Archives du blog

Aulnay-sous-Bois : « Et les Roms, ils pourront voir notre film ? »

Roms_FilmKensia, qui a participé au projet de court-métrage sur le bidonville du boulevard Chagall, diffusé le 4 juin au festival de Créteil (Val-de-Marne)

Ils les ont vus s’installer progressivement sur une langue de terrain boueuse, bâtir leurs cabanes de fortune hérissées de cheminées crachant un maigre filet de fumée. Depuis cet hiver, les élèves du collège Debussy, à Aulnay, passent matin et soir devant le bidonville rom du boulevard Chagall, où s’entassent plus de 200 adultes et enfants. Et ce voisinage a forcément soulevé quelques questions.

« J’entendais des réflexions en classe, confie Younes Baassou, professeur d’histoire-géographie. Je me suis dit qu’il fallait absolument faire quelque chose à ce sujet. »

L’occasion s’est présentée dans le cadre d’un atelier journalisme. Encadrés par deux journalistes, une poignée d’ados de 4e et de 3e ont tourné un reportage autour de la difficile scolarisation des enfants du bidonville. Six d’entre eux ont été inscrits à l’école et sont allés en classe de janvier à mars. Le court-métrage, d’une durée de trois minutes et demie, vient d’être sélectionné pour un festival vidéo organisé par l’Académie de Créteil, début juin.

« L’idée est venue d’un élève. Il se demandait pourquoi ces enfants n’allaient pas à l’école », raconte Younes Baassou, qui a mis l’atelier sur pied avec un autre prof, Lahoucine Belkaïd. Sous la houlette d’un caméraman et du journaliste de Reuters Morade Azzouz, cinq collégiens ont mené l’enquête. Caméra au poing, ils sont allés à la rencontre des habitants du bidonville.

« On les a découverts, constate Rachid, 15 ans, d’un air grave. Avant on pensait que c’était des personnes à ne pas fréquenter. Mais ce qui m’a choqué, c’est que lorsqu’on a demandé aux enfants pourquoi ils ne veulent pas aller à l’école, ils nous ont répondu qu’ils avaient peur du regard des gens ».

Roms_Aulnay

Vidéo

Au cours du reportage, on découvre la bouille souriante des jeunes habitants du camp. Certains racontent qu’ils ont « joué au foot, mangé à la cantine » lors de leur bref passage sur les bancs de l’école. « Il faut de l’argent pour envoyer les enfants à l’école, pour acheter les habits. Et on n’a pas d’argent », explique un homme interviewé par les reporters en herbe.

Mohamed, collégien de 13 ans, fronce les sourcils derrière ses lunettes : « J’avais un peu peur. Ils sont souvent présentés comme des gens violents. Mais ils ont été très chaleureux. On leur a expliqué notre projet, ils ont été d’accord ».

Accompagnés d’un traducteur, les élèves ont tourné leur petit film en un après-midi. Ils ont aussi fait leur travail d’enquête, tentant de joindre la commune, l’Education nationale, interviewant des militants du collectif de soutien aux Roms.

Parmi les collégiens, les jumelles Kensia et Kendra, originaires de Côte-d’Ivoire, ont éprouvé un drôle de sentiment en explorant le village de baraques décaties. « Ça nous a rappelé le quartier de Treish Ville à Abidjan, où on a habité jusqu’à l’âge de dix ans », expliquent-elles. Ajoutant avec pudeur : « Quand on vit dans un bidonville, on ne s’en rend pas compte. On a l’impression de vivre dans un village normal. Nous aussi, les gens nous regardaient bizarrement ».

Les ados espèrent qu’ils pourront faire découvrir leur reportage à leurs camarades du collège, en attendant une projection le 4 juin lors du festival de Créteil. Une question taraude Kensia : « Et les Roms, ils pourront voir notre film ? ». Pas sûr, d’autant que le temps semble compté pour le village de fortune qui devrait être évacué, sur décision de justice, d’ici la fin juillet.

