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Faut-il débaptiser l’allée du Maréchal Bugeaud à Sevran ?

Une allée pavillonnaire coquette de Sevran est sujette à polémique par rapport à son nom : l’allée du Maréchal Bugeaud. Ce n’est pas tant l’allée qui pose problème, mais le nom du Maréchal, connu principalement pour la conquête d’un territoire que l’on appelle aujourd’hui l’Algérie.

Pour la petite histoire, le Maréchal Bugeaud (qui n’était pas encore Maréchal lors du début de la répression de la révolte en Algérie) trouvait inutile la conquête de ce territoire, trop coûteuse en moyens humains et financiers à son goût. Mais sous l’impulsion de ses supérieurs, il s’y consacra, avec des moyens que l’on pourrait considérer comme crimes de guerre aujourd’hui (terre brûlée pour affamer les populations autochtones, enfumade des grottes pour asphyxier les personnes cachées…).

La personnalité locale Jessy Miller souhaite en faire un thème de campagne lors des municipales 2026. Il estime qu’il n’est pas bon d »honorer un militaire aux méthodes inhumaines.

Un tract de Najat Mabchour sur le bilan politique et budgétaire à Sevran

Vous trouverez ci-dessous un tract de Najat Mabchour qui propose son analyse sur la situation à Sevran.

24 barnums volés par 40 individus à Sevran

Samedi dernier, 24 barnums installés sur la place des Lilas, à Pont Blanc à Sevran, ont été volés. Une quarantaine de voleurs ont minutieusement démonté les équipements. Seul un barnum a été retrouvé dans un escalier d’une tour d’une cité voisine. La fête de quartier a pu se tenir tout de même, mais la colère est palpable.

Ces barnums ont le signe de la ville dessus, les utiliser ne servirait à rien puisque les nouveaux propriétaires se feraient repérer.

Une école brûle à Villepinte, un élu de Sevran insulte une personnalité politique

Il y a quelques jours, une école a pris feu à Villepinte au niveau de boulevard Ballanger. Certains estiment que la canicule est responsable de cet incendie, et que la bétonnage imposé par certaines municipalités comme Sevran va accentuer le phénomène.

Un élu de la majorité de municipale de Sevran a alors invectivé une personnalité politique, Jessy Miller, qui a posté sur les réseaux sociaux son analyse quant au sinistre. La campagne des municipales 2026 a bien commencé… 

Vidéo. Des policiers à cheval à Sevran attaqués au mortier, un cheval manque de tomber

Sevran dispose d’une police montée qui patrouille la ville. Récemment, une de ces patrouilles a été attaquée par des individus au mortier. Un cheval a failli tomber, pris de panique.

Comment peut-on s’en prendre à des animaux ainsi ?

Pour visionner la vidéo, cliquer ici.

Claude Mathez, ancien adjoint au maire de Sevran, s’est éteint

Un hommage lui sera rendu par Philippe Geffroy lors du Conseil municipal du 26 juin 2025

La ville de Sevran pleure l’un de ses anciens élus les plus engagés. Claude Mathez, ancien adjoint au maire de Sevran de 1995 à 2001, est décédé. Il avait occupé les délégations à la Culture, aux Relations internationales et à la Francophonie.

Agrégé de mathématiques et Inspecteur d’académie, Claude Mathez a marqué des générations d’élèves et de professionnels de l’Éducation nationale par son exigence, sa pédagogie et son sens du service public.

Engagé localement, il s’était distingué dans les années 1990 par sa vision d’une culture ouverte, accessible, et tournée vers l’international. Il avait su nouer des partenariats pour faire rayonner Sevran dans les réseaux francophones et renforcer l’identité culturelle de la ville à travers des projets concrets.

Un hommage officiel lui sera rendu par Philippe Geffroy, lors du Conseil municipal du mercredi 26 juin 2025 à 19h, à la salle des fêtes de Sevran.

