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Est-ce dangereux de pratiquer le vélo à Aulnay-sous-Bois ?
Avec l’émergence du Plan de Mobilité Employeur, les problèmes de transport et la difficulté de rouler en voiture en heure de pointe, le vélo est devenu un outil prisé pour se déplacer. Hélas, malgré les quelques aménagements pour faciliter la circulation douce et la création de nombreuses pistes cyclables, faire du vélo en ville est loin d’être sans risque.
A Aulnay-sous-Bois comme ailleurs, l’usage du vélo reste marginal comparé à la voiture ou même aux transports en commun. Outre le fait qu’exposer son vélo dans sa cave peut attiser la convoitise des cambrioleurs, la pollution de l’air, les axes transits encombrés et les risques liés à la circulation sont les principales raisons de tourner le dos à la petite reine.
Et vous, seriez-vous prêt à prendre le vélo pour vos trajets quotidiens ?
Une écologie de façade à Aulnay-sous-Bois avec du gaspillage énergétique
La tribune publiée sur Oxygène intitulée « Une véritable écologie urbaine, c’est possible » est un bel exemple de la confusion délibérée entre information et propagande.
Concernant l’écologie, on pourrait attendre d’élus qu’ils soient animés par un véritable esprit de démocratie, c’est-à-dire convaincus que le débat en est l’essence même, dans le respect des contradicteurs. Le débat, c’est bien la base, et en même temps, avouons-le, souvent la faiblesse, de l’écologie politique. Ici nous en sommes aux antipodes. On commence par discréditer tout avis discordant, avec une bordée d’expression dépréciatives : « récupération, arguments partisans, vendre une écologie de façade, fumeuses théories ». Nous voilà fixés, l’honnêteté intellectuelle est dans un seul camp. Comment dialoguer après de tels anathèmes ?
Pour éviter d’être de surcroît traités de gauchistes, nous nous appuierons sur une citation d’un leader politique sur ce point insoupçonnable : «D’une certaine manière, le débat adoucit les mœurs » (François Bayrou, France Inter, « Questions politiques », 4 octobre 2020). Nos élus sont-ils capables d’entendre ce bon sens-là ?
Examinons maintenant le catalogue de ces écologistes en profondeur, non-récupérateurs et non-partisans.
Reconnaissons que le bon sens n’en est pas totalement absent : mise en place en 2016 d’un programme de rénovation énergétique avec Paris Terres d’Envol. (on en attend l’évaluation), collecte dédiée aux déchets électriques et électroniques à la Ferme du Vieux-Pays, remplacement de l’éclairage en LED, rénovation des écoles favorisant le développement des énergies renouvelables, installation de panneaux photovoltaïques et d’une toiture végétalisée à l’Espace Jules-Verne, ainsi que d’une moquette solaire sur le toit du nouveau centre aqualudique.
On mélange ici les projets et les réalisations, mais on admettra qu’on n’est donc pas totalement au XIXe siècle, comme pourrait le laisser croire des slogans comme « L’esprit village » proposé à la population de la 50e commune de France.
Tout cela est certes bel et bon, mais quelle municipalité n’en ferait pas autant ? Où est la vision d’ensemble (et les investissements ) d’une politique globale pour répondre au réchauffement climatique ?
En regard de ce bilan fort mince pour une si grande ville, les retards sont criants.
- collecte des déchets verts en porte-à-porte: il a fallu attendre 6 ans et la proximité des élections, alors que cette collecte était en place sur d’autres communes qui n’avaient pas comme la nôtre la moitié de leur superficie couverte par une zone pavillonnaire.
- développement des mobilités douces: ici aussi, il a fallu attendre une campagne électorale pour constater quelques avancées timides, l’automobile restant la priorité. L’aménagement désastreux pour les cyclistes du pont de la Croix Blanche montre combien cette préoccupation est récente. Et où sont les efforts pour rendre aisée l’usage des trottoirs par les piétons ?
Et puis il y a ce qu’on appellera pudiquement des abus de langage, pour ne pas céder, comme nos élus, à la tentation de dire des choses franchement désagréables :
- parkings végétalisés et végétalisation du centre-ville et du Vieux-Pays: planter ici et là de grandes colonnes métalliques supportant des plantes vertes, c’est de la cosmétique, pas de l’écologie. Cela ne remplacera jamais l’ombre des alignements d’arbres centenaires qui font baisser la température de plusieurs degrés en période de canicule
- 900 arbres plantés: ce n’est pas le nombre de jeunes arbres qui compte : c’est le ratio grands arbres coupés / jeunes arbres plantés qu’il faut nous donner. Souvent on constate que là où l’on coupe 3 arbres, on n’en replante au mieux que 2 ! Et que fait-on pour dissuader les propriétaires privés d’abattre leurs arbres patrimoniaux pour minéraliser et imperméabiliser leur terrain, lorsque la municipalité elle-même en donne le triste exemple place Abrioux ?
