Archives de Catégorie: Environnement
Sylvie Billard, mes petites brèves de mai (3/10) 9 mai : Manifestation écologique
C’est un combat légitime, ainsi que celui de l’amélioration de la qualité de l’air qui engendre environ 6 600 décès prématurés par an sur le territoire métropolitain.
Mais je dis non à l’écologie punitive qui maltraite les classes populaires !
Lors du Conseil municipal du 7 avril dernier, j’ai donc voté contre le vœu de moratoire relatif à la zone à faibles émissions (ZFE) de la Métropole du Grand Paris compte tenu de ses conséquences pour les Aulnaysiens (Délibération n° 69), car plus qu’un moratoire nous avons besoin de dénoncer les décisions irresponsables prises sans étude d’impacts dignes de ce nom et de demander un plan d’accompagnement concret des populations les plus impactées économiquement et socialement, coconstruit avec elles.
Le 8 octobre 2018, l’État et 15 métropoles, dont celle du Grand Paris, se sont engagés à développer d’ici fin 2020 des ZFE. « Son principe : encourager la circulation des véhicules les plus propres. Pour circuler dans une ZFE, la vignette Crit’Air doit être apposée au parebrise. Elle permet de distinguer les véhicules en fonction de leur niveau d’émissions de polluants atmosphériques. Les plus polluants et les “non classés” ne pourront pas rouler dans la ZFE sur certaines plages horaires. La mise en place de la ZFE s’accompagne de dispositifs d’aides au renouvellement des véhicules qui cumulés peuvent aller jusqu’à 19 000 euros pour l’achat d’un véhicule propre neuf, et jusqu’à 12 000 euros pour l’achat d’un véhicule propre d’occasion ».
Notre ZFE – qui rassemble 79 communes de la Métropole soit 5,61 millions d’habitants – aboutira à une interdiction progressive de circuler en semaine et en journée à l’intérieur du périmètre défini par l’A86 à compter de :
- juin 2021, pour les véhicules badgés Crit’Air 4,
- juillet 2022, pour les Crit’Air 3,
- 2024, pour les Crit’Air 2,
=> 2030 : objectif de 100 % de véhicules propres.
Or, à Aulnay 24 980 véhicules particuliers sont classés Crit’Air 2, 3, 4, 5 soit 78 % du parc. La moitié des 15 à 64 ans (54 676 personnes) sera privée de véhicule, alors que l’on sait que l’accès à l’emploi dépend pour partie de la possibilité de se déplacer qui est déjà inférieure à Aulnay-sous-Bois au taux régional.
Comme l’écrivain Édouard Louis l’explique, « la politique c’est la mort » pour les classes populaires. Exemple : 5 € d’APL en moins pour les classes dites supérieures non concernées cela ne représente rien. Mais pour les classes populaires, cela représente plusieurs repas en moins pour des personnes qui ont déjà des difficultés à s’alimenter correctement.
Cette décision de ZFE – prise dans le cadre d’un calendrier de mise en œuvre irréaliste par des gens pour qui cela ne représente pas grand-chose et sans véritable étude d’impacts – est irresponsable dans le contexte de pauvreté de la Seine Saint-Denis décuplée par la crise sanitaire qui l’année dernière a fait craindre des émeutes de la faim.
Plus qu’un moratoire – certes nécessaire – demandons à Denis CAHENZLI – notre représentant à la MGP – de définir d’urgence un dispositif opérationnel et renforcé d’accompagnement des populations les plus impactées économiquement et socialement, coconstruit avec elles.
Sylvie Billard
L’élue citoyenne de tou.te.s les Aulnaysien.ne.s
Votre.elue.citoyenne@gmail.com
Un« Rungis de la bio et des circuits courts » sur le Triangle de Gonesse : absurde,coûteux et polluant
Le Premier ministre Jean Castex s’apprête à annoncer la création sur le Triangle de Gonesse d’une annexe du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis dédiée à « la bio et aux circuits courts » : selon une dépêche AFP, qui cite le 5 mai des « sources locales et parlementaires », le chef du gouvernement se rendra vendredi dans le Val d’Oise pour présenter son projet.