Claude Mathez lors d’une intervention publique à Sevran – Source : UNC-Sevran.com

Fracture dans la majorité à Sevran, la révocation annoncée de Najat Mabchour précipite le naufrage politique de Stéphane Blanchet

À Sevran, les eaux sont devenues troubles. La majorité municipale, autrefois compacte et silencieuse, laisse apparaître des lignes de fracture nettes, à la veille d’un conseil municipal décisif prévu le 26 juin 2025, lors duquel l’adjointe Najat Mabchour devrait se voir retirer son écharpe.

Ce climat politique n’a plus rien d’anodin. Il évoque celui d’un grand navire qui a heurté l’iceberg, mais refuse de le reconnaître. L’eau s’infiltre, la structure se fissure, et le commandement s’isole. À la barre, Stéphane Blanchet, de plus en plus contesté, tente de maintenir le cap… mais vers où ?

Des alertes étouffées, des questions évitées

D’après plusieurs sources, des élus de la majorité ont soulevé depuis plusieurs mois des questions de gestion : retards de paiement à des prestataires, explosion du coût du centre aquatique olympique, fonctionnement opaque de certaines structures para-municipales. Rien d’illégal affirmé, mais des interrogations techniques et budgétaires que l’on aurait pu espérer voir discutées en commission ou en conseil municipal.

Au lieu de cela, un communiqué cinglant, signé par une partie des élus, désigne une élue comme fautive, accusée de « dénigrement » et de propos « mensongers ». La sentence tombe sans débat public. La procédure est légale. Mais la méthode interroge.

Une majorité qui se fracture, un maire devenu Albatros

La majorité municipale de Sevran donne aujourd’hui l’impression d’un navire en perdition. Un Titanic local, fendant les eaux sans écouter les signaux, jusqu’à heurter l’iceberg de la contestation interne. Le choc n’est pas frontal, mais les craquelures sont visibles : bloc fidèle, élus silencieux, et absents significatifs. La structure politique se fissure. Et pendant que le paquebot tangue, le capitaine semble désorienté.

C’est alors qu’une image s’impose, plus littéraire, plus cruelle aussi : celle de L’Albatros, de Baudelaire.

 » Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !

Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !

L’un agace son bec avec un brûle-gueule,

L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! « 

Autrefois majestueux dans les airs, Stéphane Blanchet incarnait la hauteur, le souffle politique, l’assurance tranquille. Mais à mesure que le sol politique se dérobe, ses ailes deviennent trop larges pour les couloirs étroits du pouvoir municipal.

Lui qui planait semble désormais boiter, gêné par la moindre opposition, agacé par les doutes, piégé par son propre verbe.

Révocation publique : qui sera le prochain sur la liste ?

La brutalité de la méthode employée jette un froid. Une élue de la majorité, toujours en fonction, y est traitée comme une opposante. Le message est clair : toute divergence, même interne, semble désormais exposée au risque d’une mise à l’écart.

Et la question surgit, chez les observateurs comme chez les habitants :

« Qui sera le prochain élu révoqué sur la place publique ? »

Car au-delà de cette affaire, c’est le climat municipal qui inquiète : verrouillage, absence de débat, verticalité rigide. La parole libre semble désormais suspecte.

Une opinion locale qui se réveille

Mais Sevran n’est plus une ville silencieuse. Grâce aux réseaux sociaux, les habitants suivent, comprennent, réagissent. Une pétition citoyenne, lancée le 21 juin 2025, dénonce un « procès sans contradictoire » et appelle à défendre les principes d’un dialogue démocratique. Des voix locales s’élèvent, figures associatives, militants discrets, habitants engagés. Tous disent la même chose : trop, c’est trop.

Blanchet à la dérive ?

Peu à peu, l’image du maire fort et rassembleur s’efface. L’isolement se lit désormais dans les regards. Une autorité municipale qui s’use. Une majorité qui glisse. Et un peuple qui murmure : « Ça ne peut pas continuer comme ça. »

Le Titanic politique de Sevran est peut-être encore à flot. Mais la coque grince. Le courant du changement souffle.

