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La ville d’Aulnay-sous-Bois rend hommage aux victimes de l’ancienne usine d’amiante CMMP

Les services techniques de la ville d’Aulnay ont installé, sur la demande des associations, la stèle d’hommage et la plaque « Pierre Léonard » du club omnisports à l’entrée de l’école maternelle du Bourg1 au bout du parkingroute de Mitry (à l’emplacement de l’ancienne usine). L’inauguration officielle est différée à cause de la COVID19 et nous vous préviendrons le moment venu.
 
Quant à l’exposition sur le dossier CMMP, clôturant l’étude publique obtenue par les associations et subventionnée par le Conseil Régional dans le cadre d’un partenariat institutions/citoyens, son tour de France reprendra après le confinement.

Si vous souhaitez vous procurer le livre de Virginie Dupeyroux, petite-fille et fille de victimes de l’amiante du CMMP « amiante et mensonge : notre perpétuité », adressez un chèque de 25 euros à l’ordre de Ban Asbestos France et adressez-le à la trésorière Mme Nicole Voide – 21 rue du Commerce(escalier 5) 94310 Orly.

Pour rappel :
L’ancienne usine de broyage d’amiante CMMP a répandu massivement de la poussière d’amiante et de zircon radio actif durant plus de 50 ans, de 1938 à 1990 année de sa fermeture. Le site, ensuite, est resté à l’abandon 19 ans, ouvert aux quatre vents, et les enfants en avaient fait leur terrain de jeux. Les bâtiments passoires ont donc continué à contaminer les écoles du Bourg devenues, entre temps, mitoyennes.
Ce sont donc des milliers d’habitants d’Aulnay mais aussi de Sevran, Pavillon S/Bois, Bondy et Le BlancMesnil, qui ont été exposés à ces poussières mortelles. On évalue entre 20 à 40 000 les personnes exposées encore vivantes aujourd’hui.

Un mouvement citoyen s’est créé, en 1995, à la suite du cancer de la plèvre de Pierre Léonard habitant rue du Marché. Six associations ont lutté ensemble : le collectif des riverains et victimes du CMMP, Ban Asbestos France (association de lutte contre l’amiante), Addéva 93 (association de victimes de l’amiante du 93), Aulnay Environnement, les parents d’élèves LIP et FCPE, nos avocats du cabinet TTLA, des médecins (tels les docteurs Matthieu et Allouch), des scientifiques, des élus, des professionnels de santé ont apporté leur concours.

Ce mouvement s’est battu pour faire éclater la vérité, relayé en cela par les médias.

D’abord niée par les autorités, une recherche des malades a enfin été entreprise 18 ans plus tard !! Elle n’a porté que sur les élèves des écoles du Bourg et d’Ormeteau et nous n’avons obtenu aucun bilan. Le seul est celui des associations qui, au début seules puis aidées de bénévoles grâce aux permanences dans les locaux accordés en 2014 par la Mairie au CMES, ont recensé plus de 350 personnes se déclarant exposées. Parmi elles, 230

malades la plupart décédées. Une centaine d’entre elles ont été indemnisées grâce à nos avocats. Combien d’autres malades morts dans de terribles souffrances ? nous ne le sauront pas !
Le ministère de la santé n’a pas souhaité aller plus loin dans la recherche des malades, ni d’entreprendre le suivi post-exposition commencé au CMES par les associations avec leurs petits moyens. Il n’en reste pas moins que toute personne se manifestant au CMES de la ville sera aidée par l’association Ban Asbestos France qui poursuit son action bénévole.

La deuxième grande bataille gagnée par le mouvement est la dépollution/désamiantage/démolition sous confinement de cette ancienne usine truffée d’amiante. Ce fut un combat acharné, nous nous sommes heurtés constamment aux autorités : mensonges, mauvaise foi, obstructions, pressions en tous genres, rien ne nous a été épargné. Mais, grâce aux réunions publiques, manifestations, médiatisation, et nos avocats, un chantier modèle sous confinement étanche s’est substitué au chantier à ciel ouvert prévu qui aurait fabriqué à coup sûr les prochains malades. L’opposition des

autorités au confinement étanche de ce chantier était vraiment irresponsable.

Quant au pollueur, le CMMP (comptoir des minéraux et matières premières) et ses mensonges, il s’en tire par une totale impunité, non seulement en justice pénale malgré la reconnaissance de sa faute de non observation des règles de sécurité mais les responsables de l’époque étant tous décédés, mais financièrement car il n’aurait payé au final que 400 000 euros (?) sur la facture du chantier de 17 millions d’euros. Le principe « pollueur =payeur » est totalement bafoué, les victimes et leurs familles ont subi la double peine car

après avoir été malades par la pollution, ils ont payé la dépollution et les contribuables d’Aulnay avec eux.Ceci est profondément injuste et s’est fait aux dépends des associationsqui combattaient contre le préfet et étaient en voie de gagner.
Toutes nos pensées vont aux victimes de cette catastrophe sanitaire silencieuse. NE LES OUBLIONS PAS.
Pour le Collectif des riverains et victimes du CMMP et Ban Asbestos France, Nicole et Gérard Voide

Au revoir Docteur Allouch, un grand homme qui s’est éteint à Aulnay-sous-Bois !

