandé aux pouvoirs publics d’interdire les constructions en sous-sol, ce qui à ce jour n’a jamais été pris en compte.
Des bassins de retenues ont été construits dans la région au cours de la période 1980/2010 par les volontés conjuguées du département et des municipalités mais aussi par la pression des associations de riverains victimes d’inondations.
Les aménagements actuels donnés dans l’article d’Oxygène sont à prendre en compte positivement, mais ne compensent pas tout. Exemple : Les fosses d’arbres dans la requalification du boulevard de Strasbourg ne suffiront pas à combler la perte d’espaces perméables perdus lors de la construction de gros immeubles à la place de pavillons dans la rue de Bondy située sur le même secteur. Les constructions de bâtiments entraînent l’accélération des eaux pluviales dans des collecteurs déjà surchargés.
Des constructions importantes d’immeubles en lieu et place de pavillons entraînent des nuisances sur les écoulements liés aux précipitations pluviales. Les branchements des évacuations d’eaux pluviales ou usées vers des réseaux tout juste suffisants en période dite « normale » deviennent « à risque » en période pluvieuse. Que dire des trottoirs et des caniveaux supprimés devant les constructions pour la durée des travaux ? Que dire des immeubles dont les travaux sont suspendus, exemple rue Jacques Duclos et rue Jules Princet ?
Les aires de stationnements en cours d’aménagement à Mitry-Ambourget et à la cité de l’Europe seront enherbées, ce qui est bien, encore faut-il que ces aires soient suffisantes pour contenir le nombre de véhicules qui se présenteront. Notons toutefois que ces deux lieux ne sont pas (encore) impactés par les inondations.
Rue Henri Matisse et la place St Jean, l’ensemble des travaux au cours de ces dernières années a vu des tours disparaître et remplacées par plusieurs constructions d’immeubles, imperméabilisant ainsi de grands espaces sur des lieux initialement végétalisés.
Il est nécessaire que les infrastructures soient prises en compte au moment des projets, et pas après.
Source : propos d’un membre de l’association Aulnay Environnement
Catastrophe climatique à Valence en Espagne, et si cela arrivait à Aulnay-sous-Bois ?
Quel enseignement peut-on tirer de la catastrophe survenue dans la région de Valence ?
- Que les termes de « réchauffement climatique » doivent être abandonnés au profit de ceux de « dérèglement climatique » : nous devons nous attendre à des événements sans précédent, beaucoup plus destructeurs et meurtriers.
- Qu’il va falloir s’y adapter, et changer nos comportements face à des risques toujours plus forts.
Bien sûr, Aulnay n’est pas dans la zone méditerranéenne, exposée aux « épisodes cévenols », nous n’avons pas de fortes pentes et de risques de voir des torrents dévaler des montagnes, mais à Aulnay comme ailleurs, il y a une géographie avec des risques spécifiques en cas de précipitations exceptionnelles.
- Le nord d’Aulnay est traversé par deux rivières, le Sausset et la Morée. La plupart des Aunaysiens l’ont oublié, car ces cours d’eau ont été souterrainement canalisés, et donc invisibles. Comme partout, on a oublié qu’une rivière est un espace vivant, soumis à une alternance de périodes de basses eaux (étiage) et de crues , avec un lit mineur et un lit majeur, une zone d’inondation quand surviennent de fortes pluies. Tous ceux qui dans le nord de la France ont été inondés cet hiver l’ont découvert à leurs dépens, comme d’ailleurs les Aulnaysiens résidant dans certaines rues juste au nord des lignes du RER, car ce réseau souterrain s’est trouvé une fois de plus saturé.
- Tout le sud d’Aulnay est historiquement une zone humide, où de grandes mares ont longtemps été visibles au milieu de la forêt qui couvrait toute cette zone. Si la forêt a ici été présente jusqu’au XIXe siècle, si les seigneurs du Moyen Âge ne l’ont pas fait défricher, c’est pour de bonnes raisons. Durant une bonne partie du siècle passé, les habitants du sud d’Aulnay ont ainsi été exposés aux inondations : c’est alors qu’a été crée une association des Inondés, dont Aulnay Environnement est l’héritière.
À Aulnay comme ailleurs, l’oubli de l’histoire et de la sagesse de nos aînés, qui savaient composer avec les contraintes de la nature nous expose aujourd’hui aux plus grands risques. Il y a quelques décennies encore, les règles de construction exigeaient que les pavillons soient surhaussés, et les caves ne pouvaient dépasser une certaine profondeur, pour ne pas frôler la nappe phréatique.
