Archives du blog

40 avenue de Livry : l’immeuble fantôme qui scandalise Sevran

À Sevran, au 40 avenue de Livry, un bâtiment intrigue, dérange et alimente la colère des habitants.

D’abord annoncé comme un projet innovant et écologique, cet immeuble modulaire de quatre étages, surnommé aujourd’hui par beaucoup “le cube blanc”, s’est transformé en symbole de l’urbanisme contesté de la municipalité.

Un projet né sous l’étiquette verte

Présenté en 2021 comme un chantier moderne et respectueux de l’environnement, “Le Fourty” devait allier performance énergétique et rapidité de construction. Ossature métallique issue du recyclage, promesses de réduction des nuisances, économies d’énergie : le discours paraissait séduisant. Le projet, porté par le promoteur Coprom (groupe Coréal), incluait un cabinet médical et dix logements locatifs intermédiaires.

De la promesse à la désillusion

Quatre ans plus tard, le contraste est frappant. L’immeuble, construit en plein cœur d’une zone pavillonnaire, reste vide de ses habitants annoncés. Les finitions laissent à désirer : façades préfabriquées masquées récemment par un enduit, contours de fenêtres bricolés, échafaudages toujours en place. Sur le terrain, les riverains dénoncent un chantier interminable, dangereux et inesthétique.

Des nuisances quotidiennes

Durant des mois, trottoirs bloqués par des algécos, bennes encombrant la chaussée et poussières ont rythmé le quotidien du quartier. Plusieurs publications citoyennes ont alerté sur les risques encourus par les piétons, notamment les personnes à mobilité réduite et les enfants. “C’est une catastrophe ce cube !”, “À détruire totalement”, “Honteux !!” : les réactions récoltées sur les réseaux sociaux témoignent d’un rejet massif de ce bâtiment.

Une municipalité mise en cause

Le permis de construire a été délivré par la mairie de Sevran, dirigée par Stéphane Blanchet. Dans un même temps, les bulletins municipaux vantaient une ville “plus écologique, plus verte, plus citoyenne”. Pour beaucoup d’habitants, l’immeuble du 40 avenue de Livry incarne au contraire un bétonnage anarchique, sans vision d’ensemble ni concertation avec la population.

Un “immeuble fantôme” qui interroge

Pourquoi ces logements n’ont-ils jamais été habités ? Les hypothèses vont d’une non-conformité technique à des blocages administratifs ou financiers. Aucune explication claire n’a pour l’heure été donnée aux Sevranais, renforçant le sentiment d’opacité autour de la gestion de l’urbanisme local.

Un symbole politique

Au-delà de sa simple architecture, le “cube blanc” est devenu un symbole : celui d’une politique d’aménagement perçue comme déconnectée des réalités et des attentes des habitants. Alors que les municipales de 2026 approchent, nul doute que ce bâtiment vide et contesté pèsera dans le débat public.

Source : Jessy Miller

Voyage en « ABSURDIE » à Aulnay-sous-Bois

« 2 poids, 2 mesures » est depuis bientôt 8 ans la devise de notre municipalité !!!!

Lors de la première mandature de l’équipe municipale encore en place à ce jour, il avait été demandé, par un certain nombre de riverains, en Conseil de Quartier, des aménagements pour réduire le trafic de transit croissant, venant notamment de l’autoroute A3, saturée, qui ne possède qu’un ½ échangeur alors que la réserve de terrain existe. On constate, jour et nuit, le passage de camions de 40 T dans les rues interdites au plus de 3,5 T.

La réponse qui nous avait été faite à l’époque, en Conseil de Quartier (citation de l’élu municipal) :     « il est impossible d’avoir trois rues consécutives dans le même sens »

Aujourd’hui, après 2 ans, sans aucune réunion, suite à la nouvelle élection et au contexte sociétal dû au COVID, nous imaginons que de nombreux groupes de travail et de réflexion ont quand même eu lieu puisque le désastre continue sans pour autant réduire le trafic….

Imaginez-vous que les riverains, habitant côté impair de la route de Bondy, entre les n° 95 et 141, sortant de l’autoroute, ne peuvent emprunter l’Avenue de la Division Leclerc et sont obligés de prendre le Boulevard de Strasbourg jusqu’à la Rue d’Orléans pour se mettre en conformité avec le code de la Route ! (Les rues de Toulouse, du Havre, de Reims, d’Amiens, Marcel Duthet sont en sens interdit en étant sur le Boulevard de Strasbourg).   

