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Hadama Traoré déplore la vétusté du quartier du Gros Saule à Aulnay-sous-Bois
Franchement, j’en ai visité des quartiers, celui ci, à Aulnay-sous-Bois, dans le quartier du Gros Saule, est le plus vétuste et dangereux de la ville d’Aulnay-sous-Bois :
- Pas de VMC,
- Chauffage électrique qui amène des factures de dingue,
- Isolation catastrophique,
- Précarité énergétique : le vent passe par les fenêtres,
- Pas de porte dans le hall d’entrée,
- La liste est trop longue.
Il est juste incroyable de se dire que c’est le patrimoine de la ville d’Aulnay-sous-Bois. Dès demain, un courriel sera adressé au bailleur Aulnay habitat, car le site doit subir une réhabilitation en avril 2023. À ce jour, les locataires n’ont plus de nouvelle.
Devenons exigeants pour être considérés. La révolution est en marche et personne ne pourra l’arrêter.
Source : Hadama Traoré, leader du mouvement La Révolution Est En Marche
Un testing pour sonder les discriminations au logement en Seine-Saint-Denis
Le sentiment d’avoir vécu des discriminations ne baisse pas en Seine-Saint-Denis, et a même augmenté par rapport à 2019. Près des deux tiers (63 %) des habitants du département déclarent avoir été victimes de discrimination au cours des cinq dernières années, contre 63 % en 2021 et 56 % en 2019, selon une enquête menée par Harris Interactive pour la collectivité. Des résultats rendus publics alors que l’Observatoire départemental des discriminations et de l’égalité fête sa première année.
Source et article complet : 20Minutes
En Seine-Saint-Denis, une propriétaire n’arrive pas à déloger des squatteurs depuis 6 mois
« Mon appartement… je ne peux pas y rentrer et je sais qu’actuellement il est occupé par des gens que je ne connais pas », explique au micro de France 3 une propriétaire victime de squat, Sophie Masson.
Son précédent locataire parti, des squatteurs se sont installés dans son bien, un investissement locatif, un trois-pièces de Seine-Saint-Denis qu’ils occupent en toute illégalité depuis plus de 6 mois. Avec non pas un squatteur, mais un véritable défilé puisque les noms fleurissent sur la boîte aux lettres selon le reportage où l’on peut y voir trois étiquettes différentes aposées.
Source et article complet : BFM TV
Pétitions pour un accueil des sans-abris dans le maximum de villes en France comme Aulnay-sous-Bois
Philippe Lacanau est choqué par la situation désespérée des sans-abris dans sa ville et partout en France. Loin de la médiatisation et de la récupération politique, ces sans-abris n’attendent qu’un toit pour se loger.
Si cette situation vous choque également, vous pouvez signer une des trois pétitions disponibles ici, ici et ici.
Sept personnes vivaient dans un abri de jardin du Blanc-Mesnil à cause d’un propriétaire peu scrupuleux
Le propriétaire peu scrupuleux a été épinglé. Mercredi 5 janvier 2022, le maire du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) a annoncé la découverte, par ses services, d’un abri de jardin et un sous-sol transformé en habitations par le propriétaire.
Adossé à un pavillon de l’avenue Louise Michel, le logement de fortune abritait sept personnes. Au-delà de la promiscuité, les personnes vivaient dans un logement rempli de moisissures, comprenant des risques électriques et avec une hauteur sous plafond « insuffisante ». Des conditions de vie indignes.
Source et article complet : Actu.fr
Des logements moins chers en Seine-Saint-Denis pour retenir les professeurs en Seine-Saint-Denis
Originaire d’un petit village à côté de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Flavien Vandoorn a grandi loin de la Seine-Saint-Denis. Il le reconnaît volontiers, le département ne faisait pas partie de ses premiers choix. « J’aurais préféré rester près de ma famille et mes amis », souffle ce grand gaillard au visage encore poupon. Et quand, le 13 juillet 2021, la nouvelle de son affectation en Seine-Saint-Denis tombe, c’est la désillusion. « J’avais toujours l’espoir de demeurer près de mes proches », rembobine le professeur de mathématiques.
Vient ensuite une pointe d’inquiétude, vite balayée par une collègue. « J’avais en tête les images des films, un peu négatives sur le département. Mais j’ai eu l’occasion d’échanger avec une collègue qui a enseigné pendant plusieurs années à Sevran et qui m’a rassuré », présente-t-il.
Source et article complet : Actu.fr
Insalubrité et mise en danger d’autrui selon la mairie d’Aulnay-sous-Bois
Les derniers évènements retentissants vécus à Aulnay ont mis en avant l’intervention de la police de l’urbanisme, notamment à l’occasion d’une perquisition musclée dans le lieu privé d’une association humanitaire et caritative portant secours aux femmes qui s’étaient involontairement retrouvées à devoir vivre dans la rue.
Dans le même temps, Hadama Traoré mais également Sylvie Billard, chacun à leur manière et de façon complémentaire, se sont portés au secours des centaines de familles qui vivent dans une énorme copropriété nommée la Morée, pour les aider à sortir de l’impasse dans laquelle un administrateur les a placés. A cette occasion et grâce au reportage photos édifiant publié sur Aulnaycap, nous avons pu mesurer les différences de traitements, de perception et de réaction de la mairie quand à la notion d’insalubrité, et à celle de mise en danger de la vie d’autrui !
