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Exposition « A la découverte des marchés forains de 1897 à nos jours » à Aulnay-sous-Bois
Du 10 au 28 septembre 2025 le CAHRA (Cercle Archéologique Historique Région Aulnay) propose un voyage dans le temps du 19ème siècle à aujourd’hui, à travers l’univers des marchés forains.
Pour l’occasion, le CAHRA invite l’association LES ARTS à exposer diverses œuvres (peintures, photos, bd…) sur le thème des marchés.
Jean-Pierre Joblin y présentera des extraits de son album « Dans les sillons de Gaston Couté » et en particulier de « Le jour du marché » ainsi que diverses illustrations réalisées pour la collection documentaire des éditions Milan « Les Encyclopes ».
À noter que le Cahra exposera des photos exceptionnelles des marchés aulnaysiens dont l’atmosphère sera rendue grâce aux prêts du musée des Métiers de Montfermeil et de collectionneurs particuliers. Ainsi des objets rares jailliront d’un passé plus ou moins proche. Des agrandissements de photos vous plongeront au cœur vibrionnant des marchés. Vous irez de l’étal de la crémière à celui des fruits et primeurs en passant par celui de la mercière… non loin de celui de la fleuriste au son de l’orgue de barbarie…
Lieu : Ferme du Vieux Pays, 30 rue Jacques Duclos à Aulnay-sous-bois – du mercredi au dimanche de 14h à 18h.
Le café Tour Eiffel rue Marcel Sembat à Aulnay-sous-Bois en 1955, un doux parfum de nostalgie
En 1955, 10 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, la France – comme une bonne partie de l’Europe occidentale – était dans les 30 glorieuses. Le drame et la honte de la défaite de 1940 étaient bien loin, l’activité industrielle battait son plein, et le peuple insouciant profitait de la vie, des variétés musicales, de l’essor de la télévision, même si la menace soviétique à l’Est inquiétait. Si la guerre d’Algérie avait débuté, les Français passaient pour la plupart des jours heureux même si la pauvreté était encore bien présente.
Aulnay-sous-Bois en 1955, c’était une sorte de ville de province cossue, avec ses belles maisons en meulière et ses commerces fleurissants. Les grosses cités sans âme n’étaient pas encore bâties (seule la cité Emmaüs sortait de terre). Aulnay Nord était un vaste espace de terres cultivées et de prairies, le quartier du Vieux-Pays faisant office de transition entre la banlieue de Paris urbanisée et la province parsemée de champs, de bois et de forêts.
En 1955 existait le bar-tabac La Tour Eiffel. En remontant plus loin vers le Vieux-Pays, on pouvait en effet apercevoir ce très célèbre monument Parisien. Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, on se croirait dans une petite ville de Sologne, sans circulation, avec beaucoup de lien social. Une sorte de petit paradis à quelques kilomètres de Paris où l’on pouvait boire son café, jouer au billard, et fumer à l’extérieur en toute tranquillité. Aujourd’hui, cette image d’Aulnay apparaît comme très loin…
L’église Saint-Sulpice et son histoire mouvementée à Aulnay-sous-Bois
A la fin du XI ème siècle, les seigneurs d’Aulnay donnent l’église et les terres attenantes à l’abbaye de Cluny. La chapelle du Prieuré fait disparaitre le premier édifice mais des pierres du bâtiment primitif sont retrouvées dans les années 1850.
Aulnay croit lentement à cette époque et la famille des Coitiers, alors seigneurs d’Aulnay, embellit le château. Des douves sont creusées et la terre et les pierres qui forment les déblais arrivent jusqu’à l’église enterrant sa base. Mauvaise chose pour l’église car l’humidité risquerait de ronger la maçonnerie. Notez qu’en entrant dans l’église il faut descendre quelques marches. Cela vous donne l’idée de la hauteur de la place de l’église avant la construction des douves.
1789, c’est la Révolution française. L’église subit la fureur des hommes. Des chapiteaux sont détruits, les tombeaux des seigneurs d’Aulnay sont brisés et on récupère le plomb des cercueils. Eh oui, à cette époque on se moquait pas mal de ce qui était historique.
Saint Sulpice a tellement souffert que sous le second empire plusieurs parties du bâtiment risque de s’écrouler. On établit un plan de restauration mais voilà qu’en 1870 c’est la guerre avec les Prussiens. Aulnay est envahie et occupée par l’ennemi qui ne respecte rien. Les portes de l’église sont brisées et les soldats la pillent. Non content de piller ils brisent également un énorme lustre et les vitraux. Les 22 et 23 décembre 1870, c’est la bataille du Bourget et quelques bombes viennent frapper son clocher qui menace de s’écrouler.
