Archives de Catégorie: Education
Omar CHÉRIF, 1er principal du collège Simone Veil à Aulnay-sous-Bois, est mort il y a quelques jours
Nous venons d’apprendre avec regret que le 1er principal du nouveau collège Simone Veil est mort il y a quelques jours. Il a été enterré dans le carré musulman du cimetière de Tremblay-en-France.
Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches. La rédaction l’avait rencontré lors de l’inauguration du 7ème collège d’Aulnay et nous savions ô combien il était apprécié de ses élèves et des enseignants.
Ci-dessous, un message issu des réseaux sociaux des mosquées d’Aulnay-sous-Bois :
« Salam alaykoum:
Notre frère Omar CHÉRIF (ancien proviseur adjoint du lycée Voillaume puis 1er principal du 7ème collège d’Aulnay) est décédé ce vendredi matin. Salat janaza (prière funéraire) pour lui demain samedi 24 janvier 2015 a 9h45 à la mosquée des étangs
11 Rue de l’esprit à Aulnay sous bois. Qu’Allah lui accorde Sa grande clémence et sa miséricorde. Qu’Il accorde la patience et la quiétude à sa veuve et à l’ensemble de sa famille. Amine
FAITES TOURNER PASSER le MSG SVP.
Baraka Allah fikoum«
Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, écrit aux parents et directeurs d’écoles suite au recrutement par la ville de deux présumés terroristes
Vous trouverez en cliquant sur l’image ci-contre une lettre de Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, adressée aux parents d’élèves et directeurs d’écoles au sujet des frères Belhoucine. Cette lettre a été lue par le Maire hier soir en plein conseil Municipal. Cela fait suite à la polémique suite au recrutement de ces individus par la ville entre 2009 et 2014.
« Lol » : quand Mathilde Levesque, professeur d’Aulnay-sous-Bois frôle la crise… de rire
Mathilde Levesque, enseignante au lycée Voillaume, a rassemblé dans un livre les meilleures répliques de ses élèves. Amusant et touchant.
Dans son livre, la prof de français livre, sans les commenter, les meilleures répliques entendues depuis trois ans dans ses classes.
Propos tirés du quotidien Metronews :
« D’où vous est venue l’idée de ce livre, « LOL est aussi un palindrome » ?
C’est un projet que j’avais depuis longtemps avec mon éditrice mais je ne savais pas quelle forme lui donner. Je savais déjà que ça intéressait les gens autour de moi. A chaque fois que je relatais un échange amusant avec une classe, les gens étaient réceptifs. Mais je ne voulais pas faire comme pour « Entre les murs ». Je ne voulais pas prendre la parole mais la donner à mes élèves, tout en mettant quand même en perspective le contexte de nos échanges. Petit à petit, le concept de ce livre a commencé à se concrétiser il y a un an et demi. J’avais déjà gardé par écrit quelques extraits de discussions avec mes élèves, que j’ai complétés depuis, en consignant nos discussions les plus insolites. L’objectif est de montrer avant tout qu’être prof dans le 9-3 (la Seine-Saint-Denis, ndlr), ce n’est pas forcément Depardieu dans le film « Le plus beau métier du monde ».
Source, image et article complet : Le Parisien
Des soldats menacés par une arme devant le collège lycée juif Merkaz Hatorah du Raincy !
Deux soldats en faction devant un collège juif du Raincy (Seine-Saint-Denis) ont été menacés dans la nuit de samedi à dimanche par un homme qui avait tiré la culasse de son arme. Vers 2 heures du matin, dimanche, une voiture s’est arrêtée devant le collège-lycée juif Merkaz Hatorah. La porte coulissante de la voiture s’est ouverte, les deux soldats, chargés de protéger les lieux dans le cadre du plan Vigipirate, s’en sont approchés et ont demandé aux automobilistes «de circuler».
«Le passager, cagoulé, a alors tiré vers l’arrière la culasse d’une d’arme d’épaule», comme s’il allait faire feu, a-t-elle poursuivi. Il n’était pas possible dans l’immédiat de savoir s’il s’agissait d’une arme létale ou factice, ni si les auteurs des menaces avaient l’intention de passer à l’acte ou s’il s’agissait d’une provocation, a précisé une source policière. Les soldats ont alors armé leurs fusils d’assaut et les ont pointé vers l’homme armé. La voiture a démarré en trombe.
La voiture a disparu dans la nuit sans qu’aucune course-poursuite ne soit lancée. Une enquête a été ouverte. Ce lundi, l’école a ouvert normalement, toujours gardée par des forces de l’ordre dans le cadre de Vigipirate. Les cours se déroulent normalement.
