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Sénatoriales en Seine-Saint-Denis, Séverine Maroun n’est pas élue sénatrice, mais Ahmed Laouedj si !
Nous connaissons les 6 sénateurs qui ont été élus ce soir en Seine-Saint-Denis. Il s’agit de :
- MME NARASSIGUIN Corinne
- ZIANE Adel
- M. LAOUEDJ Ahmed
- M. CAPO-CANELLAS Vincent
- M. MEIGNEN Thierry
- M. GAY Fabien
Alors que tout le monde pensait que la liste LR menée par Thierry Meignen (ancien Maire du Blanc-Mesnil) permettrait de mettre 2 voire 3 sénateurs, de nombreuses voies se sont portées sur d’autres candidats comme Vincent Capo-Canellas, ancien Maire du Bourget.
Séverine Maroun va devoir rester 1ère adjointe à Aulnay-sous-Bois. Cette femme remplie d’ambition avait tout fait pour écarter la candidate sortante, Annie Delmont-Koropoulis, ou Brigitte Marsigny, Maire de Noisy-le-Grande et pourtant pressentie pour être aux côtés de Thierry Meignen. Cette déconvenue montre pour Madama Maroun qu’il ne suffit pas de jouer les séductrices en coulisse, et qu’il est nécessaire de convaincre les électeurs et, plus largement, les militants et sympathisants.
A l’inverse, Ahmed Laouedj, ancien adjoint à Aulnay-sous-Bois sous l’ère Gérard Ségura, semble ressusciter tel un phénix ! Alors que certains le qualifiaient comme mort politiquement se voit attribuer l’un des postes les plus honorifiques dans notre 5e république. Comme quoi en politique, rien n’est jamais écrit à l’avance…
Thierry Meignen ne veut pas de Séverine Maroun en position 2 sur la liste des sénatoriales en Seine-Saint-Denis
Thierry Meignen sera tête de liste LR pour les sénatoriales en Seine-Saint-Denis. L’ex Maire du Blanc-Mesnil prendra Brigitte Marsigny, Maire de Noisy-le-Grand, en position 2 et Christian Demuynck, Maire de Neuilly-Plaisance et ancien sénateur, en position 3.
Séverine Maroun, 1ère adjointe à Aulnay-sous-Bois, souhaitait avoir la position 2. Elle se contentera certainement de la position 4 (non éligible). A moins d’une liste dissidente ?
Ci-dessous le communiqué de Thierry Meignen :
Sénatoriales 2023 en Seine-Saint-Denis, Annie Delmont-Koropoulis en danger, remplacée par Séverine Maroun ?
La bataille des sénatoriales 2023 se met en place un peu partout dans le pays. En Seine-Saint-Denis, la tension est palpable dans les différents camps, avec très peu de places éligibles. Chez LR, Thierry Meignen, ex-Maire du Blanc-Mesnil, devrait de nouveau conduire la liste. Mais en position n°2, la place d’Annie Delmont-Koropoulis, conseillère municipale à Aulnay-sous-Bois, est en danger. Deux autres femmes pleines d’ambitions avec beaucoup plus de soutiens pourraient lui ravir la place tant convoitée : Séverine Maroun, l’incontournable première adjointe à Aulnay-sous-Bois, et Brigitte Marsigny, maire de Noisy-le-Grand. Les deux prétendent avoir beaucoup de poids dans le département et de nombreux grands électeurs acquis à leur cause.
Même évincée, Annie Delmont-Koropoulis pourrait rebondir en retrouvant une place d’adjointe à Aulnay-sous-Bois, voire plus compte-tenu de sa proximité avec Séverine Maroun, sauf si celle-ci ne parvient pas à battre sur le papier Brigitte Marsigny.
Annie Delmont-Koropoulis sur la liste de Philippe Dallier aux Sénatoriales ?
Plusieurs sources nous informent que l’adjointe Annie Delmont-Koropoulis, célèbre médecin local et très appréciée dans son quartier, serait présente sur la liste de Philippe Dallier aux élections Sénatoriales. Si confirmé, ce serait une consécration pour madame Delmont-Koropoulis, ancienne cadre du Parti Radical et qui a travaillé sur plusieurs dossiers liés à la santé.
Élections sénatoriales du 24 septembre prochain : pourquoi Benjamin Giami est candidat En Marche
Élections sénatoriales du 24 septembre prochain : pourquoi je suis candidat sur la liste de grand rassemblement conduite par Patrick Toulmet de La République En Marche !
Lors de l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron a suscité un espoir de renouveau et de transformation du pays. Il a su contenir la vague d’extrême gauche et d’extrême droite. J’ai voté pour le Président de la République car il porte cette vision réformatrice, soucieuse de l’égalité, favorable à la croissance économique, et ouverte sur l’Europe qui m’est chère. L’éducation et la formation sont au cœur de son projet.
Alors que le vent du renouveau souffle dans le pays, j’assiste avec tristesse à une droite qui se durcit, dont le projet libéral et européen disparaît jour après jour. Avec l’arrivée probable de Laurent Wauquiez à la tête du parti Les Républicains, nous ne pouvons rester inertes face à une droite qui va se durcir et s’isoler.
