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À Sevran, un clip de Roberto DELAVEGA expose les conditions de vie indignes des seniors des Glycines
Un clip réalisé par l’artiste sevranais Roberto DELAVEGA agite depuis quelques jours les réseaux locaux. Diffusée sur la page « Sevran ma ville officiel », la vidéo met en lumière le quotidien difficile des résidents de la structure pour seniors Les Glycines, entre pannes répétées, travaux interminables et sentiment d’abandon.
La vidéo est visible ici : https://www.facebook.com/share/v/1BnzyNrWas/
Une résidence en travaux devenue source d’angoisse
Les Glycines, vendues l’an dernier au bailleur Batigere, font l’objet d’une réhabilitation lourde. Mais pour les habitants, les promesses d’amélioration se sont transformées en obstacles du quotidien : ascenseur hors service, couloirs encombrés, nuisances sonores, éclairage déficient. Pour les personnes âgées, dont certaines à mobilité réduite, ces difficultés deviennent des risques réels et permanents.
Un regard artistique sur une contradiction locale
Dans son clip, Roberto DELAVEGA met en scène une question que de nombreux Sevranais posent : comment expliquer l’attention portée au vote des seniors en période électorale alors que leurs conditions de vie semblent reléguées au second plan ?
Sans attaque frontale ni outrance, l’artiste évoque la priorité accordée à des projets visibles — notamment la nouvelle piscine municipale — au détriment du quotidien des plus fragiles.
Un écho fort dans la population
Depuis sa diffusion, les témoignages se multiplient : proches de résidents, habitants du quartier, anciens agents municipaux décrivent tous une situation qui perdure depuis des mois. Le clip agit comme un révélateur, transformant un malaise discret en sujet public et collectif.
La municipalité, qui avait rappelé récemment que les travaux relèvent désormais du bailleur, n’a pas réagi à cette nouvelle mise en lumière.
Sources : Clip « Made in Sevran – Résidence Les Glycines » de Roberto DELAVEGA ; groupe Facebook Sevran ma ville ; lien de diffusion fourni par l’auteur.
“Ils vivent dans le bruit, le froid et l’angoisse” : le quotidien insoutenable des résidents âgés des Glycines à Sevran
À Sevran, les résidents âgés des Glycines vivent au milieu des travaux
Ascenseur en panne, éclairage défaillant, sécurité incertaine : dans la résidence seniors des Glycines, à Sevran (Seine-Saint-Denis), les habitants, pour la plupart âgés, vivent depuis plusieurs semaines dans un environnement devenu difficilement supportable. Au cœur du problème : un chantier de réhabilitation sans réelle adaptation aux besoins d’un public fragile.
Une réhabilitation lourde dans une résidence occupée
Construite il y a plusieurs décennies, la résidence des Glycines — ancien foyer-logement municipal — fait l’objet d’une réhabilitation complète destinée à améliorer la performance énergétique, remettre aux normes les installations collectives et moderniser les parties communes.
Si le chantier est présenté comme indispensable, il a profondément bouleversé le quotidien des résidents.
La cour intérieure est fermée depuis plusieurs mois, les échafaudages encerclent une partie du bâtiment, et les accès habituels ont été modifiés. La circulation dans les couloirs est restreinte en raison du matériel stocké sur place. Le bruit des travaux débute tôt le matin, se poursuit une grande partie de la journée, et la poussière s’infiltre dans les espaces communs.
« Nous devons vivre au milieu des ouvriers, du bruit et de la poussière », raconte un habitant.
Pour un public âgé, parfois dépendant ou isolé, ce quotidien s’apparente à une mise à l’épreuve.
Un mois sans ascenseur : l’isolement au quotidien
Les difficultés se sont aggravées avec la panne durable de l’ascenseur, hors service depuis plus d’un mois.
Selon les résidents, la remise en fonctionnement nécessiterait une pièce coûteuse, estimée à 25 000 euros.
En attendant, aucune solution alternative réellement adaptée n’a été proposée.
Une chaise motorisée a bien été installée, mais elle est jugée peu rassurante par les plus âgés, qui redoutent les pannes, les chutes ou l’absence d’assistance.
Pour les personnes à mobilité réduite, se déplacer est devenu impossible. Certaines ne peuvent plus rejoindre la salle à manger, récupérer un colis ou se rendre à un rendez-vous médical sans l’aide d’un tiers.
