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Communiqué de presse du Collectif de soutien Roms d’Aulnay-sous-Bois sur la mort d’une fille à Bobigny
Le décès, ce matin, d’un enfant après un incendie survenu dans le campement des Coquetiers à Bobigny ne peut nous laisser indifférents au sort réservé aux Roms dans notre République.
A Aulnay-‐sous-‐bois , le Collectif de Soutien aux Roms intervient depuis la fin du mois de Novembre
sur le campement Marc Chagall qui accueille aujourd’hui plus de 230 personnes. Un travail de médiation important a été effectué pour vacciner et scolariser les enfants du bidonville par des citoyennes et des citoyens solidaires en partenariat avec des associations de terrain comme l’ASET93 et Médecins du Monde.
Les campements roms d’Aulnay‐sous-‐bois sont vulnérables à un tel drame. Depuis plus de 10 ans, les
expulsions n’ont pas amélioré les conditions indignes dans lesquelles les Roms vivent au coeur de notre République.
Le Collectif demande aux pouvoirs publics d’équiper d’extincteurs les campements, notamment,
Marc Chagall et André Citroën à Aulnay-‐sous-‐bois ainsi que Gustave Roussy à Blanc-‐Mesnil.
Un Collectif de Soutien aux Roms d’Aulnay est prêt à engager un chantier coopératif pour trouver
des alternatives aux expulsions dans le cadre de la circulaire interministérielle du 26 août 2012, en
partenariat avec les pouvoirs publics et les associations qui interviennent sur le terrain.
Le Collectif appelle à la solidarité en venant soutenir les habitants du campement Marc Chagall d’Aulnay‐sous-‐bous menacés d’une énième expulsion, au Tribunal de Grande Instance de Bobigny,
Vendredi 14 Février à partir de 9h.
Source : communiqué de presse de François Siebecke, membre du Collectif de Soutien Roms à Aulnay-sous-Bois
Seine-Saint-Denis : Un Rom électrocuté dans un transformateur
Hier, à 14 heures, un homme de 27 ans a été grièvement brûlé en s’introduisant dans une transformateur EDF à Romainville, près du Carrefour de la Folie. Il venait de sectionner des câbles de cuivre quand il a reçu une décharge de 20000 V. Blessé aux bras et sonné, il est parvenu à regagner le camp tout proche où il réside. Il a été hospitalisé à Saint-Louis (Paris). Les dégradations ont provoqué une courte coupure de courant chez 3375 foyers à Romainville, Bobigny et Noisy-le-Sec.
Source : Le Parisien du 26/01/2014
Le Maire Gérard Ségura souhaite faire partir rapidement le camp de Roms d’Aulnay-sous-Bois
Dans une lettre adressée aux riverains du Vélodrome que vous pouvez découvrir en cliquant ici, le Maire Gérard Ségura indique mettre tout son poids pour résoudre ce qu’il y a lieu d’appeler une catastrophe humanitaire, avec des enfants et des femmes qui vivent dans des conditions insoutenables dans le Bidonville proche du magasin Bricoman.
Le préfet est saisi, et une décision de justice devrait permettre de faire évacuer ce camp et trouver une solution pour reloger ces personnes. Sans réel chauffage ni eau courante, les gens de ce camp vivent dans des conditions hygiéniques inquiétantes.
Le Camp de Roms s’étend le long de la RN2 à Aulnay-sous-Bois
Dans des conditions d’hygiène précaire, de nombreux enfants du camp de Roms de la RN2 passeront Noël sous des tôles et des morceaux de bois. Ce camp, désormais parfaitement visible, a pris une ampleur importante et devrait ne pas en rester là. Le Maire Gérard Ségura avait reproché à l’équipe de Gérard Gaudron de n’avoir rien fait pour les Roms du terrain de l’ancien concessionnaire Renault (un camp y était pendant plusieurs années). Il se trouve désormais confronté aux mêmes difficultés.