- Charte de l’arbre: ce n’est encore qu’un projet, et dans l’esprit du Maire, simplement une façon d’associer quelques citoyens à une politique systématique de remplacement des alignements qui font l’agrément de nos rues
- aménagement de trois nouveaux parcs: tout est question de superficie. Les parcs en question (parfois minuscules) représentent à eux trois un espace largement inférieur à la prairie autrefois utilisée par le club canin et les riverains de Balagny, aujourd’hui presque entièrement recouvert par des ateliers et des entrepôts. Et que dire des projets d’urbaniser l’espace vert au sud du Vélodrome, et du 1/5e du parc Ballanger ?
- développement de l’éco-pâturage urbain: combien d’animaux ? S’il s’agit des 2-3 chèvres de la ferme Gatillon, on a vaguement l’impression qu’on se moque du monde.
De tout cela, il nous faut des bilans chiffrés.
Et pour que ce greenwashing ait quelque chance d’être un peu crédible, il faudrait prendre en compte le bien-être des habitants et cesser de faire d’Aulnay un Eldorado des promoteurs
Source : Aulnay Environnement
Non, la future usine Chimirec à Aulnay-sous-Bois ne sera pas SEVESO
Suite de notre reportage dans l’enceinte de l’usine Chimirec à Dugny proche de l’aéroport du Bourget. Nous vous proposons d’accès nos observations dans cet article sur la sécurité, l’environnement et le futur impact dans l’environnement Aulnaysien.
Une association locale à Aulnay-sous-Bois avait alerté l’opinion publique qu’une usine de type SEVESO – Chimirec – allait s’implanter sur le Nord du terrain PSA à Aulnay-sous-Bois, à proximité immédiate des habitations. Il n’en est rien puisque le le site Chimirec à Dugny n’est plus classée SEVESO depuis 2015. De plus, aucun traitement ne sera effectué sur le nouveau site qui se concentrera sur la collecte des déchets industriels et le tri.
A noter que bien qu’il existe plusieurs classifications SEVESO, le tonnage du stockage des produits polluants ou dangereux joue beaucoup dans ce classement. Chimirec n’ayant pas vocation à stocker longtemps ces matières dangereuses, la capacité de stockage du nouveau site fait que ce dernier ne peut pas être classé SEVESO. Le stockage des produits dangereux n’excède jamais les 90 jours (réglementation française).
A noter que sur le site d’Aulnay-sous-Bois, il n’y aura que 4 cuves installées pour le stockage des huiles claires. Le site de Dugny traite 3000 tonnes de ces huiles claires, sachant que leur traitement sera effectué sur un site en Bretagne. Interrogée sur la possibilité d’utiliser le chemin de fer et le Fret pour transférer par rail le contenu des 4 cuves via la voie mère qui traverse Aulnay-sous-Bois, la direction affirme que le tonnage est trop faible et que le rail n’est pas suffisamment flexible pour transférer rapidement les huiles vers le site de Bretagne qui, lui-même, n’est pas embranché au rail.
Du côté du fonctionnement de l’usine à Aulnay, pas d’activités la nuit ni le week-end. Les premiers camions ne sortiront que vers 6h30 du matin et plus aucune activité ne sera signalée après 18h.
A noter qu’il existe des habitations collées au site à Dugny et selon la direction, aucun riverain ne se plait des activités de l’entreprise. Il n’y a jamais eu d’accident majeur sur le site de répertorié depuis 1985. Un système de détection d’incendie est en place et des simulations sont effectuées périodiquement pour s’assurer que les employés appliquent les bonnes pratiques de mise en sécurité. Les installations ayant pour vocation la mise en sécurité et la détection d’incendie seront encore renforcées sur le site à Aulnay-sous-Bois.
Aulnay-sous-Bois se lance dans l’éco-pâturage !
Pour maintenir la biodiversité en ville et entretenir les espaces verts de manière plus écologique, la Ville a fait l’acquisition de chèvres des fossés.
Ce choix d’entretien limite le tassement des sols, favorise la biodiversité et élimine les traitements phyto-sanitaires.
Les chèvres seront installées dans différents lieux de la commune.
* Originaires de Normandie, ces chèvres sont d’une nature docile et s’adaptent au climat de notre région.
Elles apprécient les fourrages grossiers et consomment même la « renouée du Japon », une plante invasive très présente dans certains espaces verts de la ville.
POUR LA BONNE SANTÉ DES ANIMAUX : ne leur donnez pas à manger ! Elles ont déjà assez avec l’herbe des pâturages.
Il est interdit d’entrer à l’intérieur de leurs enclos. Si vous avez un chien, merci de le tenir en laisse et à l’écart des animaux.
SOURCE: page facebook officielle de la ville d’AULNAY.
PHOTOS: page facebook officielle de la ville d’Aulnay
Yannick Jadot et les écologistes cartonnent dans les quartiers pavillonnaires d’Aulnay-sous-Bois, mais pas dans le Nord
Si on ne peut comparer sérieusement le contexte des élections Européennes aux élections locales, il est toutefois intéressant de constater les disparités d’un quartier à l’autre dans une ville comme Aulnay-sous-Bois entre son quartier Sud pavillonnaire, son quartier Centre et ses immeubles de standing et ses quartiers Nord populaires.