« Je ne peux plus descendre pour réchauffer mon repas », témoigne une résidente de 88 ans, contrainte de s’organiser pour ne plus quitter son logement.
D’autres habitants s’inquiètent du risque de malaise nocturne : l’absence d’astreinte et de système d’alerte spécifique renforce leur sentiment d’insécurité.
Éclairage insuffisant, sécurité incertaine
Les travaux ont fragilisé la maintenance du bâtiment.
Au rez-de-chaussée, certains couloirs sont mal éclairés. Les ampoules ne sont pas systématiquement remplacées et les détecteurs de présence fonctionnent de manière aléatoire.
Les sorties de secours sont peu visibles ou partiellement obstruées par le matériel de chantier. Selon des résidents, plusieurs extincteurs n’auraient pas été vérifiés depuis 2023 — une information difficile à confirmer mais qui alimente la préoccupation générale.
Les parties communes présentent des traces d’humidité, des peintures écaillées, et des radiateurs vétustes. Des nuisibles auraient été signalés dans certains logements, sans traitement global à ce stade.
Pour les résidents, ces dégradations constituent bien plus que de simples désagréments : elles renforcent un sentiment d’insécurité dans un lieu qui était censé offrir stabilité et tranquillité.
Des loyers en hausse, des services en baisse
Le loyer mensuel, d’environ 549 euros pour un studio, augmente chaque année conformément aux règles des bailleurs sociaux.
Mais les résidents dénoncent une prestation qui, elle, ne suit pas la même trajectoire.
Le système de facturation au forfait mensuel — en remplacement de l’ancien système au prorata des jours d’occupation — est jugé pénalisant. Les habitants doivent s’acquitter du montant intégral même en cas d’absence temporaire, hospitalisation ou séjour familial.
Au restaurant de la résidence, la prestation ne couvre plus que le déjeuner en semaine.
Aucun service n’est proposé le soir ni durant les week-ends.
Les repas, souvent perçus comme « industriels » ou « fades », attirent de moins en moins de convives.
Ce recul des services contribue à l’isolement des résidents, qui renoncent progressivement aux temps collectifs.
Une vente contestée et un dialogue rompu
En 2022, l’ancienne gestion municipale a cédé la résidence au bailleur social Batigère, avec une délégation d’exploitation confiée à AMLI.
Plusieurs résidents affirment n’avoir été ni consultés ni clairement informés de la vente avant sa finalisation.
Depuis ce changement de statut, le dialogue avec le gestionnaire semble s’être distendu.
La dernière réunion du Conseil de la vie sociale (CVS) remonterait à 2023, en contradiction avec les recommandations nationales qui préconisent une réunion au minimum trois fois par an.
Aucun règlement intérieur actualisé n’est affiché dans les parties communes, et les comptes rendus des décisions de gestion ne sont pas communiqués aux locataires.
« On parle de bientraitance sur les affiches, mais dans les faits, on ne nous écoute pas », déplore une habitante.
Des inquiétudes relayées au-delà de la résidence
La situation commence à mobiliser au-delà des Glycines.
Des associations locales de défense des droits des seniors envisagent d’alerter les autorités : mairie, Agence régionale de santé (ARS), voire préfecture.
Ces démarches visent à examiner le respect des obligations du bailleur et du gestionnaire, mais aussi l’adaptation du chantier à un public vulnérable.
Sollicité par notre rédaction, Batigère n’a pas répondu à nos demandes d’entretien.
Le paradoxe du “mieux plus tard”
La réhabilitation de la résidence devrait, à terme, offrir un bâtiment modernisé, mieux isolé, plus sécurisé et plus confortable.
Mais elle met aujourd’hui en lumière un dilemme fréquent dans les travaux menés en site occupé : améliorer le bâti, parfois au détriment des conditions de vie immédiates de ceux qui l’habitent.
À Sevran, ce décalage entre le long terme et le quotidien soulève une question fondamentale : quelle valeur accorder à un logement rénové si ses occupants, âgés et souvent fragiles, ne peuvent plus y vivre sereinement pendant la transition ?
Les prochains mois seront déterminants pour savoir si des mesures d’accompagnement adaptées — relogement temporaire, renforcement de la présence sur site, meilleure information, sécurisation des espaces — seront mises en place.