C’est avec beaucoup d’émotion que les militants du collectif d’associations, en lutte depuis plus de 20 ans pour la recherche et l’indemnisation des victimes de l’ancienne usine d’amiante CMMP d’Aulnay-sous-Bois et la déconstruction sous bulle du site pollué, ont appris le décès du docteur Maurice ALLOUCH.

Le docteur ALLOUCH en a été un participant actif à nos côtés dès 2008. Il a mis ses compétences, sa générosité et son humanisme au service de son prochain.

En 2009, le conseil municipal d’Aulnay lui avait confié la présidence du Comité de Pilotage ainsi créé sur ce dossier.

Durant cinq années, il a assuré bénévolement une permanence tous les mercredis après-midi au Centre Municipal de Santé (CMES) rue Coullemont. Au début sur son temps personnel car il était toujours en activité professionnelle puis ensuite en tant que retraité.

Il recevait, écoutait, conseillait, orientait les malades potentiels vers un autre médecin ou le service de pneumologie de l’hôpital Robert Ballanger, tout en mettant les malades en relation avec notre collectif d’associations pour l’aide à l’indemnisation auprès du Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA).

Nous avons tous apprécié son humanisme et son engagement guidé par le seul souci de la santé publique. Il était donc de plain-pied dans notre mouvement citoyen. Merci à lui de tout coeur car nous avons perdu aussi l’ami qu’il était devenu. Nous ne l’oublierons pas.

Nous adressons à sa femme, ses enfants et ses proches, toutes nos sincères condoléances et toute notre amitié.

Pour le Collectif des Riverains et Victimes du CMMP : Gérard Voide
Pour l’association Ban Asbestos France : Annie Thébaud-Mony
Pour l’Addeva 93 : Alain Bobbio
Pour Aulnay Environnement : Robert Halifax

Colloque sur la contamination par l’amiante du CMMP d’Aulnay-sous-Bois à Aubervilliers

En 1990, une petite usine de broyage de minerais située au coeur d’un quartier pavillonnaire, à Aulnay-sous-Bois Seine-Saint-Denis, cesse ses activités. Quelques années plus tard, un riverain, Pierre Léonard, âgé de 49 ans, décède d’un mésothéliome, un cancer de la plèvre dû à  l’amiante. Sa soeur et son beau-frère, Nicole et Gérard Voide, parviennent à identifier la responsabilité du du Comptoir des Minéraux et matières premières (CMMP) et d’autres victimes. Ils alertent alors dès 1998 les pouvoirs publics et les autorités sanitaires, revendiquant notamment la sécurisation du site, sa déconstruction et dépollution des sols, la recherche de toutes les personnes exposées et la mise en place d’un dispositif de suivi médical et social.
Ils initient ainsi, en lien avec un collectif d’associations, une mobilisation toujours en cours aujourd’hui, dont ce colloque veut rendre compte, interrogeant les logiques d’acteurs dans la mise en visibilité de ce désastre sanitaire – à l’origine des maladies et décès de plus de 240 personnes – et sa gestion.
Ce colloque conclut un programme de recherche « Pollution industrielle, contamination environnementale Amiante par le Comptoir des Minéraux et Matières Premières d’Aulnay-sous-Bois 93 : enjeux citoyens et scientifiques », mené dans le cadre d’une convention entre le GISCOP 93 Université Paris 13 et le Conseil Régional d’Ile-de-France, en réponse à l’Appel à projet « partenariats institutions – Citoyens pour la Recherche et l’Innovation ». Ce colloque a reçu le soutien de l’IRIS/Université Paris 13, de l’IDHES/Université d’Évry, du Campus Condorcet et de la Région Île-de-France.
Ce colloque clôture l’ action menée depuis 24 ans qui a vu le désamiantage et la démolition du site sous confinement total, la recherche par les associations des victimes de cette catastrophe sanitaire qui, elle,  malheureusement n’est pas close.
Reste à régler la question de la stèle en hommage aux victimes qui doit être érigée sur le parking actuel de l’entrée de l’école maternelle.
Centre de colloques Campus Condorcet
Place du Front Populaire 93300 Aubervilliers
Mardi 12 Novembre 2019 de 9h à 18h.
Source : Ban Asbestos

Le désamiantage du mur du CMMP satisfait les associations à Aulnay-sous-Bois

Les travaux de démolition d’un pan de mur de l’ex-usine poison démarrent, sous haute sécurité. De quoi rassurer les familles de victimes.

