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La fabrique de Sevran veut créer une filière régionale de construction en terre crue

Une renaissance. Un an après la liquidation de Cycle Terre qui l’exploitait, la fabrique de Sevran (Seine-Saint-Denis) rouvre, avec quatre salariés en production. La petite équipe est la tête de pont d’une balbutiante filière du bâtiment en terre crue en Île-de-France. L’usine redémarre en début de semaine prochaine, grâce au collectif Re-Cycle Terre dans lequel se sont associés trois spécialistes de l’écoconstruction.

La production sera pilotée par Terrio, une jeune entreprise lyonnaise créée en 2022 qui conçoit des blocs en pisé (un compactage de la terre crue) préfabriqués. L’investissement représente pour elle 45 000 à 50 000 euros.

Source et article complet : Le Parisien

Le scandale écologique des terres Montceleux à Sevran : Jessy Miller dénonce le double jeu du maire Stéphane Blanchet

Présenté comme un “quartier écologique d’avenir”, le projet “Terre d’eaux” est le nouveau programme d’aménagement urbain porté par la municipalité de Sevran.

Implanté sur les terres naturelles Montceleux, ce projet prévoit la construction de plusieurs centaines de logements, une crèche, une école, des voiries, des espaces dits “végétalisés”, ainsi que divers équipements publics.

Affiché comme un symbole de mixité, de modernité et de transition écologique, il s’étendra sur plus de 18 hectares d’un espace encore largement préservé et vivant.

Mais pour Jessy Miller, candidat aux élections municipales de 2026, ce projet est tout sauf écologique.

Il y voit une opération de densification brutale, masquée derrière une communication séduisante, qui sacrifie le vivant et accentue les dérèglements climatiques, en contradiction flagrante avec les discours portés par le maire sortant.

Il dénonce aussi une orientation de fond : Stéphane Blanchet livre la ville aux promoteurs immobiliers, et en particulier aux bailleurs sociaux, sans vision d’ensemble, au détriment des équilibres urbains et de l’environnement.

Une écologie de Vitrine :  Derrière le rose bonbon, le béton

Sur le site même des terres naturelles Montceleux, un grand panneau flambant neuf a été installé. Couleurs pastel, visuels souriants, slogans rassurants : tout y est pour séduire le regard.

On y évoque la “nature en ville”, la “sobriété énergétique”, la “qualité de vie”… mais ce vernis rose bonbon masque une tout autre réalité.

Derrière l’emballage, ce sont 18 hectares de sol fertile qui vont être artificialisés. Des arbres seront abattus, des prairies rasées, la biodiversité chassée. Des immeubles sortiront de terre là où se trouvait encore un espace vivant. Le béton remplacera les haies, les routes remplaceront les fourrés.

« Ce n’est pas une erreur. C’est une stratégie. On repeint la destruction en vert, on parfume le béton avec des mots doux. C’est de la communication, pas une vision…ce n’est que du marketing politique et rien d’écologique  » — Jessy Miller

Le Maire connait les risques : Il a fait le choix de bétonner

Lors d’une réunion publique en date du 31 janvier 2024, le maire Stéphane Blanchet a lui-même reconnu que les terres naturelles MONTCELEUX constituent “le point le plus chaud de Sevran”, selon les relevés de température.

Une telle information aurait dû inciter à la préservation, à la création d’un îlot de fraîcheur, d’un refuge naturel.

Mais au lieu de cela, c’est précisément là qu’il a choisi de densifier, de construire, de bétonner.

Pour Jessy Miller, ce n’est pas un aveuglement, mais un choix politique assumé, en contradiction totale avec les discours sur la transition écologique. Stéphane Blanchet soutient la densification urbaine au détriment de la qualité de vie et de l’écologie.   

MONTCELEUX, sacrifié pour des projets incohérents

Avant “Terre d’eaux”, les terres naturelles Montceleux avaient déjà fait l’objet de plusieurs projets absurdes : un cinéma multiplex, un stade de rugby de 90000 places refusé par la Fédération, et une vague de surf artificielle prévoyant de pomper dans la nappe phréatique locale.

Ce dernier projet n’a été stoppé que grâce à la mobilisation citoyenne, jamais par volonté municipale.

