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À Sevran, un clip de Roberto DELAVEGA expose les conditions de vie indignes des seniors des Glycines
Un clip réalisé par l’artiste sevranais Roberto DELAVEGA agite depuis quelques jours les réseaux locaux. Diffusée sur la page « Sevran ma ville officiel », la vidéo met en lumière le quotidien difficile des résidents de la structure pour seniors Les Glycines, entre pannes répétées, travaux interminables et sentiment d’abandon.
La vidéo est visible ici : https://www.facebook.com/share/v/1BnzyNrWas/
Une résidence en travaux devenue source d’angoisse
Les Glycines, vendues l’an dernier au bailleur Batigere, font l’objet d’une réhabilitation lourde. Mais pour les habitants, les promesses d’amélioration se sont transformées en obstacles du quotidien : ascenseur hors service, couloirs encombrés, nuisances sonores, éclairage déficient. Pour les personnes âgées, dont certaines à mobilité réduite, ces difficultés deviennent des risques réels et permanents.
Un regard artistique sur une contradiction locale
Dans son clip, Roberto DELAVEGA met en scène une question que de nombreux Sevranais posent : comment expliquer l’attention portée au vote des seniors en période électorale alors que leurs conditions de vie semblent reléguées au second plan ?
Sans attaque frontale ni outrance, l’artiste évoque la priorité accordée à des projets visibles — notamment la nouvelle piscine municipale — au détriment du quotidien des plus fragiles.
Un écho fort dans la population
Depuis sa diffusion, les témoignages se multiplient : proches de résidents, habitants du quartier, anciens agents municipaux décrivent tous une situation qui perdure depuis des mois. Le clip agit comme un révélateur, transformant un malaise discret en sujet public et collectif.
La municipalité, qui avait rappelé récemment que les travaux relèvent désormais du bailleur, n’a pas réagi à cette nouvelle mise en lumière.
Sources : Clip « Made in Sevran – Résidence Les Glycines » de Roberto DELAVEGA ; groupe Facebook Sevran ma ville ; lien de diffusion fourni par l’auteur.
Le Secours Populaire Aulnay-sous-Bois demande des dons pour lutter contre les précarités locales, nationales et internationales
Actuellement au secours populaires les préoccupations et les actions ne manquent pas.
Au niveau international, face aux ravages de l’ouragan Mélissa, le secours populaire lance un appel urgent à la solidarité pour soutenir les populations des Caraïbes durement touchées.
Au niveau national, le père noël vert ressort de sa tanière pour récolter des jouets.
Rallumer le chauffage est devenu un luxe pour beaucoup. 36 % des Français déclarent rencontrer des difficultés à payer leurs factures d’électricité ou de gaz, contre 28 % en 2024.
Parmi eux, il y a des Aulnaysiens (es).
Prévention, accompagnement, soutien face aux impayés… Nous agissons chaque jour pour leur venir en aide.
La pauvreté les oublie. Pas vous. Faites un don sur le compte « Hello asso » via le QR Code.
Un don = un geste de solidarité
Votre don, avant le 31-12-2025, ouvre droit à une réduction d’impôt de 75% de son montant, dans la limite de 1000 €.
Vous pouvez suivre nos activités sur la page Facebook : Secours Populaire Français – Comité d’Aulnay-sous-Bois.
Un incendie ravage un appartement à Neuilly-Plaisance
« Fort heureusement, les dégâts ne sont que matériels et aucun blessé n’est à déplorer […] Cependant, cette personne [la victime] a perdu de nombreuses affaires dans l’incendie. C’est pourquoi, je fais appel à votre solidarité. »
Sur sa page Facebook, peu après 16 heures, le maire (LR) de Neuilly-Plaisance, Christian Demuynck, use de la notoriété de sa page pour voler au secours de la personne sinistrée. Plus tôt dans la journée, un incendie s’était déclaré dans un immeuble du bailleur Batigère, au 3 allée de Sienne.
Source et article complet : Actu.fr
Critiquer la politique d’Israël n’est pas être antisémite : Jessy MILLER, une voix libre pour Sevran et pour la paix
Propos recueillis par la rédaction d’Aulnaycap
Tout est parti de trois mots postés sur un réseau social :
- « Palestine vivra. »
En retour, une avalanche d’insultes :
- « La Palestine n’existe pas. »
- « Pauvre type inculte. »
Plutôt que de se taire ou de répondre par la haine, Jessy MILLER – de son vrai nom Jean-Claude POLICE-TREIL, candidat aux municipales 2026 à Sevran – a choisi de prendre la parole publiquement, calmement, et avec fermeté.
Voici son témoignage.
Interview – Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) :
“Je ne suis pas coupable de l’Histoire. Je suis libre, pacifiste et attaché à la justice.”
Aulnaycap : Vous avez récemment exprimé un certain malaise face à l’accusation d’antisémitisme brandie dès qu’on critique l’État d’Israël. Pourquoi cette réaction maintenant ?
Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : Parce que je suis fatigué de voir des citoyens sincères, attachés à la paix, accusés injustement. On ne peut plus rien dire sur Israël sans que la discussion ne soit tout de suite plombée par des accusations graves. Or, je ne suis pas antisémite, je le dis fermement. Je suis pour la paix, pour la justice, pour le droit international. Et je veux pouvoir le dire sans être réduit au silence.
Aulnaycap : Vous dites ne pas vous sentir concerné par la culpabilité liée à la Shoah. Certains pourraient y voir un refus du devoir de mémoire. Que leur répondez-vous ?
Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : Je fais la distinction entre devoir de mémoire et culpabilité collective imposée. La Shoah est une abomination historique, elle doit être enseignée, transmise, respectée. Mais je n’étais pas né. Je n’ai pas collaboré avec Vichy. Je ne peux pas porter le poids des fautes de mes ancêtres sur mes épaules personnelles. Cela ne m’empêche pas d’être sensible à l’histoire juive, comme je suis sensible à toutes les histoires douloureuses des peuples opprimés : Afrique, esclavage dans les Caraïbes, colonisation, Algérie, Arménie, Palestine…
Aulnaycap : Vous critiquez fermement la politique israélienne, mais comment abordez-vous les événements du 7 octobre ?
Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : Le 7 octobre est un drame humain, je ne le minimise pas une seconde. Des civils israéliens ont été tués, et cela doit être reconnu avec humanité.
Mais je refuse la hiérarchie des douleurs. Une souffrance ne devrait jamais en écraser une autre. Les enfants palestiniens, les mères qui fuient les bombes, les blessés sans soins : c’est aussi une tragédie.
« Le monopole de la souffrance, je ne connais pas. La douleur n’a ni passeport, ni religion, ni drapeau. Elle est humaine. Point. »
Aulnaycap : Votre critique d’Israël est-elle politique ou morale ?
Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : Les deux. Politiquement, Israël viole de manière répétée les résolutions de l’ONU, pratique la colonisation illégale, et ne respecte pas le droit humanitaire à Gaza ou en Cisjordanie. Moralement, je ne peux pas me taire quand des enfants meurent sous les bombes, que des civils sont affamés, ou que l’on justifie cela par une prétendue légitimité sacrée ou historique.
« Je critique l’État israélien, pas les juifs. Et je critique aussi le Hamas, sans ambiguïté. Être libre, c’est pouvoir dire cela en même temps. »
Aulnaycap : Vous accusez les médias et les politiques d’un manque de neutralité. Pourquoi ?
Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : Parce qu’une grande partie du paysage médiatique français traite Israël avec indulgence, et dépeint les Palestiniens comme des terroristes par défaut. Les politiques, eux, ont peur de parler. La pression est forte. On les voit défiler au CRIF, on les entend dénoncer « l’antisémitisme de gauche », mais on les entend très peu dénoncer les violations quotidiennes des droits de l’Homme par Tsahal.
Moi, je ne me tairai pas. Je suis libre. Je n’appartiens à aucun lobby. Je ne confonds pas justice et calcul.
Aulnaycap : Vous parlez souvent de votre attachement à la paix. Craignez-vous une escalade plus large ?
Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : Oui, et je le dis avec gravité. Je suis profondément inquiet. Ce que nous voyons au Proche-Orient, en Ukraine, entre la Russie, l’Iran, Israël, l’OTAN, ce sont des lignes de front qui s’installent partout. Et si demain un dérapage survient — une frappe de trop, un missile de trop, un mot de trop —, nous pourrions plonger dans une guerre mondiale sans même l’avoir décidée collectivement.
« Le droit légitime à se défendre, oui… mais pas au prix de la paix mondiale »
Ce n’est pas du catastrophisme. C’est une crainte lucide, fondée sur les enchaînements historiques que nous avons déjà connus. C’est aussi pour cela que je refuse les discours de haine, les postures belliqueuses, les récits simplificateurs. Ils nous rapprochent du précipice.
Aulnaycap : En tant que candidat aux municipales à Sevran, allez-vous intégrer cette voix dans votre engagement local ?
Jean-Claude POLICE-TREIL (alias Jessy MILLER) : Bien sûr. Je suis un homme de paix, profondément attaché à la diversité, à l’égalité entre les peuples, et à la vérité historique. Cela veut dire aussi créer des espaces de dialogue entre les communautés, défendre les principes de la République sans soumission, et dire les choses avec justesse, même quand c’est difficile.
À Sevran, ville populaire et mosaïque, nous avons ce devoir d’humanité mutuelle, sans exception. Pas d’indignation sélective, pas de deux poids deux mesures. Voilà ce que j’essaie de porter.
Aulnaycap : Un mot pour conclure ?
Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : La paix ne se construit pas sur le silence, mais sur le courage.