Source : Le Parisien
La prestation partagée d’éducation de l’enfant : qu’est-ce que c’est ?
Deux décrets publiés au Journal officiel du 31 décembre 2014 fixent les règles de mise en place de la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Preparee) qui a pour objectif de permettre à l’un ou aux deux parents de cesser totalement ou partiellement leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant. Cette prestation peut être attribuée à un seul parent ou au deux parents qui peuvent en bénéficier en même temps ou successivement.
La Preparee qui remplace le complément de libre choix d’activité (CLCA) et le complément optionnel de libre choix d’activité (Colca) concerne les enfants nés ou adoptés à partir du 1er janvier 2015. Le montant mensuel de base de cette prestation varie de 390,52 euros (activité totalement interrompue) à 145,63 euros (temps partiel compris entre 50 et 80 %). Attention, s’il est possible de cumuler simultanément deux versements de Preparee, le montant total ne doit pas dépasser 390,52 euros par mois ; il n’est donc pas possible d’obtenir en même temps deux prestations à taux plein ou une prestation à taux plein et l’autre à taux partiel.
À titre d’exemple, les parents ayant un enfant peuvent toucher cette prestation :
- soit pendant six mois (ils s’occupent tous les deux et en même temps de l’enfant),
- soit pendant un an, sur deux périodes de six mois (chaque parent s’occupe seul de l’enfant pendant une durée de six mois).
Ces deux décrets font suite à la loi du 4 août 2014 pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Source : Service-public.fr
Vidéo : Fin de la manifestation à Aulnay-sous-Bois contre le classement des collèges Victor Hugo et Christine de Pisan
Samedi 13 décembre, à l’appel des enseignants et des parents d’élèves du collège Victor Hugo et du collège Christine de Pisan, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés sous la pluie pour demander au gouvernement d’affecter ces collèges en zone REP+, leur permettant d’avoir plus de moyens, notamment en personnel.
Le départ de cette manifestation a eu lieu devant le collège Victor Hugo (quartier de la Rose des Vents) pour s’achever aux abords de la gare d’Aulnay-sous-Bois. sous la pluie mais dans la bonne humeur, aucun dégât n’a été signalé, la manifestation s’est déroulée pacifiquement.
Pour ce nouveau numéro, la rédaction vous propose de découvrir :
- L’arrivée du cortège devant la gare d’Aulnay-sous-Bois, son terminus.
Pour accéder à la vidéo, cliquer sur l’image.
Les élus socialistes d’Aulnay-sous-Bois pour les protestations concernant les REP+ Collèges Christine de Pisan et Victor Hugo
Certains reprochent aux élus socialistes d’Aulnay-sous-Bois de supporter aveuglément le gouvernement de Manuel Valls et ses réformes parfois controversées. Pourtant, lors de la manifestation du 13 décembre pour demander plus de moyens aux collèges Victor Hugo et Christine de Pisan, quelques élus socialistes participaient discrètement dans le cortège (Evelyne Demonceaux, Gérard Ségura, Guy Challier…). Pourtant, des élus socialistes avaient refusé de voter un voeux aux Conseil Municipal notamment pour dénoncer les mesures proposées par la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem. Allez comprendre !
Pour visionner la vidéo prise lors de la manifestation, cliquer sur l’image.
Accès à Sciences Po : les bons tuyaux d’un étudiant à des lycéens
Depuis septembre 2001, 40 lycées franciliens ont signé une « convention éducation prioritaire » avec Sciences Po Paris. Objectif de ce partenariat soutenu par la Région : favoriser la mixité sociale dans la grande école qui en a grand besoin. Rencontre dans un des établissements signataires, le lycée Bergson, à Paris.
Il a commencé par dire qu’il n’aimait pas tellement, « quand on venait dans son lycée pour lui parler des études supérieures ». Les intervenants ne devaient pas être aussi divertissants qu’il l’est ; il a raconté son expérience de classe prépa et de grande école pendant deux heures à des lycéens qui ne se sont jamais ennuyés et ont trouvé son discours « motivant ». Convenons que la langue de bois lui est étrangère.
