Archives de Catégorie: Politique
Un tract de Najat Mabchour sur le bilan politique et budgétaire à Sevran
Vous trouverez ci-dessous un tract de Najat Mabchour qui propose son analyse sur la situation à Sevran.
Oussouf Siby n’est pas d’accord sur le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal de Paris Terres d’Envol
Monsieur le Président (Bruno Beschizza),
Chers collègues,
Le PLUI (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) est un document de planification qui fixe les règles d’aménagement du territoire à l’échelle de nos 8 communes. Il détermine ce qui peut être construit, où, et comment, en orientant le développement urbain des 15 prochaines années.
Ce Plan Local d’Urbanisme intercommunal de Paris Terres d’Envol incarne une vision de l’aménagement du territoire que je ne partage pas, et qui est en décalage profond avec les urgences sociales, écologiques et démocratiques de notre époque.
Ce PLUI est à l’image des politiques menées par plusieurs communes dirigées par des majorités de droite de ce territoire : densification brutale, prédominance accordée aux promoteurs, spéculation foncière encouragée, et réduction insidieuse du logement social sous couvert de « mixité sociale ».
On nous parle de parcours résidentiel, mais de quel parcours s’agit-il ? Qui sont les habitants qui peuvent aujourd’hui s’offrir un logement à 4 000 voire 5 000 euros le mètre carré ? Qui peut encore croire qu’un tel modèle profite aux classes populaires, aux jeunes, aux familles monoparentales, à nos aînés ? Ce parcours est un leurre, et la mixité sociale devient un prétexte pour accélérer la gentrification et pousser les plus modestes vers la périphérie.
Et ce n’est pas un cas isolé. Y compris dans le cadre des opérations de renouvellement urbain, on assiste à un remplacement systématique des logements sociaux par de l’accession à la propriété, quand ce ne sont pas des résidences dites « intermédiaires », à loyers à peine inférieurs au marché. La demande de logements sociaux explose, mais on construit de moins en moins pour y répondre.
Sur l’environnement, ce PLUI ignore les réalités du dérèglement climatique. Il favorise l’artificialisation des sols, supprime de nombreux arbres d’alignement ou de haute tige, et tolère la multiplication des parkings souterrains, sans réelle prise en compte de la nappe phréatique ni du risque d’inondation. Où est la stratégie de renaturation ? Où est la trame verte ou bleue ? Où est la sobriété foncière ?
Sur la mobilité, les grands axes structurants restent inchangés. Il n’y a aucune garantie pour les circulations douces, ni pour la mise en place d’un maillage de transports en commun efficace, comme un Bus à Haut Niveau de Service. L’aménagement de voiries comme Jules Princet ou Jean Charcot à Aulnay, par exemple, est repoussé aux calendes grecques.
Sur la sécurité et les risques industriels, aucune des OAP ne prend suffisamment en compte les nuisances majeures ou les risques liés à la pollution aux activités classées SEVEO ou encore aux autoroutes. Construire toujours plus près de ces zones, c’est irresponsable.
Je pourrais également évoquer la façon dont ce PLUI a été élaboré. Sous couvert de concertation, on a organisé un simulacre de débat. J’ai moi-même assisté à plusieurs réunions publiques dans différentes communes : les remarques, les propositions, les critiques n’ont, dans les faits, aucune traduction concrète dans le document final.
Enfin, je tiens à insister sur un point particulièrement grave : le refus de lever la réserve émise par le Département de la Seine-Saint-Denis sur le projet de village des enfants à Villepinte. En maintenant un zonage qui empêche la création de cet équipement public essentiel, ce PLUI fait obstacle à une obligation légale de protection de l’enfance, et empêche le Département d’exercer pleinement sa compétence ASE. C’est une ligne rouge.
Ce PLUI n’est ni socialement juste, ni écologiquement soutenable, ni démocratiquement légitime. Il privilégie l’intérêt des promoteurs sur celui des habitants. Il organise l’éviction des plus modestes. Il bloque des projets d’intérêt général.
