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Pourquoi la ville de Mitry-Mory veut-elle être rattachée à l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois ?

La demande n’est pas nouvelle. Voilà de longues années que la Ville de Mitry-Mory demande à ce que la commune soit rattachée au Centre hospitalier intercommunal (CHI) Robert-Ballanger, à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis), plutôt qu’à l’hôpital de Jossigny. En cause : le Grand hôpital de l’Est francilien (Ghef), situé sur le site de Marne-la-Vallée, à Jossigny (Seine-et-Marne), est non seulement trop éloigné, mais aussi difficile d’accès par la route ou en transports en commun. 

Source et article complet : Actu.fr

De l’argent pour l’hôpital Ballanger Aulnay-sous-Bois, pas pour l’armée et la guerre !

Intervention d’une militante du POID, infirmière urgentiste, à la Commission

« participation citoyenne » avec le ministre de la ville et du logement à Gagny le 13 juin.

Une connaissance, conseillère municipale de Sevran, ville où j’habite, m’a proposé, ce que j’ai accepté, de participer à une « Commission participation citoyenne » sur la politique de la ville à Gagny mardi 13 juin. De nombreux représentants d’associations de quartiers étaient là, notamment de Sevran, Aulnay…Nous étions environ 300 personnes.

Le Ministre chargé de la ville et du logement, Olivier Klein, était présent, comme le préfet, le sous- préfet et toute une série de personnalités.

Pour le ministre, cette réunion avait pour objectif « d’écouter et surtout entendre », « d’essayer de construire les futurs contrats de ville pour 2030 avec les habitants. » ?

Pour les 300 présents, c’est de leur vie actuelle insupportable dont il fallait parler ! Une représentante d’association : « Notre quartier est à l’abandon. »

Une responsable de centre social : « la subvention municipale a baissé de moitié. Si l’on doit fermer, cela entraînera la fin de l’aide aux devoirs, la fin du seul lien social du quartier. »

Un parent d’élève : « Le collège Balzac a été sorti de la zone d’éducation prioritaire et on a perdu des moyens déjà insuffisants ».

Plusieurs ont dénoncé les hausses de charges insupportables.

Un autre représentant d’association : « Il ne s’agit pas ici de traiter quartier par quartier, il faut une solution pour tout le monde ! »

Je suis alors intervenu : « Monsieur le Ministre du Logement, je suis infirmière urgentiste. L’hôpital occupe une place essentielle dans la vie des habitants. Votre gouvernement, le gouvernement Macron, a voté une loi de programmation militaire de 413 milliards pour la Défense. Pendant ce temps à l’hôpital Ballanger d’Aulnay, les urgences de nuit ont fermé, comme la diabétologie ; le service de gynéco- obstétrique a fait grève pour exiger le remplacement de 15 sage-femmes.

Tout l’argent doit aller à l’hôpital, à l’école, au logement et pas à la défense et à la guerre ».

Mon intervention a été applaudie.

Le Ministre n’a pas répondu. Il a quitté la salle avant la fin de la réunion. J’ai suivi sa horde d’admirateurs et je l’ai interpellé à nouveau : « Vous avez bien esquivé la question, Monsieur le Ministre ». Il a souri et s’en est allé.

Naïma

SIGNEZ L’APPEL DU POID :

Les Milliards pour l’école, les hôpitaux, les services publics, les logements sociaux, pas pour la guerre ! Confiscation des 413 milliards d’euros de la loi de programmation militaire pour les affecter aux besoins du peuple travailleur et de la jeunesse (écoles, hôpitaux, salaires, retraites).

Source : POID

Les services de diabétologie et de neurologie vont-ils fermer à l’hôpital Ballanger Aulnay-sous-Bois ?

Des patients de l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois nous informent que les services de diabétologie et de neurologie pourraient fermer prochainement. La direction aurait pris cette décision à cause des problèmes de financement. Les patients seraient redirigés vers d’autres établissements.

Nous contacterons la direction du l’hôpital Ballanger pour en savoir plus sur cette rumeur.

Communiqué du POID sur la grève en gynéco obstétrique à Ballanger Aulnay-sous-Bois

Les comités du POID d’Aulnay et de Tremblay apportent tout leur soutien au personnel des urgences de gynécologie-obstétrique en grève depuis le 5 mai au Centre hospitalier Robert Ballanger.

Une nouvelle fois, comme en mai 2022, et actuellement aux urgences centrales de l’hôpital où ne sont plus accueillis que les patients en position « allongée », la politique de Macron et de son gouvernement mène à la destruction de notre système de santé et à la catastrophe pour tous. C’et le service des urgences de gynéco- obstétrique qui est touché.

