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Le Maire d’Aulnay-sous-Bois est dans l’obligation de transmettre des éléments à son opposition
Suite aux refus du Maire de nous transmettre, comme nous en avons le droit, les documents que nous lui demandons afin d’éclaircir certains dossiers, nous avons été contraints de saisir la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) à 2 reprises.
Nous avions demandé, sans rien obtenir :
- Les résultats du contrôle et la nature des mesures correctives réclamées par les services de l’État.
- Les mesures de conformité prises par la municipalité pour répondre aux exigences d’hygiène et en matière de sécurité sanitaire des aliments.
2- Utilisation des véhicules de fonction de la Ville.
L’ensemble des documents auraient du être présentés ou communiqués aux conseillers municipaux :
- Les carnets de bord des véhicules de fonction des élu.e.s, du directeur général des services, du directeur de cabinet ainsi que des directeurs généraux adjoints.
- La délibération précisant le fonctionnement du parc automobile de la
- Le règlement intérieur régissant l’utilisation des véhicules du parc automobile
- La délibération mettant des véhicules à disposition permanente des emplois
- Les arrêtés autorisant actuellement l’octroi de véhicules de fonction aux membres de la direction générale des services et aux membres du cabinet du maire.
- L’acte d’autorisation de remisage à domicile des véhicules appartenant au parc automobile de la
ville.
Lors de sa séance du 15 décembre 2022, la commission de la CADA a donné un avis favorable aux demandes formulées par les élu.e.s socialistes, communistes et citoyennes représentés par leur Président Oussouf SIBY.
Le Maire Bruno Beschizza est donc obligé de leur communiquer les documents demandés !
Bruno Beschizza a une nouvelle fois voulu se soustraire à la loi et ignorer les demandes des conseillers municipaux d’opposition, il est aujourd’hui rattrapé par le droit.
Nous déplorons depuis 2014 un manque flagrant de démocratie.
Nous restons vigilants, au service des Aulnaysiennes et les Aulnaysiens qui ont droit à des informations objectives et transparentes concernant la gestion de la ville et l’utilisation de l’argent public.
Source : Oussouf SIBY, Président de groupe Sarah KASSOURI, Guy CHALLIER, Jean-Marie TOUZIN
Départementales 2021, Adélaïde Gandji, candidate titulaire sur la liste de gauche solidaire et écologique

Bonjour Adélaïde Gangji. Co-listière d’Oussouf Siby, le lectorat d’Aulnaycap serait heureux d’en apprendre davantage sur vous et sur vos racines Aulnaysiennes. Pourriez-vous vous présenter ?
Aulnaysienne depuis ma plus tendre enfance, j’y ai suivi toute ma scolarité, de l’école Petits Ormes au lycée Voillaume, en passant par le collège Victor Hugo.
Comme la plupart des étudiants de ma génération ont pu le faire, par nécessité ou par choix, j’ai commencé ma vie active par du bénévolat dans le milieu de l’éducation populaire avant de travailler comme animatrice puis directrice dans les centres de loisirs de la ville. Cette rencontre avec les enfants et leurs familles, mais aussi les échanges avec mes pairs, plus expérimentés, ont été à l’origine de mon engagement auprès des enfants mais aussi de leurs parents, avec déjà là, une forte prise de conscience de la notion d’intérêt public.
Au fil des années, cet engagement ne s’est pas démenti, m’amenant à proposer avec l’aide de mes équipes, des projets de plus en plus ambitieux pour les enfants du quartier afin de favoriser leur ouverture sur l’extérieur mais aussi leur permettre de s’autoriser à rêver d’autre chose que du Galion ou des tours des 3000.
Les élections municipales 2020 ont battu un record dans l’abstention. Ne craignez-vous pas le même scénario pour les départementales 2021
Lors des dernières élections municipales, j’ai eu l’occasion de m’impliquer davantage, via une démarche participative visant à rendre les habitants acteurs de la vie de leur ville, en faisant un état des lieux et en proposant des solutions concrètes et pragmatiques. Mon engagement pour les élections départementales est une manière de poursuivre cette démarche, de montrer que nous avons tous notre rôle à jouer dans les décisions qui nous concernent en premier lieu et qu’il ne tient qu’à nous de nous saisir des opportunités offertes par la République pour faire entendre nos voix et influer sur notre futur.