Ce 9 décembre, Jean-François Hardy a franchi les portes du lycée Bergson, dans le 19e arrondissement de Paris, un établissement signataire d’une « convention éducation prioritaire » (CEP) avec l’Institut d’études politiques de Paris, Science Po, pour discuter avec des lycéens qui ambitionnent d’y entrer. Une fois par semaine, ils retrouvent à la bibliothèque des profs qui les préparent à l’exercice de la revue de presse. Mais ce jour-là, ils avaient l’occasion d’échanger avec cet étudiant qui prépare un master de droit économique et vise le concours du Quai d’Orsay. En gros, ce jeune homme à la bonne humeur communicative et qui s’exprimait « en [son] nom personnel » a expliqué aux lycéens que quand on veut, on peut.
Jusqu’au bac, lui-même n’était pas un élève très brillant. « J’avais juste quelques bonnes notes qui montraient que je n’étais pas totalement glandeur. D’abord, je n’ai pas été pris à la prépa que je visais. Je leur ai écrit sachant qu’il y a toujours des désistements. Ils m’ont appelé une semaine avant la rentrée… Pour faire une prépa, il faut être calme car il y a de la pression, et sentir qu’on a une marge de progression. Si vous ne travaillez pas de 22h à 1h du matin, vous avez de la marge. » « – Ah ben, ça va alors », rigole un lycéen hirsute. « J’avais une règle, indique l’étudiant, pas de travail du samedi 14h au dimanche 14h.»
Source : Conseil Régional Ile-de-France
Jacques Chaussat : Nos élèves en danger en Seine-Saint-Denis
La réforme de l’éducation prioritaire proposée par le PS fait des ravages ! C’est une injuste réforme qui conduit à l’exclusion de dizaines d’établissements du dispositif actuel.
Il s’agit d’un enseignement à deux vitesses en Seine-Saint-Denis : entre les établissements bénéficiaires et ceux récemment arbitrairement exclus. La colère de la communauté éducative est plus que légitime, car elle dénonce l’abandon de collèges, qui ne sont pas prêts à être réintégrés dans le système d’éducation classique.
Cette réforme est particulièrement douloureuse, car elle donne la sensation d’un abandon pur et simple !
Le nouveau réseau d’enseignement prioritaire « REP+ » met gravement en danger le système éducatif français !
Une logique purement économique ne peut pas justifier l’abandon, entre autres, des élèves du collège Gérard PHILIPE, Christine de PISAN ou du collège Victor HUGO, dont 94,9% des élèves habitent en zone urbaine sensible, pour ne citer que ces trois collèges d’ Aulnay-sous-Bois !
A ce titre, lors de la séance du Conseil général du 18 décembre 2014, Jacques CHAUSSAT, Conseiller général d’Aulnay-sous-Bois a manifesté, au nom du groupe UDI, son profond désaccord et son inquiétude face aux mesures injustes annoncées par la Ministre de l’Éducation nationale.
Il apporte tout son soutien aux enseignants et parents d’élèves, et appelle les responsables socialistes à agir rapidement pour sauver l’avenir de nos enfants en Seine-Saint-Denis !
Source : communiqué Jacques Chaussat, conseiller général Seine-Saint-Denis
Conférence Nationale du Handicap 2014 : l’École inclusive, une dynamique qui s’amplifie
À l’occasion de la Conférence Nationale du Handicap (CNH), une série de mesures en faveur d’une école toujours plus inclusive a en effet été adoptée pour :
- Offrir des parcours de formation plus inclusifs,
- Renforcer la professionnalisation des différents intervenants,
- Faciliter l’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap,
- Mobiliser le numérique au service des besoins éducatifs particuliers.
Par ailleurs, l’État, avec la Caisse Nationale d’Allocations Familiales, se mobilise pour accompagner – financièrement et en termes de méthode – les collectivités territoriales pour qu’elles puissent rendre leurs activités périscolaires déclarées accessibles à tous.
Aujourd’hui, 260 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire. En 8 ans, ce nombre a doublé et il continue d’augmenter chaque année de plus de 10%.
Parmi ces 260 000 élèves, certains sont accompagnés par près de 70 000 personnes qui assurent les missions d’auxiliaire de vie scolaire. La formation de tous ces personnels a été renforcée, et parmi eux, les 28 000 accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont vu leur statut évoluer. Après avoir exercé 6 ans en CDD, ils peuvent désormais bénéficier d’un CDI de droit public. Une vraie dynamique professionnelle est engagée.
Le même élan est à l’œuvre au sein de l’Enseignement supérieur. Entre 2005 et 2014, le nombre d’étudiants en situation de handicap est ainsi passé de 8 000 à 18 200, dont deux tiers bénéficient d’un accompagnement spécifique.
Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche demeure pleinement mobilisé pour que la dynamique s’amplifie encore.
Source : ministère de l’éducation