Et mon engagement politique est avant tout un engagement pour le respect, pour les droits humains, et contre toutes les formes d’injustice, d’où qu’elles viennent.
Que chacun soit libre de penser, de croire, de critiquer. C’est cela, la démocratie.
Voix de la rue à Sevran
Ces deux photographies ont été prises ces derniers jours à Sevran.
Elles témoignent d’une expression citoyenne spontanée, portée sur les murs de la ville, en réaction à la situation dramatique à Gaza.
Ces inscriptions traduisent un sentiment d’injustice, une colère face au silence institutionnel, et une volonté de solidarité exprimée localement avec le peuple palestinien.
Elles posent une question simple, directe :
Peut-on encore se taire ?
Ryan Zelbouni est arrivé au bout de son périple d’Aulnay-sous-Bois dans les Alpes Maritimes!
C’est bon ! C’est fait ! Ryan Zelbouni, parti de la région Parisienne en vélo a parcouru plus de 1000 km en 7 jours pour atteindre sa destination : les Alpes Maritimes et Monaco.
Il a été accueilli à Menton ou son père habite par les journalistes de Nice Matin. Une épopée fantastique pas seulement sportive, mais aussi solidaire car il a pu récolter des fonds au travers de l’association Human’s Life pour les sans-abris. Pour plus d’information, vous pouvez cliquer ici.
Bravo pour ce challenge et bon repos !
Ryan ZELBOUNI part d’Aulnay-sous-Bois à Monaco en vélo pour les sans abris
L’association Human’s Life s’engage aux côtés de Ryan ZELBOUNI, 24 ans, qui réalise en ce moment même un parcours à vélo de Paris à Monaco, du 21 au 28 mai 2025, soit plus de 900 km en 8 jours, en solitaire et en autonomie. Il est actuellement aux alentours de Montargis dans le Loiret et se dirige plein sud.
Ce défi sportif devient une véritable action solidaire.
À travers cette cagnotte, l’association souhaitz collecter des fonds pour venir en aide aux sans-abris, en finançant :
- des repas chauds
- des kits d’hygiène
- des maraudes solidaires sur le terrain
Tous les dons permettront de mettre en place des actions concrètes, directement organisées par l’association Human’s Life, avec la participation de Ryan, pour rencontrer, écouter et soutenir les personnes vivant dans la rue.
Ce projet est une main tendue à celles et ceux qui en ont besoin, à travers un geste de courage, d’engagement et d’unité.
Pour participer à la cagnotte, cliquer ici.
Aidons la famille d’un policier de Drancy dont la fille Safya est atteinte d’une leucémie !
Fin décembre 2024, un médecin annonce que Safya, 4 ans est atteinte d’une leucémie.
Il s’agit de la petite fille d’un policier de Drancy. Les collègues du policier souhaitent donner un coup de pouce aux parents pour subvenir au frais médicaux et aux frais la vie courante qui ont considérablement augmenté avec ce chamboulement de vie.
Pour participer à la cagnotte, cliquer ici.
Aide financière et mise à disposition d’une salle pour les Mahorais à Aulnay-sous-Bois
En tant qu’élu, je souhaite attirer votre attention sur la situation de nos compatriotes Mahorais.
Comme vous le savez la situation est dramatique sur place. Il est donc crucial de soutenir nos concitoyens.
En ce sens, je vous propose de voter une subvention exceptionnelle en faveur des Mahorais à l’occasion du prochain Conseil Municipal.
De plus, il serait judicieux de mettre à disposition une salle au sein de notre commune pour organiser une collecte de dons en faveur des Mahorais. Cet événement serait l’occasion de montrer notre solidarité envers ceux qui en ont le plus besoin.
Pour rappel lors du Conseil de Territoire du 16 décembre 2024, lors d’une question orale en fin de séance vous avez indiqué être favorable à ce que les conseils municipaux du territoire Paris Terres d’Envol viennent en aide à nos compatriotes.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Source : Oussouf SIBY Conseiller municipal, Conseiller territorial, Président du groupe des élu.e.s socialistes, communistes et citoyen.ne.s
Plus de 6 milliards sur 15 ans pour la Seine-Saint-Denis
Plus encore que son prédécesseur, le nouveau programme de renouvellement urbain bénéficiera massivement à la Seine-Saint-Denis. Bénéficiaire de 16 % des financements, le territoire espère sortir une trentaine de quartiers des difficultés et leur donner un nouveau visage.
La Seine-Saint-Denis se taille la part du lion en matière de politique de la ville. Et d’un programme à l’autre, l’Etat s’y montre de plus en plus attentif à rénover en profondeur ses quartiers les plus en difficulté. Tel est le bilan dressé par l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) qui signe, ces jours-ci, les toutes dernières conventions de son ambitieux nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), engagé depuis 2014 pour quinze ans.
Source et article complet : Les Echos








