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Lettre ouverte à la députée de la circonscription, Nadège Abomangoli (NUPES) et aux élus de la minorité municipale d’Aulnay se réclamant de la NUPES
Madame et messieurs les conseillers municipaux de la NUPES,
En vous élisant à une large majorité, Madame la députée, les Aulnaysiens ont clairement exprimé leur rejet de la droite, de l’extrême droite et surtout de Macron.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Macron s’est aligné sur le président américain Biden et sur l’OTAN : envoi de milliers de soldats français aux frontières de la Russie ; des milliards d’euros pour financer les armes envoyées en Ukraine. 43 milliards d’euros sont budgétés pour la Défense et la guerre en 2023. De plus une loi de programmation militaire prévoit 377 milliards d’euros (les généraux réclament 410 milliards !) pour 2024-2030 !
Conséquences ? Toujours moins d’argent pour les hôpitaux, l’école, les services publics, explosion des charges locatives, salaires écrasés par la flambée des prix, notamment de l’énergie et des produits de première nécessité. Le manque de moyens et de personnels met en danger les enfants victimes de bronchiolite et hypothèque l’avenir de tous les jeunes à l’école.
Cette politique anti-ouvrière est dictée par les capitalistes. Rien d’étonnant que Macron-Borne la mettent en œuvre. Et que le maire de droite Beschizza l’applique avec zèle sur Aulnay.
Ce qui l’est plus, c’est que les partis politiques auxquels vous appartenez ont, lors des débats à l’Assemblée nationale, apporté leur soutien au budget de guerre.
- Christophe Bex, représentant du groupe LFI, a déclaré : « Notre groupe salue la progression du budget. »
- Anna Pic, au nom du groupe du Parti socialiste a estimé que ce budget, même « insuffisant» est « tout de même mieux que rien » et a donné un avis favorable.
- Fabien Roussel, au nom du Parti communiste français, a tenu à « saluer l’enveloppe de 1,7 milliards prévus pour l’achat de petits équipements. »
Pas une voix ne s’est élevée contre ce budget appliquant la marche à « l’économie de guerre » annoncée par Macron, venant des partis se réclamant de la gauche ! Nombreux sont les travailleurs qui déclarent : « nous ne pouvons plus payer » avec l’envol des prix, les hausses de charges.
Avec les personnels soignants, avec les enseignants et parents, nous exigeons : « De l’argent pour les services publics, l’école, l’hôpital, pas pour la guerre ! »
Ni Poutine, ni Biden, Ni Macron ! Solidarité des travailleurs du monde entier !
Vive l’Internationale ouvrière !
Rassemblement à Paris, le samedi 10 décembre à 14 h 30 (place Édouard-Herriot, aux abords de l’Assemblée nationale)
Source : POID Aulnay-sous-Bois
Le POID dit non à la fermeture du centre d’information et d’orientation d’Aulnay-sous-Bois
Après l’annonce de la fermeture des urgences de l’Hôpital Ballanger, le grand déménagement des services publics
organisé par la politique de Macron se poursuit sur notre ville.
Lorsque nous sommes allés rencontrer les personnels vendredi 20 mai, des représentants du Rectorat étaient déjà en train d’organiser le déménagement ! Il semble que la fermeture ait été préparée bien en amont entre la Municipalité Beschizza (LR), qui veut récupérer les locaux qu’elle louait au CIO, et le Rectorat. Que va devenir le CIO ? Et où vont aller les personnels ? On parle d’un déménagement à Tremblay.
Les Conseiller – e-s d’Orientation-Psychologues jouent un grand rôle dans la scolarité des élèves de Collèges et de Lycées, pour les aider à construire leur avenir, à choisir les filières professionnelles, à les informer sur Parcoursup ou sur la réforme du bac. Et jouent un rôle d’écoute pour les pré-ado et ados angoissés, aident les adultes en reconversion. 150 000 habitants d’Aulnay et Sevran sont concernés par cette fermeture du CIO d’Aulnay.
Une pétition lancée sur change.org a recueilli plus de 1000 signatures à ce jour. Les personnels mobilisés organisent une diffusion de tracts sur les marchés le week end pour alerter la population.