« La mairie ne recule jamais d’elle-même. C’est toujours la population qui se lève pour défendre son territoire. À chaque fois, un nouvel emballage. À chaque fois, la même logique : bétonner. » — Jessy Miller

Contre EuropaCity à Gonesse, pour la bétonisation à Sevran ?

Jessy Miller rappelle que Stéphane Blanchet et Clémentine Autain s’étaient publiquement opposés au projet EuropaCity, centre commercial géant prévu sur les terres agricoles du Triangle de Gonesse.

Ils dénonçaient alors l’artificialisation des sols, la menace sur la biodiversité, l’absurdité climatique d’un tel projet.

« Stéphane BLANCHET trouvait scandaleux qu’on sacrifie des terres agricoles à Gonesse, mais aujourd’hui il sacrifie les terres naturelles de Sevran avec le sourire. Quelle est la différence, sinon l’adresse du chantier ? » — Jessy Miller

Leçons aux multinationales, béton pour les sevranais. L’exigence climatique « Laisse béton à Sevran ! ».

En 2018, la ville de Sevran annonçait fièrement sa participation à une action judiciaire collective contre Total Energies pour inaction climatique.

Le Maire Stéphane Blanchet signait, avec 12 autres collectivités et plusieurs ONG, un courrier à destination du PDG de Total pour l’inviter à modifier son plan de vigilance et limiter ses émissions de gaz à effet de serre.

« Face au réchauffement climatique, Sevran et 12 autres collectivités interpellent Total, l’un des plus gros pollueurs en France, pour l’inciter à intégrer dans son plan de vigilance l’objectif de limiter à 1,5 °C ses émissions de gaz à effet de serre. » (extrait site officiel de la mairie)

Mais aujourd’hui, ce même maire porte un projet à Sevran qui artificialise, détruit un îlot de biodiversité, et aggrave les effets du réchauffement urbain.

« Interpeller les grands pollueurs, c’est bien. Mais encore faut-il ne pas leur ressembler localement. » — Jessy Miller

Un contre-projet : Une forêt urbaine avec 1000 arbres, pas 1000 tonnes de béton

Face à ce qu’il considère comme une erreur morale et politique, Jessy Miller propose une alternative claire : planter 1000 arbres sur les terres naturelles Montceleux.

Un geste simple et puissant pour rafraîchir le climat local, protéger le vivant, renforcer le lien social et préserver l’avenir.

« Quand on coupe un arbre, on coupe une respiration. Quand on rase un espace vivant, on rase aussi une part de notre avenir. » — Jessy Miller

Municipales 2026 : le choix entre storytelling et vérité

À l’approche des élections, le projet “Terre d’eaux” devient le miroir d’une gestion municipale.

D’un côté, des visuels flatteurs, des slogans écologiques, des promesses marketing.

De l’autre, la réalité d’une destruction environnementale dissimulée.

« La maison brûle. Et pendant ce temps, ils enrobent leurs projets de slogans verts pour mieux bétonner les terres naturelles Montceleux. Ce n’est pas de l’écologie. C’est une imposture. » — Jessy Miller

Et maintenant ? Un appel à l’union pour Sevran

Ce projet de bétonisation des terres naturelles Montceleux n’est pas une fatalité. Il peut encore être stoppé.

Mais cela exige une mobilisation citoyenne large, consciente et déterminée.

Autour de la candidature de Jessy Miller pour les élections municipales de 2026, une dynamique s’organise. Elle rassemble toutes celles et ceux qui refusent que l’on sacrifie le vivant, que l’on trahisse l’écologie au profit du béton, que l’on maquille la destruction par des slogans.

Faire échouer le projet Terre d’eaux, c’est possible. Mais cela commence maintenant, en rejoignant celles et ceux qui défendent une autre vision pour Sevran.

