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Tentative de passage en force des vigiles contre les grévistes à MA France Aulnay-sous-Bois

A nouveau Stellantis et le mandataire de MA France ont envoyé leur représentant accompagné d’une quinzaine de vigiles et d’un huissier ce matin mercredi 6 novembre. Ils voulaient pénétrer dans l’entreprise toujours occupée par les salariés et la CGT pour récupérer les machines et les pièces usinées qui constituent le trésor de guerre (de classe) des grévistes.

Ceux ci exigent toujours une prime supra légale de 75 000 euros et des garanties de reclassement respectant leur ancienneté, leur qualification ainsi que la proximité géographique.

Ils ont dû rebrousser chemin face à la détermination du piquet de grévistes, accompagnés eux par des élus, des militants locaux et du département (photo).

Rappel : le tribunal pénal de Bobigny rendra son jugement sur la demande du mandataire et du patron de MA France / Stellantis interdisant aux quatre délégués CGT, salariés protégés, de pénétrer sur le site et donc prononçant leur licenciement.
Michel Lefebvre, Parti des Travailleurs

Voeu de l’opposition de Gauche à Aulnay-sous-Bois concernant MA France

Depuis le 16 avril 2024, soit 6 mois jour pour jour, suite à l’annonce de la fermeture programmée du site M.A France Aulnay, les salariés occupent leur usine.

Dix ans après la fermeture du site PSA d’Aulnay-sous-Bois, l’histoire se répète. La dernière usine automobile de Seine-Saint-Denis présente sur Aulnay va définitivement fermer ses portes. En effet l’équipementier automobile MA France, propriété du groupe italien CLN, est spécialisée dans l’emboutissage des pièces de carrosserie automobile. Ainsi 20 % des pièces qui sont fabriqués dans l’usine sont destinés à Renault et 80 % à Stellantis.

Les 280 salariés en CDI, ainsi que 140 intérimaires sont après la décision du tribunal de commerce de Bobigny de placer le sous-traitant de Stellantis en liquidation judiciaire. Ils exigent l’annulation du PSE imposé par la direction de CLN afin de réouvrir des négociations avec leur employeur pour obtenir un PSE respectant leur dignité en proposant des indemnités de départ décentes et surtout des reclassements professionnels dans leur branche d’activité.

Considérant :

  • Que le maintien du potentiel industriel automobile français doit être une priorité.
  • Que la fermeture du site MA.France d’Aulnay-Sous-Bois et de sa délocalisation en Turquie impacteront l’emploi à Aulnay-sous-Bois, sur le territoire de Paris Terres d’Envol, la Seine-Saint-Denis et tout le territoire français.
  • Que le tribunal de commerce de Bobigny a reconnu lors de l’audience qu’il n’y avait pas de plan de reclassement présenté par la direction du groupe.
  • Que le groupe Stellantis a bénéficié de plusieurs milliards d’euros d’aides publiques ces dernières années.
  • Que la fermeture du site MA France n’est pas une fatalité et que la direction de Stellantis dispose des moyens pour maintenir cet outil industriel utile.

Source : Voeu du groupe de Gauche à Aulnay-sous-Bois

Le combat des travailleurs de MA France Aulnay-sous-Bois appelle une mobilisation d’ensemble

Le combat des travailleurs de MA France appelle une mobilisation d’ensemble dans l’unité pour faire reculer le gouvernement Macron-Barnier et arracher les revendications !

Le 2 octobre 2024, les salariés de l’équipementier automobile MA France du groupe CNL , sous- traitant de Stellantis, se sont rassemblés mercredi 2 oct. devant le tribunal administratif de Montreuil pour appuyer la contestation du plan de sauvegarde de l’emploi proposé par la direction et pour dénoncer une liquidation judiciaire orchestrée pour délocaliser la production à l’étranger.

Ils demandent au tribunal l’annulation de l’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Le délibéré sera rendu jeudi 10 octobre.

Comme l’indiquait la TRIBUNE des Travailleurs du 21 aout :

« MA France du groupe CLN travaille presque exclusivement pour Stellantis, son donneur d’ordre qui, en 2023, a dégagé un bénéfice record de 18,6 milliards d’euros, dont près de 8 milliards redistribués aux actionnaires. Quant à Carlos Tavares, son P-DG, il s’est attribué 36,5 millions de salaire en 2023… et a récemment exprimé son intention de délocaliser la production de toutes les entreprises sous-traitantes vers les pays où les salaires sont bas (Maroc, Turquie).