Finalement les Prussiens quittent Aulnay et nous laisse une église en très mauvais état et un village ruiné. Dès 1873, des travaux pour sauvegarder le bâtiment sont entrepris. On ne respecte pas la forme initiale, notamment au niveau de la toiture et du clocher.
Malgré ces changements, l’église Saint Sulpice reste un témoin du passé aulnaysien.
Le CAHRA a édité un livre très intéressant sur cette église.
Source : Alain RS, habitant d’Aulay-sous-Bois
Un rappel de ce qu’était le Comité des usagers des cités de la route de Mitry à Aulnay-sous-Bois
Suite à article d’André Cuzon sur les comités d’usagers à Aulnay-sous-Bois, ce dernier nous rappelle ce qu’était le « Comité des usagers des cités de la route de Mitry », mais aussi d’autres. Il nous précise le comité des 3000 était proche de « Lutte Ouvrière » mené par Yves Guillemot, celui de la route de Mitry était mené par le curé Plaideau et Madame Louis, future maire-adjointe bien connue et aussi par Madame Ducarroir (future candidate LO) et mère de Jean Ducarroir (1950-2003 « l’aventurier des radios libres » de Thierry Levfebvre éditions Glyphe).
Ces comités ont abouti à une liste PSU-LO aux élections municipales de 1971 qui fit 10% des voix.
Pour un peu de lecture, cliquer ici.
L’Héritage de Léonard de Vinci : Célébration du 500e Anniversaire de la Renaissance Française
Un Voyage dans le Temps : Le 500e Anniversaire de la Renaissance Française
2019 marque un moment historique : le 500e anniversaire de la Renaissance française, un mouvement qui a remodelé profondément l’Europe. Cette année-là, nous célébrons également le demi-millénaire de la mort de Léonard de Vinci, figure emblématique de cette période, qui a passé les dernières années de sa vie en France. Tout comme la Renaissance a marqué un tournant dans l’histoire, l’année 2019 a été témoin du lancement de Aviator Casino en ligne, une plateforme révolutionnaire dans l’univers du jeu en ligne. Cette commémoration est l’occasion idéale de redécouvrir l’héritage de ce grand maître et de revisiter les lieux qu’il a marqués de son génie.
Léonard de Vinci en France : Un Héritage Incomparable
L’arrivée de Léonard de Vinci en France, à l’invitation de François Ier, a marqué un tournant dans l’histoire culturelle du pays. Installé au Château du Clos Lucé, près d’Amboise, il y a apporté des chefs-d’œuvre tels que la Joconde. Cette période a vu la naissance de nombreux joyaux architecturaux, tels que le Château de Chambord, débuté en 1519, l’année de la mort de Da Vinci, ou encore le Château de Chenonceau.
Les Grandes Expositions et Événements Commémoratifs
Pour célébrer cet anniversaire, de nombreux événements et expositions sont prévus dans la Vallée de la Loire et au-delà. Citons par exemple :
- « 1519, La Mort de Léonard de Vinci : La Construction d’une Légende » : Une exposition majeure au Château Royal d’Amboise, mettant en lumière le lien entre François Ier et Léonard de Vinci.
- « Chambord 1519-2019 : De l’Idée Utopique à l’Œuvre » : Cette exposition au Domaine National de Chambord présente près de 150 œuvres pour retracer l’histoire du château.
- « La Tapisserie de la Cène pour François Ier par Léonard de Vinci : Un Chef-d’œuvre en Soie et Argent » : Exposée pour la première fois hors des Musées du Vatican, cette tapisserie est un témoignage inestimable de l’art de la Renaissance.
L’Impact de la Renaissance sur l’Architecture et l’Art
La Renaissance française, influencée par les travaux de Léonard de Vinci, a introduit un nouveau style architectural et artistique. Les châteaux de la Loire en sont les témoins privilégiés, avec leurs structures innovantes et leurs décorations raffinées. La Renaissance a aussi encouragé l’émergence de nouveaux talents dans tous les domaines des arts, de la peinture à la sculpture.
L’Héritage Culturel et Scientifique de Da Vinci
Léonard de Vinci était un homme de science autant que d’art. Ses codex révèlent une compréhension avancée de sujets aussi variés que l’anatomie, l’ingénierie et la botanique. Cette multidisciplinarité a grandement contribué à l’avancement des connaissances de son temps et continue d’inspirer les générations actuelles.
Pourquoi Visiter la Vallée de la Loire ?
La Vallée de la Loire, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, offre plus qu’une simple plongée dans l’histoire. En 2019, elle s’anime de spectacles son et lumière, de représentations théâtrales et d’expositions, transformant la visite en une expérience culturelle et sensorielle complète.