Il faut noter que pendant la première mandature, il avait été souligné que toutes ses rues s’auto-régulaient naturellement en raison de leur étroitesse. Aujourd’hui, les riverains demeurant de la rue du Havre à celle d’Orléans réclament tous des ralentisseurs !!!

Nous ne parlerons pas des coûts de ces aménagements qui augmentent les impôts et la pollution,    aggravent la qualité de vie du quartier, rendent difficiles les chemins pour rentrer chez soi… , Mais il n’y a toujours pas de verbalisation des poids lourds transitant « sans motif pour desserte locale » dans nos rues proches d’un collège et d’écoles primaires regroupant plus de 1 500 enfants et adolescents.

Ce schéma TRES BIEN réfléchi, est aussi pratiqué dans d’autres quartiers de notre ville tels que Balagny, Tour Eiffel, Vieux Pays, …, en général tous les quartiers pavillonnaires qui faisaient le charme et la particularité de notre ville.

 Vraiment, Aulnay-sous-Bois a une chance inouïe :

  • Ses élus posent ou enlèvent des « balisettes » au gré ou à la fantaisie, non pas des riverains     qui le demandent avec des raisons valables, mais sur les interventions de tel ou tel élu, imbu de sa fonction ou de son autorité ….
  • Ses élus ne voient pas les avions survoler le sud de la ville, notamment le collège.
  • Ses élus ne savent pas que les éboueurs bloquent régulièrement certains carrefours par les manœuvres qu’ils sont obligés de faire pour pénétrer dans certaines rues pour effectuer le ramassage des poubelles.
  • Ses élus ne sont pas au courant que nos rues se transforment, à certaines heures, en autoroute bis.
  • Ses élus ne savent pas que les pavillons du sud se transforment en zone industrielle, avec de nombreuses sociétés légales ou non ? possédant des véhicules utilitaires qui n’ont rien à faire dans une zone résidentielle, qui sont peu utilisés et contribuent à augmenter le nombre déjà important de voitures « ventouses ».
  • Ses élus ne savent pas que les personnes qui y résident ne peuvent plus passer sur les trottoirs car c’est le lieu de stationnement des véhicules.
  • Ses élus ne savent pas que les garages sont transformés en habitations.
  • Ses élus ne savent pas que des pavillons sont transformés en appartements loués par des marchands de sommeil.
  • Ses élus ignorent que les nouveaux arrivants suppriment les sonnettes et qu’aucun nom n’est inscrit pour les localiser.
  • Ses élus ignorent que les facteurs ne peuvent faire leur travail correctement puisqu’ils ne peuvent approcher de ces résidences.
  • Ses élus ignorent que les compteurs de gaz, qui doivent toujours rester accessibles, sont régulièrement bloqués par les voitures qui stationnent sur les trottoirs.
  • Ses élus ne savent pas que les nouveaux habitants du sud agrandissent les pavillons sans permis de construire.
  • Ses élus ne savent pas que les clôtures sont modifiées sans permis de construire, au « black » durant le week-end.
  • Ses élus ne savent pas que des abris de jardin aussi grands qu’un appartement sont construits et loués épisodiquement.
  • Ses élus ne savent pas que des appentis de fond de jardin sont réhaussés et transformés en habitation.
  • Ses élus ne savent pas que des jugements de démolition ne sont jamais appliqués.
  • Ses élus ne savent pas que toutes les clôtures sur rue sont occultées, ce qui est formellement interdits.
  • Ses élus ne savent pas que les rues d’Aulnay dans la zone pavillonnaire sont étroites et difficiles de circulation pour les grands bus qui y passent régulièrement.
  • Ses élus ne savent pas que tous les jours le stop de la route de Bondy est « grillé » par les voitures alors qu’il se trouve à l’angle d’une école maternelle.
  • Ses élus ne veulent pas savoir que la population vieillit, qu’il y a des handicapés, des mamans avec de jeunes enfants ou des nourrices, ayant des poussettes et qui sont obligés de contourner tous ces obstacles, de descendre sur la chaussée … que lesdites rues mises en sens interdits ne le sont pas pour une partie de la population qui les emprunte régulièrement à contre sens …
  • Ses élus ignorent sûrement que de nombreux aulnaysiens ne peuvent plus utiliser leurs jardins pour se reposer car ils sont régulièrement « parasités » par des barbecues à n’importe quelle heure de jour ou de nuit, des feux d’artifices, des fêtes bruyantes en décalage complet avec des horaires fantaisistes …
  • Ses élus ferment les yeux sur les revenus de certains nouveaux aulnaysiens qui achètent des propriétés sans avoir, en apparence, à justifier de moyens d’existence …. (à part des séjours plus ou moins prolongés à nos frais « à l’ombre »).

