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Des enfants torturent à mort un mouton en s’amusant à Merelbeke en Belgique
A part peut-être les baleines tueuses et peut-être certaines races de félin, l’homme est le seul animal à prendre plaisir à tuer d’autres espèces juste pour s’amuser. Et ce, depuis que l’homme maîtrise le feu, fabrique des armes et est devenu le prédateur APEX que nous connaissons. Ce qui a causé, depuis la fin du paléolithique, de nombreuses disparitions d’espèces animales, principalement les plus individus les plus grands.
Une vidéo prise en Belgique montre que chez les enfants, cet atavisme est prégnant et que l’effet de groupe permet à tout un chacun de retrouver ses plus vils caractères. Et quand en plus, cela est effectué sous la supervision d’adultes qui les encouragent, la méchanceté et cruauté n’en sont qu’exacerbées.
Heureusement, au fil du temps, des hommes ont su respecter leur environnement qui les nourrissait, à se sédentariser, à faire de l’élevage et à ne tuer que pour se nourrir. Mais il y a toujours eu des hommes qui, également et par pur plaisir, ont contribué à éradiquer des espèces et surtout, a mettre à mort des animaux « pour le fun ». Mes des sages parvenaient toujours à ramener la majorité du village à la raison, voire à chasser les brebis galeuses.
La vidéo ci-dessous choque les défenseurs des animaux. Les jeunes ne risquent pas grand chose vu leur âge, mais des fessées bien méritées se perdent…
Un homme arrêté après avoir égorgé une chèvre à son domicile !
Des agents de la mairie de Saint-Denis et des policiers municipaux ont fait une découverte macabre chez un individu alors que l’intervention portait sur le signalement d’un habitat indigne. En effet, cet homme venait d’égorger vive une chèvre dans son logement. D’autres animaux allaient subir le même sort (un mouton et deux poule) mais ont pu être sauvés.
Un ancien habitant d’Aulnay-sous-Bois plaque tout pour devenir berger dans le Cantal
À l’âge de six ans, Bernard Girard a eu comme un flash. Le petit parisien annonce à ses parents qu’il veut devenir berger. « Le métier m’est tombé sur la tête », s’en amuse-t-il aujourd’hui. Sept ans plus tard, il quitte Aulnay-sous-Bois pour le Cantal afin de concrétiser son fort désir de devenir berger de montagne. S’imaginer en train d’arpenter les reliefs au rythme des moutons l’émerveillait. Mais avant de pouvoir réaliser son rêve, il a dû exercer diverses activités agricoles.
Puis pendant onze ans, il sera berger de montagne dans le Cantal avant de devenir, en 2006, berger itinérant sur les bords de Loire. D’abord dans le Loiret avant d’intervenir, depuis 2013, au sein de la réserve naturelle du Val de Loire, des deux côtés du fleuve entre la Chapelle Montlinard et Pouilly-sur-Loire. « J’ai débuté ma carrière en 1983 en tant qu’agriculteur conventionnel avec des chèvres et des brebis », raconte le moniteur-dresseur de chiens de troupeau. « En 2006, lors d’une formation, on m’a dit que des bergers étaient recherchés afin d’entretenir les bords de Loire. J’ai dit banco. » Et c’est ainsi qu’il s’est retrouvé berger itinérant dans notre secteur.
Source et article complet : Le Journal du Centre
Seine-Saint-Denis : L’Aïd sous l’œil des services vétérinaires
A l’abattoir mobile installé à l’entrée du parc de La Courneuve, à Dugny, le travail du sacrificateur et l’état des bêtes sont contrôlés.
Dans l’enclos de l’aire des Vents à Dugny, plus de neuf cents moutons, tous numérotés à l’oreille, prêts à être sacrifiés dans une pièce voisine. L’odeur est forte, mais le calme est impressionnant. Pas un ne bêle. « Les moutons, ça ne fait pas de bruit! » commente un fidèle musulman. Il patiente au comptoir en attendant qu’on appelle son numéro. Il a choisi son agneau vivant et est revenu hier à l’heure indiquée, au premier jour de l’Aïd. Cette fête musulmane commémore la soumission à Dieu d’Abraham, prêt à sacrifier son fil Ismaël avant qu’Allah ne le remplace par un bélier. On est ici à l’orée du parc de La Courneuve, à l’abattoir mobile de Seine-Saint-Denis, installé pour la quatrième année d’affilée. Le Sevranais El-Bekkay Merzak applaudit : « Sur les quatre départements du CRCM (conseil régional du culte musulman), il n’y a que le 93 qui est mobilisé! » Cet abattoir, autorisé par la préfecture et installé sur un site prêté par le conseil général, satisfait à la fois aux besoins de la communauté et aux règles sanitaires. Les services vétérinaires y veillent. Hier et aujourd’hui, deux équipes se relaient entre 9 heures et 21 heures.