Certes, aujourd’hui, le réseau d’évacuation des eaux pluviales a connu de grands progrès, avec une série de bassins de rétention et de « dalots », mais en même temps, on a multiplié les parkings souterrains et les cuvelages qui interdisent l’infiltration des eaux, on laisse partout imperméabiliser les sols. Ce qu’on a gagné d’un côté, ne l’a-t-on par annulé d’un autre ? Le réchauffement climatique, avec l’intensification des précipitations ne rend-il pas plus présent le risque des pluies centennales (dont la probabilité chaque année est de 1/100), ou même décennale (1/10) ? Qui a oublié les inondations de 2014 à Aulnay ? Qui a oublié que certaines rues étaient soudain devenues des rivières ?
Comment doit-on modifier nos comportements ? Par une réflexion commune. En se souvenant qu’il y a quelques années, à Nice, des gens sont morts noyés parce qu’ils ont voulu sortir leurs véhicules des parkings souterrains. Les Conseils de Quartier, s’ils existaient encore à Aulnay, conformément à la loi, pourraient être le lieu de cette réflexion. Les conseillers pourraient porter le message que la végétation permet de capter une partie de l’eau, et qu’un maximum de « pleine terre » doit être préservé.
Et il faudrait aussi avoir à la tête de notre cité, des gens qui pensent
à l’avenir et à la sécurité de leurs administrés, et contiennent l’appétit des promoteurs.
Source : Aulnay Environnement
Fermeture de l’ex-RN2 à cause des inondations à Aulnay-sous-Bois
La coupure, depuis 14h45, fait suite aux inondations « sur toute la chaussée ». La durée de la coupure est pour le moment « indéterminée ».
Depuis 14 heures ce mercredi, la Seine-Saint-Denis est placée en vigilance jaune aux orages. Des orages sont attendus entre 15 heures et 17 heures. Ils sont accompagnés d’importantes averses.
Source et article complet : Actu.fr
Suite aux pluies diluviennes de cette nuit, la sortie RN2 depuis l’A104 à Aulnay-sous-Bois complètement inondée !
Cette nuit était très agitée avec de fortes précipitations qui ont mis à rudes épreuves les canalisations d’évacuation des eaux de pluie. La sortie RN2 en provenance de l’A014 était inondée, il fallait faire très attention pour traverser une énorme flaque d’eau. D’autres secteurs à Aulnay-sous-Bois semblent avoir été touchés.
L’A86 extérieure complètement inondée au niveau de Drancy à cause d’un violent orage en Seine-Saint-Denis
L’A86 extérieure au niveau de Drancy est impraticable à cause d’un violent orage qui est survenu cette nuit dans le département de la Seine-Saint-Denis. Il va falloir être très patient car l’eau met du temps à s’évacuer. Plusieurs secteurs dans le département ont été durement touchés par les pluies torrentielles cette nuit.
État de catastrophe naturelle pour 73 communes : arrêté au Journal officiel du 27 septembre 2014
Suite à des inondations et coulées de boue survenues entre le 16 et le 20 septembre 2014, 73 communes de 3 départements font l’objet d’une constatation d’état de catastrophe naturelle. C’est ce qu’indique un arrêté publié au Journal officiel du samedi 27 septembre 2014.
Les victimes disposent de 10 jours après la parution au Journal officiel pour faire la déclaration à leur assureur en vue d’une prise en charge du règlement du sinistre. Les communes concernées sont situées dans les départements suivants : Aveyron, Gard et Hérault.
L’état de catastrophe naturelle est constaté par un arrêté interministériel qui détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages occasionnés par celle-ci.
SEAUVE qui peut : commémoration le 21 juin des grosses inondations d’Aulnay-sous-Bois
Le 19 juin 2013, la ville d’Aulnay-sous-Bois, comme bien d’autres dans le département, subissait un violent orage qui a causé des dégâts considérables dans de nombreuses habitations. Le 21 juin 2014, l’association Aulnay Environnement souhaite commémorer cette triste date en se rendant à 11h00 place de la gare d’Aulnay, en demandant aux participants d’apporter un seau d’eau pour illustrer le désarroi mais aussi la solidarité des habitants.
Aulnay Environnement souhaite que la ville signe une charte de prévention anti-inondation et une modification du Plan Local d’Urbanisme pour lutter contre l’imperméabilisation des sols.
Cliquer ici pour découvrir le tract d’Aulnay Environnement.










