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Immobilier : le marché de l’ancien de l’Ile-de-France en repli
En Ile-de-France, les ventes de logements anciens ont reculé de 9 % de novembre 2014 à janvier 2015. Les prix sont eux aussi orientés à la baisse avec un repli de 2,4 %.
Source et article complet : pap.fr
Le gouvernement échafaude encore un plan de relance de la construction
Alors que tous les indicateurs de la construction de logements sont au rouge, Manuel Valls et sa ministre du Logement Sylvia Pinel ont annoncé une série de mesures pour relancer le secteur, avec une légère impression de déjà-vu.
Depuis l’arrivée à la présidence de François Hollande, ce n’est pas moins que le troisième plan de relance de la construction qui a été lancé le 25 juin par Manuel Valls et sa ministre du Logement Sylvia Pinel.
Depuis plusieurs semaines, les professionnels du secteur ont sorti les balises de secours : les chiffres de la construction – mises en chantier et dépôts de permis de construire – sont en baisse depuis le début de l’année, dans le secteur privé et public.
Tant la Fédération des professionnels de l’immobilier (FPI) que l’Union sociale pour l’habitat (USH) ont alerté sur les nombreux blocages de projets suite aux changements d’équipes municipales. Une réaction forte du gouvernement était donc attendue, d’autant qu’aucun décret d’application de la loi ALUR n’a encore été publié.
Au menu du plan gouvernemental, les ingrédients classiques : une dose d’accession à la propriété, de soutien au logement social, de simplification et de mobilisation de foncier.
Source et article complet : La Gazette des communes. Proposé par Annie Neveu
Immobilier : stabilité des ventes et des prix en Ile-de-France
Si les achats ont légèrement progressé en un an, l’évolution du coût des biens reste faible. Sauf peut-être dans la capitale, où des baisses sensibles ont été notées ces derniers mois dans quelques quartiers cotés.
« L’attentisme règne, et ça fait trois ans que ça dure ! » Les notaires ont présenté hier les derniers chiffres du marché de l’immobilier en Ile-de-France. Les acquéreurs espèrent toujours une baisse franche des prix, les vendeurs, eux, maintiennent les leurs. Résultat : avec 31 200 logements anciens vendus au 1er trimestre 2014 dans la région, on reste en dessous d’un trimestre moyen de ces dix dernières années. Catherine Carely, nouvelle présidente de la chambre des notaires de Paris, a insisté sur le « flou » lié à l’évolution du marché de l’immobilier : « Nous vivons une période insaisissable », du fait de la conjoncture économique. Les notaires ont relevé la « quasi-disparition des investisseurs dans le neuf », qui a subi une chute des ventes de 26 % au 1er trimestre.
Un peu moins cher dans les arrondissements parisiens les plus prisés. Le prix au mètre carré pour les appartements anciens est stable dans la capitale : +0,2 % au 1er trimestre et -1,6 % sur un an. Mais 15 arrondissements — avec en tête certains des plus cotés — ont connu une « vraie baisse ces trois derniers mois ». Dans le I er, par exemple, le prix du m 2 passe sous les 10 000 € (-14,3 % en un an).
Statu quo en proche banlieue. Peu de mouvements dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. En un an, les prix des appartements anciens ont baissé de 0,3 %, celui des maisons anciennes de 1,9 %. Avec 7 610 € le m 2 à Levallois-Perret (92), l’évolution sur un an est de… 0 %. C’est à Vitry-sur-Seine (94) que la baisse est la plus sensible : 3 080 € le m 2, soit -8 % en un an.
Disparités en grande couronne. Dans l’ancien, la vente d’appartements progresse de 2 % en un an, celle des maisons de 5 %. Quelques fortes disparités sont à noter : à Chelles, en Seine-et-Marne, le prix au m 2 dans l’ancien a progressé de près de 25 % en un an. Tandis qu’à Montmorency, dans le Val-d’Oise, c’est le prix de vente des maisons anciennes qui a, lui, chuté de près de 25 %.
Source et image : Le Parisien du 28/05/2014
2014 sera une année noire pour les promoteurs immobiliers
Les promoteurs ont vendu 74 691 logements en 2013. C’est 1,4 % de plus qu’en 2012 – année peu satisfaisante – mais 32,4 % de moins qu’en 2010 ! En 2014, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) anticipe une chute de 10 à 12% des ventes.