Et la pétition constate également : « C’est aussi un service public qui disparaît dans un territoire où les services de l’Etat ont choisi d’implanter deux « Cités éducatives ». » Rappelons que la « Cité éducative », expérience Macron lancée dans les quartiers Nord de Marseille et étendue depuis dans toute la France, prévoît que dans les quartiers dits difficiles classés REP+, les directeurs d’école piloteront des équipes choisies par eux, que les projets d’école pourront déroger aux programmes nationaux (12 Cités éducatives imposées dans le 93). Le statut des professeurs n’est plus respecté. Les jeunes des quartiers populaires n’auront plus le même enseignement que les autres. Bref c’est la destruction de l’école publique préparant à des diplômes nationaux !
Le POID et ses candidats aux législatives sur Aulnay, Sevran, Tremblay , Villepinte, villes concernées par cette fermeture, se fixent d’aider à réaliser l’unité des syndicats enseignants et du CIO, des Unions locales syndicales, des partis et candidats se réclamant de la gauche, pour exiger du Rectorat la garantie du maintien du CIO à Aulnay et du
Maire un local (il en existe de disponibles sur la localité).
Pur hasard ? Le journal municipal Oxygène de ce mois publie en couverture (voir ci-contre) la photo d’un militaire et l’annonce d’une permanence du centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) tous les mois au centre administratif d’Aulnay.
« L’armée une multitude de métiers » vante un article intérieur.
C’est Macron qui a obligé tous les jeunes entre 16 et 25 ans à la « Journée défense et citoyenneté ». C’est Macron qui vient d’augmenter considérablement le budget de l’armée en répondant à l’exigence de Biden à tous les états membres de l’OTAN.
Est-ce l’avenir que les capitalistes réservent à la jeunesse des quartiers populaires ?
Source : POID, 10e circonscription : Sylvie Guy et Dominique Vidal – 11e circonscription : Micheline Guillemette et Rachid Hamdi
POID Aulnay-sous-Bois : Macron est ultra-minoritaire, il doit partir et sa politique avec lui, tout de suite !
Le second tour des élections régionales et départementales a confirmé le premier : Macron est ultra-minoritaire. Au premier tour, ses listes avaient recueilli 3 % des voix des électeurs inscrits. Là où elles pouvaient se maintenir au second tour, elles finissent dernières. Si la démocratie est la loi de la majorité, alors la majorité a parlé : « Dehors Macron et sa politique, maintenant, tout de suite ! ».
Au-delà de Macron, les partis institutionnels perdent tous des millions de voix par rapport au scrutin précédent. Même ceux qui sont présentés comme les « grands vainqueurs » sont minoritaires : reconduite à la tête de la région Occitanie, Carole Delga, du Parti socialiste, obtient la voix d’un électeur inscrit sur cinq, tandis que les LR Xavier Bertrand et Valérie Pécresse sont « élus » par… 17 et 15 % de l’électorat !
Entre les deux tours, les responsables des partis institutionnels avaient martelé un même message : « Électeurs, ressaisissez-vous, réveillez-vous, votez ! ». Résultat : l’abstention est au même niveau. Ultra-minoritaires ils étaient le 20 juin, ultra-minoritaires ils sont restés le 27.
Mais une majorité s’est exprimée « en creux » ces 20 et 27 juin. Refusant de voter pour Macron, la droite et l’extrême droite, cette majorité a frappé d’illégitimité le gouvernement, et la réforme des retraites qu’il veut relancer, et l’attaque contre l’assurance chômage, et les plans de licenciement qu’il encourage.
Constituée de l’immense majorité des ouvriers, des employés et des jeunes, cette majorité n’a pas davantage été convaincue parles appelslancés parles dirigeants des partis de « gauche » à se ranger « au nom de la démocratie » derrière Muselier, ancien ministre de Chirac, candidat des Républicains, face à Mariani, ancien ministre de Sarkozy, candidat du RN dans la région Paca. Ils ont rejeté la théorie fallacieuse du vote pour les partis capitalistes comme un rempart contre l’extrême droite. D’autant que cette politique d’union sacrée avait connu un précédent lorsque les députés des partis de « gauche » ont tous voté, le 19 mars 2020, avec leurs collègues macronistes et les députés de droite et d’extrême droite, une « aide » de 343 milliards pour les capitalistes à la demande de Macron, privant de ce fait l’école et les hôpitaux des moyens indispensables.
Cette majorité ne s’exprime pas seulement dans l’abstention de masse. Dans les grèves qui se multiplient dans le pays, elle proclame l’exigence ouvrière du maintien des emplois, de l’interdiction des licenciements, des moyens nécessaires pour l’école, la santé, les services publics et du refus de la baisse des salaires et de l’augmentation du temps de travail.