Le Collectif pour le Triangle de Gonesse et ses nombreux soutiens dénoncent une idée gouvernementale d’une grande absurdité : une telle infrastructure, conçue au nom de l’écologie, aboutirait à la destruction de dizaines d’hectares de terres agricoles fertiles et entraînerait la saturation par les camions de l’autoroute A1, déjà la plus encombrée d’Europe.
« On voit bien que détruire des terres agricoles pour vendre des produits bio et en circuit court, c’est une idée totalement aberrante », déclare Bernard Loup, président du Collectif pour le Triangle de Gonesse. « Avec un tel projet, le gouvernement retombe dans les errements du passé et perd tout le crédit gagné lors de l’annonce de l’abandon d’EuropaCity en novembre 2019 ».
Les conditions concrètes de l’installation d’une annexe du marché de Rungis dans le Triangle de Gonesse font par ailleurs apparaître des coûts d’aménagement très élevés : l’échangeur autoroutier et le raccordement ferré représentent un coût estimé à plusieurs centaines de millions d’euros.
L’entêtement à vouloir bétonner le Triangle de Gonesse est d’autant moins compréhensible que les terres agricoles de la plaine de France, situées aux portes de l’agglomération, sont parmi les meilleures d’Europe. L’Etat et la Région Ile-de-France y contrôlent directement 110 hectares, expropriés au départ pour construire EuropaCity et une station de métro du Grand Paris Express, conçue pour desservir le mégacomplexe commercial.
« L’Etat dispose d’une occasion unique pour démarrer un projet ambitieux d’approvisionnement de l’Ile-de-France en produits bio et locaux. Cela permettrait aussi de rattraper un retard préoccupant : seulement 3% de la surface agricole du Val d’Oise est en bio, nettement en-deçà de la moyenne régionale, déjà faible, de 6 %. C’est le cœur du projet de transition écologique CARMA, que le CPTG soutient », précise Bernard Loup.
Pour les nombreux observateurs du dossier Triangle de Gonesse, l’annonce de Jean Castex ne sert qu’à justifier la construction du métro du Grand Paris Express, qui depuis l’abandon d’EuropaCity se cherche désespérément une utilité. Le coût de la desserte, financé sur fonds publics, est estimé à 350 millions d’euros.
« Ce nouveau projet soutenu par Matignon et le préfet du Val d’Oise n’est ni réaliste, ni réalisable. Les Francilien-nes restent en attente d’un projet sérieux qui soit compatible avec les accords de Paris sur le climat et qui ouvre des perspectives véritables pour ce territoire durement frappé par la pandémie », conclut Bernard Loup.
Source : Collectif Pour le Triangle de Gonesse
Exposition participative : la nature à travers mille et un regards à Aulnay-sous-Bois
La Maison des projets et du patrimoine, en partenariat avec l’association Les Essentie’Elles et Les Jardins du Zéphyr, organise une exposition participative en plein air sur le thème de la nature.
La nature vous inspire ? Partagez vos dessins, textes, poèmes, peintures, collages…
Ils seront présentés dans le cadre de la Fête de la nature à la Maison des projets et du patrimoine du 19 au 22 mai et dans les Jardins du Zéphyr le samedi 22 mai de 10h à 16h.
Conditions à remplir
Vos créations format A4 sont à déposer avant le 12 mai dans la boîte aux lettres de la Maison des projets et du patrimoine ou dans celle de l’Association Les Jardins du Zéphyr (AJZ).
Pensez à noter votre nom, prénom et adresse mail au verso.
Où ?
Maison des projets et du patrimoine, 3 rue Charles Dordain
Association Les Jardins du Zéphyr (AJZ), 21 rue Edgar Degas
Pour en savoir plus, cliquer ici.