Les ventes de logements en promotion ont très légèrement augmenté en 2013 : +1,4% à 74 691 unités. Le rebond enregistré au premier semestre (+4,1%), après 8 trimestres de baisse consécutifs, ne s’est donc pas confirmé. Evidemment, il existe de grandes disparités régionales, note la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) : la Côte d’Azur et l’Aquitaine progressent de 29 et 30% tandis que d’autres régions reculent d’environ 15%. « Nous le répétons depuis un an. Notre outil de production continue de se dégrader », explique François Payelle, son président. Les investisseurs ne représentent plus que 40 % de notre clientèle, contre 43 % en 2012 et même 65 % en 2010.
Elles totalisent 29 975 unités (-4,1%sur un an, -46,8% sur deux ans) contre 40 000 attendus par le gouvernement, compte tenu du gros retard à l’allumage du dispositif Duflot, qui n’est stabilisé que depuis le 19 décembre. L’incertitude réglementaire sur les niveaux de loyers applicables entretenue tout au long du second semestre a plombé les ventes. Et contrairement aux autres années, aucun impératif fiscal n’a « boosté » les ventes au quatrième trimestre. Enfin, « l’encadrement des loyers de la loi Alur continue d’inquiéter les personnes susceptibles de réaliser un investissement locatif », note la FPI.
Le poids de chacune des deux grandes clientèles des promoteurs s’est radicalement inversé en l’espace de deux ans. La clientèle des accédants pèse désormais 60% des ventes, en progression de 5,6% sur un an. C’est peu, relève la FPI, compte tenu de taux d’intérêt particulièrement favorables. Les prix, eux, sont assez stables (– 2,6 % en Ile-de-France, – 0,6 % en province). Preuve, selon les promoteurs, des contraintes qui pèsent sur les prix de revient.
Chute des mises en vente pour éviter les stocks
Les mises en vente se sont contractées de 12,8 % en un an, à 91 371 unités (dont 23 000 unités en bloc, soit une part de 22% des ventes, essentiellement vendue aux bailleurs sociaux, qui reste stable dans le total mais baisse, logiquement, en nombre). « C’est une preuve de notre maîtrise de l’offre, à la différence des années 1990-1995 », estime M. Payelle. Si l’offre commerciale a augmenté de 6,2 % en 2013 (+ 42 % pour l’offre livrée en collectif au quatrième trimestre par rapport à la même période de 2012), représentant quatorze mois d’écoulement pour une opération au rythme de ventes de 2013 (contre 9,3 début 2012), ce dernier ne juge pas cela affolant dans la mesure où le stock achevé reste autour d’un mois de ventes. « Le problème c’est que le numérateur et le dénominateur baissent », regrette M. Payelle : « Le niveau des mises en vente est tellement faible que les promoteurs ne constituent pas de stocks ».
Nouveau plongeon en 2014
Compte tenu de l’évolution des permis de construire en 2013 (-12,6%), des mises en ventes (-12,8%), des conditions plus difficiles d’octroi de crédits – tant pour les promoteurs que pour les acquéreurs -, la FPI s’accorde à penser que « 2014 sera une année noire » : les ventes devraient plonger de 10 à 12% pour atteindre 60 à 65 000 logements au détail. L’un des niveaux les plus bas depuis 25 ans, selon elle. De nombreuses opérations sont ou vont être abandonnées, prévient la fédération.
Certes, une hausse des taux d’intérêt pourrait jouer en faveur de l’accession.
Mais il y a peu de chances que la part des investisseurs, elle, bondisse.
L’hypothèse privilégiée semble plutôt tourner autour de 25 000 unités. Les perspectives sont donc peu réjouissantes. C’est pourquoi François Payelle appelle le gouvernement à adopter des mesures d’urgence pour recréer un environnement favorable : en matière de foncier, de coûts de construction, et d’accession à la propriété. Réponse le 21 février, puisque la ministre Cécile Duflot donnera des indications sur ce qu’elle fera des propositions des groupes de travail de la démarche « Objectifs 500 000 » pour réduire coûts et délais de construction.
