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Hadama Traoré regrette la décision de destruction du Galion à Aulnay-sous-Bois et présente une maquette
Dénigré par certains, admiré par d’autres, le Galion était sans aucun doute le symbole des quartiers Nord de la ville d’Aulnay-sous-Bois. Le centre commercial au rez-de-chaussée faisait vivre tout un quartier et son architecture particulière ne laissa pas indifférent.
Mais dans le cadre du Plan de Rénovation Urbaine (PRU), le Galion a été détruit, malgré les protestations de figures locales comme Jérôme Charré. Si bien que cette barre n’est plus.
Pour Hadama Traoré, le leader de La Révolution Est En Marche, cette destruction fut une sorte de crime contre le patrimoine Aulnaysien. Si bien qu’une maquette en son hommage a été créée pour se rappeler à quoi ressemblait ce bâtiment :
Mais aujourd’hui, le quartier se transforme avec des immeubles imposants, sans âme diront certains. Du Galion ne reste que de vagues souvenirs d’un passé aujourd’hui révolu.
L’Anru lancera début 2015 un appel à projets sur les politiques locales « jeunesse » dans le cadre du PIA
Un appel à projets permanent dans le cadre de « La France s’engage »
Le solde, 25 millions d’euros, soutiendra des « projets innovants, portés par des acteurs de la société civile et à haute valeur ajoutée sociale » dans le cadre de l’initiative présidentielle « la France s’engage ». Ils abonderont le fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ). « Cette démarche présidentielle est conçue pour permettre à ces projets isolés mais prometteurs et nourris de savoir-faire et de convictions de changer d’échelle grâce à un soutien actif et mieux piloté des pouvoirs publics », rappelle la convention. Elle indique également qu’un appel à projets permanent permettra de sélectionner les projets soutenus. Le FEJ, « dont l’objet et les modalités de fonctionnement seront revus à cet effet », est l’instrument financier de cette initiative : 50 millions d’euros seront mobilisés sur la période 2014-2017, dont la contribution de 25 millions d’euros du PIA.
Source : ANRU
Nouveau Plan National de Rénovation Urbaine : Une réponse aux attentes des élus et des habitants
Le conseil d’administration de l’ANRU réuni lundi 15 décembre vient d’adopter la liste des quartiers qui bénéficieront du Nouveau Plan National de Rénovation Urbaine (NPNRU) pour la période 2014-2024.
5 milliards d’euros seront ainsi engagés pour ce programme à raison de 83% pour les 200 sites d’intérêt national et 17 % pour les 200 sites d’intérêt régional dans le cadre des contrats de Plan Etat-Régions.
Pour Ville & Banlieue, ce nouveau plan concerne 30 de ses villes pour les sites d’intérêt national (Alfortville, Allonnes, Aulnay-sous-Bois, Bondy, Bron, Clichy-sous-Bois, Chenôve, Creil, Créteil, Echirolles, Epinay-sur-Seine, Grande-Synthe, Grigny, La Courneuve, Les Mureaux, L’Haÿ-les-Roses, Loos, Melun, Meulan, Montreuil, Nanterre, Pantin, Pierrefitte-sur-Seine, Rillieux-la-Pape, Saint-Denis, Sarcelles, Trappes, Vitry-sur-Seine, Vaulx-en-Velin, Villiers-le-Bel) et 3 de ses villes adhérentes pour les sites d’intérêt régional (Cenon, Liévin, Saint-Fons).
Cette désignation est une bonne nouvelle et une bouffée d’oxygène pour des communes et leurs habitants dont la rénovation urbaine devait être poursuivie. Ville & Banlieue se félicite aussi que ces nouveaux projets intègrent d’emblée les questions d’emploi et de développement, de cohésion sociale et de services publics, de transition énergétique et de développement durable ; et que les nouvelles instances de participation citoyenne puissent s’en saisir dès le début.
Forts de l’expérience du PNRU I, nous appelons cependant à la vigilance collective pour que les ménages les plus modestes et les habitants les plus vulnérables puissent, lorsqu’ils le souhaitent, continuer d’habiter les quartiers rénovés.
Enfin, la rénovation urbaine ne pourra changer la vie de nos concitoyens de banlieue que si –comme les nouveaux contrats de ville l’annoncent– l’Etat s’y engage pleinement, de toute la force du droit commun, pour le rétablissement de l’égalité
républicaine ; pour que ce nouveau plan national ne reste pas qu’un plan de rénovation urbaine, mais une véritable rénovation humaine.
