Archives de Catégorie: International

Après Dominique Strauss-Kahn, voici le prince saoudien Majed Abdulaziz soupçonné d’agression sexuelle

agression_sexuelleQuand on est puissant on peut tout se permettre. Enfin, jusqu’à un certain point. Le prince Saoudien Majed Abdulaziz a été interpellé à Beverly Hills (Los Angeles) suite à une possible agression sexuelle vis-à-vis d’une employée. 

La femme était en sang, pleurait et tentait de s’échapper. Mais moyennant une caution de 300 000 dollars, le prince est ressorti libre de sa garde-à-vue (contrairement à l’ex-directeur du FMI) mais devra comparaître pour répondre des accusations portées à son encontre. Ce prince a 28 ans et selon les premières informations, il aurait au départ forcer l’employée de lui faire une fellation, qui aurait été refusée, ce qui l’aurait mis dans tous ses états.

Suite à cette affaire, d’autres femmes ont interpellé la justice pour des cas similaires.

Il pourrait cependant bénéficier de l’immunité diplomatique.

Le maire d’Aulnay-Sous-Bois refuse une aide financière pour des actions de solidarité avec le Népal

nepal_seismeSur propositions des élus PCF-Front de Gauche, pour répondre à l’appel à la solidarité lancé par le Secours Populaire Français, une délibération a été mise en débat au conseil municipal du 27 mai 2015.

Les élus communistes déplorent fortement que le Maire d’Aulnay-sous-Bois et la majorité UMP-UDI ont voté contre une aide financière pour les victimes du séisme du 25 avril au Népal.

Par ce refus, le Maire d’Aulnay-Sous-Bois rompt avec le principe de solidarité qui a toujours prévalu pour ce type de catastrophe.

Le Népal a vécu une catastrophe humaine, écologique, économique de grande ampleur.

De nombreuses victimes dont des compatriotes français ont ému toute la France.

Un large élan de solidarité et de générosité a répondu à l’appel des associations humanitaires.

Nous ne pouvons accepter l’argument financier du Maire d’Aulnay-Sous-Bois considérant que le budget de la 3ème ville du département dépasse les 170 millions d’€.

Les habitants d’Aulnay-Sous-Bois auraient été fiers d’un engagement solidaire de leur ville si une subvention de 3000€ avait été attribuée.

Les élus PCF Front de Gauche condamnent la position dépourvue d’humanité et politicienne du Maire d’Aulnay-Sous-Bois et de l’ensemble des élus de la majorité de droite.

Ils appellent les Aulnaysiens-es à soutenir les associations humanitaires qui œuvrent pour la solidarité en France et dans le monde.

Source : communiqué des élus PCF d’Aulnay-sous-Bois

Création de l’association Amitié Palestine Solidarité

Galion_Aulnay_PalestineHabitants de différentes villes, départements et régions de France, nous annonçons la création d’une nouvelle association;  » Amitié Palestine Solidarité« .

Engagés pour la paix en Palestine, nous souhaitons développer des liens d’amitié et de solidarité avec le peuple Palestinien. Amitié Palestine Solidarité est née de cette volonté. Le siège de l’association est à Aulnay-sous-Bois.

Le peuple palestinien souffre de l’occupation militaire israélienne depuis 1967. Les guerres menées à Gaza, les spoliations des terres et de l’eau, les entraves à la libre circulation et la colonisation provoquent tous les jours un désastre humain, social, économique et écologique.

Dans ses actions , Amitié Palestine Solidarité s’appuie sur le droit international et les résolutions de l’ONU.

Les adhérents d’Amitié Palestine Solidarité souhaitent développer des projets concrets de solidarité et d’amitié.

Nous nous engageons dans la campagne de plantations d’oliviers en terre de Palestine menée par de nombreuses associations françaises et étrangères.

En proposant un bon de soutien de 10 euros permettant la plantation d’un olivier, l’association œuvre pour le développement d’une économie locale qui renforce les liens d’amitiés entre la France et la Palestine.

Amitié Palestine solidarité s’engage également à soutenir les camps de réfugiés palestiniens.

Amitié Palestine solidarité propose des produits artisanaux, issus de coopération avec des regroupements d’artisans palestiniens, dans les initiatives qu’elle mène afin de financer des projets de solidarité.