Source et image : Le Moniteur
France : Pyramide des âges 2005 et 2030, bulle immobilière
Pour les personnes âgées, la bulle immobilière est une aubaine, qui facilite le « Downsizing » : vendre sa résidence principale pour acheter un appartement ou une maison de plain-pied. Les raisons sont multiples : proximité des commerces, impossibilité de monter les escaliers, moins de frais d’entretien du jardin, facilité des soins à domicile, besoin de soins à l’hopital mais aussi … besoin d’argent, etc …
Actuellement, aucune étude publique n’existe sur les effets du Downsizing. L’INSEE estime dans des documents de méthodologie qu’il est impossible d’évaluer le downsizing et qu’il vaut mieux considérer que les personnes âgées seront maintenues à domicile.
Ce n’est pas notre avis :
- D’après le business-plan des maisons de retraite, les analystes considèrent qu’environ 20% de la population de plus de 85 ans pourrait déménager en maison de retraite (médicalisée ou non). Si ces chiffres sont vérifiés, ce serait un bombe à retardement sur le marché de l’immobilier.
- En visitant des agences immobilières, vous pourrez constater qu’une part importante des vendeurs sont des « downsizers », qui vendent de grandes surfaces pour emménager dans de petits appartements. Les ventes sont nombreuses à partir de 70 ans. Souvent, le décès d’un conjoint provoque la mise en vente.
Sur la pyramide des âges, on constate que les premiers baby-boomer auront 70 ans en 2016.
On peut pronostiquer une chute importante des prix à partir de cette date, que rien ne pourra arrêter.
Pour comprendre cette situation, vous pouvez vous reporter aux graphiques de l’Allemagne.
On notera que ce graphique ne laisse entrevoir aucun baby-boom, contrairement à ce que les démographes et les professionnels de l’immobilier voudraient nous faire croire.
Source : bulle-immobiliere.org
Baisse du nombre de ventes immobilières en Ile-de-France
-8% : C’est la baisse du nombre de ventes immobilières en Ile-de-France en 2013 par rapport à 2012. Ce chiffre a été communiqué hier par la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) Paris-Ile-de-France. Avec moins de 130000 ventes prévues cette année, les volumes baissent de 8% par rapport à 2012 et de 20% par rapport aux années les plus hautes en termes de transactions (1999-2007). Cette observation est nuancée par une légère reprise de la demande depuis septembre 2013.
Source : Le Parisien du 11/10/2013
Les acquéreurs étrangers dopent le secteur de l’immobilier
Ils ont déjà leur pied-à-terre à New York ou à Londres mais rêvent de Paris, de sa culture et de ses immeubles en pierre de taille. Dans le réseau d’immobilier de prestige John Taylor, les étrangers représentent 80% des acheteurs, plus encore que l’an passé où leur part s’élevait déjà à 60%. Comme l’explique Balkys Chida-Klewer, de Barnes, ils sont tous fous de la capitale. Aux côtés des « fidèles » acheteurs du Moyen-Orient (Saoudiens, Qatariens…) et de quelques Russes, épris aussi de la Côte d’Azur, Brésiliens, Argentins ou Vénézuéliens sont de plus en plus présents. Parmi les nouveaux venus également, des Libanais effrayés par les événements dans la Syrie voisine. Ou les élites des pays d’Asie centrale comme le Kazakhstan, l’Ouzbékistan ou le Turkménistan — ce que les professionnels de l’immobilier de luxe nomment les pays en « -an »! Les Chinois? Ils ne seraient pas si nombreux qu’on le dit, la loi chinoise limitant les investissements à l’étranger. Les agences voient aussi quelques Indiens attirés par la France après le célébrissime mariage de la fille du milliardaire de l’acier Mittal à Versailles en 2004! La plupart de ces acheteurs sont des chefs d’entreprise ayant fait fortune dans l’extraction ou le commerce des matières premières, dans la finance ou l’immobilier!
Source : Le Parisien du 04/08/2013
Immobilier Ile-de-France : la baisse des prix reste timide, Aulnay-sous-Bois se ressaisit
Pas de krach immobilier à l’horizon mais plutôt un atterrissage en douceur. Après avoir connu des sommets, le marché francilien poursuit sa très lente érosion. Selon la chambre régionale des notaires, qui présentait hier ses derniers chiffres, le prix au mètre carré dans l’ancien s’établit désormais à 5470€. Ce qui représente un recul infime de 0,4% sur un trimestre et de 0,5% sur un an.
Dans le détail, l’inflexion est un peu plus marquée en grande couronne (- 1,4% sur un an) qu’en petite couronne (- 0,8%) tandis qu’à Paris les prix sont qualifiés de stables par les notaires (+ 0,1%). « Dans la capitale, il faut encore compter 8260 € du mètre carré », indique Christian Bénasse, le président de la chambre de Paris. Pour un modeste 60 m2, un ménage devra donc débourser en moyenne près d’un demi-million d’euros! De quoi en décourager plus d’un.
