Archives de Catégorie: Education

Lycéennes, lycéens : vous avez la parole !

consultation lycéenne IDFÉgalité des chances, conditions de vie : la Région donne la parole à tous les lycéens franciliens, via un questionnaire distribué dans les établissement et disponible sur Internet.

« Diriez-vous que votre avis est pris en compte dans la vie quotidienne au sein du lycée? Y a-t-il moins de discriminations entre lycées qu’il y a quelques années? Pour vous, réussir son projet de vie, c’est quoi? »  Voici quelques-une des questions abordées par la Région dans le questionnaire qu’elle va distribuer dans tous les lycées d’Île-de-France, et rendre disponible à tous sur Internet.

La vie au lycée, la réussite, la démocratie : lycéennes et lycéens ont leur mot à dire sur chacun de ces trois grands thèmes de ce questionnaire, qui a été élaboré à partir des précédentes consultations menées par le conseil régional auprès de lycéens.

Aujourd’hui, pour aller encore plus loin dans la connaissance de leurs attentes, ce questionnaire sera distribué à 60.000 exemplaire dans les lycées d’enseignement général et professionnel. Certains des lycéens seront formés pour aider leurs camarades à le remplir et faire entendre leur voix, que ce soit sur papier ou en ligne.

Les résultats de cette grande consultation lycéenne seront rendus publics en février 2014.

Les communautés urbaines satisfaites de la réforme de décentralisation mais avec un bémol financier

rythmes-scolairesLes présidents des communautés urbaines de France sont satisfaits des « avancées » contenues dans le projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles et de « la véritable armature urbaine de la France qu’elle propose ». A quelques « ajustements » près et avec un large « bémol » financier, selon plusieurs intervenants des 41es Journées des communautés urbaines de France qui se sont tenues les 21 et 22 novembre à Marseille.

« Nos compétences, nos capacités, la force de la France urbaine sortent renforcées du débat législatif », a estimé Michel Delebarre, président de l’Association des communautés urbaines de France (ACUF) qui regroupe 15 communautés urbaines et la métropole de Nice.

La création des métropoles de Paris, Lyon et Marseille), de métropoles à vocation européenne (Lille et Strasbourg) ou la transformation en métropoles de communautés urbaines ou d’agglomération ainsi que le renforcement des compétences et l’abaissement du seuil de création de communautés urbaines à 250 000 habitants au lieu de 450 000 actuellement, sont les principales « avancées » relevées par l’ACUF. Laquelle réclame notamment l’automaticité de la création des métropoles, l’élection au suffrage universel des conseillers métropolitains en 2020 et la possibilité d’exercer le rôle de responsable en matière de droit au logement.

Il reste le bémol financier. « Nous ne manquons pas d’argent, mais ce n’est pas une raison pour que l’Etat nous en prenne », a lancé avec humour et… fermeté, Michel Delebarre à Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée chargée de la Décentralisation, qui a participé à la clôture de ces journées. Il y aura bien une baisse globale des dotations de 1,5 milliard d’euros en 2014, a admis Anne-Marie Escoffier tout en confirmant que les collectivités territoriales seront associées à la réforme fiscale que venait de lancer le Premier ministre.

« Attention aux boulimies de compétences sans financements complémentaires », a prévenu de son côté Jean-Claude Boulard, président de la communauté urbaine du Mans, en demandant « des correctifs » pour atténuer les effets des réductions en dotations. Dans leur déclaration finale, les communautés urbaines demandent ainsi à l’Etat « d’engager un contrôle contradictoire de l’évolution de l’assiette de CVAE, de neutraliser les effets en termes de produit de la réforme de la CFE en la rendant optionnelle et de décaler dans le temps certaines dépenses contraintes ». Pour Michel Delebarre, ces souhaits « pourraient être mis en oeuvre si le gouvernement le souhaite, car c’est faisable ».

L’accueil des enfants de moins de trois ans souffre d’importantes inégalités territoriales et sociales

enfantDans son rapport thématique sur l’accueil des enfants de moins de trois ans publié hier, la Cour des comptes souligne que si « l’offre de garde est très développée », cette dernière connaît en revanche « d’importantes disparités territoriales et sociales ».