Source : site de la ville d’Aulnay-sous-Bois
Préservons les jardins d’Aulnay-sous-Bois et sauvons les de la bétonnite aiguë

Les jardins oxygènent et embellissent Aulnay sous bois. Préservons les de la bétonnite aigüe de nos élus et des propriétaires indélicats qui minéralisent les sols au mépris absolu des règles du PLU et du droit des tiers !

Haie vive et foisonnante d’essences de couleur différentes embellissant la rue et s’offrant aux regards des promeneurs.
La symphonie de la nature n’aura jamais fini de nous émerveiller ! Préservons là avec fermeté !
Reportage photos et commentaires par Catherine Medioni le 22 avril 2021
Imposer une charte de la construction durable pour améliorer notre qualité de vie à Aulnay-sous-Bois
Le 17 décembre 2012, Aulnaycap avait informé les Aulnaysiens que la municipalité de l’époque avait mis en place une charte de la construction durable.
Il faut rappeler que les décisions de Gérard Ségura en matière d’urbanisme avait soulevé l’ire des habitants en maints endroits de la ville et que quantité de réunions avaient été mises en place sous la pression des associations environnementales mais également sur l’initiative de riverains qui s’estimaient considérablement lésés et qui entendaient bien faire valoir le droit des tiers à ces projets de bétonnite soudaine qui allaient détruire leur qualité non négociable de vie.
Le sujet de la densification de la ville était ressenti comme imposé sans consultation ni accord des habitants concernés, et des constructions d’immeubles de 5 et 6 étages dans des rues pavillonnaires étroites suscitaient l’émoi, l’indignation et même la colère ! C’est donc bien sous l’impulsion de ce mouvement de fond qui voulait impérativement préserver les zones pavillonnaires qui donnaient tout son charme et sa valeur à la ville, que les Aulnaysiens exigeaient d’être entendus de leurs élus sur leurs revendications.
On se souviendra de la mobilisation des habitants de l’impasse des marronniers et de la rue Fernand Herbaud qui ne comprenaient pas comment on pouvait construire des immeubles dans une rue aussi étroite et déjà incroyablement affectée par le trafic incessant des bus. La cité Arc en ciel également ne voulait pas perdre ses espaces verts au profit de constructions qui s’imputaient sur leur qualité de vie. On se remémorera aussi l’alerte donnée par Sylvette Vincent à tout son voisinage suite aux menaces et pressions carrément mafieuses qu’elle avait reçue de la part de promoteurs immobiliers peu scrupuleux pour avoir résolument refusé de leur vendre son pavillon. La mobilisation unanime de tout un quartier a payé car elle a contraint le maire de l’époque a refuser d’accorder ces permis en bordure de zone UG et ces projets ont été abandonnés.
Aujourd’hui il devient urgent de se mobiliser de nouveau pour empêcher nos élus de détruire tout ce qui faisait la beauté, le charme, et la qualité de vie de la ville. Personnellement je me suis installée à Aulnay pour ses quartiers pavillonnaires. Jamais pour me retrouver environnée de béton et d’immeubles qui écrasent et privent de lumière, de ciel, de soleil et de verdure les habitations environnantes et riveraines ! Je n’ai pas quitté Paris pour laisser des élus massacrer la spécificité environnementale, paysagère et pavillonnaire d’Aulnay sous Bois qui m’a conduit à m’y installer pour offrir une qualité de vie à mes enfants et à ma famille, et je sais que tous les résidents de ces quartiers qui ont englouti les économies de toute leur vie pour s’offrir un cadre de vie agréable veulent comme moi préserver leur patrimoine et leur quartier !