Ignorant les revendications des salariés, le tribunal de commerce de Bobigny a décidé la liquidation judiciaire. Le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, s’est, lui, contenté de demander aux donneurs d’ordre de MA France de « contribuer à l’accompagnement des salariés »… Ce qui fait dire à Adel Zorgui, le délégué CGT de MA France, que le gouvernement est « complice des patrons ».

Le comité d’Aulnay du Parti des travailleurs, qui mène campagne pour que les milliards de la

guerre et les milliards offerts aux capitalistes soient affectés à l’école, aux hôpitaux, aux salaires, à l’emploi, s’est prononcé pour l’interdiction des licenciements, pour le retrait du plan, le maintien de tous les emplois et la nationalisation sans indemnité ni rachat de l’entreprise.

Il soutient les revendications des salariés de MA France : L’exigence d’une prime supra- légale de 70 000 euros et le reclassement de tous les salariés en respectant leur qualification, leur ancienneté, dans des conditions acceptables de distance du domicile.

Au moment où les menaces de licenciements et de fermetures d’usines se multiplient

dans l’automobile (comme l’usine WALOR de Bogny sur Meuse où 220 emplois sont menacés), le combat des travailleurs de MA France appelle une mobilisation d’ensemble dans l’unité pour faire reculer le gouvernement Macron-Barnier.

Aucune fermeture d’usine, aucune délocalisation !

Interdiction des licenciements !

Il y a urgence, c’est maintenant tout de suite, qu’il faut préparer l’action unie pour imposer le rapport de force et faire reculer le gouvernement !

Source : Communiqué du comité d’Aulnay du Parti des Travailleurs

Note :  comme le montre la photo, cette réunion s’est tenue dans l’usine occupée. Une vingtaine de vigiles payés par le mandataire ont essayé sans succès d’interdire l’entrée de l’usine !

 

Une délégation des salariés de MA France Aulnay-sous-Bois a pu se rendre à la fête de l’Humanité samedi dernier

Une délégation des salariés de Ma France a pu se rendre à la fête de l’Humanité samedi dernier.
Ils tiennent à remercier les organisateurs de permettre ainsi aux ouvriers de pouvoir prendre la parole au nom de tous les salariés qui subissent la répression patronale et celle du gouvernement , lors de cette manifestation de solidarité populaire.

Vous trouverez ici le discours prononcé par le Délégué Houari Selhaoui sur la grande scène de la fête de l’humanité

MA FRANCE Aulnay-sous-Bois : la pression des patrons de Stellantis et CLN contre les salariés qui occupent l’usine depuis 4 mois se poursuit !

Unité pour exiger la satisfaction de leurs revendications !

Ce vendredi 20 septembre à 14H30, des envoyés du mandataire chargé de la liquidation de l’entreprise se sont présentés pour la deuxième fois à l’entrée de l’entreprise.

Plusieurs dizaines de travailleurs licenciés les ont accueillis dignement, mais fermement, leur interdisant l’entrée de l’entreprise. A la représentante du mandataire (photo) déclarant que leur démarche était légale, un salarié lui a répondu : « Vous croyez que Stellantis et CLN respectent la légalité en nous licenciant comme des malpropres ? » Un autre : « Nous ne laisserons pas partir tout ce qu’il y a à l’intérieur de l’entreprise, que Stellantis veut récupérer pour son entreprise en Turquie ».

Le PT réaffirme sa solidarité avec les salariés de MA France et leur syndicat CGT. Leurs revendications doivent être satisfaites :

  • Une prime supra légale de 70 000 euros,
  • La garantie de réemploi pour tous les salariés licenciés, respectant leur ancienneté, leur qualification et à une distance raisonnable de leur domicile.

Face au patron de Stellantis et au gouvernement Barnier, gouvernement de guerre contre toutes les conquêtes des travailleurs, seule la mobilisation dans l’unité permettra de les faire reculer.

Contre le hold up antidémocratique réalisé par Macron- Barnier, l’exigence doit être :

« Dehors Macron ; A bas la Ve République, Assemblée constituante souveraine ! ». C’est sur ces mots d’ordre que le PT défilera samedi 21 septembre à 14H3O dans la manifestation appelée par plusieurs organisations au départ de la place de la Bastille.

