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Le patrimoine sensoriel des zones rurales est désormais protégé
Le 26 juin dernier j’avais pris la défense des bruits et sons inhérents à nos campagnes et à nos zones rurales, en déplorant la fâcheuse manie qu’avaient les citadins acquérant une résidence secondaire hors des villes et des mégapoles d’imposer par voie de justice le silence aux animaux des élevages ou à ceux dont c’est l’habitat naturel et dédié, et des contraintes drastiques à leurs éleveurs. Vous pourrez relire l’article en suivant ce lien :
Considérant que les campagnes et les zones rurales ne sont pas des territoires silencieux ni sans odeurs, Pierre-Antoine Levi, sénateur centriste du Tarn et Garonne et rapporteur du texte de loi, défend l’idée que : » Certains bruits, certaines odeurs font partie de l’environnement traditionnel d’un territoire, et sont indispensables à son équilibre sociétal mais aussi économique. »
Il ajoute que ce texte de loi va constituer pour les élus locaux : » un outil utile au quotidien pour les accompagner dans leurs démarches de pédagogie et de médiation « .
De son côté, Joël Giraud, secrétaire d’Etat à la ruralité a tenu à saluer l’initiative des parlementaires, qui doit permettre de mieux protéger les modes de vie caractéristiques de la ruralité. « L’adoption de la proposition de loi, dit-il, permettra de mieux défendre et de protéger les modes de vie caractéristiques de la ruralité », explique-t-il sur son compte Twitter, ajoutant que : » La campagne se mérite. Conservons-lui son caractère. «
Les services régionaux auront la charge d’établir une liste des bruits et odeurs présents sur leurs territoires, afin de déterminer précisément quel patrimoine sensoriel doit être protégé selon les zones rurales.
Ainsi les citadins qui voulaient faire taire le coq du voisin ou obtenir par voie de justice que la marre où des colonies de grenouilles croassaient paisiblement soit bouchée, (détruisant au passage de nombreuses espèces protégées) en seront pour leurs frais et devront s’en accommoder ou bien changer de villégiature !
Désormais et grâce à cette nouvelle loi adoptée par le sénat le 21 janvier dernier, les cloches des églises de village qui rythment la vie de leurs habitants, celles portées par les vaches dans les vallées et les montagnes, le chant des cigales et grillons de Provence, les crottins odorants des chevaux et autres animaux, les chansonnettes poussées par les coqs dès potron minet, les croassements des crapauds et grenouilles sont désormais considérés comme des troubles normaux dans les campagnes et les zones rurales et agricoles.
Lien du journal officiel promulguant la loi :
Loi n° 2021-85 du 29 janvier 2021, JO du 30 janvier.
La proposition de loi qui avait déjà obtenu en première lecture le feu vert de l’assemblée nationale fin janvier 2020 vient d’être publiée au Journal officiel du 30 janvier 2021. L’article L110-1 du code de l’environnement stipule que :
« Les espaces, ressources et milieux naturels terrestres et marins, les sons et odeurs qui les caractérisent, les sites, les paysages diurnes et nocturnes, la qualité de l’air, les êtres vivants et la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation. »
L’article 2 de ce même texte précise que :
- Les services régionaux de l’inventaire général du patrimoine culturel, par leurs missions de recherche et d’expertise au service des collectivités locales, de l’Etat et des particuliers, contribuent, dans toutes les composantes du patrimoine, à étudier et qualifier l’identité culturelle des territoires.
- Dans les territoires ruraux, les inventaires menés contribuent à connaître et faire connaître la richesse des patrimoines immobilier et mobilier conservés, leur relation avec le paysage et, dans leur diversité d’expressions et d’usages, les activités, pratiques et savoir-faire agricoles associés.
- Les données documentaires ainsi constituées à des fins de connaissance, de valorisation et d’aménagement du territoire enrichissent la connaissance du patrimoine culturel en général et sont susceptibles de concourir à l’élaboration des documents d’urbanisme.
L’article 3 indique que :
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de cette loi, le Gouvernement remettra au Parlement un rapport examinant la possibilité d’introduire dans le code civil le principe de la responsabilité de celui qui cause à autrui un trouble anormal de voisinage. Il étudie les critères d’appréciation du caractère anormal de ce trouble, notamment la possibilité de tenir compte de l’environnement.
Ainsi donc au regard du code de l’environnement, la notion de trouble anormal de voisinage devra désormais prendre en compte les « circonstances de temps et de lieux ». Par conséquent les citadins ne pourront plus exiger le silence dans les campagnes où ils acquièrent une résidence secondaire…
Article rédigé et finalisé le 2 février 2021 par Catherine Medioni
Instant détente en vidéos avec Aulnaycap : les animaux en folie !
Autre jour de confinement et autre moment détente que nous vous proposons de partager en vidéos. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir quelques vidéos rafraîchissantes où l’on voit nos amis les animaux dans tous leurs états !
Ci-dessous, un perroquet qui s’attaque sans gravité à une spectatrice du zoo de Beauval :
Des animaux qui font le clown toujours dans ce même zoo :
Un chat qui se prend pour un guépard :
Un Jack Russel plein de vivacité :
Un écureuil qui joue avec deux pies :
Bon dimanche à toutes et à tous !
Le cirque Nicolas Zavatta fait peau neuve en vidéos, bientôt près de chez vous ?