Faute de quoi, le chantier des Glycines pourrait devenir l’exemple d’une modernisation menée au prix d’une perte de dignité pour ceux qui la subissent au quotidien.
Sources :
- Groupe Facebook « Sevran Ma Ville Officiel »
- Déclarations de Najat Mabchour
- Témoignages recueillis via les publications de Jessy MILLER
Campagne « Mars bleu » contre le cancer à Aulnay-sous-Bois
Dans le cadre de la campagne « Mars bleu » dédiée au dépistage du cancer, des actions ainsi que des stands seront mis en place pour sensibiliser.
- Exposition – sensibilisation :
- Du 3 au 31 mars
- CMES Louis Pasteur, 8-10 avenue Coullemont
- CMS Balagny-rue du Limousin
- Stands d’information et de sensibilisation :
- Mercredi 12 mars • 14h-17h30
- Marché de Mitry
- Jeudi 20 mars • 10h-16h
- Hôpital Robert Ballanger
- Vendredi 21 mars • 9h- 12h30
- Marché de la Rose des Vents
- Mercredi 26 mars • 10h- 17h30
- Centre Commercial O’Parinor – Place centrale
Tous les deux ans, les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans sont invités à réaliser un test de dépistage.
La nouvelle saison des bals des seniors est ouverte à Aulnay-sous-Bois avec une session spéciale Saint-Valentin !
Que vous soyez passionné de danse ou amateur, rendez-vous le vendredi 14 février 2025 de 14h à 17h à la salle Chanteloup pour une après-midi festive placée sous le signe de la Saint-Valentin.
L’occasion de faire de belles rencontres, de célébrer l’amour et l’amitié dans une ambiance chaleureuse et joyeuse.
Alors, en avant la musique !
Plus d’informations : 01 48 79 65 70
Aulnay Environnement et projet de résidence senior quartier Croix-Blanche
Nous pensons de notre responsabilité d’informer les Aulnaysiens qui s’inquiètent du retard pris par le projet de résidence senior sur le terrain de la Croix Blanche.
Une solution de facilité pour les élus est d’en faire porter la responsabilité à Aulnay Environnement et Q.C.B.E. (Défense de L’environnement du Quartier Croix Blanche d’Aulnay Sous Bois et des Environs) qui ont mené une action en justice administrative si bien fondée que la municipalité a décidé de retirer son permis.
La responsabilité de cet espoir déçu incombe totalement à la municipalité, pour deux raisons fondamentales :
- Le refus obstiné de dialoguer avec les associations et les riverains, fortement impactés par le projet
- La contradiction totale du projet avec l’engagement répété de défense de la zone pavillonnaire
Pour bien comprendre que ces affirmations ne sont ni gratuites, ni partiales, il est utile de revenir en arrière.
Un peu d’histoire :
- 1999 : le site de l’Hôtel des Impôts est disponible pour une autre affectation. Les équipes municipales de Jean-Claude Abrioux jusqu’en 2003, puis de Gérard Gaudron jusqu’en 2008, tergiversent, et laissent le prix du foncier s’envoler, ce qui décourage les promoteurs.
- L’EPFIF (Établissement Public Foncier d’Ile de France) acquiert finalement le terrain, charge à la municipalité d’Aulnay sous Bois de présenter un projet.
- 2012 : l’équipe Gérard Ségura présente aux riverains un projet de petits immeubles d’habitation qui provoque un violent rejet. La municipalité décide alors de créer un Comité de Pilotage largement ouvert, où figurent des habitants, Aulnay Environnement et Q.C.B.E.
- A l’issue des débats, la municipalité présente un projet de petites unités représentant 45 logements d’une hauteur maximale de 11 mètres, compatible avec les caractéristiques d’un quartier pavillonaire.
- 2014 : sitôt élue, l’équipe Bruno Beschizza enterre le projet, met fin au Comité de Pilotage, et laisse le terrain en friche durant toute une mandature.
- Le terrain devient un dépôt de matériaux pour les travaux d’assainissement entrepris dans le quartier, sans aucune des précautions définies par un rapport établi lors de la démolition de l’Hôtel des Impôts : sous des tonnes de matériaux, le tassement des terres au pied des chênes centenaires favorise leur dépérissement, prétexte pour qu’ils soient un à un abattus de 2021 à 2023, à l’exception d’un seul.
