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Un homme qui battait sa femme s’accroche à la surface d’un immeuble à Saint-Denis pour échapper à la police
Souhaitait-il jouer à Spiderman ou avait-il honte de ses actes contre sa femme ? Alors que la police intervenait dans le quartier Gabriel-Péri à Saint-Denis aujourd’hui à 10h pour un acte de violence conjugale, le mari violent a tenté de fuir à son interpellation en s’accrochant à la façade de son immeuble, à plus de 10 mètres.
Il a pu être arrêté sans incident.
La Seine-Saint-Denis, département le plus touché par les violences faites aux femmes
Les services de police et de gendarmerie ont enregistré une hausse de 10% des violences conjugales en 2020. Elles ont concerné 159.400 personnes tous sexes confondus en 2020.
Les femmes sont les premières victimes des violences conjugales. Soit 139.200 victimes. Avec 87 %, la proportion est stable par rapport à 2019, selon les chiffres du rapport d’Interstats, le site de diffusion des statistiques publiques sur l’insécurité et la délinquance du ministère de l’Intérieur. Ce rapport ne comptabilise pas les homicides.
C’est en Seine-Saint-Denis que l’on comptabilise le plus de faits de violences envers les femmes en France métropolitaine avec 9,2 femmes victimes pour 1 000 femmes.
« Pendant le confinement, nous avons été le département le plus touché par les violences. Beaucoup de femmes, souvent précaires, ont été confinées avec leur conjoint dans de petits appartements », réagit Pascale Labbé, vice-présidente en charge de l’Egalité femmes hommes et de l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis.
Source et article complet : France 3
Un homme de 72 ans qui terrorise sa femme trouve refuge chez son frère à Aulnay-sous-Bois
À la suite de violences et menaces, un homme de 72 ans a fait l’objet d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) le jeudi 27 mai 2021.
Ayant soustrait un pistolet d’alarme, il s’est rendu au domicile où réside sa femme avec qui il est en instance de divorce. Il a tiré, l’a menacée : » Je vais te tuer, tu vas crever « . Elle a eu quatre jours d’arrêt d’activité.
Le septuagénaire a également mis du sucre dans son réservoir d’essence. Son avocate, Me Aude Couerbe, a demandé une expertise psychiatrique.
De l’autre côté, Me Élise Joalland-Boisrobert a insisté : « Il faut protéger cette femme de 76 ans qui vit dans la crainte. Il revient sans cesse. Elle est terrorisée ».
Source et article complet : Actu.fr
Un homme violente une femme pendant des semaines à Aulnay-sous-Bois et à Bondy
Une femme de 22 ans s’est faite maltraitée par son compagnon de 25 ans durant des semaines, affirme la police. Cet homme a été arrêté jeudi soir et placé en garde à vue . La femme battue s’est vue prescrire 60 jours d’ITT (incapacité totale de travail).
Séquestrée, maltraitée, molestée, la jeune femme s’est présentée dans un état lamentable aux services de police. Ces maltraitances ont eu lieu dans différents appartements, à Aulnay et Bondy. La mère de la jeune fille lui a permis de fuir, en affirmant au jeune homme que sa compagne devait se rendre auprès d’un parent.
Conduite à l’hôpital puis auprès de la sûreté territoriale, à Bobigny, une enquête a été ouverte. Connu pour des violences conjugales précédentes, le jeune homme était ivre lorsqu’il a été interpellé.
Source : Le Parisien
Deux fillettes et un petit garçon ont vu leur maman et leur grand-mère mourir sous les coups de leur propre père !
Les trois enfants viennent de vivre l’enfer. Du haut de leurs 3, 4 et 5 ans, les deux fillettes et le petit garçon ont vu leur maman et leur grand-mère tomber et agoniser sous les coups de leur propre père. Témoins d’une sauvagerie inouïe, ils ont été pris en charge dans les heures qui ont suivi la tragédie par une assistante sociale de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Mais au-delà de la procédure classique, la fratrie va bénéficier d’un dispositif baptisé « Protocole féminicide », encore inédit en France, et visant précisément les enfants dont la mère a été tuée par le père. Pendant trois jours, les petits vont être pris en charge dans le service de pédopsychiatrie de l’hôpital Ballanger, à Aulnay-sous-Bois. Ils seront entourés de spécialistes du traumatisme chez l’enfant, qui évalueront l’ampleur des atteintes psychologiques. Ce dispositif pilote a été mis en place en novembre 2013 par le conseil général (dont dépend l’Aide sociale à l’enfance et l’Observatoire de la violence faite aux femmes), le procureur de Bobigny et l’hôpital Robert-Ballanger. Mais jusqu’à ce jour, il n’avait pas encore été mis en œuvre. Cette nouvelle mesure s’apparente à « un sas » destiné à accueillir les petites victimes avant que le parquet ne prenne les mesures nécessaires pour leur placement. Pendant cette période transitoire, les enfants sont hospitalisés sous une identité masquée. Une accompagnatrice est disponible 24 heures sur 24, auprès d’eux. En 2013, en France, 140 enfants se sont retrouvés orphelins à la suite d’un meurtre conjugal.
Source : Le Parisien