Archives de Catégorie: Environnement
Plusieurs ateliers rallye « Biodiversité et légendes nocturnes » à la Maison de l’Environnement d’Aulnay-sous-Bois
Pour les enfants à partir de 6 ans, participez à l’un des rallye « Biodiversité et légendes nocturnes » à la Maison de l’Environnement à Aulnay-sous-Bois. Ce jeu de piste est proposé dans le Parc Faure.
À vos baskets ! Départs toutes les 15 minutes entre 10 h et 11h.
Quand ? :
Mardi 16 février, mercredi 17 février et vendredi 19 février de 10h à 11h.
Adresse :
Maison de l’Environnement – Parc Faure
13-15 allée circulaire
93600 Aulnay-sous-Bois
Réservation au : 01 48 79 62 75 ou mde@aulnay-sous-bois.com
Il va faire entre -5° et -10° cette semaine à Aulnay-sous-Bois !
Cette semaine sera glaciale à Aulnay-sous-Bois et dans toute la Seine-Saint-Denis en général. Avec des températures frôlant les -10°C en pleine nuit, les chaudières et les inserts vont fonctionner à plein régime pour mettre tout le monde au chaud, entraînant au passage une hausse sensible de la pollution.
Si certains climatosceptiques estiment que ce phénomène prouve que les activités humaines n’ont aucun impact sur le climat et la planète, d’autres plus réalistes et plus pragmatiques estiment au contraire que les dérèglements climatiques peuvent causer des micro-phénomènes forts avec des amplitudes de plus en plus grandes entre le froid l’hiver et le chaleur l’été. Le déversement de l’eau douce, en provenance de la fonte des neiges et des glaces en Sibérie et au Groënland, pourrait bien faire ralentir le Gulf Stream et impacter profondément le climat en Europe. Sans ce Gulf Stream, le climat ressemblerait profondément au Canada, avec des hivers très froids, des étés très chauds, ainsi que des printemps et des automnes raccourcis.
Si le froid glacial de cet hiver permettra de limiter la prolifération de certains parasites et des guêpes notamment l’été, les différentes collectivités vont devoir mettre les bouchées doubles pour mettre à l’abri les personnes qui n’ont pas la chance d’avoir un toit.
Est-ce que l’Europe va connaître une vague de froid sans précédent dans les prochaines années ? Il est encore trop tôt pour se prononcer. Les dernières impactes mesurables des activités humaines sur la modification du climat ont été brutales. Celles-ci sont :
- Le Dryas récent qui a été la conjugaison de deux événements : la fonte des glaces en Amérique du Nord qui a déversé une quantité astronomique d’eau douce dans l’Océan Atlantique et qui ralenti le Gulf Stream, le tout accentué par la destruction de la Mégafaune Américaine par les Amérindiens (la Mégaufaune, constituée entre autre des mammouths, des mastodontes et des paresseux géants, rejetait beaucoup de gaz à effet de serre dans l’atmosphère Leur extinction par la chasse intensive humaine a inexorablement perturbé le climat)
- La colonisation des Amériques qui, par les guerres et les maladies, a tué une grande partie de la population Amérindienne qui, par leur mode de vie, rejetait aussi du CO2. Au moment de l’arrivée des Conquistadors, la forêt Amazonienne était bien plus clairsemée, et une partie de l’Amérique du Nord était aussi bien moins végétalisée. Suite à la destruction de ces civilisations, des hivers bien plus rigoureux ont frappé l’Europe, la Tamise se mettant même à geler sur plus d’une dizaine d’hivers consécutifs
- Le rejet du CO2 suite à la révolution industrielle conjuguée à la destruction d’une partie de la végétation engendrerait, selon de nombreux spécialistes, un réchauffement sensible de la température moyenne, cette fois-ci sur l’ensemble de la planète
Le patrimoine sensoriel des zones rurales est désormais protégé
Le 26 juin dernier j’avais pris la défense des bruits et sons inhérents à nos campagnes et à nos zones rurales, en déplorant la fâcheuse manie qu’avaient les citadins acquérant une résidence secondaire hors des villes et des mégapoles d’imposer par voie de justice le silence aux animaux des élevages ou à ceux dont c’est l’habitat naturel et dédié, et des contraintes drastiques à leurs éleveurs. Vous pourrez relire l’article en suivant ce lien :
Considérant que les campagnes et les zones rurales ne sont pas des territoires silencieux ni sans odeurs, Pierre-Antoine Levi, sénateur centriste du Tarn et Garonne et rapporteur du texte de loi, défend l’idée que : » Certains bruits, certaines odeurs font partie de l’environnement traditionnel d’un territoire, et sont indispensables à son équilibre sociétal mais aussi économique. »
Il ajoute que ce texte de loi va constituer pour les élus locaux : » un outil utile au quotidien pour les accompagner dans leurs démarches de pédagogie et de médiation « .