Les adhérents d’Amitié Palestine Solidarité vous invitent à participer à leur prochaine rencontre, le vendredi 19 juin 2015à 19h00 Salle Dumont à Aulnay-Sous-Bois pour un ciné/débat autour du film documentaire « L’eau de chez nous, l’eau de chez eux » de Frédéric Vigné- France-2012

Contact: amitiepalestinesolidarite@outlook.fr

Source : communiqué Amitié Palestine Solidarité

Centrafrique : silence, on tue et on viole !

centrafrique_peulsLa Centrafrique, ce pays pauvre de l’Afrique Centrale, coincé entre le Soudan, le Tchad, le Cameroun, le Congo et l’Ouganda, avait défrayé la chronique fin 2012 lorsque cette nation instable était au bord d’une guerre civile généralisée. Chasse gardée de la Françafrique, le pays avait connu déjà plusieurs tragédies et coups d’état. Riche en pétrole et en uranium (qui était exploité à l’époque principalement par Areva), la Centrafrique n’a jamais pu jouer un rôle très important sur la scène internationale du fait de son enclavement et de son instabilité.

Opération Sangaris : un succès ?

Début 2012, une coalition de groupes armés, venus du Nord du pays et essentiellement composés de musulmans Centrafricains, Soudanais et Tchadiens, ont pris le pouvoir en chassant le despote François Bozizé. Michel Djotodia, premier président musulman du pays et président du parti de les Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR). Les musulmans représentent alors entre 10 et 15% du pays (majoritaire au Nord-Est du pays). Ce rassemblement de groupes armés, appelé Seleka, impose alors une véritable terreur sur l’ensemble du pays. Les chrétiens sont les premières victimes : viols, meurtres, enlèvements… Les églises sont pillées, les champs dévastés, l’économie à l’arrêt. La Seleka impose un véritable hold-up sur les exploitations minières (or notamment), enrichissant au passage les seigneurs de guerre. La minorité musulmane elle est épargnée. Les Peuls, éleveurs musulmans, n’hésitent plus à faire paitre leurs troupeaux sur les champs des agriculteurs. Si ces derniers osent manifester, ils sont tués.

Face à ces exactions, des groupes d’auto-défense appelés Anti-Balaka se forment. Contrôlés en parti par l’ancien président Bozizé, ceux-ci s’en prennent non seulement aux Séléka, mais également aux communautés musulmanes. Le pays s’enfonce alors dans une spirale de violence interminable. En décembre 2012, les anti-balaka contrôlent une partie Ouest du pays.

La France décide alors d’intervenir le 5 décembre 2012, officiellement pour mettre fin à ces violences. L’opération Sangaris, très médiatisée, permet de chasser Michel Djotodia et de mettre un gouvernement de transition, sans réel pouvoir ou autorité sur le pays. Les groupes armés (Séléka, Anti-Balaka, Peuls) continuent à contrôler de vastes pans de territoire, sans être inquiétés. Même dans la capitale Bangui, les anciens tortionnaires Séléka continuent de contrôler des bases et à terroriser les populations avoisinantes. L’ONU y déploie une force de maintien de la paix, la Minusca, sans réel efficacité. Certaines unités sont même accusées de complaisance à l’égard des Séléka.

Chaque jour : tueries, viols et enlèvement en toute impunité

Si l’affaire des viols des soldats français de la force Sangaris sur des enfants a fait grand bruit, un peu partout dans le pays, les populations vivent toujours dans la peur. Des groupes armés commettent toujours impunément leurs méfaits. Les Séléka et les Peuls terrorisent les agriculteurs et ce, sans faire réagir la Minusca, pourtant présente sur les lieux. Ainsi, à Kaga Bangoro, une ville du Centre-Nord du pays, des individus armés ont tué 8 personnes, dont un bébé de 10 mois. Ils sont allés de village en village sans être inquiétés. Aucune poursuite n’a été effectuée. Les Anti-Balaka quant à eux s’adonnent à du racket et enlève des musulmanes pour les transformer en esclaves sexuelles.

L’armée Centrafricaine n’existe plus que sur le papier, la gendarmerie ne dispose plus que de moyens très limités. Les forces internationales occupent la Centrafrique mais ne semble pas prendre au sérieux la souffrance de la population Centrafricaine qui vit un véritable cauchemar depuis plus de 3 ans : de nombreux enfants ne peuvent toujours pas aller à l’école, car des bandes armées empêchent les instituteurs d’accéder aux établissements.

Silence, on tue donc. Ce pays très lointain ne semble pas vraiment émouvoir les autorités des pouvoirs occidentaux. L’impunité perdurera encore des mois, voire des années, avant que la population Centrafricaine ne puisse bénéficier d’une vie à peu près normale…