« On est satisfait : toutes les précautions semblent avoir été prises ! » Le désamiantage d’un mur d’une trentaine de mètres, vestige de « l’usine poison » d’Aulnay-sous-Bois, va débuter d’ici peu. Route de Mitry, le Comptoir des minéraux et matières premières (CMMP) a broyé de l’amiante jusqu’en 1975, faisant au moins 171 victimes. Des associations qui suivent le dossier de près, dont le collectif des victimes du CMMP, l’Adeva 93 et Aulnay Environnement, ont visité le chantier lundi, et le qualifient de « modèle ».

Un confinement total

« C’est un confinement complet, comme on le demandait : il y a plusieurs sas de décontamination pour le personnel et le matériel, la dépression négative à l’intérieur, une douche pour le matériel amianté, qui sort en sacs étanches. L’amiante sera évacué au fur et à mesure des travaux », énumère doctement Gérard Voide, fondateur du collectif des victimes du CMMP, et dont le beau-frère Pierre, décédé en 1996 d’un cancer, est la première victime recensée.

Source et article complet : Le Parisien

La devise à Aulnay-sous-bois : Circulez, y’a rien à voir !

Vous êtes effrayés par la prolifération des constructions sous une municipalité qui a promis tout le contraire ? Vous voulez consulter et étudier les permis de construire ?

Sachez que tout sera fait pour vous décourager !

Exemple : le secrétaire général d’Aulnay Environnement et le permis de construire du parking Abrioux.

17 décembre : le permis est signé. L’association dispose de deux mois pour déposer un recours,  à partir du moment où ce permis est affiché.

27 décembre : demande de copie du permis.

4 janvier : sans réponse, nouvelle demande, par mail et par téléphone.

9 janvier : nouvelle relance.

10 janvier :  lettre du service juridique donnant les conditions pour la copie. Elle est payante, on doit préciser combien de copies on veut, en noir ou en couleur. La ville établira alors un « décompte des sommes dont le règlement sera effectué par chèque. Une fois que ce paiement sera effectué, l’exemplaire sera communiqué. »

C’est ce qui s’appelle de la simplification administrative. On peut compter sur le zèle du bureau des permis pour faire durer les choses encore quelques semaines, le temps que le délai pour le recours soit dépassé.

On nous dira : pourquoi ne pas se contenter de consulter sur place ?

Sous les précéntes municipalités, le service des permis n’était fermé que 2 demi-journées par semaine. À présent, c’est l’inverse : il n’est plus accessible au public que 2 demi-journées. Autrefois, on était reçu dans le bureau même. À présent, on doit prendre un ticket à l’accueil et attendre le bon vouloir des responsables. L’attente peut être interminable pour l’associatif ou le riverain. Le promoteur, lui, prendra rendez-vous.

Voilà comment on peut vider de son contenu l’obligation de publicité.

Autre exemple : l’affichage du permis de démolir de l’ancienne piscine.

Le permis a été signé le 18 octobre. L’affichage sur les lieux n’a été effectif qu’en janvier, pour une démolition qui doit commencer le 21 janvier. Aucune autre annonce nulle part. Cette fois, l’obligation de publicité a été clairement ignorée.

Restreindre au  maximum l’accès à l’information au profit de la communication la plus biaisée possible est devenu une pratique si systématique qu’on parvient à créer des problèmes qui n’auraient pas lieu d’être. Si la population du quartier avait été correctement informée, aurait-on laissé s’entasser les sacs de déchets d’amiante à proximité de l’école Paul Eluard ? N’aurait-il pas été préférable de veiller à ne pas nourrir l’angoisse légitime des parents, et à ne pas réveiller le traumatisme du l’usine CMMP, avec un écho jusque dans les colonnes du Parisien ? Comprendra-t-on enfin combien ces pratiques si peu démocratiques sont finalement contre-productives?

Cette pratique du pouvoir fondée sur le mépris des citoyens n’est plus supportable !

Aulnay bouge, mais pas pour vous !

Source : communiqué Aulnay Environnement

Vidéo de la réunion publique sur l’amiante à Aulnay-sous-Bois du 4 mai

Le 4 mai dernier, l’association Ban Abestos faisait le point sur le recensement des personnes contaminées par l’amiante à Aulnay-sous-Bois. Vous pouvez prendre connaissance des différentes interventions de cette réunion en vidéo en cliquant sur l’image ci-contre ou ci-dessous.

 

Réunion publique le vendredi 4 mai à Aulnay-sous-Bois concernant l’amiante

Pierre, Paul et les autres … victimes des poussières d’amiante du CMMP d’Aulnay-sous-Bois.

234 malades recensés à ce jour par les seules associations mais combien d’autres inconnus ? Vous en connaissez peut-être ? dans votre famille ou votre entourage ?