De son côté, Joël Giraud, secrétaire d’Etat à la ruralité a tenu à saluer l’initiative des parlementaires, qui doit permettre de mieux protéger les modes de vie caractéristiques de la ruralité. « L’adoption de la proposition de loi, dit-il, permettra de mieux défendre et de protéger les modes de vie caractéristiques de la ruralité », explique-t-il sur son compte Twitter, ajoutant que : » La campagne se mérite. Conservons-lui son caractère. «
Les services régionaux auront la charge d’établir une liste des bruits et odeurs présents sur leurs territoires, afin de déterminer précisément quel patrimoine sensoriel doit être protégé selon les zones rurales.
Ainsi les citadins qui voulaient faire taire le coq du voisin ou obtenir par voie de justice que la marre où des colonies de grenouilles croassaient paisiblement soit bouchée, (détruisant au passage de nombreuses espèces protégées) en seront pour leurs frais et devront s’en accommoder ou bien changer de villégiature !
Désormais et grâce à cette nouvelle loi adoptée par le sénat le 21 janvier dernier, les cloches des églises de village qui rythment la vie de leurs habitants, celles portées par les vaches dans les vallées et les montagnes, le chant des cigales et grillons de Provence, les crottins odorants des chevaux et autres animaux, les chansonnettes poussées par les coqs dès potron minet, les croassements des crapauds et grenouilles sont désormais considérés comme des troubles normaux dans les campagnes et les zones rurales et agricoles.
Lien du journal officiel promulguant la loi :
Loi n° 2021-85 du 29 janvier 2021, JO du 30 janvier.
La proposition de loi qui avait déjà obtenu en première lecture le feu vert de l’assemblée nationale fin janvier 2020 vient d’être publiée au Journal officiel du 30 janvier 2021. L’article L110-1 du code de l’environnement stipule que :
« Les espaces, ressources et milieux naturels terrestres et marins, les sons et odeurs qui les caractérisent, les sites, les paysages diurnes et nocturnes, la qualité de l’air, les êtres vivants et la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation. »
L’article 2 de ce même texte précise que :
- Les services régionaux de l’inventaire général du patrimoine culturel, par leurs missions de recherche et d’expertise au service des collectivités locales, de l’Etat et des particuliers, contribuent, dans toutes les composantes du patrimoine, à étudier et qualifier l’identité culturelle des territoires.
- Dans les territoires ruraux, les inventaires menés contribuent à connaître et faire connaître la richesse des patrimoines immobilier et mobilier conservés, leur relation avec le paysage et, dans leur diversité d’expressions et d’usages, les activités, pratiques et savoir-faire agricoles associés.
- Les données documentaires ainsi constituées à des fins de connaissance, de valorisation et d’aménagement du territoire enrichissent la connaissance du patrimoine culturel en général et sont susceptibles de concourir à l’élaboration des documents d’urbanisme.
L’article 3 indique que :
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de cette loi, le Gouvernement remettra au Parlement un rapport examinant la possibilité d’introduire dans le code civil le principe de la responsabilité de celui qui cause à autrui un trouble anormal de voisinage. Il étudie les critères d’appréciation du caractère anormal de ce trouble, notamment la possibilité de tenir compte de l’environnement.