En Conclusion : Un Anniversaire à Ne Pas Manquer
Le 500e anniversaire de la Renaissance française est une occasion unique de se connecter avec l’histoire, de s’immerger dans l’art et la culture de l’époque et de célébrer l’héritage intemporel de Léonard de Vinci. C’est une invitation à redécouvrir une période clé de notre histoire, qui continue à influencer notre monde moderne.
Source : contribution externe
Sylvie Billard : le racialisme est une menace pour la paix civile (2/2)
Face aux racialistes qui jugent coupables les seuls Occidentaux pourtant les seuls à avoir d’eux-mêmes aboli l’esclavage et à s’en repentir et qui épargnent les Arabo-musulmans et les Africains tout aussi responsables sans n’avoir jamais reconnu officiellement leur responsabilité, affirmons – en citant un de mes commentateurs – que « toute solidarité qui ne s’applique pas au genre humain dans son ensemble porte en germe la haine de l’autre ».
Alors, plutôt qu’aux racialistes haineux, donnons la parole* à des Africains courageux et responsables (*extraite du journal Jeune Afrique) :
« Nous, Africains, devons aussi assumer notre responsabilité dans l’esclavage1 »
« (…) Les interventions de Romuald Hazoumé, quant à elles, ne vont pas forcément dans le sens auquel on pourrait s’attendre, celui d’une attaque en règle des Occidentaux. « Moi mon rôle en tant qu’artiste africain, c’est de dire aux miens, ‘nous, Africains, devons aussi assumer notre responsabilité dans l’esclavage !’ S’il n’y avait pas eu de vendeur, il n’y aurait pas eu d’acheteur. Comme les Occidentaux, des Africains ont aussi profité de ce trafic ! Et il est important de parler de ce qui se passe aujourd’hui, de parler de ces enfants que l’on « place » dans d’autres familles, qui font le ménage, la vaisselle, qu’on ne met pas à l’école… Nous devons nous regarder d’abord avant de regarder les autres. »
(…) Un autre invité, Gildas Bi Kakou, historien ivoirien qui a consacré sa thèse de doctorat à la traite négrière ivoirienne au XVIIIe siècle, intervient dans les collections. (…) Il décrit par exemple les opérations guerrières ‘nolo’ (rapt d’un individu isolé) ou ‘mvrakila’ (tenant du raid, de la razzia) au Congo pour fournir des esclaves aux négriers. Il évoque aussi le royaume Ashanti (1701-1874) à qui était livré chaque année un tribut de 2 000 esclaves.
‘La responsabilité africaine dans l’esclavage est encore taboue, reconnaît celui qui s’est intéressé au sujet en découvrant que certains de ses lointains aînés avaient été propriétaires d’esclaves. Que l’on soit descendant de parents réduits à la servilité ou de personnes possédant des esclaves, c’est encore très compliqué et honteux d’en parler.’
L’historien prometteur (il est lauréat du prix du Comité national pour la mémoire et l’Histoire de l’esclavage 2019) poursuit actuellement son travail à Nantes, les universités ivoiriennes ne semblant pas pressées de s’attaquer sérieusement au sujet. ‘Il y a aussi des enjeux financiers dans la reconnaissance d’une participation africaine, remarque Krystel Gualdé. Si les États reconnaissaient cette participation, la question des réparations serait évidemment brouillée’. »
Pour ma part, au-delà d’un ressassement haineux du passé, j’appelle chacun.e à assumer et à dépasser son Histoire, afin de construire pour tou.te.s un avenir de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.
Sylvie Billard
L’élue citoyenne de tou.te.s les aulnaysien.ne.s
Votre.elue.citoyenne@gmail.com
Sylvie Billard : Le racialisme est une menace pour la paix civile (1/2)
À l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions du 10 mai, mon texte d’hommage aux victimes passées et actuelles a été qualifié de « révisionniste » ! L’utilisation de ce terme – réservé habituellement à l’encontre de l’extrême droite antisémite niant l’existence de la Shoah- est plus que problématique. Outre le fait que je ne suis ni d’extrême droite, ni antisémite, loin de nier les faits historiques, je les expose, car au-delà des ressassements haineux du passé, j’appelle chacun.e à assumer et à dépasser son Histoire, afin de construire pour tou.te.s un avenir de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Je vous laisse découvrir ces échanges et juger par vous-même ce qui est bon ou pas pour notre ville et notre pays.
