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La ville d’Aulnay-sous-Bois pourrait toucher 200 000 € par an grâce à la réhabilitation des bornes Autolib’

La Métropole du Grand Paris a passé un marché pour remettre en fonction les anciennes bornes Autolib’ de recharge électrique et en installer de nouvelles.

C’est un long feuilleton qui est en passe de prendre fin. Les bornes Autolib’ inutilisées depuis la fin du service d’autopartage en juillet 2018 en Ile-de-France vont enfin connaître une deuxième vie.

Un consortium composé de Spie, SIIT et E-totem vient de remporter l’appel à initiative privée lancé par le syndicat de la Métropole du Grand Paris (MGP). A la clé, la promesse de la reprise des 2 582 anciennes bornes de recharge pour véhicules électriques et l’installation de 502 nouvelles dont 252 à charge rapide (50 à 150 KW). Jusqu’alors, hormis la ville de Paris qui avait rapidement remis en état de marche les équipementscelles qui se trouvaient sur son territoire, les équipements disséminés en petite couronne occupaient l’espace public sans aucune utilité. A l’exception de quelques communes comme Malakoff (Hauts-de-Seine) qui les avaient réactivées moyennant un forfait de 120 € par mois.

Plus de 3 000 emplacements concernés

Au total avec l’initiative de la MGP ce sont progressivement 3 084 emplacements dans 130 communes qui pourraient être à nouveau mis à la disposition des détenteurs de voitures électriques. « Ce marché c’est la cerise sur le gâteau du plan métropolitain pour les mobilités douces et durables d’un montant de 110 M€ voté à la fin du mois de mai», se félicite Patrick Ollier, le président de la MGP et maire (LR) de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Un plan qui prévoit outre les réhabilitation des bornes, le développement du service de vélo en libre service Vélib’ ou de la prime à l’achat pour un vélo à assistance électrique (VAE). « Il fallait trouver une solution pour ces bornes qui sont d’utilité publique », reconnait Patrick Ollier qui devrait inaugurer d’ici la fin du mois la première borne nouvelle génération.

La situation était devenue légèrement tendue pour les propriétaires de véhicules électriques, toujours plus nombreux, qui souhaitaient faire le plein. « La commission européenne recommande un point de charge publique pour dix véhicules en circulation. Or en petite couronne depuis l’arrêt d’Autolib’, le maillage était devenu hyper faible », indique Florian Tedeschi, ingénieur transport à l’Institut Paris-Région et auteur d’un rapport avec Frédérique Prédali sur le sujet en 2019.

Une carotte financière pour les communes

Afin d’inciter les communes à signer un contrat avec le consortium Métropolis, un dispositif financier incitatif a été mis en place. Une véritable carotte pour les municipalités en échange de l’occupation de leur espace urbain. « Métropolis versera 5 000 euros annuels par emplacement à toutes les villes qui rejoignent le réseau », assure Patrick Ollier. A titre indicatif selon l’édile, Nanterre (Hauts-de-Seine) percevrait 870 000 euros pour tous ses emplacements. Ce serait 535 000 € pour Rueil (92), 105 000 euros pour Antony (92) et 195 000 euros pour Aulnay-sous-Bois (93). Depuis l’annonce de l’accord, une quinzaine de villes ont manifesté leur intérêt parmi lesquelles Argenteuil (95), Vincennes, Villeneuve-le-Roi, Saint-Mandé, Ormesson, Marolles-en-Brie et Ivry (94) ainsi que Courbevoie, Bagneux ou Antony (92).

Source et article complet : Le Parisien

A quand le retour des voitures électriques au Vieux-Pays à Aulnay-sous-Bois ?

Selon notre lecteur Frédéric, les célèbres voitures électriques stationnées rue de Sevran au Vieux-Pays ont disparu. Et cela à son grand désarroi. Il s’exprime ainsi :

« A quand le retour des voiture électrique au Vieux-Pays, ayant pas de voiture personnel ? Je prends un véhicule électrique pour mes courses quotidiennes que je vais chercher au drive mais depuis 1 mois, je suis bloqué« .

Nouveaux véhicules incendiés et borne autolib attaquée à Aulnay-sous-Bois

voiture_brulee_aulnayCe jeudi dans la journée, de nouveaux incidents se sont produits à Aulnay-sous-Bois. Une fourgonnette a été brûlée dans le quartier de la Rose des Vents. Une voiture a également été incendiée et une bone Autolib’ a été attaquée et en partie détruite. Les faits se sont déroulés en plein jour.

6 Autolib’ détruits par les flammes à Aulnay-sous-Bois

autolib_aulnayDans la nuit de samedi à dimanche, 6 Autolib, véhicules de location en libre service et électriques, ont été détruits par un incendie. Un véhicule a pris feu et s’est propagé sur 5 autres véhicules stationnés à proximité, rue Jacques Duclos.

Il pourrait s’agir d’un acte criminel selon Le Parisien.

Vidéo : Autolib débarque à Aulnay-sous-Bois

autolib_aulnay

Vidéo

C’était l’une des promesses de campagne de Bruno Beschizza : Autolib débarquera prochainement dans certains quartiers de la ville, permettant aux riverains et visiteurs de rouler dans un véhicule entièrement électrique.

Plusieurs bornes sont prévues. 8 places réservées aux véhicules propres seront sur le parking de la salle Gainville, sur la rue de Sevran.

Pour découvrir en vidéo le chantier presque achevé de l’installation de ces emplacements, cliquer sur l’image ci-contre.

Blue car…..green : L’Autolib à Aulnay-sous-Bois, c’est pour quand ?

blue car greenNous connaissions les terrasses plantées, les façades végétalisées, et bien voici la voiture gazonnée et non plus gazolée.

En fait il s’agit d’une campagne promotionnelle du Groupe Boloré pour ses Blue-cars fournissant le service Auto-lib présent dans les communes voisines à la notre que sont Drancy, le Bourget et plus récemment le Blanc-Mesnil. L’Autolib à Aulnay, c’est pour quand?

A l’heure de l’ouverture des nouveaux conseils de quartiers où les problèmes de circulation et stationnement automobiles alimentent les débats de plus en plus passionnés, où les demandes de comptage de circulation sont réclamés, cette solution même si elle ne résoudra pas tout les problèmes peut éventuellement être  évoquée.
De plus, l’avantage pour Aulnay, c’est qu’elle peut bénéficier des retours d’expérience des communes voisines citées précédemment.

D’autres pistes bien sûr peuvent être explorées mais il est crucial de tenir compte de la problématique des déplacements dans le cadre de la révision du Plan local d’Urbanisme, et sans préoccupations démagogiques ou électoralistes.
Puisque l’espace public semble être une constante, il parait évident que le changement doit venir de notre mentalité en tant qu’usager car tout automobilistes que nous sommes, nous sommes des contributeurs des désordres de déplacements urbains que nous subissons au quotidien.

Auln’air sous bois, il est temps de penser à la cité que nous léguerons à nos enfants, et non uniquement à ce qui se passera ces six prochaines années.

 Un bon décideur ne doit pas forcément chercher à séduire mais à convaincre.

Article proposé par Didier Bessaguet