- 2021 : le Conseil de Quartier découvre le projet d’une résidence senior, un immeuble de 80 mètres de long sans aucun rapport avec les caractères du quartier pavillonnaire. Les riverains s’indignent : « on va avoir ce contre quoi on a lutté sous Ségura ! », « pas de ça chez nous ! ». On demande que les riverains soient associés à une concertation, refus absolu des élus. Première occasion de débloquer la situation rejetée.
- 2022 : durant les vacances d’été, des riverains découvrent, avenue Jean Jaurès (et non avenue de la Croix Blanche, principalement impactée), derrière une camionnette-ventouse, un affichage annonçant les travaux. Affichage non conforme, puisqu’il n’indique pas la hauteur des bâtiments. Les associations sont contraintes d’avoir recours à un huissier pour faire changer l’affichage. Il apparaît alors que la hauteur prévue n’est pas conforme au PLU, en dépassant les hauteurs permises en quartier pavillonnaire.
- Les associations, en toute légalité, demandent la communication du Permis de construire, on leur répond d’abord qu’il est égaré. À force d’insistance, on obtient le minimum, c’est-à-dire le plan masse où il apparaît une occupation massive du terrain, avec des zones de parkings et d’espace verts notoirement insuffisants.
- Les associations déposent un recours gracieux auprès du Maire, auquel il n’est pas répondu. Deuxième occasion de débloquer la situation rejetée. Le seul recours qui reste aux associations est de consentir à des frais importants, de prendre un avocat et de saisir le Tribunal Administratif.
- L’avocate peut alors avoir accès à l’ensemble du permis, et découvre, outre les contradictions avec le PLU, de nombreuses insuffisances du projet, eu égard à sa destination :
- Les avis de services d’incendie et de secours, des responsables des réseaux d’eau et d’électricité, de Veolia, des Directions Départementales des Territoires (logement), de la Direction Régionale et Interrégionale de l’Aménagement et du Transport n’ont pas été sollicités
- Pas de schéma de gestion des eaux pluviales
- Une surface insuffisante et un emplacement inadéquat pour les locaux d’ordures ménagères, aussi bien pour leur dépôt par les résidents que pour leur enlèvement
- Vue sur le cœur d’ilot complètement obstruée sur 80 m, alors qu’elle doit être préservée au-delà de 20 mètres de façade.
- Hauteur de 16 mètres non conforme au règlement
- Une volumétrie, des matériaux et des teintes sombres en totale rupture avec le bâti environnant, portant atteinte à l’intérêt du quartier
- Un nombre de places de stationnement insuffisant, un local vélo et deux roues motorisées non conforme
Il apparaît donc clairement que le permis de construire, accordé tacitement, n’a pas été correctement conçu par l’architecte, ni correctement examiné par les services municipaux.
- Août 2023 : La solidité de la requête présentée par notre avocate conduit la municipalité à comprendre qu’elle n’aura pas gain de cause devant le Tribunal, si bien qu’elle retire son permis. Le Tribunal impose au promoteur et à la municipalité de dédommager les associations pour un montant de 1000€ chacune, ce qui représente à peine un tiers des frais engagés. Le promoteur paie ce dédommagement, nous attendons toujours le versement de la municipalité.
- Juillet 2023 : la municipalité a changé de méthode pour passer en force : modifier le PLU et assimiler le projet à une CINASPIC (Construction ou Installation Nécessaire à un Service Public ou d’Intérêt Collectif) et en assouplir les règles, particulièrement en matière de places de stationnement, de hauteur de construction et de retrait par rapport aux limites séparatives. Lors de l’enquête publique, nous avons exprimé notre désaccord : un CINASPIC n’a pas sa place dans une zone pavillonnaire. Nous attendons l’avis du commissaire-enquêteur et la décision du Préfet.
Le fond du problème :
- en l’absence de toute information, il ne s’agit pas d’un service public, mais d’une opération immobilière.
- Il ne s’agit pas d’un établissement supplémentaire, mais du remplacement de la Résidence des Cèdres, un établissement public dépendant du Centre Communal d’Action Sociale, par une structure privée ouverte au libre marché. Les résidents actuels des Cèdres et les nouveaux postulants ne doivent donc pas s’attendre au maintien dans la durée des conditions financières de l’actuelle résidence.