Une ville en quête d’horizon

Sevran vit un tournant. Pas une crise passagère, mais une phase de vérité. Le besoin de renouveau est là, évident, palpable. Et si l’avenir reste incertain, une chose est sûre : la page de l’ère Blanchet ne se tournera pas sans fracas.

Critiquer la politique d’Israël n’est pas être antisémite : Jessy MILLER, une voix libre pour Sevran et pour la paix

Propos recueillis par la rédaction d’Aulnaycap

Tout est parti de trois mots postés sur un réseau social :

  • « Palestine vivra. »

En retour, une avalanche d’insultes :

  • « La Palestine n’existe pas. »
  • « Pauvre type inculte. »

 

Plutôt que de se taire ou de répondre par la haine, Jessy MILLER – de son vrai nom Jean-Claude POLICE-TREIL, candidat aux municipales 2026 à Sevran – a choisi de prendre la parole publiquement, calmement, et avec fermeté.

Voici son témoignage.

Interview – Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) :

“Je ne suis pas coupable de l’Histoire. Je suis libre, pacifiste et attaché à la justice.”

Aulnaycap : Vous avez récemment exprimé un certain malaise face à l’accusation d’antisémitisme brandie dès qu’on critique l’État d’Israël. Pourquoi cette réaction maintenant ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Parce que je suis fatigué de voir des citoyens sincères, attachés à la paix, accusés injustement. On ne peut plus rien dire sur Israël sans que la discussion ne soit tout de suite plombée par des accusations graves. Or, je ne suis pas antisémite, je le dis fermement. Je suis pour la paix, pour la justice, pour le droit international. Et je veux pouvoir le dire sans être réduit au silence.

Aulnaycap : Vous dites ne pas vous sentir concerné par la culpabilité liée à la Shoah. Certains pourraient y voir un refus du devoir de mémoire. Que leur répondez-vous ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : Je fais la distinction entre devoir de mémoire et culpabilité collective imposée. La Shoah est une abomination historique, elle doit être enseignée, transmise, respectée. Mais je n’étais pas né. Je n’ai pas collaboré avec Vichy. Je ne peux pas porter le poids des fautes de mes ancêtres sur mes épaules personnelles. Cela ne m’empêche pas d’être sensible à l’histoire juive, comme je suis sensible à toutes les histoires douloureuses des peuples opprimés : Afrique, esclavage dans les Caraïbes, colonisation, Algérie, Arménie, Palestine…

Aulnaycap : Vous critiquez fermement la politique israélienne, mais comment abordez-vous les événements du 7 octobre ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Le 7 octobre est un drame humain, je ne le minimise pas une seconde. Des civils israéliens ont été tués, et cela doit être reconnu avec humanité.

Mais je refuse la hiérarchie des douleurs. Une souffrance ne devrait jamais en écraser une autre. Les enfants palestiniens, les mères qui fuient les bombes, les blessés sans soins : c’est aussi une tragédie.

« Le monopole de la souffrance, je ne connais pas. La douleur n’a ni passeport, ni religion, ni drapeau. Elle est humaine. Point. »

Aulnaycap : Votre critique d’Israël est-elle politique ou morale ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Les deux. Politiquement, Israël viole de manière répétée les résolutions de l’ONU, pratique la colonisation illégale, et ne respecte pas le droit humanitaire à Gaza ou en Cisjordanie. Moralement, je ne peux pas me taire quand des enfants meurent sous les bombes, que des civils sont affamés, ou que l’on justifie cela par une prétendue légitimité sacrée ou historique.

« Je critique l’État israélien, pas les juifs. Et je critique aussi le Hamas, sans ambiguïté. Être libre, c’est pouvoir dire cela en même temps. »

Aulnaycap : Vous accusez les médias et les politiques d’un manque de neutralité. Pourquoi ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Parce qu’une grande partie du paysage médiatique français traite Israël avec indulgence, et dépeint les Palestiniens comme des terroristes par défaut. Les politiques, eux, ont peur de parler. La pression est forte. On les voit défiler au CRIF, on les entend dénoncer « l’antisémitisme de gauche », mais on les entend très peu dénoncer les violations quotidiennes des droits de l’Homme par Tsahal.

