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Pique-nique géant pour sauver les terres du Triangle de Gonesse ce dimanche

Alors que le projet de méga-centre commercial EuropaCity a été abandonné en 2019, alors que la guerre en Ukraine aggrave l’insécurité alimentaire, les terres agricoles de Gonesse sont toujours menacées : le gouvernement soutient la construction d’une gare au milieu des champs qui mènerait à l’urbanisation de 300 hectares cultivés. 

Le dimanche 8 mai 2022, le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) organise un pique-nique géant, suivi d’une randonnée, pour alerter sur l’urgence de préserver ces terres agricoles à proximité de Paris.

Le 7 novembre 2019, le gouvernement annonçait l’abandon d’EuropaCity, mais décidait de maintenir l’urbanisation de cette zone agricole. Un an après le plan Castex pour le Val d’Oise, aucun des projets annoncés par le gouvernement ne justifie la destruction de ce poumon vert. Pourtant, les travaux préparatoires ont commencé et une gare est annoncée en plein champ. Il est urgent de stopper ce projet inutile, coûteux, qui menace l’environnement et la sécurité alimentaire de l’Île-de-France.

Ce projet est inutile : les premières habitations sont à 1,7 km de l’emplacement prévu pour la gare. Quant au projet d’annexe Nord du Marché d’intérêt national (M.I.N.) de Rungis, il n’a pas besoin d’une ligne de métro, qui aurait pour effet de détruire des centaines d’hectares de terres agricoles. 



Ce projet est extrêmement coûteux : la ligne 17 Nord du Grand Paris Express représente un budget de 3 milliards d’euros. Or les fonds publics manquent déjà cruellement pour entretenir et améliorer le réseau existant : les RER D et B, le tramway T5, la Tangentielle nord 11 et les bus de proximité, vraiment utiles aux habitants.

Ce projet menace la sécurité alimentaire et l’écosystème local : les terres du Triangle, très fertiles, sont indispensables pour développer l’autonomie alimentaire des villes alentour, et nécessaires pour respecter la loi Egalim, qui exige des aliments frais et de qualité pour les cantines scolaires et les hôpitaux. Ce projet est un écocide : il accélérerait les effets du dérèglement climatique en détruisant un puits de fraicheur, alors que les canicules se multiplient en Île-de-France, et en portant atteinte à la faune et à la flore locales. 

Il est encore possible de sauver les terres de Gonesse.

Le Collectif pour le Triangle de Gonesse et un réseau de collectifs en lutte pour les terres d’Île-de-France prendront la parole lors du pique-nique et pendant la randonnée sur les chemins du Triangle.

Accueil au Carrefour de la Patte d’Oie de 11h à 14 h 30 pour rejoindre le lieu du pique-nique et la randonnée. 

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

Un point presse le 8 avril sur le devenir des lignes 17 et 18 du Grand Paris Express

Le CPTG, le CCL 18 (Collectif Contre la Ligne 18) et FNE IDF organisent un point presse sur le nouveau contexte des lignes 17 et 18 du Grand Paris Express au regard de la crise énergétique, de la crise alimentaire et des rapports sur le climat.

Des coûts d’investissement qui explosent et qui pèseront lourdement sur l’ensemble des contribuables français, un étalement urbain et une destruction de terres agricoles du Triangle de Gonesse et du Plateau de Saclay qui aggraveraient les pollutions et l’insécurité alimentaire pour des millions de Franciliens, les lignes 17 et 18, conçues voilà maintenant quinze ans, avant l’abandon d’EuropaCity et l’avènement des crises alimentaires, apparaissent comme le maillon faible du réseau du Grand Paris Express.

Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour l’abandon de ces tronçons et de leurs gares en plein champ : des pétitions d’habitants de banlieue, indignés des retards dus au mauvais état du réseau existant, commencent à circuler. Les experts pointent la nécessité de réorienter l’effort public vers la création de dessertes plus légères, réellement adaptées aux besoins des usagers, et compatibles avec la nécessité de protéger des écosystèmes fragilisés par le changement climatique.

