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De l’amiante au service des sports à Aulnay-sous-Bois

Alerte sur la situation des locaux du service des sports aux 41 Boulevard Charles Floquet

Va-t-on laisser travailler les agents dans des conditions déplorables, sous des plaques bourrées d’amiante ?

A quelques jours du lacement des jeux olympiques, l’UNSA tient à alerter sur la situation, les conditions de travail et la vétusté des locaux municipaux au 41 du boulevard Charles Floquet qui représentent un réel risque pour la santé des agents.

Cette structure en préfabriqué, datant des années 70, est connue et reconnue par les aulnaysiens comme le siège des Centres de loisirs, des Centres de vacances et (les PIRA) Antennes jeunesse. Nombreux sont les aulnaysiens qui ont fréquenté ces structures. Malheureusement avec le temps, cette structure est devenue une sorte de « verrue » plantée juste derrière notre majestueuse mairie bien gardée, choyée et bien entretenue.

Il faut noter que le conseil municipal du 10 mars 2021 a décidé de céder ce foncier à l’hôpital de l’Est Parisien pour une offre de soins de proximité

Lors du conseil municipal du 12 juillet 2021, la collectivité a voté une délibération reconnaissant le caractère impératif de la désaffectation et de déclassement ça ne peut en raison du mauvais état des locaux.

Depuis cette date, il semble qu’un diagnostic obligatoire a du être effectué (conformément à la loi avant la vente), qui révélerait la présence d’amiante dans les matériaux, ce qui a peut- être freiné la vente de ces locaux.

Le plus déplorable c’est que depuis déjà 3 ans la collectivité n’a pas alerté les agents des services concernés (Direction des sports, service documentation puis service de la Démocratie de proximité et le bureau attribué à l’opposition) de cette situation, ni a fait le nécessaire afin de protéger les agents en relogeant l’ensemble des services concernés

  • UNSA demande à la municipalité de rendre transparents les éléments de ce dossier pour mieux protéger les agents et leur offrir de meilleurs conditions de travail.
  • De rendre public les conclusions du diagnostic amiante des locaux cités

Nous demandons aux membres de la FSSSCT d’exiger une réunion extraordinaire à ce sujet

Source : UNSA / unsa.territoriaux.aulnay@gmail.com

Deux ans ferme pour le patron à Bondy qui s’enrichissait en employant et logeant des sans-papiers

À l’audience fin janvier au tribunal de Bobigny, le substitut du procureur avait décrit avec précision « un système qui s’auto-entretient » : des entreprises du BTP domiciliées à Bondy (Seine-Saint-Denis) qui sous-traitaient des chantiers à « des sociétés de façade » sans déclarer d’employés et des ouvriers sans-papiers dont le salaire, versé en liquide, servait dans la foulée à payer le loyer prélevé par un propriétaire… qui n’était autre que le patron à la tête de cette lucrative combine.

Source et article complet : Le Parisien

Les élèves du collège Debussy à Aulnay-sous-Bois émerveillés par les métiers du bâtiment

L’équipe Promotion des métiers de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) Grand Paris Île-de-France était mardi matin au forum des métiers du collège Claude Debussy, à Aulnay-sous-Bois, organisé par JobIRL (Réseau d’orientation qui connecte 110 000 jeunes et 8 000 professionnels pour échanger en ligne), , pour présenter les métiers du bâtiment aux élèves de 3e et 4e.

Un succès sachant combien ce secteur d’activité est porteur !

10000 emplois à pourvoir en Ile-de-France dans le BTP

Le BTP cherche avant tout à casser une image négative pour embaucher des milliers de salariés. Dans l’objectif de construire de nombreux logements, d’en rénover d’autres, de poursuivre les travaux du Supermétro et de finir des chantiers des JO.

Bâtiment et travaux publics, même combat. « Nous sommes face à une pénurie de main-d’œuvre importante » déplore Philippe Servalli, tout nouveau président de la Fédération française du bâtiment du Grand Paris. Même son de cloche du côté de la Fédération régionale des travaux publics Île-de-France : « Le problème du recrutement est un frein au développement de nos entreprises », se désolent ses représentants.