Pour la liste e Yannick Jadot aux européennes 2019, nous constatons que les Aulnaysiens se sont beaucoup mobilisés pour lui dans les quartiers pavillonnaires du Sud, mais aussi dans le Centre Gare et dans une moindre mesure dans le Vieux-Pays.
Dans le bureau n°4, dans le Centre Gare, il arrive en tête à égalité avec la liste Rassemblement National avec un total de 78 voix. Dans le secteur Sud et Centre, les écologistes font entre 15 et 20% des voix.
Dans le Nord de la ville, le résultat est beaucoup moins reluisant. Ici, la liste écologiste oscille entre 5 et 10% en général. Dans le bureau n°47, là où Hadama Traoré a cartonné, seuls deux Aulnaysiens ont choisi Yannick Jadot. Dans les quartiers du Nord de la ville, l’écologie semble encore un sujet abscons, loin des priorités du quotidien qui sont l’emploi, l’éducation et sur les difficultés de boucler les fins de mois…
L’intérêt d’utiliser les lampes LED chez soi
L’écologie, c’est l’affaire de tous, c’est bien connu. Que ce soit pour aller chercher son pain à a boulangerie à 500 mètres ou pour reprendre ses enfants de l’école située à moins de un kilomètre, ces petits gestes au quotidien sont autant d’effort qui nous permettent à tout un chacun de préserver l’environnement.
Cela s’applique également à l’éclairage, avec notamment les ampoules de technologie LED. Le fait d’utiliser une lampe de type LED permet notamment de réduire sa consommation en électricité de manière substantielle. Les spécialistes estiment en effet que les lampes LED consomment 5 à 6 fois moins d’énergie qu’une ampoule à filament (les ampoules classiques majoritaires jusqu’à la fin des années 80s). De plus, les lampes LED ont une durée de vie importante, et supporte beaucoup mieux aux successions d’allumage et d’extinction comparées aux autres ampoules comme celles utilisant la technologie fluo-compacte.
Autre élément à prendre en considération, les lampes LED ne produisent que très peu d’émission électro-magnétiques et ne s’appuient pas sur des matières toxiques ou polluantes pour fonctionner, contrairement aux lampes fluo-compactes. De plus, les ampoules LED sont efficaces dès le démarrage.
Si les ampoules LED présentent de nombreux avantages écologiques par rapport aux autres technologies, attention cependant à ne pas fixer des yeux certaines ampoules puissantes. Certaines ampoules LED émettent de la lumière bleue qui peut abîmer la rétine. Cependant, ce phénomène est souvent rare et les constructeurs font bien attention à limiter ce phénomène.
Ecologiques, économiques, pratiques : ces ampoules ne présentent que des avantages et permettront de réduire la facture énergétique. Avec l’isolation des logements, ces ampoules permettront peut-être un jour la transition – pour l’instant peu probable – du nucléaire vers les énergies renouvelables.
Source : contribution externe
Manifestation des écologistes dans le cadre de la COP 21, faut-il sortir du capitalisme ?
Dernière série de notre reportage sur la manifestation des écologistes concernant la COP 21, conférence qui doit fixer l’avenir de l’homme sur la planète. Dans une première image, les manifestants clament haut et fort que la seule issue pour sauver la planète est de sortir du capitalisme (mais pour aller où ?).
Une autre image, plus angélique, montre quelques manifestants souhaitant sortir du charbon et libérer les énergies.
Seine-Saint-Denis : Les wagons étaient vides de déchets nucléaires
Plus de peur que de mal. Les quatre wagons de type « Castor » qui ont stationné dans la gare de triage Bourget/Drancy ne contenaient finalement aucune matière radioactive. La préfecture vient de le confirmer, après s’en être assurée auprès du transporteur.
La gare d’Aulnay-sous-Bois voit passer de temps en temps ce type de convoi, qui généralement transite vers le centre de retraitement de La Hague. Les militants écologistes utilisent souvent cette occasion pour manifester et effectuer des actions symboliques.
Un convoi de déchets radiocatifs pourrait passer à Aulnay-sous-Bois ce mercredi 12 décembre 2012
Les écologistes d’Aulnay-sous-Bois donnent l’alerte : un convoi de déchets radioactifs devrait passer par la gare d’Aulnay-sous-Bois, ce mercredi 12 décembre, le matin. Mais le convoi pourrait passer par un itinéraire bis, comme ce fut le cas la dernière fois (sans alerter qui que ce soit).
Il n’est pas rare que des convois de déchets radioactifs circulent sur les voies ferrées françaises. Le centre de retraitement de La Hague est utilisé pour stocker des déchets provenant de plusieurs pays européens. Ce qui est plus rare par contre, c’est que ce genre de convoi traverse des zones fortement peuplées, comme la Seine-Saint-Denis.
Si les risques de pollution sont faibles, l’impact psychologique, les récupérations politiques et le buzz ainsi voulu peuvent provoquer des accidents parfois tragiques…
Source : 93600infos