Source : Jessy Miller, candidat aux municipales 2026 à Sevran

Les avantages écologiques des plantes exotiques

Les plantes exotiques ont toujours exercé une attraction particulière sur les amateurs de jardinage et les botanistes. Leurs formes, couleurs et parfums uniques apportent une touche de mystère et d’aventure dans nos jardins. Mais au-delà de leur valeur esthétique, les plantes exotiques comme le Musa, disponible chez MyPalmShop, offrent également des avantages écologiques considérables. Dans cet article, nous examinons comment ces plantes contribuent à la biodiversité et à l’équilibre écologique dans les jardins et les environnements urbains.

Qu’est-ce que les plantes exotiques?

Les plantes exotiques sont des espèces qui ne sont pas originaires d’une région particulière, mais qui y ont été introduites par l’activité humaine. Ces plantes peuvent provenir de régions tropicales, subtropicales ou d’autres contrées lointaines. Un exemple bien connu est le Musa, mieux connu sous le nom de bananier, qui est originaire d’Asie du Sud-Est mais est maintenant cultivé dans le monde entier.

Biodiversité dans les jardins

L’un des principaux avantages écologiques des plantes exotiques est leur contribution à la biodiversité. La biodiversité fait référence à la variété de la vie dans un écosystème donné. Plus la diversité est grande, plus l’écosystème est stable et résilient. En introduisant des plantes exotiques dans nos jardins, nous pouvons augmenter la biodiversité et soutenir une gamme plus large de flore et de faune.

Exemple: le Musa

Le Musa est un excellent ajout à tout jardin en raison de ses grandes feuilles et de sa croissance rapide. Cette plante offre des abris pour divers insectes et petits animaux. De plus, les fleurs du Musa attirent des pollinisateurs tels que les abeilles et les papillons, ce qui contribue à la pollinisation d’autres plantes dans le jardin.

Équilibre écologique

Les plantes exotiques peuvent également aider à maintenir l’équilibre écologique dans les environnements urbains. Les villes sont souvent confrontées à des défis tels que la pollution de l’air, les effets d’îlot de chaleur et les problèmes de gestion de l’eau. Les plantes exotiques peuvent jouer un rôle dans la résolution de ces problèmes.

Qualité de l’air

De nombreuses plantes exotiques, y compris le Musa, sont d’excellents purificateurs d’air. Elles absorbent le dioxyde de carbone et d’autres substances nocives de l’air et libèrent de l’oxygène. Cela aide à améliorer la qualité de l’air dans les zones urbaines et contribue à un environnement de vie plus sain.

Effet d’îlot de chaleur

Les zones urbaines peuvent être considérablement plus chaudes que les zones rurales environnantes, un phénomène connu sous le nom d’effet d’îlot de chaleur. Cela est dû à l’abondance de béton et d’asphalte, qui retiennent la chaleur. Les plantes exotiques aux grandes feuilles, comme le Musa, peuvent aider à réduire cet effet en offrant de l’ombre et en augmentant l’humidité de l’air.

Gestion de l’eau

Les plantes exotiques peuvent également contribuer à une meilleure gestion de l’eau dans les environnements urbains. Leurs systèmes racinaires aident à retenir l’eau et à prévenir l’érosion du sol. Cela est particulièrement utile dans les zones sujettes aux inondations.

Avantages psychologiques

En plus de leurs avantages écologiques, les plantes exotiques ont également un impact positif sur notre santé mentale. Jardiner avec des plantes exotiques peut réduire le stress, améliorer notre humeur et donner un sentiment de satisfaction. Le Musa, avec son apparence tropicale, peut offrir un sentiment d’évasion exotique, même dans un environnement urbain.

Pour plus d’informations sur la culture de plantes exotiques comme le Musa, vous pouvez consulter MyPalmShop, une source fiable pour les plantes exotiques et les fournitures de jardin.

En adoptant les plantes exotiques, nous pouvons transformer nos jardins en oasis de biodiversité et d’équilibre écologique, tout en profitant des nombreux avantages qu’elles offrent.

Source : contribution extérieure

Aulnay-sous-Bois agit pour l’environnement et la journée de la Terre !

La Ville d’Aulnay-sous-Bois est engagée en faveur de l’environnement, la renaturation du canal de l’Ourcq va accentuer cet engagement. L’attention portée à l’environnement se traduit aussi par la volonté de privilégier de nouvelles sources d’énergie, propres et décarbonées, économes en énergie et la plantation de nombreux arbres à travers la ville notamment dans le cadre du projet de coulée verte qui reliera à terme le coeur du Vieux-Pays au stade de Moulin-Neuf.