Source : Ville-et-Banlieue.org
La rénovation urbaine à Aulnay-sous-Bois dix ans après. Le Gros Saule et Ambourget bientôt leur tour ?
Le 17 décembre 2004, Jean-Louis Borloo signait à Aulnay, puis à Clichy-Montfermeil, les deux premières conventions Anru. Nous sommes retournés sur place. Hier, les projets Anru 2 étaient dévoilés.
C’était il y a dix ans tout juste. Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Cohésion sociale de Jean-Pierre Raffarin (UMP) venait, sous des trombes d’eau, donner le top départ de la rénovation urbaine.
La liste des quartiers retenus pour l’Anru 2 a été publiée, hier soir, par le ministère de la Ville. De nouveaux quartiers apparaissent. Pour d’autres, il s’agit de prolonger les chantiers en cours. Les quartiers du Gros Saule et Ambourget seraient les suivants à Aulnay-sous-Bois : bientôt des tours de détruites pour laisser place à quelques espaces d’aération ?
Source, article complet et image : Le Parisien du 16/12/2014
François Pupponi nommé président de l’Anru
François Pupponi, député-maire de Sarcelles (Val-d’Oise), a été nommé président du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) par décret du président de la République, sur proposition de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et Myriam El Khomri, secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville. Il succède à Michel Delebarre, ancien ministre et sénateur du Nord, atteint par la limite d’âge.
Une partie des membres du conseil d’administration, dont le mandat est arrivé à terme, sera renouvelée. Patrick Kanner et Myriam El Khomri ont souhaité, dans un communiqué, « que les deux siège de personnes qualifiées à pourvoir, soient confiés à des représentants directs des habitants, afin d’ouvrir davantage les travaux du conseil d’administration à la société civile et à la participation des habitants. » Il s’agira de Claudie Miller, présidente de la Fédération nationale des centres sociaux, et d’un représentant des locataires à l’issue des élections en cours.
Source : ANRU
L’Agence Nationale de Rénovation Urbaine a 10 ans !
L’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) vient de fêter ses 10 ans. Créé par Jean-Louis Borloo, alors ministre délégué à la ville, cet établissement a changé la vie de plusieurs millions de Français. Le Plan de Rénovation Urbaine (PRU) en est sa plus belle réussite.
A Aulnay-sous-Bois, c’est d’ailleurs ce même Jean-Louis Borloo et Gérard Gaudron, Maire de l’époque, qui lancèrent le vaste chantier de rénovation des quartiers Nord (Rose des Vents, Etangs/Merisiers). Le quartier fut un temps plus aéré, plus espacé, même si depuis 2009, on a assisté à un retournement de situation avec la construction d’immeubles de 7 étages aux abords de la RN2. Le projet initial de construire des immeubles à taille humaine a vite laisser place à l’appétit des promoteurs…
Le maire d’Aulnay-sous-Bois s’impatiente sur la rénovation du Gros Saule
C’est à Aulnay-sous-Bois que Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Ville de Jean-Pierre Raffarin, était venu signer l’une des premières conventions de rénovation urbaine en 2004. Depuis le quartier des 3 000 (la Rose-des-Vents) a connu une métamorphose spectaculaire (avec plus de 800 démolitions et déjà près de 650 logements neufs livrés). Le maire UMP d’Aulnay, Bruno Beschizza, a repris le bâton de pèlerin de son prédécesseur PS, pour réclamer un nouveau programme pour la cité du Gros-Saule. Il a déjà rencontré le directeur de l’Anru et se dit « impatient ». Le quartier du Gros-Saule avait reçu la visite de l’ancien ministre de la Ville François Lamy, et de Manuel Valls, alors encore ministre de l’Intérieur. « J’espère que les nouveaux critères, voulus par le gouvernement, ne serviront pas simplement à donner aux copains, aux villes de gauche », glisse-t-il.
Source : Le Parisien du 19/06/2014
Le changement d’adresse chamboule des locataires du quartier de la Rose des Vents à Aulnay-sous-Bois
A Aulnay, un immeuble a changé d’entrée et donc d’adresse. Au grand dam de plusieurs de ses habitants qui lancent une pétition.