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

Ligne 17 Nord du Grand Paris Express : des prévisions de fréquentation obsolètes, des coûts qui explosent…

Alors qu’Île-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité régionale chargée des transports, se penche ce jeudi 9 décembre sur l’avenir de la ligne 17 du Grand Paris Express – dont le tronçon nord prévoit de relier l’aéroport du Bourget au village du Mesnil-Amelot (moins de 1100 habitants), en passant par les terres agricoles de Gonesse et l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle – le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) alerte sur le recours à des données chiffrées dépassées, qui ne permettent plus de justifier l’utilité publique d’une infrastructure dont les coûts continuent de déraper.

En octobre 2015 déjà, Île-de-France Mobilités avait émis une réserve sur les prévisions de fréquentation de la ligne 17 Nord du Grand Paris Express, ainsi que sur le coût de réalisation de ce métro automatique. De 2,315 milliards, le budget, entièrement financé sur deniers publics, est passé à 2,683 milliards d’euros, soit une hausse de 368 millions d’euros.

L’abandon en novembre 2019 du projet de mégacentre commercial EuropaCity (qui tablait sur 30 millions de visiteurs par an), puis la suspension en février 2021 du terminal T4 de l’aéroport de Roissy, enfin la baisse très importante depuis le début de la crise sanitaire du trafic aérien (40 millions de passagers aujourd’hui) et de la fréquentation des parcs d’expositions, plaident pour une remise à plat complète du projet de ligne 17 Nord.

Pourtant sans aucune justification le rapport soumis au conseil d’administration d’IDFM indique une fréquentation, actualisée en août 2020, de la ligne 17 à l’horizon 2030 de 163 700 voyageurs par jour ouvrable, alors qu’elle n’atteignait que 60 000 à 80 000 voyageurs, lors de l’enquête publique 2016.  

dré, à lui seul, pratiquement la moitié du trafic prévu sur la ligne 17 Nord !

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

Le CPTG et FNE Île-de-France déposent un recours au Conseil d’Etat contre la ligne 17 nord

Une gare (la station « Triangle de Gonesse ») prévue au milieu des champs, et qui ne dessert plus aucun projet sérieux, un métro automatique annoncé pour un village de seulement 1100 habitants (Le Mesnil-Amelot), et un tronçon de ligne qui entraînerait un étalement urbain contraire aux engagements internationaux de la France en matière de lutte contre le changement climatique : le CPTG et FNE Ile-de-France ont décidé de déposer un recours devant le Conseil d’Etat contre la ligne 17 nord du Grand Paris Express, entre Bonneuil-en-France et Le Mesnil-Amelot.


Le 7 octobre 2021, à la surprise générale, la Cour administrative d’appel de Versailles a rejeté le recours en suspension des travaux de ce tronçon. Cette décision, qui renverse le jugement en première instance du Tribunal administratif de Montreuil, est également venu déjuger la rapporteure publique auprès de la Cour, qui s’était prononcée pour le maintien de la suspension. La Cour administrative d’appel a également choisi de ne pas tenir compte des avis successifs de l’Autorité environnementale et du Comité National de Protection de la Nature, qui ont jugé sévèrement l’absence de recherche d’alternative à la ligne 17 nord. Si ce tronçon était construit, il porterait atteinte à 27 espèces protégées, il perturberait les nappes phréatiques et détruirait des centaines d’hectares d’excellentes terres agricoles.


Lors de l’audience en octobre la rapporteure publique a d’ailleurs rappelé qu’avant 2011 la ligne 17 Nord comprenait une variante sans la gare « Triangle de Gonesse » et que cet arrêt n’avait été ajouté que pour desservir le méga-complexe EuropaCity. Pourquoi dans ce cas la gare n’a-t-elle pas été abandonnée en même temps que le projet d’Auchan ? Le projet EuropaCity et le quartier de bureaux prévus jusqu’en 2019 devaient contribuer à 48% du trafic de la ligne 17. Elle a donc perdu la moitié de ses voyageurs. En outre, le terminal 4 de l’aéroport ayant aussi été arrêté, les prévisions de trafic, déjà faibles au départ, se sont effondrées.

Lors d’un déplacement à Gonesse en mai dernier, le premier ministre Jean Castex a proposé une extension du marché de Rungis avec production de légumes en circuits courts : un tel projet ne requiert pas une desserte lourde en transports en commun. Par ailleurs, la gare en plein champ serait située à plus de 1,7 km des premiers habitants de Gonesse. Elle ne leur serait donc d’aucune utilité. 