L’assemblée nationale est appelée à voter à la fin du mois une loi de programmation militaire de 413 milliards, décidée par Macron dans le cadre de sa politique « d’économie de guerre » !

413 milliards pour la guerre et il n’y aurait pas d’argent pour répondre aux revendications du personnel qui réclame notamment que soient pourvus les 15 postes de sages-femmes manquants sur 42, et que soit versée au personnel la « prime d’urgence » que le gouvernement n’a jamais daigné attribuer pour les urgences de gynéco-obstétrique !

Les personnels de l’hôpital Ballanger étaient en assemblée avec le syndicat CGT le 11 mai.

Après la fermeture de la maternité de l’hôpital privé du Vert Galant à Tremblay, l’activité est en augmentation constante à Ballanger (3817 accouchements en 2022, soit plus 300). Sans moyens supplémentaires et avec un nombre de postes vacants important de sages-femmes et d’infirmières notamment.

Une infirmière de néo-natalogie témoigne : « On nous demande de doubler notre temps de travail à cause du manque de personnel et on nous refuse la prime « urgence !». « Nous travaillons dans une insécurité permanente pour les personnels, les mamans et les bébés. En néo-nat on récupère des bébés qui parfois, faute de personnels, ont subi des souffrances. Il y a déjà des petits drames. Il va y avoir de gros drames ! ». Beaucoup de collègues partent à cause des conditions de travail devenues insupportables et des salaires insuffisants.

Selon le responsable syndical, la situation est très difficile dans tout l’hôpital : « tous les services sont en tension », sans parler de la privatisation en marche des services techniques et des projets de restructuration dans le cadre du GHT Montfermeil, Montreuil et Ballanger. « C’est un problème national » dit-il. « C’est une politique gouvernementale ». Il a raison. Il informe qu’une délégation vers l’ARS, appuyée par la députée Clémentine Autain, est en préparation.

Pour le POID, en effet il s’agit d’une politique nationale en marche depuis des décennies contre l’hôpital public et pour la privatisation de la santé, que Macron veut mener à son terme. Non seulement il a décidé avec Mme Borne de pénaliser à nouveau les femmes en reportant de deux ans l’âge de départ en retraite, mais il n’hésite pas à s’en prendre à leur santé et à celle des nouveau-nés en poursuivant la politique de fermeture des maternités, des services d’urgences, en poursuivant les restructurations généralisées par la loi Touraine de 2016 sur les groupements hospitaliers de territoire (GHT). En refusant les revendications des personnels qui n’en peuvent plus.

Ceci dans un département où malgré un taux de natalité régulièrement en hausse, la situation sanitaire et médico-sociale s’aggrave de jour en jour, qui voit le taux de mortalité infantile augmenter, une désertification médicale incessante remettant en cause de fait l’accès aux soins, et où de surcroît le Conseil départemental de « gauche » ferme les centres de PMI.

Le POID se prononce pour la satisfaction des revendications des personnels de l’hôpital Ballanger : salaires et primes, recrutements, réouverture des services d’urgence avec les personnels nécessaires, réouverture des lits fermés.

Pour cela, réquisition des 413 milliards destinés au budget de guerre afin de les affecter aux besoins du peuple travailleur et de la jeunesse (hôpitaux, écoles, salaires, retraites).

La position du POID

Le gouvernement Macron- Borne, ultra minoritaire et haï par le plus grand nombre, est responsable !

Macron veut faire adopter une loi de programmation militaire de 413 milliards sur les 6 prochaines années. Retirés aux services publics, notamment aux hôpitaux.

On ne peut attendre ! Dans quel état seront les hôpitaux si on le laisse faire ?

Dehors Macron ! Pour un gouvernement qui confisquerait les 413 milliards pour financer l’hôpital, l’école. Signez l’appel du POID

Et ne faut-il pas que les dirigeants syndicaux des hôpitaux et tous les personnels de santé, avec tous les travailleurs appellent -ce qu’ils ont refusé de faire pour le retrait de la réforme des retraites –à l’action nationale unie, la montée sur Paris sur ces mots d’ordre ?

Tous au meeting du POID le dimanche 4 juin, Espace Charenton (Paris 12e) meeting européen contre la guerre et l’exploitation.

Source : tract POID

Le POID trouve inadmissible la situation à l’hôpital Ballanger Aulnay-sous-Bois

Une nouvelle fois les urgences de l’Hôpital Intercommunal Robert Ballanger ne peuvent plus fonctionner normalement ! Jusqu’au 2 mai, seules les urgences « couchées » sont acceptées, les autres malades « debouts » devant téléphoner au 15 pour être « dispatchés » vers des médecins de ville ou d’autres hôpitaux.