Source : Parti des Travailleurs Aulnay-sous-Bois / Le Blanc-Mesnil

Un ancien salarié de MA France Aulnay-sous-Bois tente de se suicider

Les grévistes de MA France, condamnés au licenciement, déplorent un absent autour de la table. L’âme en peine, ces derniers rapportent « le cri du cœur », « l’appel au secours » et « l’acte de détresse » d’un de leurs camarades. Ce matin du lundi 12 août, il s’est aspergé de pétrole, le liquide foncé dégoulinant jusqu’à ses pieds. Une famille à nourrir, des prêts à honorer, le versement incertain de son salaire et une lutte acharnée face à une direction « silencieuse et méprisante », décrite par les grévistes, l’ont poussé à un geste de désespoir.

Selon les personnes présentes, il se serait pudiquement confié « je n’arrive plus à vivre ». Ses camarades cégétistes, dans la hâte, lui ont retiré casquette, sacoche et tout ce qui pouvait être inflammable. Il tente de se suicider sur le piquet de grève, devant l’entreprise contre laquelle il se bat depuis plus de quatre mois. Depuis le mardi 16 avril, les salariés de MA France (ex-Magnetto) ont cessé de contrôler, assembler et souder des pièces automobiles dans cette usine d’emboutissage. Puis, le couperet tombe un mois plus tard, le 13 mai.

Ce sous-traitant de Stellantis, qui souhaite délocaliser sa production en Turquie, a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Bobigny. Résultat : un aller direct à France Travail pour 280 salariés en CDI et 120 à 150 intérimaires. Pugnaces, les travailleurs maintiennent la grève dans une usine laissée à l’abandon, vidée de ceux qui la font fonctionner.

Source et article complet : L’Humanité

Jean-Luc Mélenchon auprès des salariés de MA France Aulnay-sous-Bois

Houari délégué syndicale (DS CGT) des ouvriers de MA France (en grève depuis le 16 Avril 2024) a été reçu par Jean Luc Mélenchon le 12 Juillet dernier lors d’une rencontre avec les militants du Nouveau Front Populaire à Paris.

Jean Luc Mélenchon s’est entretenu avec Houari DS CGT au sujet de la situation de la grève des Ma France , et de l’absence de considération du donneur d’ordre Stellentis (Ex PSA) , du gouvernement , notamment de M.M. Bruno Le Maire et Roland Lescure

Jean Luc Mélenchon a salué le courage et la détermination des ouvriers de MA France à lutter avec détermination pour conserver leurs emplois, défendre leurs droits et le maintien de leurs outils de travail et de leurs savoir-faire en France.

Il a promis de venir sur le site de MA France à Aulnay Sous Bois pour leur apporter un soutien.

Le Nouveau Front Populaire soutient les grévistes des MA France Aulnay-sous-Bois en grève depuis le 16 Avril 2024

Les salariés de MA France en grève depuis le 16 Avril 2024 ont reçu hier jeudi 27 Juin, le soutien d’élus du département dans leur lutte et combat suite à la liquidation de leur entreprise le 16 mai 2024.
Ainsi étaient présents

  • Éric Coquerel et sa colistière Manon Monmirel (La France insoumise)
  • M. Fabien Gay Sénateur PCF du département de la Seine saint Denis
  • M. Kader Chibane conseiller régional Président Pôle Écologistes IDF, conseiller municipal Saint Denis

Nous tenons à les remercier très chaleureusement pour leur déplacement et d’avoir pris du temps pour un moment d’échange et de soutien sur les difficultés que nous rencontrons.

A ce jour, ni le maire d’Aulnay-sous-Bois M. Bruno Beschizza , ni le candidat qui’il soutient M. Alain Ramadier n’ont répondu à nos appels pour venir nous rencontrer.

Source : collectif MA France

Reportage à MA France Aulnay-sous-Bois occupée par les salariés depuis le 17 avril

MA France le 20 juin 2024

Contre la fermeture de leur entreprise MA France décidée par le groupe italien CLN et Stellantis, qui jetterait au chômage 280 ouvriers en CDI et 120 intérimaires, les salariés et leur syndicat CGT ont déclenché la grève totale dès le 17 avril et occupent l’entreprise jour et nuit (photo). Depuis plus de deux mois, ils ont multiplié les actions pour faire connaître leur combat :  manifestation devant le siège de Stellantis, délégations dans les usines automobiles Stellantis et Renault. Ils sont allés dans tous les meetings des partis se réclamant de la gauche. Une délégation a participé au meeting du PT à l’espace Charenton le 2 juin et Adel Zorgui, délégué CGT, y a pris la parole.