Au 1er janvier 2012, la France comptait 2,4 millions d’enfants de moins de trois ans et la part de ceux bénéficiant d’une place d’accueil était passé à 52,2 % en 2011, contre 47,7 % en 2006, du fait d’une augmentation notable de la capacité d’accueil de 131 600 places. « Le coût global pour les finances publiques de cet accueil est estimé en 2011 à 13,95 milliards d’euros répartis entre la branche famille de la Sécurité sociale (73 %), les collectivités territoriales (17 %) et l’Etat (10 %) », poursuit la Cour, notant « qu’entre 2006 et 2011, ce coût a connu une hausse globale de 19,2 % (+ 2,2 milliards d’euros), principalement supportée par la Sécurité sociale ».

Malgré cet effort financier et le développement des capacités d’accueil, « de fortes disparités territoirales subsistent et l’accès des familles les plus modestes à un mode de garde demeure difficile », pointent les magistrats de la rue Cambon. « Ainsi, fin 2011, la capacité d’accueil (exprimée en nombre de places pour 100 enfants de moins de trois ans) varie dans un rapport de un à trois, selon les départements. A ces disparités territoriales s’ajoutent des disparités sociales : 64 % des ménages les plus aisés font garder leur enfant contre 8 % des familles les plus modestes », détaillent-ils.
La Cour estime par ailleurs que « la coordination des acteurs est insuffisante », au plan local, notamment avec un « éclatement des compétences entre la CAF, le département et le niveau communal ». « L’intercommunalité, territoire pertinent pour l’évaluation des besoins, et qui pourrait favoriser une rationalisation des équipements d’accueil de la petite enfance, est rarement dotée de cette compétence », poursuit le rapport. Ce dernier critique aussi la gestion des effectifs « qui n’anticipe pas assez les évolutions futures », alors « que la progression des effectifs diplômés ne tient pas suffisamment compte de l’augmentation du nombre de places d’accueil ouvertes depuis 2006 ».

Pour améliorer cette situation, la Cour des comptes formule 15 recommandations au rang desquelles figurent le déplafonnement du barème national des participations familliales ; l’incitation des EPCI à se doter de la compétence petite enfance, en particulier dans les zones rurales ; ou encore le développement des lieux d’accueil spécifiquements destinés aux enfants de deux à trois ans et celui des crèches familiales.
Déclarant « partager » le constat dressé par la Cour des comptes, la ministre déléguée chargée de la Famille, Dominique Bertinotti a indiqué dans un communiqué publié hier que ce rapport «confortait l’action menée par le gouvernement ». Dans son communiqué, la ministre annonce notamment « le lancement, au cours du mois de décembre, d’une concertation préalable à l’élaboration d’un plan métiers de l’enfance pour renforcer l’attractivité des métiers et améliorer la qualité de l’accueil offert aux jeunes enfants ».

Pour obtenir le dossier, cliquer ici.

Harcèlement à l’école : que faire ?

france-harcelement-okClaques, injures, rumeurs, usurpation d’identité sur les réseaux sociaux… Dans le cadre de la campagne de lutte contre le harcèlement à l’école, le ministère de l’éducation nationale présente son site internet rénové www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr.

Quoi faire et qui contacter en cas de harcèlement ?

  • appeler le 0808 80 70 10, numéro stop harcèlement (accessible du lundi au vendredi de 9h à 18h) pour dialoguer avec des spécialistes qui donnent des conseils et peuvent mettre en relation avec le référent harcèlement de l’académie,
  • ou le 0800 200 000 numéro net écoute (accessible du lundi au vendredi de 9h à 19h) pour parler cyber-harcèlement avec des conseils concernant le retrait d’images, de propos blessants voire de comptes.

Des fiches pratiques sont également disponibles en ligne pour les élèves (victimes et témoins), les parents et les professionnels de l’éducation. Enfin, des questions-réponses permettent de trouver d’autres conseils mais aussi des documents et des outils pédagogiques.

Seine-Saint-Denis : Rencontres des Acteurs de l’Éducation le 7 décembre

rythmes-scolairesLes 5èmes Rencontres annuelles des Acteurs de l’Éducation en Seine-Saint-Denis se tiendront le samedi 7 décembre au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis.

Avec « IN SITU, résidences d’artistes dans les collèges » et « la Culture et l’Art au Collège », le Conseil général de la Seine-Saint-Denis s’est fortement engagé en faveur de l’éducation artistique et culturelle.