INADMISSIBLE ! REVOLTANT !

Depuis des mois, il manque des dizaines de postes d’aides-soignantes, d’infirmières, de médecins. Epuisés, mal payés malgré toutes les promesses gouvernementales, les personnels soignants sont à bout et ne peuvent plus assurer la qualité de tous les soins. Les remplacements des personnels ne sont plus assurés.

UN SEUL RESPONSABLE : MACRON ET SON GOUVERNEMENT !

Après avoir imposé par la force sa loi sur les retraites qui ajoute 2 ans de plus de travail à chacun, Macron veut faire adopter une loi de programmation militaire de 413 milliards d’euros sur 5 ans !

413 milliards qui seront retirés ou n’iront pas vers les hôpitaux, vers l’école, vers tous les services publics.

Macron ment lorsqu’il déclare que dès septembre prochain, les hôpitaux fonctionneraient normalement, avec des personnels suffisants…

Comme Macron ment pour l’école en promettant que dès la rentrée prochaine, tous les remplacements de professeurs seront assurés…

Derrière ces « promesses » qui n’engagent que ceux qui veulent bien y croire, Macron et son gouvernement, pourtant de plus en plus isolés, préparent la destruction de tous les statuts : l’aide- soignante pourra faire le travail de l’infirmière, etc.. Le professeur de Maths pourra remplacer le professeur d’Anglais ou vice versa.

DEHORS MACRON, SA REFORME DES RETRAITES, SA LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE !

Le POID organise UN GRAND MEETING EUROPEEN CONTRE LA GUERRE ET L’EXPLOITATION DIMANCHE 4 JUIN, 14 h (Espace Charenton, 327 rue de Charenton, Paris – M° Porte de Charenton)

Qu’attendent les partis qui se disent de « gauche » pour appeler à la démission de Macron ? Pour dire :

« A bas les institutions de la Ve République ! », « Constituante souveraine », « Pour un gouvernement au service des travailleurs dont les premières mesures seraient : abrogation de la loi sur les retraites, les 413 milliards pour la Défense doivent aller à l’hôpital, à l’école, au bien de tous. »

SIGNEZ L’APPEL « DEHORS MACRON » AU VERSO

PRENEZ VOTRE BON POUR LE MEETING DU 4 JUIN !

Les militants du POID d’Aulnay et Tremblay ont diffusé ce mercredi 3 mai devant l’entrée de l’hôpital Ballanger. Au dernières nouvelles, les urgences qui devaient être rétablies dans leur intégrité ce 2 mai manquent toujours de médecins urgentistes et de personnels soignants. Les urgences sont en danger partout. Pendant ce temps Macron veut faire adopter une loi de programmation militaire de 413 milliards pour la défense sur les cinq prochaines années ! Le POID invite à un grand meeting européen contre les menaces de guerre, pour la confiscation des 413 milliards à la défense afin qu’ils soient affectés à l’hôpital, à l’école, aux services publics. Et pour Que Macron s’en aille avec sa réforme des retraites.

Source : POID Aulnay-sous-Bois

Jean-Claude Seknagi, l’homme que les médecins ne voulaient plus réanimer à Aulnay-sous-Bois, a retrouvé la parole

En janvier 2022, cet habitant de Bondy âgé de 70 ans a été admis en réanimation à l’hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Alors que l’équipe médicale s’était accordée pour arrêter les soins en cas de rechute, son état de santé s’est considérablement amélioré. Son fils se confie.

« Quand tes cheveux s’étalent/Comme un soleil d’été… » La bouche pâteuse, Jean-Claude Seknagi récite par cœur les premières paroles du tube « Que je t’aime » de Johnny Hallyday. Sa tête repose sur un oreiller d’hôpital qui ne ressemble en rien à un champ de blé. Donné pour mort par la communauté médicale, ce patient mélomane de l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sort alors d’un coma… de quatre mois.

Source et article complet : Le Parisien

Jean-Claude Seknagi hospitalisé à l’hôpital Ballanger Aulnay-sous-Bois risque l’euthanasie

Sur décision du corps médical, Jean-Claude Seknagi ne serait pas réanimé si son état de santé venait à se dégrader. Une perspective qui scandalise la famille de cet habitant de Bondy, hospitalisé dans divers établissements depuis trois mois à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La justice vient de nommer un médecin expert pour trancher ce cas épineux.

