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Monsieur BALLANGER Robert

Hôpital intercommunal Robert BALLANGER, Parc Robert BALLANGER, Boulevard Robert BALLANGER…

et pourtant aujourd’hui, à Aulnay sous Bois, qui a connu Robert BALLANGER ? Certainement pas les nouveaux Aulnaysiens voire même les Aulnaysiens  de moins de 60 ans.

Rappel d’un passé politique qui aura débuté dès l’âge de 20 ans en devenant membre du PCF qu’il restera toute sa vie jusqu’à sa disparation en 1981

  • Participation à la résistance pendant la seconde guerre mondiale, constituant

 un groupe de résistance en Bretagne et devenant vice-président du comité de libération de Seine et Oise

  • Député de Seine et Oise à l’âge de 33 ans de 1945 à 1967 puis de Seine Saint Denis de 1968 à 1981 
  • Président du groupe communiste à l’Assemblée Nationale de 1964 à 1981
  • Conseiller général du Raincy de 1945 à 1958
  • Maire d’Aulnay sous bois de 1971 à 1978

Il aura ainsi assurer 14 mandats au cours de sa carrière politique .

François ASENSI, député maire de Tremblay en France , à la fois son suppléant à l’Assemblée Nationale de 1978 à 1981 et son successeur lui aura rendu en 2011 un hommage vibrant sur les bancs de l’hémicycle de l’Assemblée à l’occasion des trente ans de sa disparition en 1981 dont ces quelques témoignages.

A l’assemblée Nationale : son activité parlementaire laissera une empreinte  mémorable sous bien des aspects où il portera par exemple pas moins de 301 propositions de lois sur la seule législature de 1973 / 1978 sur entre autres, des valeurs telles qu’il aura toujours défendues, l’approndissement de la démocratie et l’amélioration de la vie quotidienne…

Ses multiples interventions, son charisme, ses qualités de tribun populaire toujours prêt à défendre les victimes d’un système qu’il aura combattu , le feront redouter de ses adversaires politiques

A Aulnay sous Bois : Outre ses combats parlementaires, on ne peut oublier l’énergie inlassable qu’il aura déployé comme maire d’Aulnay de 1971 à 1978 avant de passer la main à Pierre THOMAS.

 On lui doit notamment la modernisation de la ville d’Aulnay sous bois telle que nous la connaissons aujourd’hui avec la création de toutes les zones d’activités existantes, l’implantation de Citroen sur sa commune en 1973, son soutien à l’hôpital public qui porte aujourd’hui son nom , son action de développeur et d’aménageur, il sera à l’origine aussi du SEAPFA en 1971, le syndicat intercommunal regroupant Aulnay, Sevran, Villepinte, Blanc Mesnil et Tremblay,  ses efforts à attirer des entreprises sur le site de Paris nord mais sans assister à la pose de la première pierre du site qui se tiendra quelques mois après son décès ou à l’écoute de ses concitoyens, préoccupation permanente, bien avant que l’on ne parle de démocratie participative, il invitera les Aulnaysiens à s’exprimer lors des assises de la vie quotidienne aux débats organisés dans différents lieux de la ville ou encore à l’origine de l’espace Jacques Prévert lieu de culture à Aulnay , etc…

Pendant près de 3 décennies, il aura ainsi marqué la vie politique aulnaysienne par sa forte personnalité, unanimement reconnue par tous.

François ASENSI concluait cet hommage avec fierté et émotions :

«  Robert BALLANGER fut un grand résistant, un homme de conviction, un patriote, un aménageur infatigable , un grand communiste. »

Mais au-delà de son engagement politique au PCF,  il aura su forcer l’estime même de ses adversaires politiques et ainsi que l’exprimait son successeur à la mairie d’Aulnay sous bois lors des obsèques de Robert BALLANGER:

« Cet homme fut de ceux que l’on respecte, que l’on écoute, que l’on aime…, quatre mots peuvent qualifier sa vie d’homme : fidélité, dévouement, courage, créativité. »

Christian PICQ, Rédacteur « Aulnaycap »

Sources : Wikipédia/ Discours de M.ASENSI/ Ouvrage sous la responsabilité du service d’information municipale « Aulnay sous Bois, jeunesse d’un vieux pays »

Communiqué de la délégation contre la fermeture du centre de dépistage de la tuberculose

delegation_tuberculoseVendredi 19 juin 2015, une délégation composée de Miguel Hernandez, conseiller municipal PCF-Front de Gauche à Aulnay, Michel Lefebvre, responsable du POI sur la ville, et de représentants des 500 signataires de la pétition contre la fermeture du centre de dépistage de la tuberculose de l’Hôpital Ballanger, s’est présentée à l’entrée du Conseil départemental à Bobigny.

Deux lettres recommandées (LR/AR) étant restées sans réponse, une lettre ouverte à Stéphane Troussel, président du Conseil départemental, diffusée sur la ville, faisait savoir que si aucune réponse n’était donnée, la délégation se présenterait ce vendredi 19 juin à 10 h.