C’est d’ailleurs ce que tendent à montrer les statistiques. Le nombre de transactions a chuté de 16% en un an dans la région.
« Ces données sont toutefois à pondérer dans la mesure où la réforme de l’imposition des plus-values immobilières a dopé les volumes de ventes en 2012, surtout à Paris », souligne Thierry Delesalle, notaire dans la capitale. Il n’en reste pas moins une tendance de fond. Par rapport à la période dite « haute », c’est-à-dire de 1999 à 2007, les transactions dans l’ancien ont dégringolé de 31% à Paris. Seule la Seine-et-Marne, département le moins cher de la région, bénéficie encore d’un marché relativement dynamique avec une hausse de 10%.
Conséquence du recul des ventes, les prix auraient dû mécaniquement chuter. Alors pourquoi un tel niveau? « Il y a souvent un décalage mais la baisse est bel et bien amorcée », balaie Nicolas Boudel, un agent immobilier du VIe. Si la décrue est aussi lente, c’est en partie à cause des réticences des vendeurs. « Les placements alternatifs manquent et les propriétaires préfèrent conserver leur bien plutôt que de baisser leur prix », note la chambre.
Source : Le Parisien du 29/05/2013
Grand Paris : la spéculation à la loupe, l’immobilier à Aulnay-sous-Bois bientôt sauvé ?
Vous trouverez ci-dessous un article du Parisien du 10 avril 2013, qui indique la possible future flambée des prix de l’immobilier autour des prochaines 72 gares du Grand Paris. Alors que l’immobilier à Aulnay-sous-Bois est en train de s’effondrer, la nouvelle gare située au Carrefour de l’Europe parviendra t-elle à inverser la tendance ?
« Sur certaines petites annonces immobilières, c’est déjà un argument de vente. « Proche de la future gare du Grand Paris Express de Vitry-Centre (NDLR : dans le Val-de-Marne) » pouvait-on déjà lire, il y a quelques semaines, dans le descriptif d’un pavillon sur un site Internet spécialisé. Cela ressemble à une fatalité : l’arrivée du Grand Paris Express, ce supermétro qui doit relier les banlieues entre elles, va faire monter les prix de l’immobilier aux abords de ses gares. Et risque, in fine, de repousser certaines populations qu’il devait desservir.
Pour avoir une vue complète sur ce phénomène prévisible, les pouvoirs publics se sont dotés d’un outil dédié. Un observatoire des prix du foncier et de l’immobilier aux abords des gares du Grand Paris a en effet été lancé hier, à l’occasion de l’Assemblée des maires d’Ile-de-France, qui se tient au parc floral de Vincennes (Paris XIIe). La structure associe la Société du Grand Paris (SGP), la préfecture de région et la chambre des notaires de Paris et doit fournir une image précise de l’évolution des prix autour des gares. « Nous avons souvent été questionnés sur les risques de montée des prix de l’immobilier, explique Etienne Guyot, le président de la SGP. C’est notre responsabilité de maître d’ouvrage d’en savoir plus. » D’autant que la SGP doit acquérir entre 5500 et 6000 parcelles pour réaliser son réseau de transport.
La préemption ou des mesures de zonage envisagées
L’observatoire réalisera une synthèse semestrielle — « c’est-à-dire quasiment en temps réel en matière d’immobilier », explique-t-on à la SGP — sur un périmètre de 800 m autour de chacune des 72 gares attendues. De quoi donner un bon aperçu de l’impact du Grand Paris Express sur les prix de l’immobilier. Les pouvoirs publics vont-ils se contenter d’observer la flambée des prix? « La connaissance, c’est la base de l’action, assure le préfet de région, Jean Daubigny. Nous avons besoin de ne pas laisser dériver les choses. »
Pour ce faire, le représentant de l’Etat évoque plusieurs pistes. « Dès lors que se manifesteront des indices de tension, on peut utiliser plusieurs procédures : la préemption par les collectivités locales, des mesures de zonage, voire des acquisitions de terrain à titre conservatoire, détaille Jean Daubigny. C’est aussi le moyen d’éviter que la réalisation du réseau ne coûte trop cher. » »

