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Notre patrimoine de grands arbres : le massacre continue à Aulnay-sous-Bois !
Il fut un temps où les édiles municipaux avaient le souci de préserver un minimum de grands arbres lors d’un programme immobilier. Il en fut ainsi, il y a une trentaine d’années, lors de la construction de la Grande Nef et du marché de la Gare. Quelques chênes centenaires sont encore là pour en témoigner. Il y a des architectes et des promoteurs capables de faire cela, pourvu qu’on le leur impose. Mais le patrimoine arboré, notre maire s’en moque ! Les chênes centenaires du terrain de la Croix Blanche, il a commencé par les faire disparaître de la liste des arbres remarquables du PLU. Puis il a laissé entreposer des tonnes de matériaux à leur pied, ce qui a conduit à en abattre la moitié, et aujourd’hui, on abat les derniers survivants !
Rien n’oblige à abattre ces arbres ! Mais il faut créer le fait accompli. Aulnay Environnement a déposé un recours administratif pour obtenir des modifications au projet immobilier de résidence senior, entre autre le respect de ce patrimoine arboré. On aurait pu penser que ce recours suspendait les travaux. Mais le promoteur n’en a cure, pas plus que la municipalité du cadre de vie de ses administrés.
TOUJOURS MOINS DE GRANDS ARBRES, C’EST TOUJOURS MOINS D’OISEAUX, PLUS DE CHALEUR ET DE CO2 !
Source : Aulnay Environnement
Aulnay-sous-Bois dit non à la suppression définitive d’une voie sur le périph’ Parisien
La Mairie de Paris veut définitivement supprimer une voie sur le périphérique dès l’automne 2024. La ville d’Aulnay-sous-Bois, comme de nombreuses autres communes, est vent debout contre ce projet qui pénalisera les habitants.
La Maire de la capitale, Anne Hidalgo, souhaite en effet qu’une file soit durablement destinée aux bus et aux taxis, au lendemain des Jeux olympiques de Paris.
Les conséquences :
- Le périphérique sera encore plus bouché qu’aujourd’hui, au point de devenir impraticable ! Et ce sont principalement les habitants de la petite et de la grande couronne, ceux qui n’ont d’autre choix que d’emprunter leurs véhicules pour aller travailler, qui vont en faire les frais.
- L’air sera plus pollué puisque l’aggravation des bouchons entraînera vraisemblablement une augmentation de la pollution de l’air (particules, oxyde d’azote…) et des nuisances sonores supplémentaires pour les riverains du périphérique comme des autoroutes.
Pour toutes ces raisons, la Ville d’Aulnay-sous-Bois s’oppose au projet de Mme Hidalgo. Le Maire, Bruno Beschizza, rejoint en cela la position exprimée par Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, dans le cadre de la participation du public par voie électronique, qui se clôture le 28 mai.
Pour faire barrage à ce projet, vous avez jusqu’au 28 mai pour donner votre avis.
Rendez-vous sur : http://www.peripherique-voie-dediee.paris/user/login
Une centaine de militants écologistes tente de bloquer des jets privés à l’aéroport du Bourget
L’opération a rapidement été empêchée par les forces de l’ordre. Une centaine de militants écologistes membres d’Extinction Rebellion et d’Attac a tenté de s’introduire sur le tarmac de l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) lundi 31 octobre 2022. Leur objectif était de bloquer le décollage de jets privés.
Source et article complet : Actu.fr
Vidéo. Un énorme monstre pêché dans le canal de l’Ourcq !
Un véritable monstre a été pêché en début d’après-midi dans le canal de l’Ourcq au niveau du Parc de La Villette. Il s’agit d’un énorme Silure qui peut vivre dans une eau très polluée. Ce poisson attaque à l’occasion les nageurs, ce qui n’est pas bon signe pour celles et ceux qui veulent faire trempette dans les eaux troubles de l’Ourcq !
Ci-dessous la vidéo :
En Ile-de-France, des niveaux inquiétants de particules ultrafines dangereuses pour la santé
Elles font la taille d’un virus ou d’une molécule d’ADN et sont invisibles à l’œil nu. Très nombreuses dans l’air qu’on respire, les particules ultrafines (PUF), actuellement non réglementées – contrairement aux particules (PM10) et particules fines (PM2.5) –, font l’objet d’inquiétudes croissantes de la part des autorités sanitaires dont l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans une étude parue ce mardi, l’association indépendante Airparif, chargée de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, dévoile les résultats d’une campagne de surveillance inédite de ces particules ultrafines, menée de décembre 2020 à février 2021 sur quatre zones situées loin des sources de pollution que sont les routes (une dans l’agglomération parisienne, deux en zone périurbaine et une en zone rurale).
Source et article complet : Libération
Le Diesel, une véritable plaie pour la planète qui contribue au réchauffement climatique
Le réchauffement climatique, les dérèglements météorologiques et les conséquences dramatiques sur les sociétés humaines imposent un changement de comportement à tout un chacun. Les véhicules diesel sont dans le collimateur de nombreuses collectivités du fait de leur impact sur la santé (la pollution est responsable de 40 000 morts chaque année en France, soit presque autant que la surmortalité de Covid en 2020).
Si de nombreuses personnalités écologistes estiment qu’il faut mettre fin au diesel, d’autres écologistes ou proches des écologistes militent pour ce type de combustion. Certains disent également que le diesel ne contribue pas au réchauffement de la planète ! Cependant, la vérité est toute autre puisque si les moteurs diesels consomment moins que l’essence et rejettent donc moins de dioxyde de carbone (CO2), ils émettent en revanche du protoxyde d’azote, autre gaz à effet de serre, 300 fois plus puissant (source : Le Parisien).