J’ai donc pris la décision de rejoindre le mouvement En Marche ! et d’accepter de rejoindre la liste conduite par Patrick Toulmet aux élections sénatoriales du 24 septembre prochain. Le parcours de Patrick Toulmet, ses combats pour l’emploi des jeunes, pour l’accessibilité des handicapés, pour les PME, pour l’artisanat et pour l’insertion sont exemplaires. Il sera un élu de terrain qui ne se contentera pas de discourir dans des tribunes et de s’éclipser aussitôt l’élection passée.
Pour ma part, je suis aujourd’hui adjoint au Maire d’Aulnay-sous-Bois, en charge de l’insertion, de la formation et de l’apprentissage. Je n’ai jamais caché mon positionnement centriste, libéral et pro-européen.
J’ai bien évidemment averti le Maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, avec qui je travaille étroitement et en parfaite confiance depuis 2013. M. Beschizza est un homme de convictions, que je respecte beaucoup et que j’apprécie sur le plan personnel. Il lui appartiendra de décider de se séparer ou non de moi au sein de l’exécutif municipal.
Je serai bien évidemment ravi de continuer à œuvrer au bien de la ville, tout en faisant le choix de placer mes convictions au sommet de mon engagement politique et citoyen.
Source : communiqué de Banjamin Giami
2 élus de la majorité municipale d’Aulnay-sous-Bois ne respectent pas la consigne de Bruno Beschizza
Selon un très célèbre opposant local, Oussouf Siby, il y a eu du rififi au sein de la majorité municipale hier :
« Ce soir avait lieu le vote des délégués et leurs suppléants pour les élections sénatoriales lors d’un Conseil municipal extraordinaire. Deux élus de la majorité n’ont pas voté la liste de Bruno Beschizza. Le maire a donc exigé à tous ses élus de rester dans la salle… Pour quelles raisons? A ma connaissance en France le vote est secret…«
Pour rappel il y a 43 élus de la majorité. Il y avait déjà eu des couacs dans d’autres majorités précédentes. Ici, il s’agirait d’une première. Mais avec 41 élus en fidèles, l’édile d’Aulnay peut encore dormir tranquillement…
Les éléments clés des sénatoriales du 28 septembre 2014
Le Sénat est composé de 348 sénateurs élus au suffrage universel indirect.
La circonscription d’élection est soit le département soit la collectivité d’outre-mer. En outre, douze sénateurs représentent les Français établis hors de France.
Depuis 2011, et en application de la réforme de 2003, le Sénat est renouvelable par moitié, en deux séries (la série 1, renouvelée lors des élections de 2011 : 170 sièges, et la série 2, concernée par le renouvellement de septembre 2014 : 178 sièges), tous les trois ans, pour tenir compte de la réduction de neuf à six ans de la durée du mandat sénatorial. L’âge d’éligibilité des sénateurs a été ramené de trente à vingt-quatre ans par la loi n° 2011-410 du 14 avril 2011.
Les élections de septembre 2014 concernent les 178 sénateurs de la série 2, c’est-à-dire :
- 58 départements métropolitains dont l’ordre minéralogique va de l’Ain (1) à l’Indre (36) et du Bas-Rhin (67) au Territoire de Belfort (90), à l’exception des départements d’Ile-de-France.
- 1 département d’outre-mer (Guyane)
- 4 collectivités d’outre-mer (Saint-Barthélemy, îles Wallis et Futuna, Saint-Martin, Polynésie Française)
- 6 sénateurs représentant les Français établis hors de France
Parmi les 178 sièges concernés, 119 sont à pourvoir à la représentation proportionnelle et 59 au scrutin majoritaire.
Dans chaque circonscription, le collège électoral se compose :
- des députés et des sénateurs,
- de l’ensemble des conseillers généraux,
- des conseillers régionaux,
- mais surtout des délégués des conseils municipaux qui représentent 95% des électeurs des sénateurs.
Le nombre total de grands électeurs pour la série 2 est de 87 534
Voici la répartition du collège électoral au mois d’avril 2013 (Source : Ministère de l’intérieur )
|
Membres du collège électoral |
Nombre |
Proportion |
|
Députés |
577 |
0,4 % |
|
Conseillers régionaux |
1 880 |
1,2 % |
|
Conseillers généraux |
4 052 |
2,6 % |
|
Élus non municipaux ultramarins |
192 |
0,1 % |
|
Délégués des conseils municipaux |
151 458 |
95,8 % |
|
dont conseillers municipaux |
138 889 |
87,8 % |
|
dont délégués supplémentaires |
12 569 |
7,9 % |
|
Total |
158159 |
100 % |
La composition du collège électoral des sénateurs a été modifiée par la loi du 2 août 2013 relative à l’élection des sénateurs. Dans les communes de plus de 30 000 habitants, les conseils municipaux élisent des délégués supplémentaires à raison de 1 pour 800 habitants – contre 1 pour 1.000 auparavant – en sus de 30.000 habitants.
En savoir plus : Rapport n° 538 (2012-2013) de M. Philippe KALTENBACH, fait au nom de la commission des lois, déposé le 24 avril 2013
La loi du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France modifie la composition du collège électoral des sénateurs représentant les Français établis hors de France.
Celui-ci est désormais constitué :
1° des députés élus par les Français établis hors de France et des sénateurs représentant les Français établis hors de France,
2° des conseillers consulaires,
3° des délégués consulaires.
Article proposé par Annie Nevei