Pour le Collectif pour le Triangle de Gonesse, l’ »intérêt public majeur » invoqué par la Cour administrative d’appel ne s’appuie sur aucun argument sérieux. Au contraire, la ligne 17 Nord représente un gâchis d’argent public et une entorse majeure aux engagements pris par la France dans le cadre de la COP 26.

« Si on laisse faire, ce tronçon va aboutir à un massacre de l’environnement des Franciliens. C’est aussi une menace pour leur autonomie alimentaire, puisqu’il risque de détruire des centaines d’hectares d’excellentes terres agricoles », déclare Bernard Loup, président du Collectif pour le Triangle de Gonesse. « La pandémie de Covid a montré l’extrême vulnérabilité de l’Ile-de-France en matière d’approvisionnement. Nous ne pouvons plus, par négligence ou par ignorance, laisser détruire des terres agricoles à proximité des villes ».

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

L’espoir renaît pour les terres de Gonesse

L’autorisation environnementale de la ligne 17 Nord du Grand Paris Express doit faire l’objet d’un « sursis à statuer », selon les conclusions présentées le 9 septembre 2021 par la rapporteure publique auprès de la Cour administrative d’appel de Paris, qui examinait le recours déposé par plusieurs associations citoyennes, dont le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) et France Nature Environnement IDF (FNE), opposés à la destruction des terres agricoles au nord de Paris.

Un tel sursis entraînerait une suspension des travaux de la ligne de métro pendant une période de 9 à 10 mois, afin de permettre à la Société du Grand Paris (SGP) de réviser son étude d’impact, de consulter le Conseil national de protection de la nature (CNPN) et de soumettre ces nouveaux documents au public.

Initialement prévue pour desservir le méga-complexe EuropaCity et le terminal 4 de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, annulés en 2019, la ligne de métro automatique 17 Nord dans son tracé actuel doit marquer l’arrêt au milieu des terres agricoles du Triangle de Gonesse, et aurait pour terminus Le Mesnil-Amelot, une commune de seulement 1100 habitants.

La rapporteure publique, qui a suivi l’avis de l’Autorité environnementale et du Tribunal administratif de Montreuil, a notamment retenu quatre moyens soulevés par l’avocat du Collectif Pour le Triangle de Gonesse et de FNE IDF, Maître Etienne Ambroselli : 

1- L’insuffisance de l’étude d’impact sur les effets cumulés de la ligne 17 Nord et de la ZAC (Zone d’aménagement concerté) du Triangle de Gonesse sur les espèces protégées. La rapporteure a rappelé que la station du Triangle de Gonesse constitue, selon le Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), la condition même de l’urbanisation du secteur. L’étude d’impact doit donc porter à la fois sur les effets du passage de la ligne de métro, mais aussi sur l’artificialisation des sols.

2- Concernant les mesures d’évitement, l’étude d’impact n’a pas suffisamment étudié de solution alternative à la station « Triangle de Gonesse ». La rapporteure publique a rappelé que le tracé de la ligne avant 2011 comprenait une variante sans cette desserte. Pourquoi n’a-t-elle pas été considérée, notamment au vu de l’abandon du projet du méga-complexe commercial et de loisirs EuropaCity, qu’elle devait initialement desservir ? Maître Etienne Ambroselli a rappelé que le nouveau projet du gouvernement, à savoir un internat (qui serait situé dans une zone de survol des avions, interdite à l’habitat) et une cité scolaire, ainsi qu’une antenne du Marché d’intérêt national de Rungis, ne justifiaient pas la construction d’une desserte lourde.

3- Concernant les mesures destinées à compenser la destruction d’espèces protégées, la rapporteure publique a critiqué la distinction qu’opère l’étude d’impact entre enjeux « faibles », pour lesquels aucune mesure ne serait nécessaire, et enjeux « forts à modérés », entraînant des mesures de compensation. Elle a rappelé que toutes les espèces menacées devaient être protégées. L’étude d’impact et les mesures compensatoires associées ne sont donc pas suffisantes pour garantir le bon état de conservation des espèces protégées. Pour rappel, alors que le congrès de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) réuni récemment à Marseille a souligné l’insuffisance des mesures de protection au regard de l’effondrement de la biodiversité à travers le monde, ce sont pas moins de 37 espèces protégées qui sont menacées par la construction de la ligne 17 Nord. Sur le Triangle de Gonesse, des oiseaux comme la linotte mélodieuse et la bergeronnette printanière seraient purement et simplement rayées de la carte.