D’un côté, la douleur d’une femme et de ses trois enfants confrontés à la perspective de la mort de leur mari et père. De l’autre, un corps médical uni dans sa décision de renoncer à une « escalade thérapeutique » qui confinerait, estime-t-il, à une obstination déraisonnable. Le cas de Jean-Claude Seknagi, un patient de 70 ans admis le 6 janvier au centre hospitalier intercommunal (CHI) Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), symbolise tristement la complexité des débats autour de la fin de vie.

Source et article complet : Le Parisien

De graves dysfonctionnements constatés dans l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois

Une équipe de contrôleurs a procédé, du 16 au 20 novembre 2020, à une visite des unités de psychiatrie du centre hospitalier intercommunal Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). En raison des graves dysfonctionnements constatés, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté a adressé un courrier d’alerte au ministre de la santé à l’issue de la visite.

Le rapport provisoire rédigé ultérieurement a été soumis à l’examen contradictoire de la direction de l’établissement, de l’agence régionale de santé, des chefs de juridiction du tribunal judiciaire de Bobigny ainsi que du préfet de Seine-Saint-Denis afin de recueillir leurs observations. La procureure de la République près le tribunal judiciaire de Bobigny a indiqué, par courrier du 21 mai 2021, n’avoir aucune observation à formuler.

Le 29 juillet 2021, la direction du centre hospitalier a adressé des éléments de réponse apparaissant parfois en contradiction avec les constats opérés lors de la visite, dont les contrôleurs persistent à penser qu’ils sont fondés.

En réponse au courrier qui lui a été adressé par la Contrôleure générale à l’issue de la mission, le ministre de la santé a fait parvenir ses propres observations le 19 août 2021.

L’ensemble des observations recueillies est intégré au présent rapport.

Le centre hospitalier Robert Ballanger, situé sur trois communes (Aulnay-sous-Bois, Tremblay-en-France et Villepinte), dispose de sept pôles cliniques dont un de pédopsychiatrie et un de psychiatrie adulte, composé de trois secteurs géographiques et d’une unité d’accueil et de crise. Le pôle de psychiatrie adulte comprend trois unités pour un total de soixante-six lits d’hospitalisation à temps complet, et celui de pédopsychiatrie, intersectoriel, dispose de huit lits d’hospitalisation à temps complet.

Les difficultés très marquées de recrutement de praticiens hospitaliers (PH) sont partiellement compensées par l’embauche de six praticiens assistants étrangers en cours de formation en psychiatrie, certains ne maîtrisant pas la langue française de façon adaptée à la prise en charge psychiatrique. En conséquence, les soins psychiatriques ne sont pas équivalents entre les trois unités selon qu’ils sont dispensés par des médecins titulaires ou non d’une qualification ordinale en psychiatrie. A contrario, la pédopsychiatrie jouit d’un recrutement de médecins adapté à la réalisation de ses missions, sans déficit.

Si les contrôleurs ont noté la qualité de la prise en charge en pédopsychiatrie et la diversité des activités proposées aux adolescents, ils ont constaté de graves atteintes à la dignité et aux droits des patients au sein du pôle de psychiatrie adulte, qui ont motivé l’envoi d’un courrier au ministre de la santé, dès leur retour de mission.

  • Une méconnaissance des dispositions légales relatives à l’information des patients sur leur situation et leurs droits prévues par le code de la santé publique.

Source et rapport complet : CGLPL.fr

On maltraite les patients dans l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois selon Clémentine Autain

Une soignante de l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, affirme avoir été contrainte de maltraiter des patients. Ces propos sont rapportés par Clémentine Autain, députée de La France Insoumise à Sevran.

Selon le témoignage dans la vidéo ci-dessous, les patients ne seraient pas soulagés lorsqu’ils ont froid ou lorsqu’ils ont du mal à aller faire leurs besoins.

Dans un service de réa à Aulnay-sous-Bois: «Tout le monde est épuisé, physiquement et psychologiquement »

Chambre numéro 4, une lueur rouge clignote. Par-dessus les bips des machines, une voix : «Il faut appeler la famille.» Ce mercredi, peu après 10 heures du matin, ce malade du Covid d’une soixantaine d’années est mort au sein du service de réanimation de l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois. Ses proches n’ont pas pu arriver à temps pour lui dire au revoir. «Il était jeune», glisse Alexandre Avenel, blouse blanche sur ses larges épaules, les yeux tournés vers son corps immobile. «Pour nous, les chiffres qu’on entend quotidiennement à la télévision sont des visages, des personnes dont on s’occupe pendant des jours et des nuits», poursuit le médecin réanimateur d’une quarantaine d’années.

Source et article complet : Libération