En toute honnêteté, ce sera ma première expérience en politique qui m’apparait bien souvent, comme un panier de crabes où il ne fait pas bon vivre. Par contre, je sais que je n’ai pas envie de continuer à subir une situation qui ne me satisfait pas et qui me fait craindre pour l’avenir de nos enfants, c’est pourquoi je m’appuie sur le rassemblement de la Gauche, qui comme moi, pense que le mieux vivre passera, dans un département tel que le nôtre, par une priorité donnée à la jeunesse et la mise en œuvre d’une démocratie populaire de proximité pour relever les grands défis sociaux, écologiques et économiques actuels. Qui dit rassemblement, dit diversité. Dans cette diversité, la démarche communiste m’apparait indispensable pour lier luttes et perspectives, lier justice sociale et respect du vivant et de l’environnement. En un mot dépasser l’ordre économique, inéquitable en l’état, pour accéder à une nouvelle civilisation assurant l’épanouissement de chacun. C’est pour cela que j’entends incarner, par ma candidature, cette dimension indispensable pour que les plus exclus aient des raisons d’espérer un avenir meilleur… à construire avec eux !
L’éducation semble être pour vous le cœur de votre démarche citoyenne et politique…
En effet éduquer représente un même enjeu à la fois professionnel…et citoyen.
De par mon parcours et mon expérience professionnelle, je suis éducatrice spécialisée, je suis naturellement portée vers les questions de l’éducation et de l’action sociale et donc sensible à des propositions telles que le RSA à partir de 18 ans, la réduction des inégalités face au numérique pour les élèves entrant au collège etc.…
Depuis plus d’un an, en sillonnant les marchés de la ville, j’ai pu constater qu’une bonne partie de la population semble désabusée par la politique, affichant une forme de fatalisme face à la constante dégradation de leurs conditions de vie et des promesses de campagne qui n’ont pas été tenues. La même question est souvent revenue lors de mes échanges avec les Aulnaysiens : « qu’est-ce que vous allez faire pour moi ? » A toutes ces personnes, la réponse a toujours été la même. Il ne s’agit pas de savoir ce que moi je peux faire pour vous, mais de ce que vous pouvez faire pour vous-même, ce que vous êtes prêt ou prête à faire pour vous-même en prenant le risque, car cela en est effectivement un, d’amorcer un changement qui sera à la hauteur de vos espérances ou pas, mais qui, dans tous les cas, montrera aux politiques tant décriés qu’ils sont là parce que vous le voulez bien. Mon engagement vise aussi à susciter la participation active du plus grand nombre.
Le grand Paris désormais s’invite dans le futur des Séquano-Dyonisiens et votre liste aura aussi la mission de porter leur voix …
Depuis plusieurs années maintenant, la ville d’Aulnay-sous-Bois, comme le département de la Seine Saint Denis, connaissent un grand changement avec le Grand Paris. C’est l’occasion pour les habitants de montrer qu’ils ne veulent pas se contenter de regarder passer le train mais qu’ils veulent aussi monter à bords grâce à une politique sociale équitable qui va faciliter leur vie et favoriser le vivre ensemble à tous âges, plutôt que de favoriser les investissements visant une rentabilité exclusivement financière au détriment de l’écologie. Je m’engage pour une civilisation du vivant et en faveur de la participation citoyenne et de l’engagement du plus grand nombre.
Avec Oussouf SIBY, Christelle CHAT, Boubéka MEDHAOUI et moi-même, les Aulnaysiens voteront pour la solidarité, la démocratie et l’écologie en Seine Saint Denis.
Propos recueillis le 23 Mai 2021 par Catherine Medioni
Rencontre-débat à Aulnay-sous-Bois sur le thème « sommes-nous toujours en République ? » ce jeudi
Lois d’exceptions, abandon des banlieues : Atelier-débat sur l’histoire de la République et son évolution
Dans sa tribune publiée par Libération, le 26 novembre dernier, Thomas Brandthôme appelait notre société à « désormais parler à la banlieue et avec la banlieue » après les tragiques événements de novembre. Nous avons la grande chance de recevoir cet universitaire spécialiste de la question de la République pour un atelier débat afin de réfléchir sur cette notion républicaine. Dans ce contexte, les lois d’exceptions, les volontés d’évolution de la constitution, certaines remises en cause de valeurs égalitaires sont-elles une réponse nécessaire ou une nouvelle érosion républicaine, prélude à d’autres drames ?
jeudi 10 décembre 2015 à 19h30 à la salle Dumont (parc Dumont, face à la gare RER d’Aulnay-sous-Bois)
Thomas Branthôme
Maître de conférences en histoire du droit et des idées politiques à l’université Paris-V
19h30 apéritif convivial participatif
20H précises, début de la conférence-débat
Vous êtes les bienvenus pour nous aider à installer la salle à 19h.




