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La ville d’Aulnay-sous-Bois investit dans les écoles pour réduire la consommation d’énergie
Aulnay-sous-Bois accélère la rénovation énergétique de ses écoles en s’engageant dans un vaste programme de rénovation énergétique de ses établissements scolaires, affirmant ainsi son double engagement pour l’éducation et la transition écologique.
Depuis 2021, 61 écoles ont fait l’objet d’audits énergétiques approfondis. Désormais, la ville passe à l’action avec :
- La rénovation énergétique complète de 10 groupes scolaires parmi les plus énergivores : Fontaine des Près, Ambourget, Paul Eluard, Jules Ferry, Bourg 2, Croix Rouge, Nonneville primaire, Petit Ormes, Merisiers et Anatole France.
- L’installation de centrales photovoltaïques sur 26 bâtiments, contribuant à la transition énergétique.
- Des actions de sobriété énergétique impliquant les usagers.
- Un programme global d’amélioration du patrimoine municipal.
Ces travaux permettront de réduire de 40% la consommation énergétique d’ici 2030, en conformité avec le Décret Tertiaire et la loi ELAN.
En février, baisse du prix de l’électricité, mais hausse du prix du gaz !
Bonne nouvelle pour plus de 24 millions de ménages abonnés au « tarif Bleu » d’EDF (en plus des 4 millions d’abonnés en offre de marché indexée sur ce tarif réglementé de vente) : le prix de l’électricité baisse de l’ordre de 15% en février. Une excellente nouvelle pour celles et ceux qui se chauffent à l’électricité et qui n’en pouvaient plus avec les factures salées.
A l’inverse, le prix du gaz augmente, et passe à 0,11877 euro TTC le kWh, contre 0,11751 euro le mois dernier. Le prix du gaz ne cesse de s’envoler si bien que certains foyers ont dû revoir la température ambiante de leur logement à la baisse.
Hausse du gaz, des timbres, du tabac et des tickets de métro au 1er janvier 2025
Une nouvelle hausse pour le prix du gaz
Le prix « repère » du gaz naturel, publié tous les mois par la Commission de régulation de l’énergie(Nouvelle fenêtre) (CRE), grimpe de nouveau. Pour l’usage cuisson/eau chaude, le tarif moyen passe mercredi à 0,146 euro TTC par kilowattheure. Pour le chauffage, le prix moyen progressera de 0,112 euro TTC/kWh à 0,118 euro.
La CRE souligne que ce prix « repère » n’est qu’« indicatif ». Les fournisseurs restent donc libres de la répercuter ou non à leurs abonnés.
Une nouvelle hausse du prix du tabac
Le paquet de cigarettes coûtera plus cher à partir du 1er janvier. La hausse, qui diffère selon les fabricants et les produits, pourra aller jusqu’à un euro de plus pour un paquet de 20 cigarettes. La majorité des paquets passeront ainsi la barre des 12,50 euros. Les cigares, le tabac à chauffer et les paquets de tabac à rouler sont également concernés.
Envoyer une lettre ou un colis coûtera plus cher
La Poste revoit ses tarifs à la hausse. Les prix des courriers et des colis augmenteront de 6,8% en moyenne, pour couvrir les pertes liées à la baisse du volume du courrier et à l’inflation, justifie l’entreprise. Le timbre Lettre verte (pour un envoi en trois jours ouvrables) augmentera de 10 centimes, à 1,39 euro (+7,8%), tandis que le timbre Lettre service plus (envoi en deux jours ouvrables) passera à 3,15 euros (+16 centimes soit une hausse de 5,4%).
Le tarif de la e-lettre rouge, qui a remplacé le timbre rouge pour les envoi en un jour, reste inchangé, à 1,49 euro. Quant au tarifs Colissimo, ils augmenteront en moyenne de 5,2 %, toutes destinations confondues (France et international).
Les tarifs des transports en commun en Ile-de-France changent
Dès mercredi, Ile-de-France Mobilités met en place un billet unique à 2,50 euros, permettant de voyager à la fois dans le métro, le RER et le transilien de toute la région. Les tickets T+ et les billets origine-destination appartiennent donc au passé. Même chose pour les bus et tramways, avec un billet qui coûtera 2 euros. La mesure fait des gagnants, avec le prix d’un déplacement entre les anciennes zones 1 et 5 divisé par deux, mais aussi des perdants, avec un trajet dans le métro parisien plus cher (2,50 euros contre 2,15 euros).