La rénovation urbaine, lancée en 2005 dans le quartier de la Rose-des-Vents, à Aulnay, a eu des effets spectaculaires. Des tours ont disparu, des immeubles neufs ont poussé, des façades ont été rénovées… D’autres changements, plus discrets, bouleversent aussi le quotidien des habitants.
Pour Micheline, installée depuis « plus de trente ans » au 26, rue de Tourville, cela a pris la forme d’un courrier, reçu en juillet dernier. « La nouvelle adresse de votre hall d’immeuble est : 51, rue Edgar-Degas », indique la lettre du bailleur Logement francilien. Comme nombre de ses voisins, la retraitée affirme qu’elle est tombée des nues : « J’avais posé la question au gardien au début des travaux, il m’avait répondu qu’il n’y aurait pas de changement. » Ce n’est pas la première fois, dans le quartier, que la rénovation entraîne une modification d’adresse. Mais jamais cela n’avait suscité une telle bronca.
Six autres halls affublés d’un nouveau numéro de rue
Dans une pétition adressée au bailleur et au maire, une partie des habitants exige de conserver l’ancienne adresse. « C’est gênant, il faut écrire partout, explique Micheline. A la banque, la caisse de retraite, les impôts… » Son fils Fabrice renchérit : « On n’a pas été consultés. Quand j’ai refait mon passeport il y a deux mois, je ne pensais pas que notre adresse allait être modifiée. » « Pour nous, les anciens, l’adresse, c’est sacré! » affirme une autre locataire. La pétition évoque aussi d’autres difficultés, notamment les intrusions répétées sur le parking voisin.
L’immeuble a subi ce que l’on appelle, dans le jargon de la rénovation urbaine, un « retournement de hall ». Objectif : respecter les nouvelles normes en termes d’accessibilité et achever la résidentialisation (clôture des espaces privés) du bâtiment. L’ancienne entrée, rue de Tourville, a donc été murée, et un nouvel accès a été aménagé, rue Edgar-Degas, donnant sur un espace public plus spacieux en retrait de la rue. Les travaux ont été achevés il y a un an. L’immeuble n’est pas le seul concerné. Six autres halls ont été ainsi affublés d’un nouveau numéro de rue cet été. « Un changement d’adresse se prépare en amont, indique une porte-parole du Logement francilien. Une fois que la ville nous fait parvenir son nouveau plan de numérotation de rues, on peut poser les nouvelles plaques. Mais nous avions prévenu les gens bien avant, lors des réunions d’information. »
Pourtant, plusieurs locataires affirment avoir appris la nouvelle cet été. « Je n’étais pas du tout au courant », assure une retraitée de l’immeuble, qui s’inquiète : « Je n’ai pas encore commencé les démarches et je ne suis pas autonome. Il faut que quelqu’un m’accompagne. »
En mairie d’Aulnay-sous-Bois, on indique qu’une « cellule d’aide » va prochainement être mise en place pour épauler les habitants dans leurs démarches. En attendant, les deux adresses sont encore valides. « Il n’y a pas d’urgence, les locataires ont le temps, assure-t-on du côté du Logement francilien. Nous ferons le point avec la Poste dans quelques semaines afin d’évaluer le volume de courrier qui parvient encore au 26, rue de Tourville. » Mais ni la ville ni le bailleur n’envisagent de restaurer l’ancienne adresse.
Source et image : Le Parisien du 07/09/2013
Exemple d’immeuble rénové dans le quartier du Gros Saule d’Aulnay-sous-Bois
La rédaction vous laisse découvrir la photo envoyé par une lectrice d’un immeuble récemment rénové dans le quartier de la Rose des Vents. Pour rappel, plus que des tours détruites, le Plan de Rénovation Urbaine initié en 2005 a permis à de nombreux immeubles de se refaire une santé et aux habitants de bénéficier de nouveaux espaces de vie.
MAJ : Il s’agit d’un immeuble du quartier du Gros Saule et non de la Rose des Vents, merci à celles et à ceux qui l’ont remarqué.
Exemple de mobilier urbain dans le quartier de la Rose des Vents à Aulnay-sous-Bois
Le Plan de Rénovation Urbaine (PRU) initié en 2005 a considérablement remodelé ce que l’on appelait autrefois le quartier des 3000 : le quartier de la Rose des Vents. Une lectrice nous a envoyé une photo d’un exemple de mobilier urbain installé suite à ce Plan de Rénovation. Plus que des tours détruites, le PRU a permis de désenclaver plusieurs secteurs et réinventé des espaces de vie.