C’est pourquoi, en toute cohérence avec mes engagements et mes valeurs, je voterai contre ce PLUI.
Source : Oussouf SIBY, Conseiller municipal ‘Aulnay-sous-Bois, Conseiller territorial de Paris Terres d’Envol, Président du groupe des élus socialistes, communistes et écologistes
Une école brûle à Villepinte, un élu de Sevran insulte une personnalité politique
Il y a quelques jours, une école a pris feu à Villepinte au niveau de boulevard Ballanger. Certains estiment que la canicule est responsable de cet incendie, et que la bétonnage imposé par certaines municipalités comme Sevran va accentuer le phénomène.
Un élu de la majorité de municipale de Sevran a alors invectivé une personnalité politique, Jessy Miller, qui a posté sur les réseaux sociaux son analyse quant au sinistre. La campagne des municipales 2026 a bien commencé…
Le Maire d’Aulnay-sous-Bois défend le bouclier de sécurité régional
Ce matin, Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, était à la Région Île-de-France pour défendre le Bouclier de sécurité régional, aujourd’hui remis en cause par un recours déposé devant le tribunal administratif par l’opposition régionale.
Mis en place par Valérie Pécresse, Présidente de la Région, et Frédéric Péchenard, son vice-président chargé de la sécurité, ce dispositif ambitieux soutient activement les communes dans leur politique de tranquillité publique. Grâce à lui, les villes peuvent bénéficier de subventions régionales pour l’installation de caméras de vidéoprotection, l’achat de véhicules ou encore d’équipements pour les polices municipales.
La ville d’Aulnay-sous-Bois a pu tirer pleinement parti de ce dispositif, qui renforce la sécurité des Aulnaysiens et appuie concrètement le travail de terrain de la Police Municipale.
Il est essentiel de défendre ces actions de bon sens, tournées vers l’efficacité et la protection des Franciliens.
Source : Bruno Beschizza
Demande de fermeture des écoles à Aulnay-sous-Bois face aux énormes chaleurs
Je me permets de vous écrire au sujet des températures particulièrement élevées enregistrées ces derniers jours dans les établissements scolaires de notre commune.
Dans plusieurs écoles, les températures dépassent largement les 30°C dans les salles de classe, rendant les conditions d’accueil et d’apprentissage extrêmement difficiles, tant pour les élèves que pour les personnels.
Face à cette situation préoccupante, pouvez-vous nous indiquer les dispositions que vous avez prises ou envisagez de prendre pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants et des agents municipaux ?
En particulier :
- Avez-vous envisagé ou acté la fermeture temporaire de certaines écoles ou classes en lien avec les IEN et le DSEN ?
- Quelles sont les mesures d’adaptation mises en œuvre (aménagement des horaires, mise à disposition de ventilateurs, points d’eau supplémentaires, communication aux familles…)?
- Un plan de gestion des épisodes caniculaires est-il actuellement activé au niveau communal pour les écoles ?
Je vous remercie par avance pour vos réponses, dans l’intérêt des enfants, des familles et de l’ensemble des agents concernés.
Dans l’attente de votre retour, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Source : Oussouf SIBY, Conseiller Municipal d’Aulnay-sous-Bois, Conseiller Territorial de Paris Terres d’Envol Président du groupe des élu.e.s socialistes, communistes et écologistes
La Gauche partira en ordre dispersé aux municipales 2026 à Aulnay-sous-Bois au grand dam du révolutionnaire Hadama Traoré
Depuis des mois, le leader du mouvement La Révolution Est En Marche a battu le pavé à Aulnay-sous-Bois pour unir les forces de Gauche dans la ville pour les municipales 2026. Conscient de l’omnipotence du Maire actuel Bruno Beschizza qui bénéficie d’un large soutien du réseau associatif et cultuel, Hadama Traoré espérait que cette union puisse créer une effervescence dans les différents quartiers pour renverser la situation.