Source : FranceInfo
Conseil municipal du 6 octobre 2021, Sylvie Billard présente son point de vue sur la délibération énergie 2/7
Suite au Conseil Municipal du 6 octobre dernier, en voici les points forts.
Délibération n° 2 : Présentation du rapport annuel d’activité 2020 du service délégué de production et de distribution d’énergie calorifique sur le territoire de la ville d’Aulnay-sous-Bois – société AES
J’ai pris acte de ce rapport avec réserves.
Le réseau de chaleur de la Ville d’Aulnay-Sous-Bois est actuellement alimenté entièrement à base d’énergies fossiles. Les principaux indicateurs et faits marquants de ce réseau de chaleur en 2020 sont les suivants :
- puissance souscrite de 22 641 kW,
- longueur de réseau de 8,04 km,
- nombre de 36 sous-stations desservies pour 5 527 équivalents logements,
- chiffre d’affaires net de 6 786 649 euros (- 12,2 % par rapport à l’année précédente en raison notamment de la baisse du prix des énergies fossiles).
Parmi les éléments du rapport, j’ai noté premièrement que de nombreuses fuites d’eau sur différents tronçons du réseau ont :
- d’une part, fait bondir :
- la consommation totale d’eau à 8 239 m3 en 2020, contre 2 153 m3 en 2019, soit 6 086 m³ supplémentaires ;
- les émissions de CO2 à 4 143 tonnes en 2020, contre 3 766 tonnes en 2019, soit 377 tonnes supplémentaires : en 2020, le contenu de CO₂ livré en sous-station pour le réseau de chaleur a été de 198 kg CO₂/MWh contre une valeur réglementaire de 193 kg CO₂/MWh ;
- les dépenses d’entretien et de renouvellement à 53,21 %, soit un montant de 204 247 € ;
- d’autre part générés 34 h d’arrêt de distribution sur le réseau faisant baisser le taux de disponibilité de service de 99,46 % (contre 99,7 % en 2019).
- Questions : Qui paye ces surcoûts ? Un dédommagement des abonnés est-il prévu en cas d’arrêt du service ? Qu’est-ce qui est prévu pour prévenir ces fuites ?
Dans ce rapport de 2020, j’ai noté deuxièmement que compte tenu de l’évolution de la Taxe Intérieure de la Consommation sur le Gaz Naturel (TICGN), le tarif TTC de l’énergie par logement pourrait devenir critique en 2022.
- Questions : Compte tenu du fait que cette tendance haussière deviendra critique dès 2021 avec les augmentations invraisemblables du coût du gaz, que faire pour les foyers les plus modestes. Monsieur le maire, en cette période de crise sanitaire, vous avez su être généreux envers les commerçants et je vous ai systématiquement soutenu en ce sens en votant les exonérations proposées. Comment pourrait se manifester votre générosité envers les foyers les plus modestes ?
Dans ce rapport, j’ai noté troisièmement que les 5 sous-stations La Morée (2 rue Ambourget, 4 rue des Lilas, 10 rue des Aulnes, 11 rue des Aulnes et 1 rue des Mimosas) de la chaufferie de La Morée doivent être rétrocédées par la Copropriété à la ville d’Aulnay-Sous-Bois pour qu’AES puisse les exploiter.
- Questions: Quand cette rétrocession interviendra-t-elle ? Et puisque les questions semblent liées, me faisant la porte-parole des copropriétaires de la Morée que j’accompagne, je réitère leur demande que la scission de la copropriété s’effectue par immeuble et non en 5, compte tenu de ces sous-stations. Monsieur le Maire, je vous ai interrogé à ce sujet le 08/09/2020*.
Monsieur Cahenzli, nous nous sommes rencontrés en avril 2021. Les copropriétaires et moi-même n’avons toujours pas reçu de réponse. Quand nous répondrez-vous ?
Je finis mon intervention sur une note positive, celle du passage d’un réseau de chaleur 100 % à énergies fossiles, à un réseau géothermique à horizon 2023 qui permettra :
- de répondre aux besoins de 9000 foyers sur les 33000 que comptes la ville ;
- de stabiliser les coûts par foyer, sauf dans le cas d’une hausse de la TVA que déciderait éventuellement l’État ;
- de réduire les émissions de CO2 à 0,190 kg CO2/Kwh qui sont inférieures à la réglementation (0,193 kg CO2/Kwh).
