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Force Ouvrière Aulnay-sous-Bois dit merci à Bruno Beschizza pour la journée de congés exceptionnelle
La première adjointe à Aulnay-sous-Bois contre les mesures de François Bayrou, pour plus de pouvoir d’achat
Discours de François Bayrou : des annonces inquiétantes, des priorités manquées. Une politique de miettes.
Aujourd’hui, François Bayrou a présenté des mesures censées redresser nos finances publiques. Oui, il faut agir. Mais est-ce vraiment cela, la réponse attendue par les Français ?
- Supprimer deux jours fériés, dont le 8 mai, symbole de la victoire sur le nazisme ?
- Geler les retraites et les prestations sociales pendant un an ?
- Couper dans les effectifs de l’État, sans distinction, au risque d’affaiblir nos collectivités, nos employés communaux, nos écoles, nos commissariats, nos hôpitaux ?
- Doubler les franchises médicales, faisant peser encore un peu plus l’effort sur ceux qui sont déjà fragiles ?
Et pendant ce temps-là :
- Toujours rien de clair sur la sécurité.
- Rien sur le pouvoir d’achat.
Oui, notre pays a besoin de réformes. Mais il a encore plus besoin de cohérence, de justice et de courage. Ce plan d’austérité flou, qui pèse surtout sur les classes moyennes et les territoires, n’est pas à la hauteur.
Je le redis : il ne faut pas redresser les comptes en affaiblissant les Français. Nous devons faire des choix responsables, pas des coupes aveugles.
Source : Séverine Maroun, Première Adjointe à Aulnay-sous-Bois
Vœu : pour la mise en œuvre de congé menstruel pour les agentes d’Aulnay-sous-Bois, la prise en compte des douleurs incapacitantes et pour plus d’égalité femmes & hommes
Considérant que le tabou demeure sur les enjeux de santé menstruelle en général et notamment dans le monde du travail ;
Considérant que les menstruations sont un phénomène biologique naturel chez les femmes et qu’elles peuvent causer des douleurs, des malaises et des limitations physiques pendant plusieurs jours chaque mois ;
Considérant que la prévalence des douleurs menstruelles peut varier considérablement d’une personne à l’autre, mais que selon les estimations, environ 50 % des femmes souffrent de douleurs menstruelles modérées à sévères ;
Considérant, que les douleurs menstruelles ou encore l’endométriose peuvent devenir incapacitantes et ne pas permettre de travailler dans les meilleures conditions ;
Considérant que plusieurs pays dont l’Espagne récemment ont reconnu l’importance de créer un congé menstruel ;
Considérant que des entreprises françaises et le Conseil Départemental de la Seine-Saint- Denis ont choisi d’expérimenter ce dispositif ;
Considérant que la ville de Saint Ouen, le 8 mars dernier a mis en place un congé menstruel pour ses agentes souffrant de règles douloureuses et que d’autres collectivités songent à faire de même ;
Considérant que l’adoption d’une réglementation sur les congés menstruels dans notre ville peut améliorer la qualité de vie et la santé des femmes, et renforcer l’égalité des sexes et contribuer à la reconnaissance des droits des femmes ;
Par ces motifs nous proposons que :
- Toutes les agentes aient droit à un voire deux jours de congés menstruels payé par
- Les agentes puissent bénéficier d’un aménagement de poste avec notamment du télétravail les jours concernés, sans que cela ne vienne altérer leur droit à prendre un congé menstruel, si elles ne sont pas en capacité de travailler.
- Le congé menstruel ou tout autre maladie gynécologique soient considérés comme un congé de maladie, et que les agentes soient autorisées à prendre ce congé sans avoir à fournir de certificat médical.
- La municipalité soit tenue d’informer les agentes de leur droit à un congé menstruel payé, et de mettre en place des politiques clairement définies pour la gestion des congés
- Les agentes aient droit à la confidentialité et à la discrétion en ce qui concerne leur demande de congé menstruel et leur état de santé menstruelle.
- Tout responsable municipal qui aurait accès à ces informations respecte la vie privée des agentes et ne doit pas faire preuve de discrimination ou de préjugés liés à l’état menstruel.
- La municipalité fournira également une formation pour aider les gestionnaires à comprendre les besoins des employées liés aux menstruations et à mettre en œuvre cette réglementation de manière équitable.
Nous invitons les membres du Conseil Municipal à soutenir cette proposition et à travailler avec les organisations syndicales pour l’adoption d’une réglementation sur les congés menstruels dans notre ville.