Certains essayent de se dédouaner en colportant de fausses informations. Le diesel est bel et bien responsable, pour partie, du réchauffement climatique, et n’est donc pas une solution pour sauver la planète. Que faire si on a un véhicule diesel me direz-vous ? Rien ne sert de se jeter sur le prochain véhicule électrique (bien moins nocif pour la planète mais qui pose soucis avec le recyclage de la batterie) : il suffit de changer un peu son comportement, essayer de faire ses courses 1 fois par semaine, ne pas prendre son véhicule pour faire moins de 1 km (sauf si bien entendu, vous avez un handicap moteur), et éviter d’utiliser la climatisation et de pousser ses rapports inutilement. Parce qu’on ne s’autoproclame pas écologiste, ce sont les actions au quotidien qui permettent de définir si vous souhaitez – ou pas – préserver le capital vie de vos enfants et arrière-petits enfants…
Saint-Denis est la ville la plus polluée de France !
Parmi les palmarès les moins honorables qu’une ville puisse obtenir, Saint-Denis décroche la première place du classement des villes les plus polluées de France. Avec une concentration moyenne de PM2,5 en 2020 de 15,9 µg par mètre cube d’air, cette ville à la célèbre basilique devance nettement Paris, ville lumière, qui arrive 3e avec 12,2 µg par mètre cube d’air.
Le niveau de concentration de PM2,5 concerne ces particules très fines de moins de 2,5 micromètres de diamètre, auxquelles une exposition prolongée peut provoquer des maladies cardiovasculaires, des problèmes respiratoires ou encore des cancers. On peut relativiser ce classement peu flatteur lorsque l’on sait que Saint-Denis ne se classe qu’à la 1254e position au niveau mondial…
Gros pic de pollution en région Parisienne qui pourrait aggraver la crise sanitaire !
Des nuits très froides, des chaufferies qui tournent à plein régime et l’absence de vent provoquent un gros pic de pollution dans la région Parisienne. Avec une crise sanitaire sans précédent, ce nouveau pic de pollution pourrait compliquer la situation des les hôpitaux.
Pour les personnes asthmatiques, il est conseillé de ne pas faire d’activités sportives. Faites attention à vous !
La densification est-elle la seule réponse à l’étalement urbain ?
La gazette des communes dans un article Publié le 12/06/2020 Par Delphine Gerbeau Sophie Le Renard affirme que le monde après le confinement pourrait entrainer la revanche des villes moyennes. Les données recueillies par l’Insee et fournies par les différents opérateurs téléphoniques pour retracer les mouvements des habitants, révèlent qu’environ 20 % de la population parisienne a choisi de quitter la capitale pour se mettre au vert et fuir la densité de population, l’exigüité des logements, le bitume omniprésent et le manque d’espaces verts.
De nombreux spécialistes de la ville tels que Architectes, urbanistes, paysagistes, sociologues, économistes mais également élus des métropoles quittées et des villes de province réinvesties, sont autant de témoins et d’observateurs de cette mutation dans les modalités de vie et de travail avec lesquels ils devront désormais composer, et sur lesquels ils devront travailler pour inventer et proposer un nouveau mieux vivre plus en adéquation avec les aspirations des citoyens et de la France qui travaille.
La densification urbaine induisant une concentration maximale de population a clairement montré ses limites et ses effets délétères durant la pandémie du covid 19. En effet, La densité des villes est fortement soupçonnée d’avoir participé à la propagation du virus. La crise questionne donc de façon aigüe nos modèles d’urbanisme, trop centrés sur la densification des métropoles quand bien évidemment la faible densité des campagnes y ralentit la propagation des virus et des maladies !
L’urbain, le péri-urbain, le rural, les villes moyennes, les régions et les campagnes vont devoir repenser le maillage territorial en fonction de ce que permettent désormais les nouvelles technologies ( télétravail ) et les modes de transports ( TGV ) pour que la nécessité de trouver un emploi ne soit plus concentré et uniquement possible sur paris et dans les grandes métropoles, ce qui laisse entrevoir l’opportunité pour nos régions jusqu’alors désertées d’être revitalisées par la réouverture des écoles, des services publiques et des commerces de proximité redonnant du travail à tous par une meilleure répartition des habitants sur la totalité du territoire !
Gabriel Dupuy Professeur émérite d’Aménagement à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne affirme que la concentration de très nombreuses personnes dans un espace restreint a d’ailleurs favorisé certains épicentres d’infection.
» L’idée de dédensifier les villes a ainsi réémergé. ( … ) et la crise nous invite effectivement à questionner le mouvement de densification qui régit l’urbanisme depuis des décennies, et nous appelle à revenir à des densités plus raisonnables. «
Même si le Grenelle de l’environnement a débouché sur une loi qui proscrit l’étalement urbain, et donc encourage la densification en hauteur, Les crises sanitaires comme celles que nous traversons incitent pourtant à la dédensification, et nous rappellent qu’un retour aux densités « à l’ancienne » n’est pas souhaitable !
Cette réflexion de bon sens invitera-elle les urbanistes et les élus en charge de la gestion des PLU locaux à revoir sérieusement leur copie ?
Article rédigé le 15 juin 2020 par Catherine Medioni