Au soir des régionales, nombre de dirigeants des partis institutionnels ont déclaré : « Maintenant, l’étape suivante, c’est l’élection présidentielle. »
De qui se moquent-ils ? Ils font mine de ne pas comprendre, mais les faits sont lesfaits : ce qui a été rejeté les 20 et 27 juin, c’est non seulement Macron, mais plus généralement le système et les institutions qui concentrent tout le pouvoir entre
les mains d’un président de la République valet des capitalistes. C’est la Ve République qui est rejetée, elle qui donne tous les pouvoirs à une minorité d’exploiteurs et de profiteurs. Si la démocratie est la loi de la majorité, alors elle exige que soit rendu à cette majorité le pouvoir de décider. Elle exige donc qu’à la Ve République capitaliste se substitue la République de la majorité, la République des travailleurs et de la jeunesse.
L’urgence est que le peuple prenne entre ses mains le pouvoir de décider. L’urgence est à l’élection d’une Assemblée constituante abrogeant la Ve République et toutes les contre-réformes anti-ouvrières, antisociales et antidémocratiques, confisquant les centaines de milliards des profits capitalistes pour les affecter aux besoins urgents du peuple travailleur, à la santé, à la jeunesse, à l’emploi. Oui, une Assemblée constituante qui prenne entre ses mains le pouvoir de décider des
mesures impérieuses de préservation de l’emploi et des services publics et interdisant purement et simplement les licenciements.
Pour qui se situe sur le terrain de la démocratie, il n’y a pas d’autre issue.
Pour débattre de ces propositions, le Parti ouvrier indépendant démocratique soumet la proposition que se tiennent de larges assemblées de travailleurs, militants et jeunes pour établir ensemble ce que sont les revendications urgentes de la situation.
Plus que jamais, le POID est déterminé à agir pour que triomphe la cause de l’unité : l’unité pour la satisfaction de toutes les revendications, l’unité pour chasser Macron et sa politique, l’unité pour en finir avec la Ve République et pour que le pouvoir revienne entre les mains du peuple travailleur.
Source : Le Parti ouvrier indépendant démocratique
Départementales 2021, le POID fait ses propositions

Afin de se mettre au service de la population le département de Seine Saint Denis doit rompre avec la politique de Macron. Les besoins de la population du canton et de la Seine Saints Denis nécessitent des moyens. Ces moyens existent en réquisitionnant les 560 milliards d’aides aux entreprises qui servent en fait à licencier et à verser des dividendes aux actionnaires. Notre candidature est donc en rupture nette avec la politique de Macron, relayée au niveau départemental par des élus pourtant de gauche.
Ainsi le POID sera résolument aux côtés de tous les salariés du département menacés de licenciement….
Au côté des agents territoriaux : maintien des horaires et des congés contre la loi de transformation de la fonction publique qui impose de travailler 1607 heures par an à compter du 1er janvier 2022 pour les agents communaux et au 1er janvier 2023 pour les agents départementaux
Logement : pour la construction massive de logements sociaux par Seine Saint Denis Habitat et stopper la spéculation immobilière autour des gares du « Grand Paris ».
Seine Saint Denis Habitat gère plus de 30 000 logements sociaux, nombre très insuffisant pour loger les salariés aux faibles revenus de notre département, les précaires, les familles sans papiers – souvent monoparentales qui se retrouvent au mieux en logements précaires ou à l’hôtel (plus de 900 nuitées chaque jour), souvent loin de l’école pour les enfants.
Des événements dramatiques à Saint Denis et Aubervilliers montrent les conséquences d’un habitat ancien et dégradé. Et les marchands de sommeil prolifèrent.
Défendre les services publics : Au côté de la population combattre pour l’arrêt de la fermeture des services publics, la réouverture des services fermés : centres de PMI, bureaux de poste, centres sociaux, Sécu, CNAV… Restaurer les subventions aux crèches départementales.
Santé : contre la fermeture programmée de l’hôpital Jean VERDIER et soutien aux agents de l’hôpital Ballanger (voir l’interview de 2 syndicalistes réalisée par le comité d’Aulnay du POID)
Défendre l’école publique : Contre les fermetures de classes, les réductions d’heures de cours dans les collèges. Rénover les collèges, remplacer et renforcer le personnel technique chargé de l’entretien et de la maintenance des locaux en particulier au collège Debussy. (voir l’article de la Tribune des Travailleurs du 28 avril) .