Pour voir en vidéo ce camp le long de la RN2, cliquer sur l’image.
Aulnay-sous-Bois : vidéo du terrain du vélodrome envahi par une fumée en provenance du camp de Roms
Lundi soir, il ne faisait pas bon s’aventurer sur le terrain du Vélodrome à Aulnay-sous-Bois : une odeur ocre de bois et détritus brulés avait envahi le terrain et empêché le club de cyclisme ECA d’emprunter une partie du dispositif.
Le week-end dernier c’est tout simplement un match de foot qui a été interrompu à cause de la nuisance olfactive dégagée par la combustion de déchets, en provenance du Camp de Roms installé récemment à proximité.
Les conditions de vie précaires et le manque d’infrastructure poussent les habitants du camp à jeter les détritus sur les bords de la RN2, mais aussi à bruler quelques déchets et autres boiseries pour se réchauffer.
Pour l’instant, les autorités locales ne font rien.
Pour observer ceci en vidéo, cliquer sur l’image.
Vidéo : nouveau camp de Roms à Aulnay-sous-Bois, proche du Vélodrome
Il passe quasiment inaperçu et pourtant : plusieurs lecteurs nous ont alerté de la présence d’un nouveau camp de Roms à Aulnay-sous-Bois, le long de la RN2 sur le secteur du Vélodrome.
Ce camp de fortune est très difficilement perceptible : les caravanes et abris en tout genre sont cachés par de la végétation, si bien que de la RN2 voire de Maximilien Robespierre, il est quasiment impossible de détecter ce camp !
La rédaction s’est approchée et vous propose de prendre connaissance, en vidéo, de l’existence de ce camp, en cliquant sur l’image ci-contre.
Depuis l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Union Européenne, de nombreux Roms ont tenté l’aventure en Europe de l’Ouest, à la recherche de l’Eldorado. Cette communauté a été dans le passé persécutée dans leurs pays d’origine et connaissent encore une discrimination. Mais la cohabitation entre habitants et les Roms est parfois très difficile en France, et bien que des zones leur soient attribuées gracieusement (à Aulnay-sous-Bois, à proximité d’O’Parinor), les caravanes et autres abris s’installent illégalement sur des terrains vagues ou à proximité des autoroutes…
Vacances humanitaires auprès des Roms et des migrants de la Seine-Saint-Denis
Pendant une semaine, six jeunes femmes sont en immersion avec le Secours catholique et interviennent auprès des Roms et des migrants.
C’est une expérience pour le moins originale que vivent six jeunes femmes depuis le début de la semaine. Elles ont accepté de participer à un chantier solidaire, organisé par le Secours catholique, qui les a menées à intervenir dans un village d’insertion rom à Bobigny mais également auprès des migrants à Rosny. Afin de prolonger l’immersion, le petit groupe est accueilli toute la semaine dans un couvent à Pierrefitte.
Salima le sait, elle ne gagnera pas. Embarquée dans une partie de dames endiablée avec un demandeur d’asile, elle voit ses chances de réussite s’éloigner à grands pas. De toute façon, ce n’est pas son objectif. Durant tout l’après-midi de ce mardi, au siège du Secours catholique 93, à Rosny, elle tente de changer un peu les idées des migrants qui espèrent recevoir le précieux permis de séjour. L’association sert en effet de boîte aux lettres à plusieurs centaines de réfugiés dans le département.
« Ça ne va pas changer leur vie mais au moins, pendant ce temps-là, ils pensent à autre chose, sourit la jeune femme de 26 ans, originaire de Seine-et-Marne. Pour moi, c’est l’occasion d’être utile, de découvrir d’autres cultures, d’aller au-delà de ma timidité… et de parler anglais. »
Elle a découvert ce chantier sur Internet. Fraîchement titulaire d’un diplôme d’assistante sociale, elle souhaite avoir une expérience de terrain avec une association. « La rencontre, lundi, avec les Roms a été un choc car je n’avais pas imaginé leur niveau de misère et malgré ces conditions difficiles, ils nous ont parfaitement accueillies », s’enthousiasme-t-elle.