« Pour nous, c’est un gros moment », explique Karine Guillaume, directrice du service de la protection des personnes, qui regroupe les services vétérinaires et la répression des fraudes, 80 personnes au total. A l’abattoir, une vingtaine de femmes et d’hommes sont mobilisés. Tout de blanc vêtu, des bottes à la charlotte, on les confond avec l’équipe des Bergeries d’Aumont, l’opérateur agréé pour sacrifier les moutons.
Sur le pont depuis cet été. Pour les services vétérinaires, l’Aïd a commencé dès cet été par l’examen du dossier de l’opérateur, le même depuis 2010. Cette année, le cheptel vient d’Espagne. « Les critères ont été validés par le collègue espagnol des services vétérinaires et sont détaillés sur une notification informatique », explique Marguerite Lafanechère, chef du pôle santé protection animale à la DDPP 93. Un test a eu lieu le 30 septembre sur 20 animaux « pour vérifier l’élimination des eaux usées, du sang ». Une dérogation à l’étourdissement des animaux est ici accordée. « Depuis cette année, le sacrificateur doit aussi avoir une certification de compétence », poursuit la chef de pôle.
35 moutons sacrifiés à l’heure. Deux inspecteurs sont en poste à la saignée pour « vérifier que l’animal (NDLR : égorgé) a bien perdu connaissance lorsqu’il est suspendu, conformément au Code rural ». Il faut aller vite, l’affluence est forte. Cependant, les règles sanitaires sont respectées. D’une bête à l’autre, la perte de connaissance varie entre vingt secondes à une minute. Post mortem, des vétérinaires et techniciens vérifient l’état « sanitaire » de l’animal. En moins de deux minutes, la carcasse est scrutée, les ganglions et le foie entaillés, pour voir si la bête n’était pas malade. Précaution oblige, depuis les années 2000, les agents ôtent aussi les « matières à risque spécifique », rate, iléon, jéjunum (dans l’intestin), vecteurs de risques d’encéphalopathie spongiforme.
L’estampille sanitaire. « Les animaux impropres à la consommation sont couverts de tartrazine, qui donne à la carcasse une couleur jaune », indique un agent. Les carcasses saines, elles, sortent frappées par le cachet hexagonal, « la forme propre aux abattoirs mobiles », précise une des agents qui conserve scrupuleusement l’objet sur elle. Sécurité sanitaire oblige.
Quinze moutons saisis à Pierrefitte
Neuf cents moutons à l’abattoir mobile, il n’y a pas de quoi satisfaire tous les musulmans du 93 qui veulent fêter l’Aïd de manière rituelle, d’autant que certains acheteurs viennent d’ailleurs, puisqu’ils n’ont pas cet abattoir dans leur département. Depuis trois ans, l’Union des associations musulmanes propose de faire l’intermédiaire avec un éleveur de Normandie converti au halal. Les musulmans peuvent aussi commander leur agneau chez leur boucher ou encore au supermarché. « Mais attention, s’ils proposent des moutons pour l’Aïd le premier jour, c’est que l’animal n’est pas tué selon le rite », prévient un fidèle. Le sacrifice ne peut avoir lieu qu’après la prière, soit hier vers 8h30. Dans le doute, certains préfèrent continuer à sacrifier eux-mêmes la bête. « Il faut comprendre que ce n’est pas la viande qui compte, mais le rituel », explique Aissa Nakes, président du CRCM Ile-de-France – Centre. « Moi, je l’ai fait il y a cinq ans au Maroc, c’est merveilleux », lâche Abderrahmane Bouhout, clichois, qui admet avoir déjà sacrifié « un mouton dans la baignoire de l’appartement, avec [son] père, il y a très longtemps ». Désormais, il commande son agneau à l’abattoir mobile. « Ceux qui ont un pavillon préfèrent sacrifier leur mouton chez eux et le font aussi pour des amis qui vivent en appartement », note-t-il. Quitte à s’exposer à des contrôles. A Pierrefitte, la semaine dernière, les services vétérinaires ont saisi quinze ovins réunis dans une cour. Un cas loin d’être unique d’après les fidèles.
Source et image : Le Parisien du 16/10/2013