Et pourtant, nous devrions avoir, nous semble-t-il, la Police Municipale la plus importante du département …

Nous n’oublions pas non plus les nuisances sonores qu’on nous avait promis de mesurer en nous posant des capteurs pour les évaluer…. Il y a plus de 4 ans au moins !!!

Propos recueillis auprès de nombreux aulnaysiens de « longue date » qui ne reconnaissent plus leur ville.

Le passage du RER B, du train de la ligne K et des trains de fret trop bruyant à Aulnay-sous-Bois ?

forum.e-train.fr

S’il n’est pas noté de réelles nuisances sonore au passage des RER B et des trains de la ligne K dans la gare d’Aulnay-sous-Bois, quid des trains de fret qui rejoignent le hub de Mitry pour desservir l’Est de la France ? Est-ce que les riverains des rails sont satisfaits des murs anti-bruit et des dispositifs existants ou est-ce que le passage de trains la nuit fait sursauter plus d’un ?

La région Île-de-France est en train de vérifier ce problème dans différentes villes dont Drancy, où une gare de triage importante existe.

Les travaux du supermétro 20 heures par jour font «péter un plomb» aux riverains à Aulnay-sous-Bois

@Le Parisien

Pour compenser les nuisances provoquées par les travaux de l’ouvrage Delacroix, la Société du Grand Paris a indemnisé 120 foyers… qui ont dû renoncer à leur droit de recours. Mais ces nuisances perdurent, et certains habitants s’estiment floués. Reportage.

Haute de trois mètres, la palissade ne masque qu’une infime partie du chantier de l’ouvrage Delacroix. Derrière cette paroi de fortune, les hauts réservoirs jaunes côtoient des grues bleues dont l’extrémité perce le ciel gris. Voilà le décor qui s’offre depuis des mois aux habitants de l’allée des Roseaux et des voies alentour qui donnent sur la Nationale 2, à Aulnay-sous-Bois.

En ce samedi matin pluvieux, Sadjo entrouvre la fenêtre du salon de son appartement en rez-de-chaussée. L’encombrement du vis-à-vis se double alors de nuisances sonores.

«Et parfois même de tremblements, assure le quinquagénaire. Un jour, j’ai mis la main sur le mur de la chambre. Ça tremblait. C’était la même chose chez les voisins. On a peur, on se dit que le bâtiment risque de tomber.»

Des travaux de 6 heures à 22 heures… voire plus

Dans les propos parfois décousus de Sadjo se devine l’exaspération d’un habitant confronté au bruit des engins de chantier, qui voisinent son logement de quelques mètres seulement.

«Ça ne peut pas continuer comme ça, ce n’est pas normal, lâche-t-il. Ils nous prennent pour des imbéciles parce qu’on vit en banlieue. Ils ne feraient pas ça à Paris. Ils ne resteraient pas travailler jusqu’à 1 heure, 2 heures du matin.»

«Ils», c’est la Société du Grand Paris (SGP). Situé à 800 mètres de la future gare d’Aulnay-sous-Bois de la ligne 16, l’ouvrage Delacroix servira à la ventilation et au désenfumage du tunnel du supermétro, le Grand Paris Express (GPE).

«Le chantier est actuellement en phase de réalisation de parois moulées, c’est-à-dire la construction des murs de la boîte souterraine de l’ouvrage, précise le maître d’ouvrage. La technique des parois moulées requiert de pouvoir réaliser un cycle de bétonnage sans interruption sur une durée d’environ 16 heures. En conséquence, les horaires de travaux pendant cette phase s’étendent de 6 heures à 22 heures.»

Source, image et article complet : Le Parisien