La délégation n’a pas été reçue par le Président du Conseil départemental, Stéphane Troussel (PS) ni par des élus mandatés.

Pourtant, l’actualité démontre l’importance du maintien des structures de dépistage de la tuberculose, qui est loin d’être une maladie éradiquée : un cas de tuberculose à l’école Nonneville d’Aulnay ; 5 CRS d’une caserne de Limoges atteints, …

Deux membres du cabinet du Conseil départemental et de Pierre Laporte, vice-président chargé de la Santé (Front de Gauche), nous ont expliqué :

« – Notre première lettre LR/AR ne leur a pas été communiquée, la seconde a été reçue tardivement et ils n’avaient pas retenu de notre lettre ouverte que nous nous présenterions ce vendredi à 10 h.

– Il ne fallait pas se tromper de cible : c’est l’Agence régionale de santé d’Ile de France (c’est-à-dire le Ministère de la Santé) et la Caisse Primaire d’Assurance-Maladie qui ont dénoncé en 2014 la convention qui les liait avec le Conseil général du 93, concernant les sept centres de dépistages de la tuberculose. L’ARS a exigé une réorganisation des centres de dépistage, le Conseil départemental a accepté de concentrer sur trois centres de dépistage (Montreuil, St Denis et Aubervilliers) , qui ont été modernisés, chaque centre devenant polyvalent.

Mais l’ARS refuse de verser les 1.3 millions d’euros promis pour les centres de dépistage, considérant qu’en Seine St Denis, ils coûtent trop cher comparativement à ceux du reste de l’Ile de France, et qu’il y a un manque de clarté dans les financements !

Selon le membre du cabinet, c’est tout le financement de la santé sur le département (dépistage des cancers, centres de sécurité sociale …) qui est remis en cause.

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Deux fillettes et un petit garçon ont vu leur maman et leur grand-mère mourir sous les coups de leur propre père !

violence_femme_aulnayLes trois enfants viennent de vivre l’enfer. Du haut de leurs 3, 4 et 5 ans, les deux fillettes et le petit garçon ont vu leur maman et leur grand-mère tomber et agoniser sous les coups de leur propre père. Témoins d’une sauvagerie inouïe, ils ont été pris en charge dans les heures qui ont suivi la tragédie par une assistante sociale de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).

Mais au-delà de la procédure classique, la fratrie va bénéficier d’un dispositif baptisé « Protocole féminicide », encore inédit en France, et visant précisément les enfants dont la mère a été tuée par le père. Pendant trois jours, les petits vont être pris en charge dans le service de pédopsychiatrie de l’hôpital Ballanger, à Aulnay-sous-Bois. Ils seront entourés de spécialistes du traumatisme chez l’enfant, qui évalueront l’ampleur des atteintes psychologiques. Ce dispositif pilote a été mis en place en novembre 2013 par le conseil général (dont dépend l’Aide sociale à l’enfance et l’Observatoire de la violence faite aux femmes), le procureur de Bobigny et l’hôpital Robert-Ballanger. Mais jusqu’à ce jour, il n’avait pas encore été mis en œuvre. Cette nouvelle mesure s’apparente à « un sas » destiné à accueillir les petites victimes avant que le parquet ne prenne les mesures nécessaires pour leur placement. Pendant cette période transitoire, les enfants sont hospitalisés sous une identité masquée. Une accompagnatrice est disponible 24 heures sur 24, auprès d’eux. En 2013, en France, 140 enfants se sont retrouvés orphelins à la suite d’un meurtre conjugal.

Source : Le Parisien

400 m de câbles en cuivre dérobés au parc Ballanger d’Aulnay-sous-Bois

Cuivre_AulnayLe feu d’artifice a finalement bien eu lieu hier soir, au parc Robert Ballanger à Aulnay. La manifestation aurait pu être annulée, si les services municipaux, secondés par un prestataire privé, n’avaient travaillé d’arrache-pied toute la journée pour remettre en état l’installation électrique.

Source et article complet sur Le Parisien du 15/07/2014

Un détenu qui prétendait avoir une jambe cassé a tenté de s’échapper de l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois

VillepinteCela peut prêter à sourire mais la situation aurait très bien pu dégénérer : un détenu de la prison de Villepinte, qui prétendait avoir une jambe cassée suite à un accident dans la cours de la prison, avait été amené à l’hôpital Robert Ballanger, dimanche dernier.

Retrouvant toutes les capacités de ses membres, le détenu a profité d’un moment d’inattention pour tenter de s’enfuir. Il a été heureusement rattrapé par les surveillants.

Plusieurs incidents ont eu lieu à l’hôpital Robert Ballanger : un ophtalmologue a ainsi été gravement blessé au visage et à l’oeil avec une paire de ciseaux par un détenu en ce début d’année, et une surveillante violemment agressée verbalement.

L’histoire complète accessible en cliquant ici.