Défense de l’emploi en particulier sur la plateforme aéroportuaire de Roissy dont beaucoup de travailleurs sont aulnaysiens.
ADP utilise le chantage : nouveaux contrats obligatoires pour les travailleurs qui devront diminuer leurs revenus annuels d’un mois de salaire, sinon licenciement. Air France a touché 7 milliards d’€ et supprime 6000 emplois pour garantir le cours des actions. Quant aux travailleurs des centaines d’entreprises sous-traitantes de ces deux grands groupes, ils vivent dans la peur que leur boite soit en faillite.
Les élus départementaux et aulnaysiens ne devraient-ils pas exiger dans l’unité l’interdiction des licenciements, sachant que d’ici 2 ans selon les « experts » patronaux, 30 000 emplois seraient menacés sur la plateforme de Roissy. Les patrons profitent de la pandémie pour dégraisser leurs effectifs comme chez Guerbet à Aulnay où l’emploi est menacé.
Propositions du POID recueillies et mises en forme le 15 juin 2021 par Catherine Medioni
Michel Lefèbvre, militant du POID, fait le point sur la situation de l’hôpital Ballanger en interrogeant deux soignants CGT

Patrice Veteran, secrétaire de la section CGT de l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay et Sylvie Falleyras, infirmière en consultation de chirurgie et militante CGT expose leur expérience de la situation de l’hôpital Robert Ballanger auprès de Michel Lefèbvre, membre du Parti ouvrier indépendant et démocratique qui les a interrogé début mai dernier.
Sylvie Falleyras: Depuis le début de la pandémie, les conditions ont changé. Au début de la pandémie, on a eu davantage de moyens humains. Il n’y avait pas de gants, pas de masques en suffisance. Aujourd’hui le personnel est très fatigué, il y a beaucoup de malades, des démissions, il n’y a plus de remplaçants, plus de renforts. L’état d’esprit, c’est vraiment l’épuisement. On se demande quand ça va se terminer. Nous sommes inquiets sur la fin du confinement. Personnellement je pense que ça va faire comme l’année dernière. Cela va repartir cet hiver. Certes il y a les vaccins, mais beaucoup ne sont pas vaccinés, et il y a les variants.
Patrice Vétéran : Lors de la conférence tenue il y a une quinzaine de jours, nous avons donné un certain nombre de chiffres : 40 postes d’infirmières ne sont pas pourvus à Ballanger. Et autant à Montreuil et Montfermeil. Aucune politique de recrutement et de fidélisation n’a été mise en place. Le gouvernement Macron parle beaucoup d’un « Etat fort » en Seine Saint Denis, mais dans un tract CGT nous parlons davantage » d’un Etat fort en communication « . Aucune mesure prise. Sous le précédent premier ministre E. Philippe, avait été décidée une prime d’activité territoriale. Mais pas pour tous les départements. Et il ne fallait pas dépasser le salaire médian d’Ile de France qui est de 1800€. Certains personnels de santé n’ont pas été éligibles à cette prime, dont les A.S.H. Ce sont les personnels les moins bien payés, ce sont les femmes de ménage pour parler clair. Elles sont près des malades pourtant ! Les autres catégories l’ont perçue de façon inégale, en totalité ou à moitié. C’est une prime de 800€ versée une fois par an au début de l’année. Il y a eu le fameux Ségur de la santé où a été acceptée une augmentation des salaires de 183 euros alors qu’on demandait un minimum de 300 euros. Cela va entraîner le fait qu’avec cette augmentation de 183 €, certains agents vont dépasser le salaire médian et n’auront plus cette prime d’activité territoriale !
D’ici un an ou deux beaucoup d’agents ne seront plus éligibles à la prime de 183€. On a une difficulté dans nos métiers pour fidéliser et rendre l’hôpital attractif. En dehors du métier d’infirmière, le métier d’ASH est le plus important. Elles font la toilette, assurent le déplacement des patients. L’ASH peut rester contractuelle pendant 10 ans pour devenir fonctionnaire. Et ce qui fait l’évolution du salaire, c’est l’avancement d’échelon et il n’y a aucune évolution salariale pour les contractuelles !
Pour rendre attractif l’hôpital public, de surcroît dans le 93, il faut une revalorisation salariale et la mise en stage des contractuels.