La nature à Aulnay c’est :

  • 230 hectares d’espaces verts publics
  • 30 000 arbres
  •  27m2 d’espaces verts par habitant
  • 15 parcs et promenades
  • 4 fleurs au label Villes et Villages Fleuris

Depuis 2014, 5 hectares d’espaces verts publics ont été créés et 3 000 arbres ont été plantés.

Retrouvez plus d’informations dans le magazine municipal Oxygène d’Avril 2024.

Il faut sauver les arbres à Aulnay-sous-Bois

Ces derniers jours, peu après qu’Aulnay Environnement, grâce au budget participatif du département de Seine Saint Denis, ait pu faire accrocher avenue Jean Jaurès un grand panneau appelant à la sauvegarde de nos rescapés de la forêt de Bondy, une belle exposition de dessins des enfants des écoles est apparue sur les grilles de la Mairie. Nos élus ont-ils subitement acquis une sensibilité écologique ? Ont-ils enfin compris l’intérêt de nos grands arbres du point de vue du paysage, de l’équilibre climatique et de la biodiversité ?

Ne rêvons pas : cette exposition relèverait de la seule initiative du Conseil Municipal des Enfants. Pour les adultes, le chemin est probablement encore long pour ceux qui

  • ont décidé l’arrachage des tilleuls centenaires de l’ex-place Camélinat, dont la plupart étaient sains
  • n’ont rien fait pour empêcher la disparition de tant de grands arbres, comme le grand marronnier de la rue du docteur Roux.
  • n’ont rien fait pour éviter le massacre de tous les arbres de l’ex-centre Le Camus, après le dépôt sur le bureau du Maire d’une pétition de 500 signatures pour lui demander d’intervenir auprès du promoteur pour qu’il conserve le plus possible de grands arbres. La seule réponse a été que tous les arbres, dans la semaine, ont été abattus ! Il y avait là un énorme cèdre, et parmi la demi-douzaine de très vieux chênes survivants de la forêt de Bondy, celui qui était sans doute le plus bel arbre de notre commune !

La réponse qui consisterait à dire que la municipalité ne peut rien faire sur les terrains privés ne tient pas !

le Maire a les moyens d’inciter les promoteurs à respecter les arbres, c’est la volonté qui manque !

L’argument qui consiste à se vanter de replanter des arbres a lui-même peu de valeur :

Comment 10 jeunes arbres portant chacun 300 feuilles remplaceraient-ils un hêtre de 80 ans qui en porte 800 000, avec l’oxygène ( = les besoins de 10 personnes), la biodiversité, l’ombre et les degrés en moins que cela implique ?

 (Peter A. Thomas, Trees. Their Natural History, Cambridge University Press, 2014. Voir Wikipedia, article « feuille »)

Devons-nous nous résigner ?

Aulnay Environnement propose aux Aulnaysiens de se mobiliser pour défendre un grand et bel arbre qui pourrait être bientôt sur la liste : celui de la rue Jeanne d’Arc, sur une propriété aujourd’hui vendue. Face à la Poste, c’est un magnifique ornement de notre ville.

Il peut devenir l’emblème du refus de la minéralisation de notre ville

Rejoignez-nous sur notre site https://aulnayenvironnement.fr pour la sauvegarde de cet arbre-là et de tous les autres qui vous tiennent à coeur, et nous programmerons une réunion publique pour organiser cette mobilisation.

SAUVONS NOS ARBRES, C’EST NOTRE PATRIMOINE À TOUS !

Source : Aulnay Environnement

Un demi-million de véhicules Crit’Air 3 en sursis qui ne pourront plus circuler dans la petite couronne

2025 sera-t-elle l’année de la « démotorisation massive » de l’Île-de-France ? C’est en tout cas l’an prochain que l’interdiction de circulation des véhicules les plus anciens — et donc les plus polluants — dans la ZFE (zone à faibles émissions) du Grand Paris doit finalement être étendue aux voitures et utilitaires estampillés Crit’Air 3 (essence d’avant 2006 et diesels d’avant 2011). Une décision qui concerne des centaines de milliers d’automobilistes : selon les données collectées par l’Apur, pas moins de 491 000 véhicules Crit’Air 3 (dont 10 % d’utilitaires) sont encore en circulation dans la Métropole du Grand Paris.

