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La ville d’Aulnay-sous-Bois rend hommage aux victimes de l’ancienne usine d’amiante CMMP

Si vous souhaitez vous procurer le livre de Virginie Dupeyroux, petite-fille et fille de victimes de l’amiante du CMMP « amiante et mensonge : notre perpétuité », adressez un chèque de 25 euros à l’ordre de Ban Asbestos France et adressez-le à la trésorière Mme Nicole Voide – 21 rue du Commerce(escalier 5) 94310 Orly.

Un mouvement citoyen s’est créé, en 1995, à la suite du cancer de la plèvre de Pierre Léonard habitant rue du Marché. Six associations ont lutté ensemble : le collectif des riverains et victimes du CMMP, Ban Asbestos France (association de lutte contre l’amiante), Addéva 93 (association de victimes de l’amiante du 93), Aulnay Environnement, les parents d’élèves LIP et FCPE, nos avocats du cabinet TTLA, des médecins (tels les docteurs Matthieu et Allouch), des scientifiques, des élus, des professionnels de santé ont apporté leur concours.
D’abord niée par les autorités, une recherche des malades a enfin été entreprise 18 ans plus tard !! Elle n’a porté que sur les élèves des écoles du Bourg et d’Ormeteau et nous n’avons obtenu aucun bilan. Le seul est celui des associations qui, au début seules puis aidées de bénévoles grâce aux permanences dans les locaux accordés en 2014 par la Mairie au CMES, ont recensé plus de 350 personnes se déclarant exposées. Parmi elles, 230
La deuxième grande bataille gagnée par le mouvement est la dépollution/désamiantage/démolition sous confinement de cette ancienne usine truffée d’amiante. Ce fut un combat acharné, nous nous sommes heurtés constamment aux autorités : mensonges, mauvaise foi, obstructions, pressions en tous genres, rien ne nous a été épargné. Mais, grâce aux réunions publiques, manifestations, médiatisation, et nos avocats, un chantier modèle sous confinement étanche s’est substitué au chantier à ciel ouvert prévu qui aurait fabriqué à coup sûr les prochains malades. L’opposition des
Quant au pollueur, le CMMP (comptoir des minéraux et matières premières) et ses mensonges, il s’en tire par une totale impunité, non seulement en justice pénale malgré la reconnaissance de sa faute de non observation des règles de sécurité mais les responsables de l’époque étant tous décédés, mais financièrement car il n’aurait payé au final que 400 000 euros (?) sur la facture du chantier de 17 millions d’euros. Le principe « pollueur =payeur » est totalement bafoué, les victimes et leurs familles ont subi la double peine car
Au revoir Docteur Allouch, un grand homme qui s’est éteint à Aulnay-sous-Bois !
C’est avec beaucoup d’émotion que les militants du collectif d’associations, en lutte depuis plus de 20 ans pour la recherche et l’indemnisation des victimes de l’ancienne usine d’amiante CMMP d’Aulnay-sous-Bois et la déconstruction sous bulle du site pollué, ont appris le décès du docteur Maurice ALLOUCH.
Le docteur ALLOUCH en a été un participant actif à nos côtés dès 2008. Il a mis ses compétences, sa générosité et son humanisme au service de son prochain.
En 2009, le conseil municipal d’Aulnay lui avait confié la présidence du Comité de Pilotage ainsi créé sur ce dossier.
Durant cinq années, il a assuré bénévolement une permanence tous les mercredis après-midi au Centre Municipal de Santé (CMES) rue Coullemont. Au début sur son temps personnel car il était toujours en activité professionnelle puis ensuite en tant que retraité.
Il recevait, écoutait, conseillait, orientait les malades potentiels vers un autre médecin ou le service de pneumologie de l’hôpital Robert Ballanger, tout en mettant les malades en relation avec notre collectif d’associations pour l’aide à l’indemnisation auprès du Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA).
Nous avons tous apprécié son humanisme et son engagement guidé par le seul souci de la santé publique. Il était donc de plain-pied dans notre mouvement citoyen. Merci à lui de tout coeur car nous avons perdu aussi l’ami qu’il était devenu. Nous ne l’oublierons pas.
Nous adressons à sa femme, ses enfants et ses proches, toutes nos sincères condoléances et toute notre amitié.
Pour le Collectif des Riverains et Victimes du CMMP : Gérard Voide
Pour l’association Ban Asbestos France : Annie Thébaud-Mony
Pour l’Addeva 93 : Alain Bobbio
Pour Aulnay Environnement : Robert Halifax
Colloque sur la contamination par l’amiante du CMMP d’Aulnay-sous-Bois à Aubervilliers