Nous ne sommes pas opposés à une construction destinée aux seniors sur le terrain de la Croix Blanche, mais nous demandons :
- Qu’un dialogue avec les riverains et les associations soit établi, avec une information sincère et précise
- Que le projet s’intègre harmonieusement dans le tissu pavillonnaire, avec 40% de la surface en espaces verts en pleine terre et compensation pour les arbres détruits
- Que tout soit fait, en matière de stationnement, pour ne pas aggraver l’encombrement du quartier
- Que l’établissement reste de statut public et soumis aux règles de l’Action Sociale
- Que le Foyer des Cèdres situé sur la rive du canal soit rénové et non promis à une juteuse opération immobilière au profit d’opérateurs privés.
Notre participation aux institutions qui permettent l’expression et l’information des citoyens (CODEV de la métropole du Grand Paris, journées Adaptaville) nous font découvrir qu’à Vincennes, qui engage une limitation des places de stationnement au profit de plantation d’arbres, ou à Villeneuve la Garenne, qui assure un suivi de chantier aux habitants, deux villes dirigées par des équipes situées dans la même zone de l’échiquier politique que notre municipalité, on a compris, et on répète que « rien ne peut être fait sans l’accord des habitants ».
Certes, la vie démocratique n’est jamais de tout repos, mais Aulnay doit-elle rester une ville qui lui tourne le dos ?
Source : association Aulnay Environnement
La ministre Agnès Firmin Le Bodo lance la semaine de la dénutrition dans un EHPAD d’Aulnay-sous-Bois
C’est en Seine-Saint-Denis que la ministre Agnès Firmin Le Bodo est venue lancer la 4e édition de la semaine nationale de la dénutrition. Elle s’est pour cela rendue dans deux types d’établissements particulièrement concernés, un EHPAD à Aulnay-sous-Bois, puis un centre hospitalier à Saint-Denis. Dans les EHPAD, un résident sur trois a perdu l’appétit. C’est le cas d’une personne âgée sur deux à l’hôpital.
La Ville d’Aulnay-sous-Bois accompagne la création d’une résidence seniors dans le quartier de la Croix-Blanche
Ce nouvel établissement plus moderne et plus accueillant permettra de développer une nouvelle offre de service public à destination de nos aînés.
L’actuelle résidence autonomie des Cèdres, ne permet plus d’accueillir dignement nos aînés. La Ville accompagne donc la création d’une nouvelle résidence dans le quartier Croix-Blanche sur le terrain de l’ancien hôtel des impôts abandonné depuis plus de 20 ans.
La nouvelle résidence seniors sera réalisée en inspiration de l’architecture des demeures aulnaysiennes qui font le charme de notre ville. Les hébergements proposeront des prestations adaptées à l’accueil des personnes âgées.
La mairie annexe Sud quittera les préfabriqués présents aujourd’hui sur le terrain de la Croix-Blanche et sera demain relocalisée au sein de la laiterie Garcelon.
Elle permettra un meilleur accueil du public et de meilleures conditions de travail pour nos agents.
Les espaces de cette nouvelle résidence sont pensés avant tout pour le bien-être des seniors, mais aussi pour faciliter l’accès à des services de confort au quotidien.
Source : Ville d’Aulnay-sous-Bois
Séverine Maroun auprès des personnes âgées à Aulnay-sous-Bois
Face aux fortes chaleurs, la Ville d’Aulnay-sous-Bois a renforcé les dispositifs d’aide et de maintien à domicile, mais aussi les campagnes d’appels aux personnes âgées pour rappeler les bons gestes et vérifier la bonne santé de nos aînés.
Ce matin, la Première adjointe au Maire et Conseillère départementale Séverine Maroun a suivi Rahma, auxiliaire de vie du Centre Communal d’Action Sociale, dans sa visite au domicile de Nicole, aulnaysienne âgée de 86 ans bénéficiant de services de maintien à domicile et du portage de repas.
Cette visite a été marquée par un temps d’échanges et de convivialité pour rompre l’isolement, et veiller au bien-être de la personne malgré la hausse du mercure.
Résidence seniors à Aulnay-sous-Bois : dormez, braves gens !
8 lignes dans Oxygène, une communication bien verrouillée en Conseil de quartier, aucune image, aucun chiffre, aucun dossier, en dehors d’un powerpoint qui restera confidentiel. Inutile que les Aulnaysiens en sachent plus : dormez, braves gens, on s’occupe de tout ! Et pourtant, cette « résidence senior » de l’avenue de la Croix Blanche mérite qu’on se pose quelques questions. En l’absence de documents précis sur lesquels s’appuyer, comment ne pas se les poser ?