Michel Lefevbre : Y-a-t-il eu des fermetures de lits aux urgences pendant la pandémie, comme dans d’autres hôpitaux ?
Patrice Vétéran : Avant la pandémie, le gouvernement avait prévu de fermer des lits, mais avec la crise sanitaire, il est apparu qu’il manquait des lits dans tous les hôpitaux d’Ile de France et en particulier dans le 93. Avec la crise sanitaire, on est passé de ce qu’ils appelaient les COPERMO (« coopération interministérielle ») à un plan de transformation et de modernisation de l’hôpital. On nous parle de lits virtuels, où les lits seraient ouverts en fonction des pandémies puis fermés. Avec quel personnel ? Quel personnel acceptera d’être recruté et licencié le lendemain ? Ils ne veulent pas revenir sur cette politique de fermetures des lits.
100% des lits sont occupés dans le service d’urgence, le personnel épuisé craque. Lors de la première vague, on avait vu arriver pour prêter main forte des personnels venus par exemple d’Occitanie, là où la pression était moindre. Aujourd’hui tous les personnels des hôpitaux vivent la même situation
Et nous avons eu beaucoup de démissions, beaucoup de jeunes, d’élèves qui n’ont pas supporté, en particulier autant de décès en si peu de temps.
Des opérations prévues ont été reportées, mais on ne pourra les reporter indéfiniment. Les opérations prévues pour les cas graves comme le cancer ont été maintenues. Et beaucoup d’agents sont touchés par le COVID.
Michel Lefevbre : Avez-vous estimé à combien il faudrait de créations de postes pour assurer les meilleurs soins à Ballanger ?
Patrice Vétéran On avait envoyé un courrier à l’ARS : au plan national, il faut 100 000 embauches, ce qui équivaut à la création de 50 postes d’ASH et d’infirmières à Ballanger.
Michel Lefevbre : Le POID avance le mot d’ordre de confiscation des 560 milliards d’aides aux entreprises versées aux entreprises, alors que celles-ci continuent à licencier, comme ADPà côté d’ici qui supprime 30 000 postes. Qu’en pensez-vous ?
Patrice Vétéran : Ajoutons Carrefour qui a reçu cet argent ! D’ailleurs, les personnels de Carrefour BeauSevran en face de l’hôpital étaient en grève durant deux samedis d’avril….
Sous Sarkozy et Hollande, et maintenant avec Macron, toutes les lois adoptées organisent le financement des patrons comme Bettencourt (l’Oréal). On est tout à fait d’accord pour confisquer tous ces milliards, réaffecter ces moyens financiers pour les besoins de la population.
On avait proposé à l’ARS, comme nous avons suffisamment de terrains, d’y ouvrir des structures médicales et sociales, accueil des handicapés, jeunes autistes, y implanter pourquoi pas une industrie pharmaceutique. Aucune réponse.
Article mis en forme le 10 juin 2021 par Catherine Medioni
Communiqué de Dominique Vidal et Sylvie Guy, candidats du POID au premier tour des élections législatives sur la 10e circonscription
Le résultat du premier tour de l’élection législative dans la 10e circonscription de Seine-Saint-Denis confirme, en les accentuant, les caractéristiques des résultats nationaux. 63 % des électeurs de notre circonscription ont, par l’abstention, le vote blanc ou nul, refusé de participer au vote.
Ce rejet dépasse les 70 % et même 75 % dans les bureaux de vote populaires de Savigny, Bougainville, Malraux à Aulnay. Plus de sept électeurs sur dix, l’électorat ouvrier et populaire a dit clairement : cette élection est illégitime. Le rejet est général.
Le député PS sortant Daniel Goldberg est éliminé dès le premier tour. Sur la ville d’ Aulnay, il ne recueille que 14,77 % des suffrages. Toujours à Aulnay, le candidat de la République en marche arrivé en tête , Billel Ouadah perd 2 500 voix par rapport à celles obtenues par Macron le 23 avril (4 206 voix pour Ouadah contre 6704 pour Macron). La candidate de la France insoumise, Ambre Froment, elle, obtient 14,75 % des voix et arrive en 3e position. Elle perd 7 889 voix par rapport au résultat de Mélenchon au 1er tour des présidentielles (il avait obtenu 10 214 voix – 33,81 % à Aulnay).