Le désamiantage du mur du CMMP satisfait les associations à Aulnay-sous-Bois
Les travaux de démolition d’un pan de mur de l’ex-usine poison démarrent, sous haute sécurité. De quoi rassurer les familles de victimes.
« On est satisfait : toutes les précautions semblent avoir été prises ! » Le désamiantage d’un mur d’une trentaine de mètres, vestige de « l’usine poison » d’Aulnay-sous-Bois, va débuter d’ici peu. Route de Mitry, le Comptoir des minéraux et matières premières (CMMP) a broyé de l’amiante jusqu’en 1975, faisant au moins 171 victimes. Des associations qui suivent le dossier de près, dont le collectif des victimes du CMMP, l’Adeva 93 et Aulnay Environnement, ont visité le chantier lundi, et le qualifient de « modèle ».
Un confinement total
« C’est un confinement complet, comme on le demandait : il y a plusieurs sas de décontamination pour le personnel et le matériel, la dépression négative à l’intérieur, une douche pour le matériel amianté, qui sort en sacs étanches. L’amiante sera évacué au fur et à mesure des travaux », énumère doctement Gérard Voide, fondateur du collectif des victimes du CMMP, et dont le beau-frère Pierre, décédé en 1996 d’un cancer, est la première victime recensée.
Source et article complet : Le Parisien
La devise à Aulnay-sous-bois : Circulez, y’a rien à voir !
Vous êtes effrayés par la prolifération des constructions sous une municipalité qui a promis tout le contraire ? Vous voulez consulter et étudier les permis de construire ?
Sachez que tout sera fait pour vous décourager !
Exemple : le secrétaire général d’Aulnay Environnement et le permis de construire du parking Abrioux.
17 décembre : le permis est signé. L’association dispose de deux mois pour déposer un recours, à partir du moment où ce permis est affiché.
27 décembre : demande de copie du permis.
4 janvier : sans réponse, nouvelle demande, par mail et par téléphone.
9 janvier : nouvelle relance.
10 janvier : lettre du service juridique donnant les conditions pour la copie. Elle est payante, on doit préciser combien de copies on veut, en noir ou en couleur. La ville établira alors un « décompte des sommes dont le règlement sera effectué par chèque. Une fois que ce paiement sera effectué, l’exemplaire sera communiqué. »
C’est ce qui s’appelle de la simplification administrative. On peut compter sur le zèle du bureau des permis pour faire durer les choses encore quelques semaines, le temps que le délai pour le recours soit dépassé.
On nous dira : pourquoi ne pas se contenter de consulter sur place ?
Sous les précéntes municipalités, le service des permis n’était fermé que 2 demi-journées par semaine. À présent, c’est l’inverse : il n’est plus accessible au public que 2 demi-journées. Autrefois, on était reçu dans le bureau même. À présent, on doit prendre un ticket à l’accueil et attendre le bon vouloir des responsables. L’attente peut être interminable pour l’associatif ou le riverain. Le promoteur, lui, prendra rendez-vous.
Voilà comment on peut vider de son contenu l’obligation de publicité.
Autre exemple : l’affichage du permis de démolir de l’ancienne piscine.
Le permis a été signé le 18 octobre. L’affichage sur les lieux n’a été effectif qu’en janvier, pour une démolition qui doit commencer le 21 janvier. Aucune autre annonce nulle part. Cette fois, l’obligation de publicité a été clairement ignorée.