Source et image : Le Parisien du 27/05/2014

Vidéo : Voyage à l’intérieur des immondices du camp de Roms du Blanc Mesnil et d’Aulnay-sous-Bois

Roms_Aulnay_Blanc_Mesnil

Vidéo

Le camp de Roms situé le long de l’autoroute A3 a été évacué lundi 12 Mai, sous la pression des nouveaux Maire UMP Bruno Beschizza (Aulnay-sous-Bois) et Thierry Meignen (Blanc-Mesnil). Aujourd’hui, les travaux de déblaiement ont bel et bien commencé, avec pour tâche principale d’évacuer les déchets qui jonchent l’ancienne voie ferrée liant la gare du Blanc-Mesnil au site PSA, aujourd’hui fermé.

La rédaction est allée sur place pour filmer un triste spectacle de désolation : immondices en tout genre et odeur piquante sont le triste constat d’une occupation illégale d’un terrain privé. Malgré le danger relatif au niveau sanitaire, un juge avait décidé d’empêcher l’évacuation de ce camp pour motif d’absence de danger. Aujourd’hui, c’est pourtant bel et bien une situation environnementale désastreuse que la collectivité tentera de réparer durant les prochains jours.

Pour accéder à la vidéo, cliquer ici ou sur l’image ci-contre.

Article proposé par Arnaud Kubacki

Aulnay-sous-Bois et Le Blanc-Mesnil, vidéo : un immense camp rom démantelé le long de l’A3

Roms_Blanc_Mesnil_Aulnay

Vidéo

Ce lundi matin, vers 10 h 15, le démantèlement du grand camp rom situé le long de l’A 3, sur les communes d’Aulnay et du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) a débuté. Une voie de l’autoroute a été fermée, ce qui provoque de gros bouchons sur l’A3 et par répercussion sur l’A1. Une quinzaine de fourgons de police sont sur place.
Prévenus par huissier de la date de l’évacuation, les familles ont quitté les lieux ce week-end

Sur place, il reste des baraquements de bois et de plastique, des tas de pneus, des monceaux de déchets… Ce bidonville, mis en place depuis un an environ, a accueilli jusqu’à 700 personnes. La date de l’évacuation a été décidé il y un mois, par une action commune des nouveaux maires UMP d’Aulnay, Bruno Beschizza, et du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, en concertation avec le préfet Philippe Galli. Ce lundi matin, les deux édiles sont venus sur place pour assister à l’opération.
L’évacuation d’un autre grand camp rom, celui du boulevard Chagall à Aulnay-sous-Bois, doit avoir lieu la semaine prochaine, à la suite d’une décision de justice.

Source : Le Parisien du 12/05/2014

Note : la direction vous propose de consulter une vidéo prise juste avant le démantèlement du camp, vidéo consultable en cliquant sur l’image.

Camp rom entre le Blanc-Mesnil et Aulnay-sous-Bois : l’expulsion se précise

Roms_Aulnay

Vidéo

Les jours du vaste bidonville rom situé le long de l’autoroute A3, à cheval sur les communes d’Aulnay et du Blanc-Mesnil, sont comptés. Le maire UMP d’Aulnay, Bruno Beschizza, a pris un arrêté mettant en demeure ses occupants de quitter les lieux. Une injonction qui leur a été notifiée mardi et qui laisse donc présager une intervention de la force publique dans les prochains jours. L’élu avait été reçu en avril avec son voisin UMP du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, par le préfet, pour exposer leur volonté de voir disparaître ce campement, qui compte parmi les plus importants du département. On y recense environ 700 personnes.

Source : Le Parisien du 08/05/2014. Image : camp situé sur la RN2 ces derniers jours

Vidéo : Les mendiants priés de quitter Aulnay, les Roms visés

Roms_Aulnay_RN2

Vidéo

La police municipale applique le nouvel arrêté antimendicité, qui vise notamment les Roms. Ceux-ci sont invités à circuler. S’ils reviennent faire la manche, ils seront verbalisés.

