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Situation financière désastreuse à Aulnay-sous-Bois : l’ex-adjointe aux finances sous Gérard Ségura répond
Adjointe aux finances à Aulnay-sous-Bois entre 2008 et 2014, Françoise Bovais-Liégeois a pris connaissance, comme beaucoup, du communiqué dramatique de Bruno Beschizza sur la situation financière de la ville. Nous nous sommes entretenus avec elle et nous a fait de nombreuses révélations, certaines ne pouvant être écrites sur ce site.
Une situation connue dès 2011
Lorsque Madame Bovais-Liégeois pris à bras le corps la délégation d’ajointe aux finances en 2008, elle a trouvé une ville en sérieux manque d’investissement, aux finances déjà très fragiles bénéficiant d’une masse salariale bien supérieure à la moyenne nationale par rapport aux villes de même strate. Dès 2009, des emprunts furent réalisés pour couvrir ce manque d’investissement et poursuivre la réalisation du Plan de Rénovation Urbaine.
François Bovais-Liégeois était parfaitement au courant que la ville d’Aulnay-sous-Bois allait droit à la catastrophe, dès 2011, si la municipalité ne freinait pas les investissements nécessitant de gros emprunts et si une cure drastique de baisse des frais de fonctionnement n’était pas entreprise. Soulignant le professionnalisme et le pragmatisme de Laurent Maubon (directeur des finances à la Mairie) qui avait également alerté de la situation, ainsi que le support de Philippe Palomo dans la démarche, Françoise Bovais-Liégeois nous indique que le Maire Gérard Ségura avait fait fi de toutes les alertes levées. « Il voulait appliquer son programme coûte que coûte« , souligna t-elle, précisant que ses alliés communistes faisaient également pression sur les investissements sans tenir compte de la réalité financière. C’est ainsi que deux écoles (Solbès et Ambourget) ont bénéficié de travaux via des emprunts très importants, qui mettaient à termes la ville dans une situation critique.
De plus, Madame Bovais-Liégeois précise que Gérard Ségura, réélu Conseiller Général et ayant obtenu le poste de Vice-Président chargé du développement économique dans le département, ne pouvait pas ne pas savoir quelles étaient les contraintes réelles des réformes des collectivités territoriales et des baisses de dotation.
Des efforts ruinés par une politique interne d’embauche à tout va
Questionnée sur les efforts entrepris pour baisser le train de vie de la ville, François Bovais-Liégeois admet avoir participé à une commission, avec Aline Benhamou (ex-adjointe ayant en charge le personnel), pour libérer quelques postes et ainsi réduire la voilure. Au total, près de 20 postes par an ont été libérés. Hélas, elle admet également qu’à chaque fois un poste fut libéré, une embauche était réalisée, souvent sous l’impulsion d’Ahmed Laouedj (ex-adjoint monde associatif) ou de Leila Abdellaoui. Ces embauches ne passaient pas, selon elle, par l’approbation d’Aline Benhamou (ce qui la faisait enrager, dixit Madame Bovais-Liégeois, car ne passant pas en commission de recrutement, toujours selon Madame Bovais-Liégeois). De plus, les profils ne correspondaient pas toujours aux responsabilités supposées de ces postes. Les postes concernaient surtout la jeunesse et les espaces verts.
François Bovais-Liégeois a fait d’ailleurs l’allusion sur le recrutement des Frères Belhoucine qui, selon ses propos, avait suivi un processus « bizarre ».
Des peaux de banane internes et une mauvaise ambiance
A la fin de l’entretien, Françoise Bovais-Liégeois nous informe que ses relations avec certains membres de l’ex-majorité municipale n’étaient pas au beau fixe. Elle regrette qu’Ahmed Laouedj et Gérard Ségura ne l’ont pas soutenue dans sa démarche de préserver les finances de la ville. Elle indique que l’ambiance générale s’est soudainement dégradée avec l’arrivée de Guy Challier dans la majorité municipale (en 2010, pour remplacer Sarah Aït Kedache, qui démissionna). Elle regrette à ce dernier son côté arriviste, n’hésitant pas à utiliser tous les stratagèmes pour « déglinguer » la personne devant lui.
Elle affirme également que Latifa Bezzaouya-Cotrie a beaucoup fait pour se frayer un chemin, en appliquant les mêmes méthodes que Guy Challier. Elle décrit également Gérard Ségura comme une personne colérique, qui n’a pas hésité à la fustiger sèchement et ce parfois à la connaissance du public.
Enfin, sa fin de mandat s’est effectuée sous la pression et des menaces notamment pour avoir soutenu les femmes de ménage. Elle avait obtenu à l’époque la protection fonctionnelle, mais ce qui n’avait pas empêché quelques personnes malveillantes de lui crever à maintes reprises ses pneus de voiture. Elle a également perdu 2 chats de race (dont un a été retrouvé mort aux Blanc-Mesnil, proche de Drancy) même si elle n’a pas pu prouver le lien direct entre ces menaces et la perte de ses chats. Elle souhaite aujourd’hui tourner la page et ne plus penser à cette mauvaise période qui l’a beaucoup tourmentée.