Restreindre au maximum l’accès à l’information au profit de la communication la plus biaisée possible est devenu une pratique si systématique qu’on parvient à créer des problèmes qui n’auraient pas lieu d’être. Si la population du quartier avait été correctement informée, aurait-on laissé s’entasser les sacs de déchets d’amiante à proximité de l’école Paul Eluard ? N’aurait-il pas été préférable de veiller à ne pas nourrir l’angoisse légitime des parents, et à ne pas réveiller le traumatisme du l’usine CMMP, avec un écho jusque dans les colonnes du Parisien ? Comprendra-t-on enfin combien ces pratiques si peu démocratiques sont finalement contre-productives?
Cette pratique du pouvoir fondée sur le mépris des citoyens n’est plus supportable !
Aulnay bouge, mais pas pour vous !
Source : communiqué Aulnay Environnement
Réunion publique le vendredi 4 mai à Aulnay-sous-Bois concernant l’amiante
Pierre, Paul et les autres … victimes des poussières d’amiante du CMMP d’Aulnay-sous-Bois.
234 malades recensés à ce jour par les seules associations mais combien d’autres inconnus ? Vous en connaissez peut-être ? dans votre famille ou votre entourage ?
L’Agence Régionale de Santé d’Ile de France ne le faisant pas : VENEZ NOUS AIDER A RECENSER TOUTES PERSONNES AYANT HABITE OU FREQUENTE AULNAY ENTRE 1937 ET 1991 POUR L’ETUDE PUBLIQUE PICRI (partenariat institutions/citoyens pour la recherche et l’innovation)
Permanences d’accueil et de soutien les 1ier et 3ème jeudis de chaque mois : au Ci3a (centre d’information et d’accompagnement des personnes exposées à un risque lié à l’amiante à Aulnay) : CMES Louis Pasteur (2ème étage) 8/10 rue Coullemont 93600 Aulnay-sous-Bois, sur RV ou par téléphone au 01 58 03 92 89 ces mêmes jeudis.
Réunion publique vendredi 4 mai 2018 à Aulnay à 19 heures Salle Gainville (parc Gainville) – 22 rue de Sevran (dans le vieux pays)
Réunion publique vendredi 4 mai 2018 à Aulnay-sous-Bois à 19 heures
victimes des poussières d’amiante du CMMP d’Aulnay-sous-Bois
234 malades recensés à ce jour par les seules associations mais combien d’autres inconnus ?
Vous en connaissez peut-être ? dans votre famille ou votre entourage ?
l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France ne le faisant pas :
VENEZ NOUS AIDER A RECENSER TOUTES PERSONNES AYANT HABITE OU FREQUENTE AULNAY ENTRE 1937 ET 1991 POUR L’ETUDE PUBLIQUE PICRI (partenariat institutions/citoyens pour la recherche et l’innovation)
Permanences d’accueil et de soutien les 1ier et 3ème jeudis de chaque mois : au Ci3a (centre d’information et d’accompagnement des personnes exposées à un risque lié à l’amiante à Aulnay) : CMES Louis Pasteur (2ème étage) 8/10 rue Coullemont 93600 Aulnay-sous-Bois, sur RV ou par téléphone au 01 58 03 92 89 ces mêmes jeudis.
Contact mail : ci3acmes@gmail.com
Réunion publique vendredi 4 mai 2018 à Aulnay à 19 heures Salle Gainville (parc Gainville) – 22 rue de Sevran (dans le vieux pays)
Un livre sur des victimes de l’amiante d’Aulnay-sous-Bois contaminé par le CMMP

Vivre Mieux Ensemble à Aulnay-sous-Bois vous propose de regarder « Les Sentinelles » le 10 novembre

Henri Pézerat était un scientifique et un chercheur au CNRS, toxicologue, fondateur du mouvement de Jussieu. Ses travaux ont permis à l’association Ban Abestos au début de sa lutte pour faire désamianter et démolir dans les règles l’ancienne usine CMMP d’Aulnay .