Hier matin, jour de marché, dans le centre-ville d’Aulnay. Par équipe de deux, les agents de la police municipale patrouillent au milieu des étals des marchands. Objectif : prévenir les personnes qui ont l’habitude de faire la manche dans ce secteur de l’existence de l’arrêté municipal antimendicité, pris le 29 avril par le nouveau maire UMP, Bruno Beschizza*.

« Pour l’instant, nous menons un travail d’information, explique Laurent Chemin, chef de service des brigades de jour à la police municipale. Nous expliquons l’arrêté aux contrevenants et nous leur demandons de quitter les lieux. S’ils reviennent, nous les verbaliserons. Ils risqueront alors jusqu’à 38 EUR d’amende. » Le message est semble-t-il passé puisque, fait exceptionnel, hier en milieu de matinée, seul un homme mendiait devant le Monoprix. « Dès 9 heures, nous avons demandé à une jeune femme rom, avec un bébé dans les bras, de circuler. Nous avons également informé un autre membre de sa famille qui faisait la manche un peu plus loin. Ils ont compris puisqu’ils sont partis en direction de la gare où ils ont pris le train. » Un jeune homme qui vendait du muguet sur le parking du marché a également été prié de quitter les lieux.

« Cet arrêté n’a pas pour objectif d’engorger les tribunaux, martèle Bruno Beschizza, venu faire un tour sur le marché. C’est un outil juridique pour permettre aux polices municipale et nationale de lutter contre la mendicité. » Le nouveau maire ne s’en cache pas : cet arrêté n’est que le prélude à l’évacuation des trois bidonvilles roms qui abritent près de 2 000 personnes.

Annie, Josette, Claude et Gilles, un groupe de retraités, n’en attendaient pas moins du maire : « Des gens qui font la manche, il y en a toujours eu. Mais là, il y en a trop. Ils sont sur le marché, dans le souterrain de la gare, partout. Et c’est sans parler des bidonvilles… Alors, oui, cet arrêté, c’est bien. » Michaël, un des barmen du quartier de la gare, ne dit pas autre chose. « Vendredi, ils étaient encore à l’entrée et à la sortie du souterrain de la gare et près du Monoprix. Il y en a qui demandent un peu d’argent, d’autres qui jouent de la musique. Cette semaine, une Rom est entrée dans le bar. J’ai dû la chasser ! Elle importunait les clients. » Même écho chez une des fleuristes du marché : « Ils vendent du muguet, du lilas, pour rien du tout ! Moi, mes fleurs, je les achète aux Halles. Du coup, c’est plus cher et personne n’en veut ! Alors, oui, que le maire les chasse ! »

Pour autant, les habitants d’Aulnay ne sont pas tous, loin de là, favorables à cet arrêté. « Moi, je prends le train tous les jours à la gare et, honnêtement, les Roms ne m’embêtent pas du tout. Pour moi, cet arrêté, c’est de l’affichage politique », commente Anette, 52 ans. « C’est vrai qu’ils sont presque tous les jours dans le souterrain de la gare. Mais franchement, ils ne sont pas agressifs, estime Ayat, 29 ans, une pharmacienne du quartier. Personnellement, je leur donne régulièrement de l’argent. Et je ne suis pas la seule. A la pharmacie, on a des clients qui achètent du lait pour leurs enfants. » Attablé au comptoir d’un café, Dominique, 58 ans, s’avoue gêné par cet arrêté : « Moi, j’habite dans les quartiers nord. Ils sont tous les jours au carrefour de l’Europe. Mais, si on ne veut pas donner, on ne donne pas. Et puis, ce sont des êtres humains. Il faut un peu d’humanisme ! »

De fait, nul n’est dupe. Cet arrêté ne va en rien régler la question rom. « Je veux juste faire passer le message que si dans certaines villes du département, tout leur est permis, à Aulnay, ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent », conclut le maire UMP

* Il est interdit de faire la manche de 8 heures à 20 heures dans six secteurs de la ville, jusqu’au 30 septembre.