Source et article complet : Le Parisien

Grève illimitée au bâtiment chez les communaux d’Aulnay-sous-Bois

ST Batiment Communique preavis de greveLes agents du service bâtiment, notamment les électriciens et maçons, seront en grève illimitée à compter du mardi 12 avril prochain. 

Ces agents réclament de percevoir le même salaire qu’ils avaient auparavant !!! 

Jusqu’en 2012, ils percevaient intégralement une prime (travaux dangereux, salissant, incommode…) 

Depuis il ne perçoit plus que la moitié !! 

Pourtant, les missions n’ont pas changés !!! 

FO et le personnel ont été reçus mais aucune réponse concrète n’a été apportée… 

Source : communiqué FO Communaux Aulnay-sous-Bois

Moins de camionnettes pour les artisans du bâtiment

camionnettesLes immatriculations de véhicules utilitaires légers montrent un décrochage de la part des entreprises de BTP. Les camions lourds marquent également le pas.

En France les immatriculations de véhicules utilitaires légers baissent régulièrement depuis plusieurs années. Le marché s’est établi à 367 331 immatriculations l’année dernière, soit 4,4 % de moins qu’en 2012.

Le secteur du bâtiment est en partie responsable de cet essoufflement : les artisans achètent moins de véhicules.

L’indicateur le plus précis reste le petit porteur équipé d’une benne, matériel emblématique de la profession, dont les ventes ont chuté de 6,6% en 2013 à 12 186 unités à fin novembre. Mais les artisans utilisent aussi d’autres types de véhicules, des fourgons par exemple. « Nous estimons que le BTP représente 35% des acheteurs de véhicules industriels » calcule Jean-Michel Mercier, directeur de l’Observatoire du véhicule industriel dont les statistiques font référence.

Quand le bâtiment va, le camion va. Ce n’est actuellement pas le cas. « Les entreprises artisanales du bâtiment sont très fragilisées par le faible niveau des carnets de commandes et par une forte pression sur les prix » constate Jean-Michel Mercier, qui pointe un fort taux de défaillances. « La construction est le secteur qui rassemble le plus grand nombre de défaillances depuis sept ans en France ».

Quand les temps sont durs, on ne change pas sa camionnette. On ne change pas son camion non plus : les porteurs lourds (plus de 5 t) équipés d’une benne chutent également de 6,6% avec 5 000 immatriculations à fin novembre 2013. Les bennes tractées en revanche, affichent un beau +14,9%. Utilisées par les carriers et les terrassiers, ces bennes en semi-remorque « profitent probablement de l’impact des grands chantiers en cours » analyse Jean-Michel Mercier. Preuve que les millions de tonnes de déblais et de ballast nécessaires à la construction des deux lignes à grandes vitesses transitent, en partie, par la route.

Peut-on stopper la contrefaçon dans le bâtiment ?

contrefaconLe phénomène de la contrefaçon touche l’ensemble du secteur. Face à des risques souvent sous-estimés, les acteurs de la filière ont décidé de se mobiliser et de sensibiliser les entrepreneurs.

Fléau silencieux, la contrefaçon est une bombe à retardement qui donne des sueurs froides au secteur du bâtiment. En janvier dernier, le service des douanes a saisi 122 000 contrefaçons de câbles électriques qui, au lieu d’être en cuivre, étaient composés d’alliage de fer. Le même mois, la DGCCRF a procédé au rappel d’un sèche-serviette électrique dont le risque de surchauffe pouvait  « entraîner un éclatement du produit avec risque de brûlure ou d’autres dommages corporels ». Et c’est sans parler des détecteurs de fumée de marque Blyss ou Dhome rappelés pour risque de « non détection » ou une échelle de marque Dial dont le risque de déformation pourrait « provoquer la chute de l’utilisateur». Incontestablement, le phénomène de la contrefaçon progresse : « En 2012, sur une centaine de produits rappelés par la DGCCRF, cinq concernaient le Bâtiment. En mai 2013, sur 25 produits rappelés, huit sont liés à notre secteur », constate François Asselin, Vice-président FFB et président de la commission marché de la FFB. Ces produits non conformes et dangereux représenteraient en volume estimé 1,5 milliard d’euros en 2011.