Ahmed Laouedj chef de file du PRG en Seine-Saint-Denis pour les Régionales 2015
Nous apprenons dans le Parisien que le conseiller municipal d’opposition Ahmed Laouedj sera chef de file pour le Parti Radical de Gauche (PRG) en Seine-Saint-Denis pour les Régionales 2015. Ahmed Laouedj avait déjà été sur les liste PS/PRG en 2010 au premier tour des Régionales en Ile-de-France avant d’être éjecté suite à la fusion des listes de Gauche au second tour. S’il n’y a aucun suspens, il faudra attendre quelques jours avant de savoir s’l y aura une liste unique PS/PRG, ce qui serait très étonnant dans le cas contraire…
Aulnay-sous-Bois : Ahmed Laouedj, élu d’opposition, dépose plainte pour « agression » en séance du Conseil Municipal
L’ordre du jour était chargé, mais le conseil municipal d’Aulnay de mercredi s’est déroulé sans une bonne partie de l’opposition. Les élus du PS et du Parti radical de gauche (PRG) ont choisi de quitter l’assemblée présidée par le maire UMP Bruno Beschizza, dénonçant un « déni de démocratie ».
Ils estiment que le débat était « tronqué », parce qu’organisé entre les deux tours des élections départementales et exceptionnellement non-retransmis en direct sur Internet. Leur départ a été marqué par un incident. Ahmed Laouedj, patron départemental du PRG et élu aulnaysien, affirme avoir été agressé par un employé municipal alors qu’il quittait l’hôtel de ville. « Il m’a dit : “Arrête de me regarder.” Je lui ai répondu que je regardais ce que je voulais. Il m’a chargé, pris par le col, insulté… », raconte-t-il, admettant toutefois ne pas avoir reçu de coup. Ahmed Laouedj a déposé plainte.
Dans l’entourage du maire, on évoque une simple « altercation », à l’issue de laquelle l’homme qu’Ahmed Laouedj accuse aurait également déposé plainte. Pendant ce temps, le conseil municipal a longuement débattu des orientations budgétaires, en présence des élus communistes, seuls représentants de l’opposition restés dans la salle. « Il y avait des sujets importants : la sécurité, le commerce, les économies sur le budget de fonctionnement. Nous avons exprimé notre inquiétude sur une possible hausse des tarifs de cantine », indique Miguel Hernandez, élu PC. Le vote du budget aura lieu le 7 avril.
Source : Le Parisien
Ahmed Laouedj veut clore la polémique à Aulnay-sous-Bois concernant la droite raciste et fasciste
« L’incident est clos », veut croire Ahmed Laouedj, président du PRG 93, et maire-adjoint à Aulnay-sous-Bois. Les propos de l’élu, lors de l’inauguration de la permanence de campagne du maire sortant (PS) Gérard Ségura, ont soulevé la polémique. Ahmed Laouedj avait pourfendu une « droite raciste et fasciste ». Il affirme aujourd’hui que ses propos « ne visaient nullement la droite républicaine ou le candidat de l’UMP ». « Mes propos s’adressaient à une certaine droite qui se qualifie de décomplexée », affirme-t-il encore, en évoquant la récente campagne contre Christiane Taubira.
Aulnay-sous-Bois : Bruno Beschizza exige des excuses d’Ahmed Laouedj qui qualifie la droite de fasciste et raciste !
Suite au dérapage du président départemental du PRG, Ahmed Louedj qui a évoqué « une droite fasciste et raciste », lors de l’inaugration du local de campagne du maire sortant PS d’Aulnay, Gérard Ségura, samedi matin, Bruno Beschizza, candidat UMP, exige des excuses et des explications. « Bruno Beschizza dénonce le silence face à ce véritable manquement démocratique d’un élu, du député, du président du conseil général et du maire sortant présents. Ces propos inadmissibles ne peuvent rester sans réaction. M. Laouedj doit présenter des excuses publiques. MM. Goldberg, Troussel et Ségura doivent se désolidariser de ces propos. » Le candidat dit se réserver le droit de faire appel à la justice.
Source : Le Parisien du 26/11/2013
Aulnay-sous-Bois : La ville va former des jardiniers marocains
« C’est l’un des projets liés au jumelage entre Aulnay et la ville de Saïdia, au Maroc, dont plusieurs élus étaient reçus la semaine dernière par le maire PS Gérard Ségura et son adjoint PRG, Ahmed Laouedj. La commune va encadrer une formation d’agents des espaces verts au Maroc. Les deux villes ont également prévu un partenariat autour de la Semaine orientale, organisée l’an prochain à Aulnay.«
Source : Le Parisien