- Réponse de Monsieur le Maire: L’ETP a entrepris le repérage de tous les sites où la géothermie peut être développée sur le territoire. M. Soumy répondra à vos interrogations.
Je vous transmettrai les réponses écrites dès que je les aurais obtenues.
Et vous qu’en pensez-vous ?
Sylvie Billard
L’élue citoyenne de tou.te.s les aulnaysien.ne.s
votre.elue.citoyenne@gmail.com
*
Le 08/09/2020 à 20:56, Sylvie Billard a écrit :
Monsieur le maire, président de paristde,
Monsieur le directeur général des services,
Afin de disposer de l’ensemble des éléments nécessaires à la réussite de l’Opah-cd 2020-2025 de la Morée, les copropriétaires de la Morée et moi-même souhaitons :
– disposer du CCTP que vous avez publié, ainsi que du mémoire technique de l’attributaire de ce marché ;
– instruire différents scénarios de scission de la copropriété : celui que vous envisagez et la scission immeuble par immeuble.
Nous avons bien compris que les centrales de chauffage constituent une contrainte à prendre en compte. Dès lors, nous souhaitons savoir s’il est possible de découpler chaque problématique :
– chaque immeuble devenant une copropriété à part entière ;
– chaque centrale de chauffage devenant une entité de mutualisation regroupant les copropriétés concernées, à l’instar d’un syndicat intercommunal qui n’entraîne pas la disparition des villes adhérentes ;
– tout ou partie des copropriétés constituant une centrale d’achat, à l’instar de l’UGAP qui n’entraîne pas la fusion de chaque ministère.
Nous souhaitons réfléchir -en toute objectivité- aux avantages et inconvénients de ces scénarios.
Nous vous remercions d’avance de votre aide et de votre éclairage.
Cordialement,
Sylvie Billard
L’avis d’Aulnay Environnement sur le plan climat-Air-Energie Territorial de Paris Terres d’Envol
1/ L’information
Le Rapport de diagnostic et évaluation environnementale indique : « Dans un souci de concertation le plus large possible, Paris Terres d’Envol a mis à disposition des habitants et acteurs du territoire un questionnaire d’enquête en ligne sur son site internet. (…). En tout, ce sont 111 personnes qui ont répondu à ce questionnaire (p228). » Chiffre donné sans honte, sur 357 568 habitants ! N’y a-t-il pas là un problème ? Quels relais ont été mobilisés pour donner du sens à cette concertation ? Aucun à Aulnay-sous-bois, en tous cas. On voit dès l’abord le travers de la technostructure administrative et de ses textes : loin, très loin des habitants.
Donner un avis sur des documents rassemblant autour de 400 pages n’est pas chose facile. Sur les 4 axes
d’action du PCAET de Terres d’Envol :
- développer des transports sobres en énergie (dont le vélo)
- améliorer l’efficacité énergétique du bâti existant
- encourager une consommation alimentaire responsable et la réduction des déchets
nous avons choisi de nous exprimer sur le dernier qui nous préoccupe spécialement :
- Préserver les fonctions de captation du carbone et s’adapter aux risques naturels. En d’autres termes, la préservation du couvert végétal, végétation d’alignement, parcs publics et jardins privés
2/ La préservation des fonctions de captation du carbone (action 19, p25 du Plan d’actions)
Ses Objectifs :
- la limitation de l’effet d’îlot de chaleur urbain critique en période estivale par végétalisation de zones actuellement artificialisées.
- l’amélioration de la qualité de l’air local par fixation des polluants atmosphériques.
- l’amélioration du potentiel mellifère et de la variété pollinique des espaces végétaux en milieu urbain.
- la limitation du réchauffement climatique par création de puits carbone.
- l’amélioration de la qualité paysagère des centre -villes et des espaces publics urbains.
Descriptif :
- Le renforcement des outils règlementaires (PLU/ PLUI) pour :
- préserver, créer ou récréer la biodiversité : réintroduire la nature en ville (coefficient biotope à la parcelle ou espèces végétalisées en pleine terre, renaturation des espaces en friches ).
- intégrer les prescriptions du SDAGE qui limitent la perméabilisation des sols ou encouragent la désimperméabilisation .