Ces dispositifs ambitieux, conduits en partenariat avec l’Éducation nationale et les acteurs culturels du département, permettent un contact direct entre les collégien-ne-s et les artistes et leurs œuvres. Leur évaluation a montré qu’ouvrir ainsi leur horizon culturel par une démarche éducative et artistique exigeante, contribue autant à leur épanouissement personnel qu’à leur réussite scolaire.

À l’heure où les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale lancent un grand plan national d’éducation artistique et culturelle, le Département souhaite faire largement partager son expérience et son expertise, à l’ensemble de la communauté éducative qui va y être associée en Seine-Saint-Denis.

Programme

9h30 Accueil et mot d’accueil de Christophe Rauck, directeur du Théâtre Gérard Philipe

9h45 Introduction par Stéphane Troussel, président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis

10h-11h15 L’Éducation artistique et Culturelle en Seine-Saint-Denis : une exigence partagée par l’ensemble des acteurs 
Avec la participation de : Caroline Heudiard, enseignante, inscrite en parcours Culture et Art au Collège (CAC) et en résidence In Situ. 
Anne-Flore Cabanis, plasticienne, accueillie en résidence In Situ. 
Khadidja Bot, principale adjointe du collège Maurice Thorez de Stains, inscrit en parcours d’éducation à l’image, CAC et Collège au Cinéma. 
Élisa Portier, réalisatrice, accueillie en résidence In Situ.

Projection du clip «  Life on Earth  », réalisé par Olivier Babinet dans le cadre de sa résidence In Situ.

11h30-12h45 Les parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC) : coordonner les actions au bénéfice des élèves tout au long de la scolarité 
Avec les interventions des représentants : de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, du Rectorat de Créteil, d’une ville impliquée dans l’éducation artistique et culturelle, de la Région Île-de-France, du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

Conférence-Débat organisée par la fédération des libres penseurs de la Seine-Saint-Denis le 6 décembre

323vincent_peillon_1La fédération des Libres Penseurs de la Seine-Saint-Denis organise une conférence-débat sur la loi Peillon le vendredi 6 décembre, 20h00, à Montreuil (salle de la révolution, 16 rue de la révolution).

Avec Alain JOUANNET, membre de la Commission Administrative Nationale (CAN) de la Fédération Nationale Libre Pensée

Objectif annoncé des refondateurs :

« L’Ecole doit accompagner les mutations socio-économiques, technologiques et institutionnelles »
(Rapport de compte-rendu de la concertation sur la « refondation de l’Ecole » page 23)

A la suite de la concertation nationale sur la « refondation de l’Ecole de la République » à laquelle avaient été associés le MEDEF, le Secrétariat général de l’Enseignement catholique et le Secours catholique, le gouvernement a présenté une loi d’orientation et de programmation, dite « de refondation de l’Ecole » qui a été adoptée par un vote positif des deux assemblées (Assemblée nationale et Sénat). Le Ministre de l’Education nationale, Vincent PEILLON a promulgué, dès le 24 janvier 2013 (le lendemain de la publication par le gouvernement de son projet de loi et avant même que la loi ne soit votée !), un décret relatif à l’organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires.
Le rapport national « Refondons l’Ecole de la République » avait précisé (page 29) que « la concertation a inscrit sa réflexion dans le cadre du nouvel acte de la décentralisation ». Sous couvert de « réussite des élèves », la loi de refondation dont la modification des rythmes scolaires est un élément majeur vise effectivement à poursuivre et tenter de mener à son terme le processus de dénationalisation de l’Enseignement public engagé depuis près de quatre décennies par les gouvernements successifs.

Source : communiqué de la Fédération des Libres Penseurs de la Seine-Saint-Denis

La semaine de solidarité du collège Victor Hugo d’Aulnay-sous-Bois du 2 au 6 décembre

Mali.jogDu 2 au 6 décembre 2013, dans le cadre de la semaine de solidarité organisée par le Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) du collège Victor Hugo, deux actions se dérouleront :

1/ une collecte à destination des Restos du coeur et du Secours populaire
est organisée.
Il s’agira de collecter des denrées alimentaires non périssables pour les Restos du coeur (sucre, farine, pâtes, aliments pour bébé…) et des vêtements, chaussures, livres et jouets pour le Secours populaire.
Responsable : M. DELLAI

2/ une collecte à destination de l’association ANNHYA « la volonté d’agir ici et là-bas » est organisée.
Les élèves pourront donner du matériel scolaire (stylos, feuilles, cahiers etc.) pour plusieurs établissements scolaires maliens.
Responsable : M. TOURE

Les deux collectes concerneront l’ensemble de la communauté scolaire et s’organiseront toute la semaine jusqu’au vendredi 6 décembre 2013 (midi).
Les dons se feront à l’entrée de l’établissement à chaque début de demi-journée.