Nous les retrouvons ce jeudi 20 juin sur le site de l’usine occupée. Un document circule : l’article du Monde du 18 juin intitulé : « L’impitoyable chasse aux coûts de Carlos Tavares chez Stellantis ». Le PDG aux « 100 OOO euros par jour » a exposé son plan « darwinien » pour faire partie des survivants dans l’impitoyable concurrence que se livrent les géants mondiaux de l’automobile. Et pour continuer à verser des dividendes monstrueux à ses actionnaires et à lui-même (7,7 milliards en 2024) !

L’objectif du PDG est notamment de baisser de 40% le coût de l’assemblage dans les usines. Et surtout, les pièces fournies par les équipementiers représentant 84% du coût d’une voiture, Tavares a fixé un objectif : d’ici à 2028, 80% des approvisionnements devront venir de pays à bas coût (Turquie, Brésil, Maroc,…).

Adel montre un autre article de presse du jour annonçant la fermeture de deux autres équipementiers automobiles : le fabricant de garnitures Pullflex près de Tours (56 salariés) et le producteur de jantes Impériales Wheels près de Tours (180 salariés).

Et il faut ajouter à cette liste l’usine Bosch de Marignier (Haute Savoie) propriétaire du groupe automobile allemand Bosch qui va fermer fin 2024, mettant au chômage 153 salariés.

Dans le débat qui suit avec quelques salariés surgit la question : quelles mesures devrait prendre immédiatement un gouvernement au service des travailleurs ? Réponse unanime : interdire les délocalisations et les licenciements. Comment financer le maintien des emplois ? En confisquant les centaines de milliards de la spéculation et en arrêtant de financer la marche à la guerre.

Source : Michel Lefebvre

Les CGT MA France et Seine-Saint-Denis contre l’extrême droite et ses alliés !

Depuis le 16 avril 2024 les salariés de M.A France (sous traitant de Stellantis ) se sont mis en grève pour défendre leurs droits et le maintien de leurs outils de travail et de leurs savoir faire en France. Par la même occasion s’opposer au projet de délocalisation de l’industrie française orchestré par Stellantis (ex-PSA), avec la complicité passive du gouvernement et d’une partie de la classe politique.

Ce gouvernement a joué à l’apprenti sorcier en mettant le pays en état de quasi faillite en bradant l’industrie française, les services publics de santé, d’éducation, etc …

Il n’a que faire du sort des plus modestes d’entre nous : salariés du secteur privé ou public, ouvriers, retraités, agriculteurs , habitants des zones rurales ou urbaines,

Le programme de Macron et de ses alliés n’avait qu’un objectif détruire le pacte de solidarité issu du programme national de la Résistance ! C’est le Margaret Thatcher de notre génération !

Si aujourd’hui l’extrême droite est aux portes du pouvoir c’est par sa faute avec la complicité de sa caste de milliardaires qui détruisent le pays. Leurs médias nous insulfent chaque jour le souffle de la haine d’extreme droite en surfant sur le racisme, la xénophobie et la haine !

Dans leurs médias aucun écho de la souffrance des habitants de ce pays.

D’ailleurs avez-vous entendu parler du sort réservés aux milliers de salariés et ouvriers qui perdent leurs emplois chaque jour ??

La seule voix qui compte aujourd’hui c’est de dire : pas une voix ne doit aller à l’extrême droite

Ceux qui aujourd’hui font de l’analyse politique en espérant éveiller les consciences en comparant Francois Ruffin , Clémentine Autain, le Parti communiste français (PCF), etc , à Marine Le Pen et Jordane Bardella, se trompent d’ennemi et commettent une très grave erreur et doivent assumer leur responsabilité à l’avenir devant la classe ouvrière !

NON LA GAUCHE CE N’EST PAS l’EXTREME DROITE !

Aucune tergiversation à avoir sur le prochain scrutin législatif ! Ne nous trompons pas d’ennemis !

Lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet seul le nouveau Front populaire peut porter des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous !!!!!

Source : CGT