Source et article complet : Le Parisien

Exposition Archidurabke à la Maison de l’Environnement d’Aulnay-sous-Bois

La Maison de l’environnement d’Aulnay-sous-Bois accueille jusqu’au 9 février 2024 l’exposition « ARCHIDURABLE », l’occasion de découvrir les origines de l’architecture durable, l’influence des animaux architectes et les matériaux utilisés dont la question du réemploi dans le secteur du bâtiment et ses enjeux pour demain.

Une exposition ludique pour découvrir l’architecture durable.
En savoir plus : https://www.aulnay-sous-bois.fr/agenda/environnement/archi-durable-exposition-a-la-maison-de-lenvironnement/

Un Atlas de la Biodiversité communale à Aulnay-sous-bois

La municipalité d’Aulnay-sous-Bois a décidé de lancer son Atlas de la Biodiversité Communale pour recenser les différentes espèces présentes sur la commune. Depuis 2014, la Ville agit au quotidien pour préserver la biodiversité de son territoire, au travers de l’amélioration de ses pratiques de gestion ou de la création de nouveaux espaces de nature. Engagement récompensé par l’obtention des labels « Territoire engagé pour la Nature » et « Métropole Nature ».

Grâce au travail réalisé, pas moins de 913 espèces de faune et flore ont été recensées (contre 454 avant l’atlas).

Source et article complet : ville d’Aulnay-sous-Bois

Préservons les jardins d’Aulnay-sous-Bois et sauvons les de la bétonnite aiguë

Au loin des noisetiers, au premier plan à gauche, une vigne, à droite un figuier.

Sur fond de ciel bleu, plusieurs essences d’arbres qui oxygènent la ville

Fleurs de sureaux pour les manger en beignets ou qui donneront des fruits rouges à confitures

mauvaise herbe fleurie agrémentant joliment la terre pleine et un pas japonais

Arbre dont les fleurs roses apparaissent avant les feuilles qui seront rouges

Les jardins oxygènent et embellissent Aulnay sous bois. Préservons les de la bétonnite aigüe de nos élus et des propriétaires indélicats qui minéralisent les sols au mépris absolu des règles du PLU et du droit des tiers !

Haie vive et foisonnante d’essences de couleur différentes embellissant la rue et s’offrant aux regards des promeneurs.

Pompons généreux du Keria japonika

La symphonie de la nature n’aura jamais fini de nous émerveiller ! Préservons là avec fermeté !

Fleurs écloses du prunus triloba dans son écrin de ciel

Délicatesse des pivoines arbustives sublimées par son feuillage découpé

Glycine luxuriante butinée par quantité d’abeilles et de coléoptères

Fleurs de pommier et ses promesses de fruits

Reportage photos et commentaires par Catherine Medioni le 22 avril 2021

Imposer une charte de la construction durable pour améliorer notre qualité de vie à Aulnay-sous-Bois

Pommier Aulnaysien en fleurs 22 avril 2021

Le 17 décembre 2012, Aulnaycap avait informé les Aulnaysiens que la municipalité de l’époque avait mis en place une charte de la construction durable.

https://aulnaycap.com/2012/12/17/aulnay-sous-bois-signature-en-mairie-dune-charte-de-la-construction-durable-demain/

Il faut rappeler que les décisions de Gérard Ségura en matière d’urbanisme avait soulevé l’ire des habitants en maints endroits de la ville et que quantité de réunions avaient été mises en place sous la pression des associations environnementales mais également sur l’initiative de riverains qui s’estimaient considérablement lésés et qui entendaient bien faire valoir le droit des tiers à ces projets de bétonnite soudaine qui allaient détruire leur qualité non négociable de vie.