Moi, je ne me tairai pas. Je suis libre. Je n’appartiens à aucun lobby. Je ne confonds pas justice et calcul.

Aulnaycap : Vous parlez souvent de votre attachement à la paix. Craignez-vous une escalade plus large ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Oui, et je le dis avec gravité. Je suis profondément inquiet. Ce que nous voyons au Proche-Orient, en Ukraine, entre la Russie, l’Iran, Israël, l’OTAN, ce sont des lignes de front qui s’installent partout. Et si demain un dérapage survient — une frappe de trop, un missile de trop, un mot de trop —, nous pourrions plonger dans une guerre mondiale sans même l’avoir décidée collectivement.

« Le droit légitime à se défendre, oui… mais pas au prix de la paix mondiale »

Ce n’est pas du catastrophisme. C’est une crainte lucide, fondée sur les enchaînements historiques que nous avons déjà connus. C’est aussi pour cela que je refuse les discours de haine, les postures belliqueuses, les récits simplificateurs. Ils nous rapprochent du précipice.

Aulnaycap : En tant que candidat aux municipales à Sevran, allez-vous intégrer cette voix dans votre engagement local ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (alias Jessy MILLER) : Bien sûr. Je suis un homme de paix, profondément attaché à la diversité, à l’égalité entre les peuples, et à la vérité historique. Cela veut dire aussi créer des espaces de dialogue entre les communautés, défendre les principes de la République sans soumission, et dire les choses avec justesse, même quand c’est difficile.

À Sevran, ville populaire et mosaïque, nous avons ce devoir d’humanité mutuelle, sans exception. Pas d’indignation sélective, pas de deux poids deux mesures. Voilà ce que j’essaie de porter.

Aulnaycap : Un mot pour conclure ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)   : La paix ne se construit pas sur le silence, mais sur le courage.

Et mon engagement politique est avant tout un engagement pour le respect, pour les droits humains, et contre toutes les formes d’injustice, d’où qu’elles viennent.

Que chacun soit libre de penser, de croire, de critiquer. C’est cela, la démocratie.

Voix de la rue à Sevran

Ces deux photographies ont été prises ces derniers jours à Sevran.

Elles témoignent d’une expression citoyenne spontanée, portée sur les murs de la ville, en réaction à la situation dramatique à Gaza.

Ces inscriptions traduisent un sentiment d’injustice, une colère face au silence institutionnel, et une volonté de solidarité exprimée localement avec le peuple palestinien.

Elles posent une question simple, directe :

Peut-on encore se taire ?

Les déchets s’accumulent le long du Canal de l’Ourcq à Sevran

Il semblerait que le service de nettoyage à Sevran ne vienne pas assez souvent pour vider les poubelles le long du Canal de l’Ourcq. Les déchets s’accumulent, les poubelles débordent. Les Sevranais exigent plus de rigueur pour préserver cet îlot de tranquillité.

Un important réseau de blanchiment d’argent démantelé à Sevran avec taxiphone, garage auto et immobilier

Mohamed Q., 42 ans, a été mis en examen, le 30 mai à Bobigny (Seine-Saint-Denis), en compagnie de trois autres complices, une femme et deux hommes, âgés de 39 à 40 ans, pour des faits de « blanchiment aggravé, escroquerie et abus de biens sociaux ». Le principal suspect a été écroué et ses complices ont tous été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

L’affaire commence fin 2022, lorsque les enquêteurs de la brigade de recherche et d’investigation financières (BRIF) de Paris, dans le cadre de la lutte contre le narco-banditisme et ses ramifications financières dans le secteur hypersensible de Sevran, portent leur attention sur un certain Mohamed Q., membre d’une fratrie très connue dans la cité des Beaudottes.

Source et article complet : Le Parisien