Cette mesure est essentielle pour promouvoir l’égalité des sexes et améliorer la qualité de vie des femmes.
Source : groupe d’opposition de Gauche à Aulnay-sous-Bois
Léa pourra bénéficier du congé menstruel en Seine-Saint-Denis
C’est un soulagement pour Léa (*), après l’annonce de Stéphane Troussel, président du conseil départemental, de la mise en place de l’expérimentation du congé menstruel pour les agentes du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis souffrant de règles douloureuses ou de toute autre maladie gynécologique. Employée dans cette institution depuis trois ans, la jeune femme de 31 ans souffre d’adénomyose, qui correspond à l’endométriose interne à l’utérus.
Source et article complet : Actu.fr
Force Ouvrière Communaux d’Aulnay-sous-Bois veut revoir la validation des congés pendant le confinement
Lors de la dernière réunion téléphonique qui a eu lieu entre les partenaires sociaux et la Direction générale le 2 avril 2020, Monsieur Vigour nous a annoncé que les agents qui avaient posé leurs congés pendant la période de confinement ne pourraient pas les annuler, si ceux-ci avaient été validés.
Force Ouvrière relève que cette mesure va créer une différence de traitement entre les agents qui ont déposé des congés, avant cette crise, pendant la période de confinement et les agents qui n’avaient posé aucun congé durant cette période.
La raison invoquée par Monsieur Vigour est la suivante : « Vous comprendrez bien que si tous les agents posent leurs congés en même temps cela va désorganiser les services. »
Entre temps, Une note de service signée par Monsieur Palomo est sortie confirmant le refus de la Municipalité d’annuler les congés validés.
Cela serait exact s’il n’existait pas un dispositif appelé « Compte Épargne Temps » par exemple.
Nous pensons aussi que des mesures de planification, d’étalement des congés 2020 sur l’année 2021 pourraient aussi empêcher une désorganisation des services sans pénaliser les employés.
Monsieur le Maire, notre position est claire, nous demandons que tous les agents de la ville soient considérés en activité et qu’ils ne perdent aucun congé, salaire ARTT ou heure de travail.
D’ailleurs que vont devenir les jours de congés 2019 qui auraient été reportés exceptionnellement en 2020 ?
Nous demandons que ces jours de congés soient automatique ment mis sur un Compte Épargne Temps.
Force Ouvrière refuse quelque perte que ce soit, comme le laissait entendre votre courrier du 17 mars 2020.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre haute considération.
NOUS NE LÂCHERONS RIEN!!!
Source : lettre ouverte de Force Ouvrière Communaux d’Aulnay-sous-Bois au Maire
Saïd Benmouffok, professeur de philosophie à Aulnay-sous-Bois qui a perdu un enfant, interpelle les députés
Après le couac des députés de la majorité concernant l’allongement de 5 à 12 jours du congé parental suite à la perte d’un enfant, un père de famille endeuillé a tenu à leur adresser une lettre ouverte. Extraits.
Il y a une semaine, l’Assemblée nationale était sous le feu des projecteurs pour avoir rejeté un amendement visant à allonger de 5 à 12 jours le congé des parents suite au décès d’un enfant. L’affaire a pris une telle ampleur que les députés de la majorité (LREM), accusés de toutes part d’être inhumains, ont été rappelés à l’ordre par le Président lui-même. Emmanuel Macron est en effet intervenu dès le lendemain du vote, en demandant au gouvernement de “faire preuve d’humanité” sur ce dossier, selon les propos de l’Elysée.
Mais pour Saïd Benmouffok, professeur de philosophie à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis), lui-même père de famille ayant souffert du décès d’un de ses enfants, le mal est fait. Dans une tribune publiée par nos confrères de “Libération”, le cofondateur du mouvement politique “Place publique” s’exprime en tant que « père d’un d’un petit garçon, Elias, qui a vécu neuf jours » avant de décéder.
« Je vous écris également en tant que citoyen, pour vous demander une chose simple : cessez de vous justifier pour votre vote sur le congé pour deuil parental, et agissez enfin comme vous devez le faire », demande-t-il solennellement aux députés LREM. « Rien n’excusera votre refus de porter de cinq à douze jours la règle légale. Absolument rien. Arrêtez d’improviser des explications contradictoires », ajoute-t-il.
Source et article complet : Parents.fr