Ainsi donc au regard du code de l’environnement, la notion de trouble anormal de voisinage devra désormais prendre en compte les « circonstances de temps et de lieux ». Par conséquent les citadins ne pourront plus exiger le silence dans les campagnes où ils acquièrent une résidence secondaire…
Article rédigé et finalisé le 2 février 2021 par Catherine Medioni
La ville d’Aulnay-sous-Bois se porte candidate au label « Territoire engagé pour la nature »
La ville d’Aulnay-Sous-Bois poursuit ses efforts en matière de développement durable et s’engage dans une démarche de labellisation de la commune « Territoire engagé pour la nature » auprès de la région « Ile de France ».
Depuis 2014, d’importantes actions en faveur de la nature ont d’ores et déjà été engagées sur le territoire, notamment à travers la création de plusieurs espaces verts (3 nouveaux parcs municipaux ouverts au public) et la mise en place d’une gestion différenciée et plus respectueuse de la biodiversité de son patrimoine naturel.
Grâce à ce label, la Ville pourra disposer d’un accompagnement technique et financier supplémentaire de la Région dans la réalisation d’actions en faveur d’une ville plus écologique, plus verte et plus durable.
Source : site de la ville d’Aulnay-sous-Bois
Le rapport annuel de Développement Durable d’Aulnay-sous-Bois
Merci aux élus municipaux qui ont porté ce rapport à notre connaissance. On regrettera qu’il n’apparaisse pas sur le site de la ville, même avant d’avoir été voté, l’issue du vote ne faisant pas de doute.
Pour une commune de la taille d’Aulnay, nous ne pouvons échapper à l’impression que le contenu est assez mince, une bonne partie du texte étant constitué de généralités sur l’état de la planète.
La rubrique répétée « parole d’élus » a particulièrement retenu notre attention. Celle, introductive du Maire contient des déclarations d’intention dont nous ne pouvons que nous réjouir : il s’agit de « mobiliser tous nos acteurs », et d’intégrer « tous les habitants afin qu’ils puissent participer à l’incroyable enjeu que représente le développement durable ». Nous sommes donc enclins à penser qu’une association comme Aulnay Environnement sera bientôt invitée à se joindre à la réflexion municipale, l’adjointe à la cohésion sociale (p32) déclarant par ailleurs que « la ville met tout en œuvre pour inclure les citoyens dans le processus décisionnel politique », affirmation répétée p39. S’agit-il des conseils de quartier, relais de la communication municipale, ne bénéficiant d’aucun pouvoir décisionnel ? Pour rendre cette affirmation plus crédible, une bonne idée eût été de faire apparaitre, non pas exclusivement la parole des élus, mais celle aussi des habitants et des associations.
Et surtout d’accéder à la demande de doter les conseils de quartier d’un budget leur permettant de conduire à leur échelle des projets liés au développement durable. Ne faire apparaître ici que la parole des élus est un symptôme tristement révélateur de l’état de la démocratie dans notre commune.
La ville s’affirme (p29) attentive au risque d’inondation, mais on ne peut que relever l’absence d’une réflexion sur le lien entre inondations et imperméabilisation des sols par densification du bâti. Il faudrait pour cela que soit prise en compte la politique de construction et que soient énoncées des règles s’appliquant aux projets des promoteurs. Sur ce point, le silence est assourdissant.
En guise d’action, on nous annonce (p41) surtout des amorces de « réflexion » sur le traitement des déchets ménagers, ou sur la végétalisation de l’espace urbain (p44 et 45) Et surtout la mise en place prévue d’un composteur collaboratif ! Sur une ville de bientôt 90 00 habitants, un composteur !
La création d’espaces verts : parole d’élu (p44) : « plus de 30 000 m2 d’espaces verts ont été créés, dont environ 18000 m2 en 2020 avec la création du parc Jules Verne. » Ce qu’on s’est bien gardé de nous dire, c’est qu’à côté de ce parc de bordure d’autoroute, un vaste espace vert, correspondant à un ancien legs et principalement confié par une municipalité précédente au club canin dans le respect du legs (pas de construction) soit près de 40 000 m2, ont été reconvertis en zone d’activité, prolongement de celle des Mardelles. Et que dire du projet d’urbaniser un cinquième du par Ballanger ! Que fait-on par ailleurs pour sensibiliser les propriétaires privés à la sauvegarde du patrimoine arboré ?