Source : Le Parisien du 05/05/2014

Le Parti Communiste d’Aulnay-sous-Bois condamne les propos stigmatisants du Maire à propos de l’expulsion des Roms

camp_roms_rn2

Vidéo

Une lettre ouverte du maire d’Aulnay-sous-Bois au premier ministre concernant la présence de campements de populations d’origine Roms sur le territoire de la ville a été diffusée ces jours-ci, accompagnée d’une lettre du maire aux habitants d’Aulnay.

La section PCF d’Aulnay-sous-Bois et le groupe communiste au conseil municipal condamnent sans limite les présupposés stigmatisant qui président à de tels propos tout comme ils condamnent l’objectif annoncé de règlement de la situation par l’expulsion pure et simple de ces familles !

Lors du conseil municipal de janvier dernier, le Président du Groupe communiste a pris une position ferme pour dénoncer l’expulsion des Roms et le référé du maire. Il a rappelé la nécessité de donner à la population Rom de bonnes conditions sanitaires et de sécurité. Les Roms ne sont pas responsables de cette situation, ils sont chassés de chez eux. C’est un problème qui dépasse le cadre local, un problème national et européen.

Le groupe communiste a également dénoncé la politique d’expulsion systématique de Valls qui a conduit en 2013 au déplacement forcé de 20 000 Roms pour les obliger à quitter la France et à rentrer dans un pays qui n’en veut pas.

Ces situations humainement dramatiques mettent en exergue l’impossibilité de mettre en œuvre des solutions civilisées dès lors que les politiques d’austérité sévissent dans notre pays et en Europe. Ce ne sont pas les populations quelles qu’elles soient qui sont de trop, ce sont les moyens de les accueillir qui sont insuffisants !

Le recours systématique à l’expulsion vise avant tout à ne pas remettre en cause ce dogme de l’austérité pour l’ensemble des populations qui vivent en France et en Europe.

Source : communiqué du PC d’Aulnay-sous-Bois

Encore un sursis jusqu’au 28 mars pour le bidonville Rom à Aulnay-sous-Bois, près de Bricoman

Roms_Aulnay_VelodromeLa justice rendra finalement sa décision le 28 mars prochain, sur une possible évacuation du bidonville rom installé le long du boulevard Chagall, à Aulnay-sous-Bois. Une première audience avait eu lieu mi-février au tribunal de Bobigny. Une seconde s’est tenue vendredi, pour tenter de déterminer avec précision à qui appartiennent les terrains sur lesquels sont installés les baraquements. Le maire PS d’Aulnay Gérard Ségura avait demandé l’expulsion de ce campement de 230 personnes, pointant son « insalubrité » et les « nuisances » subies par le voisinage. Un collectif de soutien exige des « solutions alternatives », et soulignant que plusieurs enfants du bidonville sont scolarisés à Aulnay.

Source et image : Le Parisien du 03/03/2014

L’autoroute A3 au niveau d’Aulnay-sous-Bois envahie par la fumée du camp de Roms

Roms_Autoroute_aulnayUne lectrice et automobiliste nous a communiqué une photo en provenance de l’Autoroute A3, où l’o,n aperçoit un énorme panache de fumée en provenance du camp de Roms qui s’est installé sur la voie de chemin de fer qui sépare Aulnay-sous-Bois de Blanc-Mesnil.

Outre le danger que représente cette fumée du fait de la baisse de visibilité sur la route, celle-ci occasionnerait des difficultés de respiration. Certains polluants sont en effet brulés par les habitants d ce camp, faisant fi des recommandations environnementales. Il est d’ailleurs à noter que pour le camp de Roms situé sur la RN2 près de Bricoman, de la fumée gêne régulièrement les riverains.