Alors si le combat que je mène pour défendre la qualité de vie à Aulnay dans tous ses quartiers, pour préserver le peu de nature qu’il nous reste et qui d’année en année se réduit à peau de chagrin vous parle et vous tien à cœur, rejoignez s’il vous plait, Aulnay environnement qui portera votre voix et vos revendications auprès des élus qui refusent de vous écouter et de vous entendre.
https://aulnayenvironnement.fr/
Par conséquent il va falloir se mobiliser, se rassembler et se fédérer autour d’une association existante et vigilante pour lui donner plus de force et de poids encore face à la mégalomanie bétonnière de nos élus, qu’ils soient de gauche ou de droite, en adhérant à Aulnay environnement. Si vraiment les élus représentent les administrés, ils ne devraient jamais aller contre leurs intérêts ni contre leurs volontés pourtant maintes fois exprimées, à la fois sous Segura, mais aussi sous Beschizza !
L’adhésion annuelle ne coûte que 10 euros minimum, mais vous pouvez donner davantage en fonction de votre budget Plus nous serons nombreux à adhérer pour défendre une véritable qualité de vie à Aulnay sous bois, avec des parcs et des jardins qui absorbent les eaux de pluie et atténuent les inondations que nous avons déjà connues, tempèrent les canicules et les sécheresses, qui accueille la biodiversité et les pollinisateurs, qui embellissent nos bâtisses par leur touche champêtre, plus nous aurons du poids pour faire reculer les projets qui enrichissent les promoteurs avec la complicité d’élus plutôt traîtres et pernicieux, mais qui dévaluent nos patrimoines, défigurent notre ville, augmentent les flux circulatoires et les embouteillages ainsi que les pollutions sonores et malodorantes qui leur sont liées, raréfient les stationnements et la nature dont nous avons pourtant et plus que jamais tant besoin !
Photos prises et Article rédigé le 22 avril 2021 par Catherine Medioni
Saint-Denis est la ville la plus polluée de France !
Parmi les palmarès les moins honorables qu’une ville puisse obtenir, Saint-Denis décroche la première place du classement des villes les plus polluées de France. Avec une concentration moyenne de PM2,5 en 2020 de 15,9 µg par mètre cube d’air, cette ville à la célèbre basilique devance nettement Paris, ville lumière, qui arrive 3e avec 12,2 µg par mètre cube d’air.
Le niveau de concentration de PM2,5 concerne ces particules très fines de moins de 2,5 micromètres de diamètre, auxquelles une exposition prolongée peut provoquer des maladies cardiovasculaires, des problèmes respiratoires ou encore des cancers. On peut relativiser ce classement peu flatteur lorsque l’on sait que Saint-Denis ne se classe qu’à la 1254e position au niveau mondial…
Les habitants de la Seine-Saint-Denis ne sont pas très rigoureux en termes de tri sélectif
Le recyclage fait partie des enjeux cruciaux du 21ème siècle. Les déchets en provenance des activités humaines s’accumulent, comme le plastique au bord des routes. En Seine-Saint-Denis, les habitants semblent fâchés avec le tri sélectif, le département étant le moins bien classé en la matière.
Selon un rapport du Syctom (syndicat public qui gère le traitement des déchets ménagers sur les quatre établissements publics territoriaux de Seine-Saint-Denis et 85 villes franciliennes au total), 198 081 tonnes de déchets recyclables ont été récoltées en 2019 sur son territoire. Mais « seules » 140 463 tonnes sont parties au recyclage vers une dizaine d’entreprises œuvrant en France et en Europe, qui les ont transformées en cartons, papiers journaux ou de toilette, bouteilles, pièces automobiles… Malgré tout, une partie considérable — 50827 tonnes — a fini incinérée. 4226 tonnes ont même été enfouies.
Selon les premières constatations, il y aurait des erreurs dans le choix du bac ce qui rend impossible une partie du recyclage. De plus, certaines personnes sont peu disciplinées et n’aplatissent pas les briques et les cartons, saturant prématurément la poubelle utilisée notamment pour le tri des matières plastiques ou les emballages.
Source : Le Parisien