La grande fierté, c’est la Maison de l’Environnement. Peut-on connaître la part de l’effectif du personnel communal animant cette institution avec un remarquable dévouement ? 3, 4 ou 5 personnes ? Est-ce au niveau des ambitions affichées ? À quand la remise en état de l’extérieur du bâtiment et de ses voies d’accès ?
Pour les prospectives et les perspectives, on notera que le projet Val Francilia reste d’actualité (p61) et que l’aménagement ruineux de la place Abrioux (p65) est encore revendiqué comme objet de fierté. Or ce projet, véritable vitrine du projet municipal, est en profonde contradiction avec une politique raisonnée de développement durable associant la population : absence totale de concertation, place débaptisée, arrachage de tilleuls centenaires remplacés par des oliviers en pots importés à grands frais, création d’un parking souterrain presque toujours vide recouvert d’une surface nue, point chaud en été, glacière en hiver, densification du bâti avec un réseau viaire inadapté. Quelle redynamisation du quartier, sinon celle du marché immobilier ?
C’est là la grande faiblesse de ce rapport : alors que partout fleurissent les projets immobiliers, aucune réflexion d’ensemble n’est menée sur le développement urbain, prenant en compte de véritables préoccupations écologiques et associant réellement, comme proclamé ici, la population au « processus décisionnel ».
Source : Aulnay Environnement
CHIMIREC-FIFTY – enquête publique : se forger une conviction en écoutant les différents points de vue en l’occurrence celui d’un chef d’entreprise 2/2
Suite du compte-rendu de Sylvie Billard sur l’enquête publique Chimirec – Fifty.
Entretien entre Sylvie Billard et Pierre Charlemagne, DG de l’entreprise Eco DDS (validé par ce dernier qui en a autorisé la publication)
Sylvie Billard :
Bonjour Monsieur Charlemagne,
Vous êtes client de l’entreprise CHIMIREC et vous êtes venu à la permanence de l’enquête publique d’Aulnay-sous-Bois pour signifier que vous êtes favorable à l’implantation de cette entreprise à Aulnay-sous-Bois. En tant qu’élue, il est important que j’écoute tous les points de vue, car faire de la politique consiste souvent à trouver un compromis acceptable entre des besoins légitimes souvent contradictoires :
- Les particuliers peuvent légitimement s’inquiéter des risques inhérents à l’implantation d’un centre de tri et regroupement de déchets à proximité de leur habitation.
- Les salariés veulent un emploi par trop éloigné de leur domicile.
- Les activités humaines génèrent des déchets qu’il faut collecter et traiter.
Pourriez-vous présenter votre entreprise et m’expliquer votre point de vue ?
Pierre Charlemagne :
Bonjour,
Les particuliers déposent leurs déchets en déchèterie municipale ou dans des points de ventes par exemple pour apporter des pots de peinture, des ampoules ou des piles usagés.
L’entreprise Eco DDS collecte ces déchets auprès des déchèteries municipales : peinture, engrais. Elle emploie 15 personnes et génère un chiffre d’affaires de 50 millions d’€. Nous faisons beaucoup appel à la sous-traitance.
Quand vous achetez un produit polluant, vous payez une éco contribution. Avec ce financement, nous organisons la collecte et le traitement de déchets.
Les sociétés comme la nôtre sont agréées par l’État et ont pour mission d’augmenter les réseaux de collecte par type de déchets : les piles, l’électro-ménager…
Nous sous-traitons le traitement de nos déchets à CHIMIREC dont nous sommes clients.
Nos concitoyens ont un rapport contradictoire avec leurs déchets, leur collecte et leur traitement. Si les déchèteries sont trop loin ou trop près de leur domicile les gens se plaignent. L’idée est de faire moins de déchets. Mais en attendant cet idéal, il faut bien les traiter. En Ile-de-France, nous arrivons à saturation. Il existe peu de capacités de regroupement. Étampes est loin. Pour optimiser les déplacements de nos camions, c’est bien de disposer d’un site de proximité. C’est pourquoi nous sommes favorables à l’augmentation des capacités de CHIMIREC.
J’ai consulté le dossier d’implantation à Aulnay. CHIMIREC a revu ses flux dans les nouveaux locaux, les quais. Aulnay est moins enclavé que Dugny.