Plusieurs témoignages indiquent que l’autoroute a été fermée au moins une fois à cause de cette fumée et que plusieurs matchs sur le Vélodrome ont dû être reportés.

Le sort du camp de Roms de la RN2 sera connu au plus tard le 28 mars 2014 alors que celui de Garonor / autoroute A3 devrait rester encore quelques temps, les jugent estimant que ce camp ne revêt pas d’un risque particulier.

Le bidonville rom d’Aulnay-sous-Bois obtient un sursis

Roms_Aulnay_VelodromeLes quelque 230 occupants du bidonville installé le long de la nationale 2 à Aulnay-sous-Bois (notre photo) n’ont pas eu à plier bagage. Le tribunal de Bobigny, qui devait trancher vendredi dernier, a finalement repoussé sa décision au 28 février. Le campement a poussé en novembre dernier sur un terrain proche du magasin Bricoman. La ville, propriétaire du terrain, a demandé son évacuation.

Source et image : Le Parisien du 18/02/2014

Les Roms du boulevard Chagall à Aulnay-sous-Bois attendent la décision du tribunal sur leur expulsion

roms_aulnayDepuis le boulevard Chagall à Aulnay, les automobilistes aperçoivent les toits serrés, surmontés de maigres panaches de fumée. Un chemin boueux mène jusqu’au bidonville : 76 baraques, rangées le long d’allées détrempées et abritant plus de 200 adultes et enfants roms. « Le camp n’est pas dangereux, assure Sika, jeune père de famille, dans un français hésitant. S’il y a l’expulsion, on va dormir sur la route ? » La menace d’une évacuation plane bel et bien sur ce campement vieux de trois mois. Le tribunal de Bobigny doit se prononcer ce matin, dans une procédure initiée par la ville d’Aulnay-sous-Bois, propriétaire du terrain.

D’une bicoque surgit une jeune femme, une fillette sur la hanche. Elle dit être venue de Roumanie, « pour trouver de l’argent, à manger, parce que là-bas, il n’y a rien ». Elle espère qu’ici, elle pourra nourrir ses petites jumelles, Narchissa et Andra, « Pourquoi le maire ne donne pas du travail ? Il peut maintenant, on est en 2014 », insiste Sika, qui fonde semble-t-il beaucoup d’espoir sur l’expiration, fin 2013, des mesures qui restreignaient l’accès au travail pour les ressortissants bulgares et roumains. Mais pour l’heure, le quotidien reste rude : « on cherche la ferraille, on fait la manche, on travaille au noir, de la peinture, des coups de main… ».

Cinq campements supplémentaires en un an

Un « collectif de soutien aux Roms d’Aulnay », qui compte plusieurs élus Europe Ecologie, intervient régulièrement sur le site. Deux séances de vaccination ont été organisées avec Médecins du monde. « Six enfants ont été scolarisés, quatre autres sont en attente d’une affectation », indique Claire Verger, élue écolo d’opposition. Dans un communiqué publié mercredi, quelques heures après la mort tragique d’une fillette de 8 ans dans l’incendie d’un bidonville à Bobigny, le collectif demandait « aux pouvoirs publics d’équiper d’extincteurs les campements » d’Aulnay et réclamait « des solutions alternatives aux expulsions ».

Dans un courrier adressé aux riverains, mi-janvier, le maire PS d’Aulnay Gérard Ségura justifiait ses démarches en faveur d’une expulsion, en jugeant « inadmissible que des familles vivent dans de telles conditions de précarité et d’insalubrité », évoquant au passage les « nuisances subies par le voisinage et la montée d’une tension croissante liée à des actes d’incivilité de plus en plus sérieux ». La municipalité semble faire face à un afflux de population inédit. « La ville n’a jamais compté autant de campements, note Ronan Viard, directeur de la sécurité. En moins d’un an, on en a vu apparaître cinq. »

Source et image : Le Parisien du 14/02/2014