1/s’agit-il d’une augmentation significative de l’offre d’hébergement pour nos anciens ?
Actuellement les deux résidences seniors implantées à Aulnay offrent environ 150 places (67 places pour Les Tamaris, 84 pour Les Cèdres). Les deux établissements ont été édifiés en 1977 et 1980, à une époque où Aulnay comptait environ 76 000 habitants, soit à peu près 1 place pour 500 habitants. Vu l’évolution d’une population qui monte allègrement vers les 90 000 habitants voire les 100 000, une augmentation de 20 à 25 % de l’offre serait une anticipation raisonnable, compte tenu du veillissement de la population et de la pression des promoteurs sur les occupants âgés des zones qu’ils convoitent. Bien sûr aucun chiffre ne nous a été communiqué, mais on peut penser que l’offre ne va pas beaucoup augmenter, tout simplement en raison de la disparition programmée de l’actuel foyer des Cèdres, présenté comme trop coûteux à rénover. (Au fait, qu’en est-il des Tamaris ?)
2/ Quel avenir pour le Foyer des Cèdres ?
Là-dessus, silence radio. Mais nous pensons que les riverains ont de quoi s’inquiéter, sachant que les rives du canal sont un emplacement hautement spéculatif, et que la municipalité, par exemple, n’hésite pas à faire disparaître un équipement de qualité comme l’Espace Averino au profit d’un projet immobilier de 180 logements. Combien de logements de standing à la place de l’ex-résidence senior ?
3/ Quel mode de gérance pour cette nouvelle résidence ?
La pratique de l’équipe municipale est de privatiser tous les services qui peuvent l’être. Certes, la résidence seniors n’est pas un EHPAD, mais la recherche effrénée du profit au détriment des personnes âgées que ce scandale a révélé ne peut manquer de nous inquiéter.
4/Quelle intégration dans le quartier ?
On nous a promis une intégration harmonieuse dans le quartier. Ce n’est assurément pas l’impression que les images projetées lors du conseil de quartier ont donné aux riverains. « On va avoir ce contre quoi on a justement lutté », s’exclament ceux qui ont milité dans l’association QCBE (étrangement silencieuse), mobilisée contre les projets de l’ancienne municipalité socialiste. Ce sera une barre de deux étages tout le long de l’avenue, dans un style architectural qui n’a rien à voir avec celui des pavillons environnants. Rappelons que le groupe de travail mis en place à demande des habitants par la municipalité socialiste avait opté pour un habitat intermédiaire de petites unités (QCBE militant pour des pavillons), Aulnay Environnement proposant un ensemble pluri-générationnel associant les jeunes et les anciens.
5/ Quelle concertation avec les riverains ?
Aucun projet sans concertation avec les habitants, nous avait-on promis avant les élections de 2014. En 2021, c’est aucune concertation pour quelque projet que ce soit. (concertation = prise en compte des vœux des habitants). Donc, refus catégorique de toute participation des riverains au projet. Et tous les présents du conseil de quartier peuvent avoir encore dans l’oreille les paroles lénifiantes du second adjoint : « nous avons encore quatre années devant nous pour en discuter ». Sur quoi, Oxygène annonce un début imminent des travaux. Dormez, braves gens !
Cerise sur le gâteau : notre maire souhaite un « geste architectural » au croisement avec la rue Jean Jaurès. L’architecte de s’exécuter : une jolie tour carrée bien emblématique de l’ « esprit village » !
Source : Aulnay Environnement
Un Ehpad à Livry-Gargan fermé pour de « graves dysfonctionnements », les résidents transférés
D’après Le Parisien, l’ Ehpad La Roseraie, à Livry-Gargan ( Seine-Saint-Denis), vient d’être placé sous administration provisoire en raison de « graves dysfonctionnements mettant en cause la sécurité, le bien-être physique et moral des résidents », a annoncé l’Agence régionale de santé (ARS).
Selon les informations de nos confrères publiées ce mardi, un constat de l’inspection effectuée le 17 février dernier faisait état d’« équipements vétustes et dangereux, défaut d’encadrement des personnels, en nombre insuffisant et non qualifiés, livrés à eux-mêmes, prenant en charge les résidents ».
Source et article : 20Minutes