La candidate de la France insoumise paie ainsi le prix de la politique de division par son mouvement, notamment le refus d’une candidature commune avec Hamon pour l’abrogation de la loi El Khomri. La campagne de son parti n’a pas convaincu. Reconnaissant la légitimité de Macron comme président, se proposant pour être son Premier ministre dans le cadre d’une cohabitation, appelant à faire de l’Assemblée nationale fantoche de la 5e République un cadre de résistance substitué aux grèves et aux manifestations, Mélenchon a dérouté une large fraction de ses électeurs qui avaient pris au sérieux son appel à en finir avec la 5e République et à élire une Assemblée constituante.
Par leur abstention massive, les travailleurs et les jeunes d’Aulnay-sous-Bois, de Pavillons et de Bondy Sud-Est , comme ceux de tout le pays, ont ainsi exprimé leur conviction qu’il n’y a aucun enjeu à cette élection. C’est un fait : sous la Ve République, l’Assemblée nationale a comme seul pouvoir d’enregistrer et d’accompagner les décisions du président.
Contre ce gouvernement ultra réactionnaire qui veut tout détruire, seule la lutte de classe unie permettra de sauver le Code du travail, la Sécurité sociale et les droits ouvriers et de mettre en échec la tentative d’inscrire dans la Constitution l’état d’urgence permanent.
Au deuxième tour de l’élection, pour les travailleurs et jeunes, pour les citoyens attachés à la défense des conquêtes sociales, nul cas de conscience à avoir !
Billel Ouadah, candidat officiel du président élu Macron et Ramadier élu LR au conseil municipal, sont partisans de la casse du Code du travail et de la Sécurité sociale. Ramadier soutenait Sarkozy-Fillon qui avaient ou voulaient supprimer des milliers de postes de fonctionnaires, notamment des fonctionnaires territoriaux ; Ouadah/Macron a dans son programme la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires.
Les travailleurs et jeunes ne voteront ni pour l’un ni pour l’autre dimanche 18 juin.
Il ne fait pas de doute que le large mouvement d’abstention et de rejet s’exprimera à nouveau au second tour, frappant d’illégitimité l’Assemblée issue du scrutin. Pour défendre le Code du travail menacé de façon immédiate, la seule issue réside dans le combat pour forger l’unité ouvrière et ainsi bloquer et défaire ce gouvernement illégitime et sa politique.
Notre candidature – comme dans 63 autres départements – posait au centre la nécessité de construire un parti ouvrier indépendant démocratique pour aider la classe ouvrière à combattre. 142 électeurs sur la circonscription, 91 sur Aulnay, dans ce mouvement général de rejet, ont tenu, en votant pour nous, à exprimer leur accord.
Au-delà de ces élections, dans cette extraordinaire phase de décomposition et de confusion qui s’ouvre, une discussion est nécessaire et nous souhaitons la mener avec l’ensemble des travailleurs et militants, quels que soient leur vote et leur sympathie pour le PS, le PC, le PG, La France insoumise :
La classe ouvrière ne peut renoncer à agir et combattre. De quels instruments a-t-elle besoin ? Faut-il des syndicats ? Faut-il un parti ? Faut-il un parti ouvrier ?
Notre journal La Tribune des Travailleurs, un journal partisan de la lutte des classes, ouvre ses colonnes à cette discussion.
Nous vous invitons à notre réunion publique
VENDREDI 16 JUIN, à 19h30, salle Dumont (face gare RER).
Source : communiqué POID
Réunion publique du comité d’Aulnay-sous-Bois du POID pour présenter les candidats Dominique VIDAL et Sylvie GUY
Le Parti Ouvrier Indépendant Démocratique (POID) vous convie à une réunion publique le 19 mai à 19h30, salle Dumont (boulevard Galliéni), pour présenter ses candidats dans la 10ème circonscription de la Seine-Saint-Denis : Dominique Vidal et Sylvie Guy.
Plus d’information sur le document d’invitation en cliquant ici ou sur l’image ci-contre.
Sylvie Guy et Dominique Vidal investis par le POID dans la 10ème circonscription de la Seine-Saint-Denis
Dominique Vidal, postier au centre de tri de Roissy, et Sylvie Guy, directrice d’école maternelle en retraite, ont été investis par le Parti Ouvrier Indépendant Démocratique (POID) dans la 10ème circonscription de la Seine-Saint-Denis (Aulnay-sous-Bois, Les Pavillons-sous-Bois, Bondy Sud-Est) pour les législatives 2017.