L’association Un toit pour elles, dépendante des fonds versés généreusement par des particuliers acquis à la cause des femmes se retrouvant à la rue, avait loué sur proposition de son propriétaire un pavillon à Aulnay sous Bois, en attendant de réunir suffisamment de fonds pour acquérir un bâtiment pérenne plus grand susceptible d’accueillir jusqu’à environ 70 femmes, dont certaines avec de jeunes enfants !
Pendant que la Morée désespère de vivre dans un immeuble sain et sécurisé, UTPE s’est vue signifier son expulsion par la police de l’urbanisme de notre ville qui s’est introduit dans cette habitation privée sans commission rogatoire délivrée par un juge et sans la présence d’un officier de police judiciaire mandaté par le procureur de la république !
Hors, lorsqu’on compare les photos qui montrent l’état déplorable de la Morée avec celles du pavillon de l’association UTPE, on se demande pourquoi la remise en état de la Morée ne fait pas partie des priorités urgentes de la police de l’urbanisme, alors que cette même police s’est montrée excessivement zélée à éjecter ces malheureuses femmes de leur providentiel abri, tout de même plus salubre et sécurisant que la rue d’où l’association les avait sorties !
Comparons maintenant l’état d’insalubrité et celui de la mise en danger de la vie d’autrui, entre le pavillon UTPE et la copropriété La Morée :
Les escaliers de la Morée, non seulement pas neufs, mais sales, voire moisis !
Les escaliers d’UTPE : D’accord, ils ne sont pas flambants neufs, mais ils sont propres !
Fils électriques apparents et sortant de partout à la Morée… Que fait la police de l’urbanisme ?
La Morée : local compteur gaz, canalisations, local internet …..
Après avoir énoncé quantité de motifs tous plus abracadantesques les uns que les autres, la mairie a fini par déclarer que le lieu était insalubre et qu’il mettait la vie de ces femmes en danger ! Eh bien franchement, en tant que femme, je préfèrerais vivre dans la maison du cœur qui n’est ni insalubre, ni dangereuse plutôt que de devoir vivre et dormir dans les caves, les parkings, les portes cochères ou la rue, exposée à tous les dangers et à toutes les saletés !
- Laverie avec évier, lave-linge et sèche-linge
- Espace bibliothèque et jeux pour enfants
- Espace bureau, avec ordinateur et imprimante
- UTPE : Salle à manger et d’activités
Comme peuvent le constater les Aulnaysiens, la perception de la mise en danger d’autrui et de l’insalubrité est tout aussi relative que subjective, et relève parfois d’un point de vue uniquement à charge pour des motifs dissimulés que la mairie ne peut décemment pas invoquer sans se mettre hors la loi et sans mettre en évidence son rejet évident de toutes les formes de pauvreté et de précarité, son absence d’empathie et d’humanisme, son inexcusable défaut de solidarité et de fraternité.
Les 8384 électeurs qui soutiennent cette équipe municipale de privilégiés et nantis devraient avoir honte de se ranger dans le camps des persécuteurs qui veulent exclure de la ville, tous ceux qu’ils jugent » indésirables » : Les mendiants, les non imposables, les femmes mises à la rue, et toutes catégories de population marquées au fer rouge pour leur situation économique et sociale. Cet apartheid mis subtilement en place par une équipe municipale clairement extrême-droitiste sans l’assumer est insupportable dans le pays fraternel des droits humains et citoyens.
Photos Sylvie Billard ( La Morée ) et Catherine Medioni ( La maison du cœur )
Article rédigé les 27 et 28 avril 2021 par Catherine Medioni
Aulnay-sous-Bois : Visite au coeur d’un logement insalubre en vidéo
En cette période du crise de logement en région Parisienne, les vendeurs de sommeil tirent leur épingle du jeu pour profiter de la détresse de celles et ceux qui peinent à trouver un toit. D’autres propriétaires, négligeant les travaux pour cause de moyen ou de volonté, mettent en péril la santé et la sécurité de leurs locataires, et ce sans être réellement inquiétés.
Récemment, la rédaction d’Aulnaycap a été contactée pour aider une personne, mère isolée, à se sortir d’une situation plus que précaire, et l’aider à retrouver un logement décent. Nous sommes allés à la rencontre de cette personne, située dans le quartier des Etangs, afin de préparer une lettre aux personnes concernées, et de faire un reportage pour informer de la situation.
Dans un logement de 62 m², sans parking, sans ascenseur, sans interphone et sans cave, cette mère de famille paye la modique somme de 860 € charge comprise (eau courante et entretien des parties communes). Cet appartement, qui apparaît mal aéré, mérite non seulement un sérieux rafraichissement, mais surtout des travaux de réfection de l’installation électrique, qui apparaît comme vétuste et dangereuse. Deux enfants vivent dans cet appartement.
Cette situation, des centaines d’Aulnaysiens la vivent. Certains propriétaires profitant de la CAF et d’autres aides sociales pour louer à des familles dans le besoin des appartements, parfois des caves, au détriment de l’hygiène et de la sécurité. Et à l’heure de la crise du logement et de l’afflux de personnes en région parisienne pour trouver un emploi, la situation n’est pas prête de s’arranger.
La rédaction vous propose, avec l’autorisation de la locataire, de visualiser le reportage vidéo, en cliquant ici ou sur l’image ci-contre.
Article proposé par Arnaud Kubacki