C’est l’une des sociétés les plus sérieuses de la place. Leurs camions sont impeccables. Ils respectent la réglementation, parfois même dans l’anticipation.
Sylvie Billard :
Comprenez-vous les inquiétudes des habitants à l’idée de voir une entreprise chimique s’implanter près de chez eux ? Chacun a à l’esprit les explosions d’AZF et plus récemment de Lubrizol.
Pierre Charlemagne :
Il faut tenir compte de la nature des déchets. Il s’agit principalement de déchets liquides comme l’huile de moteur prévue pour supporter de très fortes températures. Ces huiles s’enflamment donc difficilement. Par ailleurs, pour limiter les risques, il faut de la place pour que les déchets soient bien séparés. C’est pourquoi il est important que CHIMIREC s’implante dans un lieu plus grand. Enfin, les sites de collecte comme CHIMIREC ne peuvent pas être à la campagne, sinon cela génère trop de trajets. Il faut optimiser le trajet entre les déchetteries municipales et les sites de collectes.
Sylvie Billard : Qui dit implantation d’une entreprise dit espoir de création d’emplois.
Pierre Charlemagne : CHIMIREC est une entreprise de main d’œuvre contrairement à un incinérateur. C’est une société de services avec des chauffeurs, des caristes, des chimistes, des experts en sécurité. Elle embauche donc du personnel avec différents niveaux de qualifications. Concernant les personnes peu qualifiées, elle les qualifie par des formations à des métiers techniques et pointus. il faut en effet réaliser la traçabilité de la collecte jusqu’au traitement, car vous ne pouvez pas mélanger les déchets entre eux. Il faut des transport ADR de matière dangereuse.
CHIMIREC dispose de plusieurs sites en France, très propres. C’est une belle boite française, familiale, pas cotée en Bourse. Elle embauche environ 1 000 personnes et génère près de 150 millions de chiffre d’affaires. Elle se développe à l’étranger. C’est une belle réussite.
Sylvie Billard : Faut-il choisir entre CHIMIREC et les logements VAL FRANCILIA ?
Pierre Charlemagne : Plus que la question de la compatibilité de cette entreprise avec des habitations, il faut se poser la question de sa compatibilité avec les autres entreprises de la zone PSA. La cohabitation d’autres entreprises logistiques est problématique, car elles génèrent beaucoup de trafic routier. Ce trafic des entreprises est peu compatible avec celui des particuliers. S’il y a trop d’entreprises de logistique, attention.
Sylvie Billard : Donc il faut s’interroger sur la typologie des entreprises qui vont s’installer sur la friche PSA, sur les typologies d’emplois créées et les rémunérations correspondantes
Pierre Charlemagne : cela me semble être la bonne approche.
J’espère que vous aurez l’occasion de visiter les sites de l’entreprise CHIMIREC et vous souhaite sincèrement d’accueillir sur l’ex site PSA des entreprises génératrices d’emplois à valeur ajoutée pour nos concitoyens et qui servent l’intérêt général.
Sylvie Billard : Je vous remercie vivement de cet échange très intéressant que je partagerai avec les aulnaysien.ne.s.
- Pour en savoir plus sur l’entreprise ECO DDS : https://www.ecodds.com/
CHIMIREC-FIFTY – enquête publique : se forger une conviction en écoutant les différents points de vue en l’occurrence celui du président de la commission d’enquête 1/2
Chères aulnaysiennes, chers aulnaysiens,
Comme annoncé dans les blogs, j’ai participé à la permanence de la commission d’enquête du 30/09 à Aulnay-sous-Bois pour échanger avec vous sur cet important projet d’implantation des entreprises CHIMIREC et FIFTY. J’aurais aimé en partager avec vous le compte-rendu bien plus tôt, mais il avait été frappé lui aussi de censure des autres élu.e.s d’AEC. Ce compte-rendu n’a cependant pas perdu de son actualité, car ce projet est très impactant pour la ville et il est important pour se forger une conviction et prendre des décisions de tenir compte de la diversité des points de vue en l’occurrence ci-dessous celui du président de la commission d’enquête et d’un chef d’entreprise.