Dans un premier tract de campagne, la paire dénonce les dangers qui pèsent sur la Poste et les hôpitaux publics. A noter que les analystes les plus pointus remarqueront que le tract ne parle que du 11 juin 2017 (premier tour des législatives), sans parler de la date du second tour. Pourtant, avec toutes les surprises actuelles, le POID pourrait très bien rêver de créer la surprise…
Le Parti Ouvrier Indépendant Démocratique réclame justice pour Théo
Toute la population de Seine-Saint-Denis, les jeunes, les familles, les travailleurs, tous nous sommes saisis d’horreur depuis qu’a été connue la nouvelle du viol du jeune Théo par des policiers à Aulnay-sous-Bois le 2 février dernier. « Un enfant de la ville s’est fait massacrer par des policiers », s’est écriée une habitante de La Rose-des-Vents lors de la marche de soutien à Théo le 6 février.
Partout, c’est l’horreur et surtout la colère, l’indignation, la révolte.
« Justice pour Théo ! », ont crié les familles manifestant à Aulnay-sous-Bois.
Oui, justice pour Théo !
Les jeunes de nos cités sont déjà victimes de toutes les injustices, résultat de la politique du gouvernement :
- le chômage de masse,
- le travail précaire,
- les salaires de misère,
- la remise en cause du droit aux études.
Et pour seul horizon… l’appel à s’enrôler dans l’armée pour mener des guerres contre les peuples partout dans le monde.
Et à toutes ces injustices, s’ajoutent le harcèlement policier, les provocations quotidiennes et gratuites, les insultes, les humiliations.
Et maintenant, le viol de Théo !
Trop, c’est trop !
Les familles qui manifestent, les jeunes qui se révoltent, ont raison : justice pour Théo !
Maintenant, les coupables doivent être châtiés. Châtiment des policiers responsables de ces crimes et de ceux qui essayent de couvrir leurs agissements !
Justice pour Théo, châtiment des coupables : ces exigences sont celles de toute la population de Seine-Saint-Denis, de tous les jeunes de Seine-Saint-Denis, tous solidaires de Théo et des siens.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID 93) et Jeunesse révolution (JR 93) apportent tout leur soutien à Théo, à sa famille, à ses proches.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique de Seine-Saint-Denis et Jeunesse révolution de Seine-Saint-Denis sont disponibles pour toute démarche, initiative, permettant d’obtenir le châtiment des coupables.
Source : communiqué POID 93
Comité aulnaysien pour l’unité pour la défense du code du travail : NE TOUCHEZ PAS AU CODE DU TRAVAIL !
Le gouvernement poursuit son offensive contre les statuts, contre le Code du travail dénoncé comme trop « lourd, compliqué, obsolète ».
En particulier, les rapports Combrexelle et Metling veulent imposer des accords d’entreprise dérogatoires au Code du travail, aux conventions collectives et statuts, mettant fin à la hiérarchie des normes.
N’est-ce pas justement ce que demande le patronat : remettre en cause le Code du travail ?
N’est-ce pas ce que demande le MEDEF, pour faciliter les licenciements ou les accords d’entreprise de baisse des salaires ?
Le Code du travail a été arraché par la lutte des classes, par les combats ouvriers depuis des décennies. Il ya urgence, le gouvernement prépare un projet de loi. Il faut défendre le Code du travail !
Premiers signataires : Michel LEFEBVRE, POID – Miguel HERNANDEZ, syndicaliste et conseiller municipal Front de Gauche (PCF) – Patrick CHARLES –ANGELE , syndicaliste Fonction publique territoriale (Région) – Nathaly CHARLES – ANGELE, POID – Sylvie GUY, retraitée Education nationale, syndicaliste – Jean- Philippe FAURE, traducteur – Dominique VIDAL syndicaliste postier – Jean – Christophe CICERON, militant syndical hospitalier – Jean-Louis GUY, POID – Patrick LASBLEYE, syndicaliste – Milaine LAURENARD, La Poste – Claude GILBERT, syndicaliste bâtiment – Mickaël JOULIN, employé communal – Jean-Louis KARKIDES, citoyen aulnaysien – Ghislaine GUERIN, postière – Danièle BRIDOT, POID – Maria CONCHON, militante syndicale Hôpital Ballanger
Source : Appel unitaire du POID.
Annexe : Lettre de Michel LEFEBVRE, secrétaire du POID d’Aulnay