Indicateurs de suivi :
(1) Ratio surfaces bâti / imperméabilisé / végétalisée
(2) Caractérisation de la richesse spécifique
(3) caractérisation de l’abondance des espèces
(4) nombre de personnes sensibilisées
On ne peut qu’approuver. La grande question est : qu’en sera-t-il sur le terrain, à l’échelle des habitants ? À l’échelon communal, les indicateurs globaux ont-ils un sens, lorsque le territoire d’une ville comme Aulnay-sous bois s’étend sur deux des grands parcs du territoire, avec nombre de petits parcs, de sorte que l’on peut afficher un ratio de 17m2 d’espace verts par habitant. Mais concrètement, lorsque les principaux parcs se trouvent au nord de la ville, à 6 km des quartiers sud, quel usage quotidien pour le piéton de ces quartiers ? Quel rapport avec ses trajets journaliers jusqu’à la gare ?
La réflexion doit donc se faire au niveau vécu par les habitants, celui du quartier, voire de l’îlot. C’est à ce niveau que doivent être calculés les indicateurs, en particulier le ratio surfaces bâti / imperméabilisé / végétalisée. Ce ratio ne doit pas être seulement calculé en fonction des espaces végétalisés publics, mais aussi en prenant en compte le domaine privé, celui des jardins de la zone pavillonnaire, si importante à Aulnay (44%), un habitat pavillonnaire qui ne s’arrête pas aux limites du zonage réglementaire, mais qui est également encore très présent dans les zones de centralité.
Or ce que l’on constate, c’est la densification urbaine qui fait disparaître nombre de ces jardins et beaucoup d’arbres survivants de l’ancien couvert forestier. Le respect formel d’une superficie en « pleine terre », lorsqu’elle est constituée par la couverture superficielle d’une dalle recouvrant un parking souterrain sous l’ensemble d’une parcelle constitue un appauvrissement notable du couvert végétal et des grands arbres capteurs majeurs de Co2.
L’objectif de limiter l’effet d’îlot de chaleur urbain est en relation étroite avec ce problème d’échelle. Comment cet objectif est-il pris en compte dans les projets immobiliers et même certains projets d’aménagements municipaux ? Comment les engagements du PCAET vont-ils être traduits dans la réalité et le vécu des habitants ?
A Aulnay, l’aménagement de la place Abrioux, passant par la disparition de grands tilleuls dispensateurs de larges zones d’ombre au profit de petits oliviers en pot au maigre feuillage, et la création d’une vaste surface imperméabilisée hautement réfléchissante est un exemple flagrant de l’absence de prise en compte de ce risque, qui sera aggravé par la construction d’un grand immeuble sur le seul côté autrefois occupé par un pavillon avec jardin, créant ainsi un espace entièrement minéralisé, une sorte de cocotte-minute en période de canicule.
Un projet à venir d’un grand programme immobilier occupant tout un îlot sur la partie ouest de la place de la gare d’Aulnay, sur des parcelles comprenant des jardins et des grands arbres, ou encore les programmes des quartiers nord, le long du boulevard Marc Chagall vont faire disparaître également de nombreux espaces en plaine terre, parfois en friche, sans parler des aménagements liés au réseau du Grand Paris. Un peu partout dans la ville les arbres et les jardins sont appelés à disparaître.
Quelle action pourrait être prévue pour assurer un compromis entre augmentation nécessaire de l’offre de logements modernes et préservation du patrimoine végétal sur les terrains privés ?
3/ de sérieuses inquiétudes sur l’efficience de ce PCAET sur son axe 4
À lire les avis de la Région et de l’autorité environnementale sur le projet territorial, on ne peut qu’être inquiet.
La Région relève qu’il n’y a pas de descriptif du dispositif de suivi, ni de mention d’un dispositif d’évaluation (p4 de l’avis), ni de suivi de la surface artificialisée (p5), une présentation des moyens qui ne permet pas d’évaluer à ce stage leur adéquation avec les objectifs poursuivis (p6)
L’autorité environnementale va plus loin. Après avoir rappelé en quoi doit consister un PCAET, elle semble considérer que le travail n’est qu’à moitié fait :
La MRAe recommande :
- de reprendre l’analyse des incidences pour qu’elle justifie que la mise en œuvre du projet de PCAET permettra d’atteindre les objectifs relatifs aux émissions de gaz à effet de serre (…)
- pour les autres enjeux environnementaux, d’approfondir les analyses en vue d’identifier et caractériser les incidences de la mise en œuvre du projet de PCAET et d’inscrire des mesures ERC (= de compensation) justifiées et adaptées dans le document
Pour l’ensemble des axes, les recommandations sont claires : la copie est à revoir (p16 et 17).
Source : Aulnay Environnement