4- Enfin, l’arrêté préfectoral complémentaire du 4 mars 2021, annonçant des mesures de compensation dans la forêt de Pierrelaye pour le défrichement et les espèces des milieux boisés, n’a pas été soumis à l’avis du CNPN, ce qui a nui à la bonne information du public.

Le président de la 1ère chambre de la Cour administrative d’Appel de Paris a annoncé une décision pour le 30 septembre 2021. 

Le Collectif pour le Triangle de Gonesse et ses nombreux soutiens restent mobilisés pour la défense des terres agricoles et des écosystèmes. Ils appellent à rejoindre le samedi 9 octobre les marches au départ de quatre sites menacés de destruction en Île-de-France et qui convergeront vers Paris le dimanche 10 octobre. Les marcheurs se rendront ensemble à Matignon pour exiger un moratoire immédiat sur l’artificialisation des terres en Ile-de-France. (les-marches-des-terres.com).

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

Nouvelle Zadimanche de week-end au niveau du triangle de Gonesse

La prochaine Zadimanche marquera notre retour sur le triangle de Gonesse. En effet sur zone, les travaux continuent et les balafres de ses terres fertiles sont de plus en plus visible. C’est l’occasion de les constater par vous même et d’être lanceur d’alerte de terre en danger. On vous invite à prendre un maximum de photo afin de les diffuser pour dénoncer ce saccage en cours de ce la Zac maudite.

Au programme à partir de 11h, ballade festive carnavalesque où chacun.e peut amener son triangle de signalisation. Ensuite après le pique nique sortie du sac, un point sur les annonces faites par Castex sera fait.

Nos aurons également le soutien et des interventions de Zaclay, la Jad d’Aubervilliers et du collectif saccages 2024.

Nous avons toujours autant besoin de vous nombreux ses pour démontrer nos résistances. De plus ce sera peut être la dernière zadimanche avant la rentrée, en attendant on prépare la suite !

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

Un« Rungis de la bio et des circuits courts » sur le Triangle de Gonesse : absurde,coûteux et polluant

Le Premier ministre Jean Castex s’apprête à annoncer la création sur le Triangle de Gonesse d’une annexe du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis dédiée à « la bio et aux circuits courts » : selon une dépêche AFP, qui cite le 5 mai des « sources locales et parlementaires », le chef du gouvernement se rendra vendredi dans le Val d’Oise pour présenter son projet.

Le Collectif pour le Triangle de Gonesse et ses nombreux soutiens dénoncent une idée gouvernementale d’une grande absurdité : une telle infrastructure, conçue au nom de l’écologie, aboutirait à la destruction de dizaines d’hectares de terres agricoles fertiles et entraînerait la saturation par les camions de l’autoroute A1, déjà la plus encombrée d’Europe.

« On voit bien que détruire des terres agricoles pour vendre des produits bio et en circuit court, c’est une idée totalement aberrante », déclare Bernard Loup, président du Collectif pour le Triangle de Gonesse. « Avec un tel projet, le gouvernement retombe dans les errements du passé et perd tout le crédit gagné lors de l’annonce de l’abandon d’EuropaCity en novembre 2019 ».

Les conditions concrètes de l’installation d’une annexe du marché de Rungis dans le Triangle de Gonesse font par ailleurs apparaître des coûts d’aménagement très élevés : l’échangeur autoroutier et le raccordement ferré représentent un coût estimé à plusieurs centaines de millions d’euros.

L’entêtement à vouloir bétonner le Triangle de Gonesse est d’autant moins compréhensible que les terres agricoles de la plaine de France, situées aux portes de l’agglomération, sont parmi les meilleures d’Europe. L’Etat et la Région Ile-de-France y contrôlent directement 110 hectares, expropriés au départ pour construire EuropaCity et une station de métro du Grand Paris Express, conçue pour desservir le mégacomplexe commercial.