Le cirque Nicolas Zavatta Douchet, dont le matériel et les équipes viennent du cirque Sébastien Zavatta, a fait peau neuve avec de nouveaux matériels, un spectacle d’enfants et un renouvellement du numéro de clowns. Le cirque est en tournée dans la région Parisienne et reviendra prochainement en Seine-Saint-Denis. Nous vous invitons à découvrir deux vidéos prises de ce cirque qui ne tarie pas de surprises !
L’homme, prédateur monstrueux du règne animal
<< on reconnait le degré de civilisation d’un peuple, à la manière dont il traite les animaux >> Ghandi
Quand je découvre les massacres et la maltraitance des animaux perpétrés par de soi-disant humains qui n’ont vraiment plus rien d’humain, je confesse que je me sens très mal et honteuse d’appartenir à ce genre si destructeur !
Je sais bien que nombre de mes congénères partagent mon point de vue, et ont pris conscience que nous ne pouvions plus continuer ainsi à faire autant de mal aux règnes animal et végétal avec lesquels nous partageons la même planète !
Emerge alors la question fondamentale de savoir QUI, au sein du genre humain, se permet de jouer les démiurges et s’arroge le droit d’infliger la mort ou la maltraitance, de massacrer des espèces jusqu’à leur probable extinction , et surtout pour quels bénéfices, à court, moyen et long terme ? QUI a si peu d’amour et de respect du vivant en soi pour perpétrer la mort et l’extinction sans état d’âme ?
L’association L214 qui défend la cause animale publie ce jeudi matin de nouvelles images choquantes de maltraitance animale tournées fin septembre dernier près de Forges-les-Bains en Essonne, dans un élevage intensif de 150.000 poules pondeuses du groupe Avril, premier producteur d’œufs français, vendus sous la marque bien connue » matines « .
L’association L214, est en ce moment même, ce jeudi 18 octobre de 12h à 14h, en délégation au pied de la Tour Montparnasse, près des locaux du siège du groupe Avril, afin d’interpeller le groupe et de protester contre ces conditions indignes d’élevage !
Entassées et confinées dans plusieurs centaines de cages grillagées, des milliers de poules n’ ont pas la possibilité d’étendre leurs ailes, ni de s’éloigner les unes des autres en raison de l’exigüité des cages. Serrées les unes contre les autres, déplumées, se piétinant, les poules sont agressives à cause de leurs conditions de détention. Certaines ne survivent pas et leurs cadavres se décomposent au milieu des autres…
Autre pays, autre massacre : celui des baleines et des Dauphins en Norvège qui refuse de se soumettre au moratoire qui interdit la pèche des cétacés pour des raisons commerciales ! Mais le plus abominable et inquiétant dans cette pèche massive, c’est que la majorité des baleines et dauphins tués en Norvège sont enceintes, compromettant ainsi la survie de l’espèce… L’image d’horreur ci dessous invite les » sans pouvoirs » à le reprendre envers tous les dirigeants qui ne font rien et laissent faire !
Comment ne pas pleurer et ressentir une profonde et inconsolable désolation devant cet affreux spectacle de cétacés éventrés qui ne font aucun mal au genre humain, et qui paient de leur précieuse vie, les pulsions destructives de certains lobbies et groupes industriels, uniquement mus par la cupidité et le profit à n’importe quel prix !
La puissance d’action des » sans pouvoirs » réside dans le refus de consommer et de faire vivre ces entreprises irrespectueuses du vivant ! Chacun pour agir doit commencer par lui-même…
Aux états Unis, dans l’Oregon : Diane Scarazzini, une militante pour les droits des animaux, vous présente les photos d’un élevage intensif de veaux séparés de leur mère quelques heures après leur naissance. Souvent, la mère enfermée dans d’autres cabines continue à meugler pour appeler son petit pendant plusieurs jours après la séparation….
Article rédigé le 18 Octobre 2018 par Catherine Medioni
Une citoyenne interpelle Bruno Beschizza sur les cirques et les animaux
Monsieur le Maire,
J ‘espère recevoir une réponse favorable de votre part merci. Prenez vous des cirques avec des animaux ? Si oui, prenez des cirques sans animaux ? merci.
- Une installation intérieure et extérieure à caractère fixe sur le lieu de stationnement
- Installations intérieures : 7 m² minimum par animal avec hauteur minimal de 1,8 m avec dès la présence du premier animal 12 m² disponibles
- Cage de détente obligatoire d’un minimum de 60 m2
- Les félins doivent pouvoir avoir accès aux installations extérieures au moins 4 heures par jour
- Présence obligatoire de matériaux pour faire leurs griffes et pour les occuper
- Parois des véhicules hébergeant les félidés doivent être isolées de la chaleur et du froid
- Les félins doivent pouvoir s’installer en hauteur
- Les tigres doivent pouvoir se baigner hors des périodes de grand froid.
De plus en plus de voix s’élèvent contre l’utilisation d’animaux dans les cirques
La prochaine venue du cirque Sébastien Zavatta à Aulnay a déclenché de nombreuses protestations contre l’utilisation des animaux dans le spectacle.
Un lecteur affirme ainsi : « stop aux cirques avec des animaux prisonniers, tortures et esclaves de la bêtise humaine« .
Si les animaux sont en général bien traités et suivis par des vétérinaires, certains numéros les mettent en position humiliante, de dominés. Plusieurs associations réclament la fin des numéros d’animaux dans les cirques.
Pour découvrir un exemple de numéro d’animaux dans un cirque, cliquer sur l’image ci-contre.