Collège Victor Hugo
55 rue Auguste Renoir
Aulnay-sous-Bois
01 48 66 54 72

Source et compléments : dsden93

Les bons points de la lutte contre le décrochage scolaire en Ile-de-France

rythmes-scolairesLa lutte contre le décrochage scolaire est une priorité régionale. Un combat qui enregistre ses premiers résultats…

Durant l’année 2012-2013, 438 élèves ont bénéficié des structures de rescolarisation dans le cadre du dispositif régional « Projets – Réussite pour tous » : Lycée intégral (75), le lycée de la Solidarité international (75), le lycée au long cours (75), le LIEN (75), le luvée du futur (75), Micro-Lycée de Sénart (77), Trait d’union à Bobigny (93), Second Cap à Gagny (93), Micro-Lycée de la Courneuve (93), Nouvel Elan au Blanc-Mesnil (93), Auto-école à Saint-Denis (93), Micro-Lycée de Vitry-sur-Seine (94), Micro-Lycée de Cergy (95), Nouvelle-chance Cergy. Et depuis la rentrée de septembre, le nombre de ces élèves raccrocheurs est passé à 452.

Par ailleurs, la Région vient d’approuver un partenariat avec l’Université Paris-Est Créteil. Ainsi, l’Observatoire universitaire international éducation formation va apporter son expertise aux acteurs engagés dans ce combat contre le décrochage scolaire, en particulier dans les quatre territoires ciblés par la Région pour expérimenter de nouvelles réponses face à ce fléau.

Projet Éducatif Territorial 2012-2015 en Seine-Saint-Denis : un partenariat inédit en France

seine-saint-denisCe projet dont l’élaboration a commencé en 2012, marque la volonté du Département de mobiliser l’ensemble des acteurs de l’Education afin de mettre en place les synergies nécessaires à la réussite scolaire et personnelle des jeunes du territoire.

Ce premier Projet Éducatif Territorial s’appuie notamment sur les projets éducatifs menés par le Département et l’académie de Créteil : le Projet Éducatif départemental, pendant du Plan Exceptionnel d’investissement et le Projet Académique 2012-2015.

Reposant sur des principes tels que le respect des compétences de chacun, la complémentarité des actions, le partage des informations et des outils, l’expérimentation et l’innovation, le projet éducatif territorial se décline en quatre axes d’actions en faveur des élèves, des parents, des établissements et des personnels.

Il fixe également un cadre pour le développement d’expérimentations plus ciblées durant les trois prochaines années.

Source : Dossier Projet Éducatif Territorial

Les lycéens de Voillaume à Aulnay-sous-Bois exposent au Louvre

voillaume_aulnay_louvreIls ont accroché leurs œuvres dans l’un des musées les plus connus au monde. Une trentaine d’élèves de seconde du lycée Voillaume, à Aulnay-sous-Bois, exposent jusqu’à la fin de la semaine, leurs travaux dans la mezzanine du Louvre à Paris. Les élèves, inscrits en option histoire des arts, ont d’abord étudié quelques chefs-d’œuvres, comme la Joconde de Léonard de Vinci ou Vénus sortant des eaux de Boticcelli, puis s’en sont inspirés pour donner naissance à leurs propres créations. On peut admirer le résultat aux heures d’ouverture du musée. Ce n’est pas la première fois que les lycéens d’Aulnay mettent ainsi les pieds au Louvre, grâce à un partenariat de plusieurs années entre le musée, l’établissement scolaire et l’école d’art municipale Claude-Monet. L’objectif du projet est notamment de familiariser cette jeune génération avec l’art et les grands musées, dans lesquels certains n’avaient encore jamais mis les pieds.

Jusqu’à vendredi sur la mezzanine du musée du Louvre à Paris. Entrée libre.

Source et image : Le Parisien du 20/11/2013