« L’Etat dispose d’une occasion unique pour démarrer un projet ambitieux d’approvisionnement de l’Ile-de-France en produits bio et locaux. Cela permettrait aussi de rattraper un retard préoccupant : seulement 3% de la surface agricole du Val d’Oise est en bio, nettement en-deçà de la moyenne régionale, déjà faible, de 6 %. C’est le cœur du projet de transition écologique CARMA, que le CPTG soutient », précise Bernard Loup.

Pour les nombreux observateurs du dossier Triangle de Gonesse, l’annonce de Jean Castex ne sert qu’à justifier la construction du métro du Grand Paris Express, qui depuis l’abandon d’EuropaCity se cherche désespérément une utilité.  Le coût de la desserte, financé sur fonds publics, est estimé à 350 millions d’euros.

« Ce nouveau projet soutenu par Matignon et le préfet du Val d’Oise n’est ni réaliste, ni réalisable. Les Francilien-nes restent en attente d’un projet sérieux qui soit compatible avec les accords de Paris sur le climat et qui ouvre des perspectives véritables pour ce territoire durement frappé par la pandémie », conclut Bernard Loup.

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

Carnet de bord de l’éphémère ZAD du Triangle de Gonesse

Un mois jour pour jour après l’expulsion de la ZAD du Triangle de Gonesse, les forces « de l’ordre » sont en train d’expulser la ZAD du Carnet.

Ce sont près de 800 gendarmes et de nombreux blindés venus pour déloger quelques dizaines de militant·es qui veulent seulement défendre une zone naturelle, celle que le Grand Port veut bétonner pour la transformer en base logistique.

Cela prouve que la résistance citoyenne est intolérable au gouvernement et qu’il est prêt à employer des moyens démesurés pour la supprimer.

Le CPTG – Collectif Pour le Triangle de Gonesse – dénonce cette mobilisation militaire mise en œuvre pour réaliser cette expulsion.

Le CPTG tient à exprimer sa solidarité avec les militant·es qui s’opposent à la bétonisation de cette zone humide.

Ce sont elles et eux qui défendent l’intérêt général : le VIVANT et le CLIMAT et ce sont les bétonneurs qui sont les vrais délinquants car ils détruisent en toute connaissance de cause la planète.

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

Nouvelle mobilisation massive ce dimanche sur le Triangle de Gonesse

Pour cette Zadimanche gagnons en territoire et en nombre!

Venez nombreux et nombreuses pour marquer notre présence sur ces terres à défendre que nous allons continuer à parcourir, fort de nos chants et de notre détermination !

Rendez-vous est fixé à 11h au giratoire de la Patte d’Oie en haut de l’avenue du 12è régiment de cuirassier à côté de Dékra .

Pour venir en transport en commun RER B (parc des Expositions) ou RER D (Arnouville, Gonesse, Villiers-le-Bel) puis dans les deux cas bus 20 (arrêt Fontaine Cypierre) puis marche jusqu’au giratoire de la Patte d’Oie.

En voiture le stationnement est interdit Chemin de la justice. Essayez de stationner entre la mairie et Fontaine Cypierre puis marche jusqu’au giratoire de la Patte d’Oie.

Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse

Bernard Loup convoqué au tribunal correctionnel de Pontoise pour l’action ZADiste sur le Triangle de Gonesse

Le Collectif Pour le Triangle de Gonesse occupe depuis quelques jours les terrains dudit triangle pour protester contre la construction de la nouvelle gare du Grand Paris et la construction d’une zone d’activités dans le secteur. Le collectif souhaite que ces terres restent dédiées à une exploitation agricole.

En tant que président de ce collectif, Bernard Loup a été convoqué par le tribunal correctionnel de Pontoise le mercredi 17 février à 9h. Selon les écologistes Aulnaysiens, Bernard Loup mène depuis des années, avec esprit collectif et sens du bien commun la lutte pour protéger les terres fertiles de Gonesse. Le groupe politique d’Aulnay-sous-Bois apporte tout son soutien a cet « humaniste écolo si inspirant sans sa déterminée sagesse ! ».