Le Secours catholique a recruté large. Ainsi, Yolanda, 29 ans, est allemande, originaire de Fribourg. Elle a tenu à vivre cette semaine car il n’existe pas d’expérience similaire dans son pays. « Il n’y a pas de camps roms chez moi, j’ai vraiment découvert un univers à part, souligne-t-elle. Ces rencontres, j’aimerais pouvoir les organiser en Allemagne avec les femmes turques et allemandes dans un cadre un peu convivial. Comme les cours de cuisine que l’on a donnés lundi chez les Roms. »
Manitra, 23 ans, originaire de Dijon (Côte-d’Or), a aussi été attirée par la promesse de contacts humains forts. Et elle n’a pas été déçue. « Que ce soit au sujet des Roms ou sur la réputation du département, que nous avons visité, j’ai tordu le coup à toutes mes idées reçues. » Et c’est bien le but de Pierre-Michel Landry, l’un des responsables du Secours catholique 93. « Il s’agit de vivre une expérience intense tout en lui donnant un peu de profondeur et de réflexion », insiste-t-il.
Ainsi l’hébergement chez les sœurs de Pierrefitte a rencontré un franc succès. « Elles sont en jeans et discutent avec nous de tous les sujets sans tabou, s’étonne encore Manitra. Cela fait du bien de pouvoir parler après avoir vécu tant d’émotions dans la journée. »
Source : Le Parisien du 08/08/2013
Les Verts appellent à manifester après l’évacuation du camp de Roms à Aulnay-sous-Bois
« La situation n’est plus tenable, sur un plan sanitaire et humanitaire », estime François Siebecke. Avec lui, l’ensemble des élus Europe Ecologie d’Aulnay s’émeuvent après l’évacuation début mai d’un campement rom le long de l’autoroute A3. « Il faut que les villes se coordonnent entre elles. On sait que les Roms expulsés se sont installés à quelques kilomètres de là », note François Siebecke. Le groupe écologiste participera à la manifestation régionale du 25 mai prochain devant l’hôtel Matignon à Paris.
Source : Le Parisien du 18/05/2013
Evacuation du camp de Roms à Aulnay-sous-Bois, près d’O’Parinor
Les forces de polices étaient venues en nombre pour faire évacuer le camp de Roms situé à l’entrée de la ville, sur la RN 370, à proximité de Garonor. Lundi 6 mai 2013, fin de matinée, de nombreux cars des forces de l’ordre s’étaient garés le long de la nationale pour prier les occupants des abords de l’autoroute A1 de quitter les lieux.
Pas d’incidents signalé, mais une démonstration de force impressionnante !
La rédaction vous fait part d’une vidéo lors de cette évacuation, vidéo accessible en cliquant sur l’image.
Aulnay-sous-Bois : Un bidonville de 140 Roms évacué
Hier, à 11 heures, les forces de l’ordre ont évacué un campement de 140 Roms, à la suite d’une ordonnance du tribunal administratif de Montreuil datant du 21 mars. Ce bidonville s’est développé à Aulnay, en surplomb de l’A 1, sur des terrains appartenant à la direction des routes d’Ile-de-France (Dirif). Bien que situées à proximité des autoroutes A 1 et A 3, les constructions illicites « ne constituaient pas un danger », indique-t-on à la préfecture. Avant leur départ, celle-ci a procédé à « un diagnostic social », comme le prescrit la réglementation, en proposant des mesures d’accompagnement. « Personne n’a sollicité de relogement », précise-t-on à la préfecture. Cette opération a nécessité la neutralisation de la bande d’arrêt d’urgence le long de l’A 3, provoquant des bouchons. A 12h15, les accès au terrain étaient condamnés afin d’éviter une nouvelle réimplantation, et les cabanes ont été détruites.
Source : Le Parisien