Le sujet de la densification de la ville était ressenti comme imposé sans consultation ni accord des habitants concernés, et des constructions d’immeubles de 5 et 6 étages dans des rues pavillonnaires étroites suscitaient l’émoi, l’indignation et même la colère ! C’est donc bien sous l’impulsion de ce mouvement de fond qui voulait impérativement préserver les zones pavillonnaires qui donnaient tout son charme et sa valeur à la ville, que les Aulnaysiens exigeaient d’être entendus de leurs élus sur leurs revendications.

On se souviendra de la mobilisation des habitants de l’impasse des marronniers et de la rue Fernand Herbaud qui ne comprenaient pas comment on pouvait construire des immeubles dans une rue aussi étroite et déjà incroyablement affectée par le trafic incessant des bus. La cité Arc en ciel également ne voulait pas perdre ses espaces verts au profit de constructions qui s’imputaient sur leur qualité de vie. On se remémorera aussi l’alerte donnée par Sylvette Vincent à tout son voisinage suite aux menaces et pressions carrément mafieuses qu’elle avait reçue de la part de promoteurs immobiliers peu scrupuleux pour avoir résolument refusé de leur vendre son pavillon. La mobilisation unanime de tout un quartier a payé car elle a contraint le maire de l’époque a refuser d’accorder ces permis en bordure de zone UG et ces projets ont été abandonnés.

Glycine Aulnaysienne en fleurs 22 avril 2020

Aujourd’hui il devient urgent de se mobiliser de nouveau pour empêcher nos élus de détruire tout ce qui faisait la beauté, le charme, et la qualité de vie de la ville. Personnellement je me suis installée à Aulnay pour ses quartiers pavillonnaires. Jamais pour me retrouver environnée de béton et d’immeubles qui écrasent et privent de lumière, de ciel, de soleil et de verdure les habitations environnantes et riveraines ! Je n’ai pas quitté Paris pour laisser des élus massacrer la spécificité environnementale, paysagère et pavillonnaire d’Aulnay sous Bois qui m’a conduit à m’y installer pour offrir une qualité de vie à mes enfants et à ma famille, et je sais que tous les résidents de ces quartiers qui ont englouti les économies de toute leur vie pour s’offrir un cadre de vie agréable veulent comme moi préserver leur patrimoine et leur quartier !

Alors si le combat que je mène pour défendre la qualité de vie à Aulnay dans tous ses quartiers, pour préserver le peu de nature qu’il nous reste et qui d’année en année se réduit à peau de chagrin vous parle et vous tien à cœur, rejoignez s’il vous plait, Aulnay environnement qui portera votre voix et vos revendications auprès des élus qui refusent de vous écouter et de vous entendre.

https://aulnayenvironnement.fr/

Par conséquent il va falloir se mobiliser, se rassembler et se fédérer autour d’une association existante et vigilante pour lui donner plus de force et de poids encore face à la mégalomanie bétonnière de nos élus, qu’ils soient de gauche ou de droite, en adhérant à Aulnay environnement. Si vraiment les élus représentent les administrés, ils ne devraient jamais aller contre leurs intérêts ni contre leurs volontés pourtant maintes fois exprimées, à la fois sous Segura, mais aussi sous Beschizza !

Abeille butinant et pollinisant les fleurs d’un pommier Aulnaysien 22 avril 2021

L’adhésion annuelle ne coûte que 10 euros minimum, mais vous pouvez donner davantage en fonction de votre budget Plus nous serons nombreux à adhérer pour défendre une véritable qualité de vie à Aulnay sous bois, avec des parcs et des jardins qui absorbent les eaux de pluie et atténuent les inondations que nous avons déjà connues, tempèrent les canicules et les sécheresses, qui accueille la biodiversité et les pollinisateurs, qui embellissent nos bâtisses par leur touche champêtre, plus nous aurons du poids pour faire reculer les projets qui enrichissent les promoteurs avec la complicité d’élus plutôt traîtres et pernicieux, mais qui dévaluent nos patrimoines, défigurent notre ville, augmentent les flux circulatoires et les embouteillages ainsi que les pollutions sonores et malodorantes qui leur sont liées, raréfient les stationnements et la nature dont nous avons pourtant et plus que jamais tant besoin !

Photos prises et Article rédigé le 22 avril 2021 par Catherine Medioni