Sylvie Billard
L’élue citoyenne de tou.te.s les aulnaysien.ne.s
Votre.elue.citoyenne@gmail.com
« Écoutons avec respect les descendants des 42 millions de personnes réduites en esclavage en 13 siècles par les traites atlantique, arabo-musulmane et intra-africaine. Ne cédons rien aux racialistes qui jugent coupables les seuls Occidentaux pourtant les seuls à avoir d’eux-mêmes aboli l’esclavage et à s’en repentir et qui épargnent les Arabo-musulmans et les Africains tout aussi responsables sans avoir jamais reconnu officiellement leur responsabilité. Ne jugeons pas les descendants occidentaux, arabo-musulmans et africains des acteurs de ces traites, car ils ne sont pas responsables des crimes de leurs aïeux.
Fort.e.s d’un passé connu, officiellement reconnu et assumé, écoutons respectueusement les souffrances endurées et luttons contre la réduction actuelle en esclavage de 40 millions de personnes. »
Le commentaire de Laurent Comparot, socialiste aulnaysien :
« Un billet scandaleux qui sous prétexte de rendre hommage aux victimes de l’esclavage et de la traite met en accusation les autres formes historiques d’esclavagisme. Madame Billard s’inscrit bien dans cette ligne révisionniste qui relativise l’esclavagisme européen. Elle évoque le racialisme comme d’autres évoquent l’indigénisme pour qualifier la pensée antiraciste décoloniale.
Il est fort heureux que madame Billard ne soit plus membre du groupe d’élus issus du mouvement Aulnay en Commun dont elle a trahi les principes et les idées. »
Ma réponse à Laurent Comparot :
Encore heureux que je rende hommage à toutes les victimes passées et actuelles (40 millions) de l’esclavage et de toutes les formes de traites ! Pas vous ?
Et en quoi évoquer les travaux d’historiens sur les formes de traites constitue-t-il un « révisionnisme » et un « relativisme » ? Si je saisie bien votre raisonnement pour ne pas relativiser la traite atlantique, il faut
relativiser les traites arabo musulmane et intra africaine. Et pour ne pas relativiser la traite négrière, il faut relativiser la traite « blanchière ». Si je saisie bien votre raisonnement :
– une traite est plus tolérable qu’une autre en fonction de la couleur de peau et de la religion des auteurs et des victimes,
– la souffrance des uns est davantage digne de respect que celle des autres en fonction de la couleur de peau et la religion des victimes.
N’est-ce pas vous qui « revisionnez » et relativisez ? Il semblerait que vous n’acceptiez l’histoire que lorsqu’elle vous permet de racialiser en rond. Moi je reprends fièrement la défense de l’universalisme de nos valeurs -que vous avez manifestement perdu de vue – en affirmant comme l’un de mes commentateurs que « toute solidarité qui ne s’applique pas au genre humain dans son ensemble porte en germe la haine de l’autre ».
Enfin, pourriez-vous expliquer en quoi consiste ma trahison aux principes et idées d’AEC à partir d’éléments factuels ? Encore une accusation que vous aurez du mal à étayer.
Est-ce que le téléphone rose est vraiment efficace ?
C’est l’histoire d’un service téléphonique bien connu dans les années 80s et qui, malgré la concurrence accrue d’Internet et la démocratisation des Smartphone, est resté ancré dans la culture des célibataires en mal de réconfort et de tendresse. Le téléphone érotique, connu dans la mémoire des masses (comme le disait le défunt François Corbier) par le nom de « téléphone rose« , est un service assuré par un centre d’appel où des hôtesses (puisque la majorité des clients sont des hommes) entretiennent des discussions érotiques. Sur certaines plateformes, la conversation peut être entretenue par des enregistrements vocaux, où un ordinateur se charge de sélectionne la bonne répartie en fonction de la question posée.
Certains peuvent se demander ce qui poussent certains à rechercher des histoires d’amour virtuels au lieu de forcer de le destin et d’aller en boite de nuit, ou tout simplement aborder quelqu’un de manière élégante pour amorcer une relation. C’est une question difficile à répondre sachant que ce service s’appuie sur des numéros surtaxés, certaines agences demandant même le numéro de la carte bancaire pour débiter directement sur son compte le montant en rapport à la durée de la conversation par téléphone. On peut citer plusieurs raisons :
- Le manque de confiance en soi qui incite à rechercher des histoires d’amour virtuelles afin d’échapper l’espace d’un instant à un quotidien monotone
- Le syndrome d’une personnalité cauteleuse qui n’ose pas se montrer publiquement son manque d’affection
- L’âge avancé et de multiples déceptions qui incitent à trouver dans les histoires virtuelles un réconfort sans prendre le risque d’une aventure bien réelle
En vogue dans les années 80s, le telephone rose a été depuis partiellement supplanté par le tchat érotique, les sites de rencontre et les multiples applications mobiles qui cibles aussi bien les adultes que les plus jeunes.
Et vous, avez-vous déjà utilisé ce service et quel en est votre sentiment, votre ressenti ?
Source : contribution externe