L’Agence Régionale de Santé d’Ile de France ne le faisant pas : VENEZ NOUS AIDER A RECENSER TOUTES PERSONNES AYANT HABITE OU FREQUENTE AULNAY ENTRE 1937 ET 1991 POUR L’ETUDE PUBLIQUE PICRI (partenariat institutions/citoyens pour la recherche et l’innovation)

Permanences d’accueil et de soutien les 1ier et 3ème jeudis de chaque mois : au Ci3a (centre d’information et d’accompagnement des personnes exposées à un risque lié à l’amiante à Aulnay) : CMES Louis Pasteur (2ème étage) 8/10 rue Coullemont 93600 Aulnay-sous-Bois, sur RV ou par téléphone au 01 58 03 92 89 ces mêmes jeudis.

Réunion publique vendredi 4 mai 2018 à Aulnay à 19 heures Salle Gainville (parc Gainville) – 22 rue de Sevran (dans le vieux pays)

Réunion publique vendredi 4 mai 2018 à Aulnay-sous-Bois à 19 heures

Pierre, Paul et les autres …

victimes des poussières d’amiante du CMMP d’Aulnay-sous-Bois

234 malades recensés à ce jour par les seules associations mais combien d’autres inconnus ?

Vous en connaissez peut-être ?  dans votre famille ou votre entourage ?

l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France ne le faisant pas :

VENEZ NOUS AIDER A RECENSER TOUTES PERSONNES AYANT HABITE OU FREQUENTE AULNAY ENTRE 1937 ET 1991 POUR L’ETUDE PUBLIQUE PICRI  (partenariat institutions/citoyens pour la recherche et l’innovation)

Permanences d’accueil et de soutien les 1ier  et  3ème jeudis de chaque mois : au  Ci3a  (centre d’information  et  d’accompagnement des   personnes  exposées à  un  risque  lié à l’amiante à Aulnay) : CMES Louis Pasteur (2ème étage) 8/10 rue    Coullemont  93600 Aulnay-sous-Bois,  sur RV  ou par  téléphone  au  01 58 03 92 89  ces  mêmes  jeudis.

Contact mail : ci3acmes@gmail.com

Réunion publique vendredi 4 mai 2018 à Aulnay à 19 heures Salle Gainville (parc Gainville)  –  22 rue de Sevran (dans le vieux pays)

Un livre sur des victimes de l’amiante d’Aulnay-sous-Bois contaminé par le CMMP

La dernière réunion publique organisée par le collectif d’associations de lutte contre l’amiante du CMMP d’Aulnay-sous-Bois a eu lieu en mai 2016 à la salle Gainville. La prochaine aura lieu le vendredi 4 mai 2018 dans cette même salle et l’invitation sera faite début avril prochain.

Une étude publique PICRI (partenariat institutions/citoyens pour la recherche et l’innovation) financée par la région d’Ile de France est actuellement en cours. Un de ses buts est de recenser toutes les personnes ayant habité ou fréquenté Aulnay entre 1937 et 1991 et d’apporter un soutien et une aide à indemnisation aux personnes malades (voir le dossier complet : http://www.ban-asbestos-france.com/aulnay.htm).

La fille et la petite-fille de victimes de cette ancienne usine de broyage d’amiante du vieux pays d’Aulnay, Virginie Dupeyroux,  vient de sortir un livre qui retrace leur parcours du combattant, calendrier autobiographique sur quinze mois, dans le monde médical à Nevers où son père, atteint d’un cancer de la plèvre, était patient. Sa famille a vécu Rue Pollet pendant de très nombreuses années.

Elle sera présente à cette réunion du 4 mai, interviendra sur son histoire et dédicacera son livre (dont vous trouverez, ci-joint, la publicité) qui sera disponible sur place à tarif réduit pour les personnes présentes. 
Pour plus de détail sur le livre, cliquer sur l’image ci-contre.

Vivre Mieux Ensemble à Aulnay-sous-Bois vous propose de regarder « Les Sentinelles » le 10 novembre

les_sentinelles070L’association aulnaysienne « vivre mieux ensemble à Aulnay-sous-Bois » invite les Aulnaysiens à regarder un film réalisé par le fils d’Henri Pézerat le jeudi 10 novembre, 19h30, à la salle Dumont (proche gare RER B Aulnay).

Henri Pézerat était un scientifique et un chercheur au CNRS, toxicologue, fondateur du mouvement de Jussieu. Ses travaux ont permis à l’association Ban Abestos au début de sa lutte pour faire désamianter et démolir dans les règles l’ancienne usine CMMP d’Aulnay .

Ce film est un hommage à tous les LANCEURS D’ALERTES selon Nicole et Gérard Voide, du bureau du Collectif des Riverains et Victimes du CMMP.
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