Les idées fortes qui ressortent de ces échanges sont :
- L’incompatibilité de l’implantation de nombreuses entreprises à dominante logistique sur la friche PSA compte tenu du trafic routier induit sur la zone et dans le bassin d’emploi,
- La faible création d’emplois de la plupart des entreprises logistiques de type entrepôt de la friche à l’exception de CHIMIREC qui est une entreprise de main d’œuvre,
- L’absence de prise en compte du projet habitation Val Francilia dans l’enquête publique. A noter : interrogée sur ce point lors du conseil municipal du 14 octobre dernier, la majorité a pris ses distances par rapport au projet Val Francilia qu’elle avait présenté à la population comme ficelé et qu’elle présente désormais comme la simple proposition d’un cabinet d’études, comme si un prestataire n’agissait pas dans le cadre défini par le cahier des charges de son donneur d’ordre, en l’occurrence la mairie.
Entretien entre Sylvie Billard et le président de la commission d’enquête
Introduction du président :
Il a été décidé de déplacer de Dugny à Aulnay-sous-Bois l’entreprise CHIMIREC qui est un centre de tri et regroupement de déchets afin d’orienter les déchets accueillis vers les filières de traitement adéquates.
L’enquête publique porte sur les 2 dossiers FIFTY et CHIMIREC et sur 3 zones :
- Les locaux industriels de CHIMIREC,
- Les locaux administratifs de CHIMIREC,
- La partie FIFTY qui n’est pas une installation classée.
FIFTY est un investisseur qui construit des locaux à usage logistique et les loue par exemple à Carrefour. Il profite de l’opportunité du projet d’implantation de CHIMIREC.
Le projet d’implantation de CHIMIREC est une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE).
En fonction des produits traités et de leurs activités, l’implantation des entreprises est soumise -selon les articles L 181 1 et suivants et R 181 1 et suivants du code de l’environnement- à :
- Déclaration
- Enregistrement
- Autorisation
Les demandes d’autorisation sont soumises à enquête publique.
Pour CHIMIREC et FIFTY, il y a 5 demandes d’autorisation, d’enregistrement, de déclaration.
Les enquêtes ont pour objectif de recueillir les arguments et questionnements des habitants, des associations, des entreprises.
Les arguments et questionnements sont généralement organisés par thème : Insertion paysagère, Eau et sous-sol, Air, Odeur, Bruit, Vibration, Trafic, Dangerosité
Lors d’une enquête publique, le commissaire ne répond pas sur le fond aux questions qui lui sont posées afin de ne pas influencer les avis du public.
Question de Sylvie Billard : Comment CHIMIREC a-t-elle perdu son classement SEVESO ?
Réponse du commissaire enquêteur : La nomenclature est révisée tous les 6 mois.
Question : Quelle est la compatibilité entre l’implantation de CHIMIREC et la construction de logements du projet de ZAC VAL FRANCILIA.
Réponse : Ce projet VAL FRANCILIA n’existe pas formellement et n’a pas été précisément pris en compte dans le dossier. Plus que la question de la compatibilité avec des habitations, il faut s’interroger sur la distance entre l’entreprise et les habitations, sur les quantités de déchets traitées et les risques inhérents et sur l’intégration paysagère. Il faut regarder les avis de la MRAE d’Ile-de-France (Mission régionale d’évaluation environnementale) sur FIFTY et CHIMIREC (http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/200618_mrae_avis_delibere_projet_fifty_a_aulny-sous-bois_93_.pdf). Le Conseil d’État a donné une grande autonomie aux MRAE.
Source : Sylvie Billard, conseillère municipale à Aulnay-sous-Bois
Les services de Paris Terre d’Envol récompensés pour les efforts sur la rénovation énergétique
Les services de Paris Terre d’Envol ont été récompensés aujourd’hui par l’association AMIF à l’occasion du Trophée des communes. Depuis 2016, déjà plus de 500 familles ont été accompagnées par le programme de rénovation énergétique intercommunal.
Ce dispositif a été reconduit jusqu’à fin 2021 avec l’objectif ambitieux d’atteindre la rénovation énergétique de 885 pavillons. Parmi les points forts relevés par le jury : le financement accordé et l’accompagnement personnalisé des ménages.
Plus d’information en cliquant ici.




