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Un habitant d’Aulnay-sous-Bois ivre percute violemment deux policiers sur l’autoroute A1 !

Un homme au volant d’une voiture a percuté deux policiers du service des compagnies motocyclistes (SCM) de la préfecture de police de Paris, par l’arrière, à quelques centaines de mètres du péage de Chamant-Senlis (Oise), sur l’autoroute A1, peu avant 20 heures ce vendredi soir. Ces derniers venaient tout juste de terminer leur mission d’escorte. Les fonctionnaires ont été violemment projetés au sol et leurs motos ont été endommagées.

Blessés, les deux gardiens de la paix ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers qui les ont amenés à l’hôpital de Creil alors qu’ils étaient conscients. Leurs jours ne sont pas en danger et ils ont subi des examens afin de déterminer leurs blessures.

Dans le même temps les policiers de la CRS autoroutière de Deuil-la-Barre ont interpellé l’automobiliste en cause âgé de 33 ans qui s’est arrêté. L’homme qui habite à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) était en état d’ivresse. Sous le choc, il a été placé en garde à vue et conduit à l’hôpital.

Le sous-préfet de l’Oise s’est rendu sur les lieux de l’accident dans la soirée. Une enquête a été ouverte. La piste de l’accident est privilégiée.

Source : Actu17

Loi Sécurité Globale, ce qui va changer et pourquoi les députés dont Alain Ramadier ont voté pour

Menaces terroristes, agressions à répétition sur les forces de l’ordre, troubles à l’ordre public, zones de non-droit : les mandats présidentiels se suivent et se ressemblent dans leur bilan sur la lutte contre l’insécurité. Emmanuel Macron et le gouvernement mené par Jean Castex tentent de trouver une solution pour renforcer cette sécurité en proposant une nouvelle loi appelée « Sécurité Globale ». Si l’article 24 de cette loi fait polémique (encadrement ou restriction sur la possibilité de filmer les policiers en pleine action), cette loi apporte quelques outils supplémentaires. Voici les principales « avancées » :

  • Les policiers municipaux pourront participer à la sécurisation de manifestations sportives, récréatives ou culturelles
  • Les policiers municipaux pourront constater davantage d’infractions comme l’ivresse publique, la vente à la sauvette, la conduite sans permis ou sans assurance, les squats de halls d’immeubles, les tags ou encore l’occupation illégale d’un terrain communal
  • La police municipale pourra également immobiliser et mettre en fourrière un véhicule
  • Le périmètre des missions des agents de sécurité privés va s’élargir (exemple : opérations de palpation de sécurité)
  • Les policiers et les gendarmes seront autorisés à accéder à des établissements recevant du public avec leur arme de service (boites de nuit, concert…)
  • Le bénéfice des crédits de réduction de peine est supprimé pour les personnes condamnées à la suite de certaines infractions
  • L’achat, la détention, l’utilisation et la vente d’articles pyrotechniques par des particuliers seront sanctionnés pénalement
  • Les policiers pourront filmer les individus interpellés et transmettre les images en temps réel au centre de commandement
  • Les drones pourront être utilisés par les forces de l’ordre pour surveiller un périmètre

Bien entendu, cette loi n’est pas parfaite et certains articles font débat. Ceci étant, l’adage dit qu’il est plus facile de critique que de proposer des solutions. Il serait bon que les détracteurs de cette loi, notamment chez les écologistes, puissent nous proposer leur solution afin de combattre les zones d’insécurité et de limiter les agressions sur les forces régaliennes.

Des enseignants d’Aulnay-sous-Bois protestent contre l’arrivée d’un ancien gendarme nommé proviseur adjoint à Stains

Mercredi 14 novembre, plus de 200 professeurs de la Seine-Saint-Denis ont répondu à l’appel de soutien lancé par une partie de l’équipe éducative du lycée Maurice-Utrillo à Stains, opposée à l’arrivée d’un ancien gendarme, nommé proviseur adjoint de l’établissement.

« Utrillo en lutte», « Nos élèves sont-ils tous des délinquants pour qu’on leur assigne un lieutenant », « A Utrillo, on tire l’alarme, on ne fait pas le gendarme ». Mercredi 14 novembre, les banderoles déployées sur le parvis de la basilique de Saint-Denis ont donné le ton du rassemblement. Plus de 200 personnes, en majorité des enseignants qui travaillent en Seine-Saint-Denis (Blanc-Mesnil, Aubervilliers, Saint-Denis, Aulnay-sous-Bois) – et d’autres venus du Val d’Oise – ont manifesté leur colère en soutien au lycée Maurice-Utrillo à Stains. Une partie du personnel éducatif de cet établissement de l’ouest du département entamait une grève reconductible, le 5 novembre, pour s’opposer à la prise de fonction de Bruno Toullalan, ancien chef d’escadron de la gendarmerie nationale, nommé proviseur adjoint du lycée, en charge de la sécurité. Plusieurs syndicats ont également répondu présent au rassemblement largement relayé sur les réseaux sociaux : Sud Éducation 93, CGT 93, le Snes ainsi que la SNUipp-FSU.

Source et article complet : Le JSD.com

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