Hélas, les efforts du leader révolutionnaire sont restés vains. Si les communistes (qui ont été le catalyseur de l’union de la Gauche en 2008 qui parvint à battre le maire UMP sortant Gérard Gaudron malgré les réticences des Verts) ont accepté, les autres partis traditionnels ont refusé.
La Gauche partira donc divisée face au redoutable Maire Bruno Beschizza, avec des chances de victoire amoindries. Querelle d’égo ? Incompatibilité des programmes trop opposés sur le social ou les investissements ? Bataille d’appareils politiques ? Les électeurs à Aulnay-sous-Bois auront donc plus de choix en mars 2026.
En attendant, Hadama Traoré poursuit sa campagne et invite les citoyens à le contacter pour une grande réunion publique le 7 juillet prochain.
À 10 mois des municipales à Aulnay-sous-Bois, la réalité derrière la communication du Maire
Les contre-vérités proférées par Bruno Beschizza et son équipe se multiplient. Tout irait pour le mieux dans d’Aulnay, pourtant, la réalité de terrain vécue par les Aulaysiens est toute autre.
Ce que la municipalité omet de dire, c’est qu’il y a un quasi-arrêt des investissements. En 2025, les dépenses réelles d’équipement ne s’élèveront seulement qu’à 12,6 millions d’euros.
Rapporté à la population, c’est à peine 65 € par habitant, montant digne d’une commune de 25 000 habitants, loin des besoins réels d’Aulnay.
Conséquences : voirie dégradée, trottoirs dangereux, écoles, crèches et équipements sportifs laissés à l’abandon. Seulement 3,7 millions d’euros sont alloués aux bâtiments, à la voirie, alors qu’au moins 11 millions seraient nécessaires.
La rénovation du Boulevard de Strasbourg, 6 millions d’euros en 2025, mobilisera à elle seule la moitié du budget des travaux de la ville. Pire encore, les montants pour des secteurs essentiels chutent drastiquement :
Santé/social : 23 M€ au lieu de 44 M , Enseignement/économie 30 M€ au lieu de 41 M, Culture, jeunesse, sports, loisirs 30 M€ au lieu de 59 M, Aménagement, habitat 20 M€ au lieu de 37 M.
B.Beschizza, S.Maroun, F.Cannarozzo et A.Ramadier semblent aujourd’hui à court d’idées, sans vision ni projet pour notre ville. Deux mandats plus tard, le bilan est lourd : division, dégradation et autoritarisme.
À mesure que le mécontentement grandit à Aulnay, de plus en plus d’Aulnaysiennes et d’Aulnaysiens appellent de leurs vœux un véritable changement. Ils aspirent à être représentés par des élus intègres, compétents, proches du terrain et sincèrement engagés pour l’intérêt général.
Source : Guy CHALLIER, Conseiller municipal, Groupe des élu.e.s socialialistes, communistes et écologistes
Fracture dans la majorité à Sevran, la révocation annoncée de Najat Mabchour précipite le naufrage politique de Stéphane Blanchet
À Sevran, les eaux sont devenues troubles. La majorité municipale, autrefois compacte et silencieuse, laisse apparaître des lignes de fracture nettes, à la veille d’un conseil municipal décisif prévu le 26 juin 2025, lors duquel l’adjointe Najat Mabchour devrait se voir retirer son écharpe.
Ce climat politique n’a plus rien d’anodin. Il évoque celui d’un grand navire qui a heurté l’iceberg, mais refuse de le reconnaître. L’eau s’infiltre, la structure se fissure, et le commandement s’isole. À la barre, Stéphane Blanchet, de plus en plus contesté, tente de maintenir le cap… mais vers où ?
Des alertes étouffées, des questions évitées
D’après plusieurs sources, des élus de la majorité ont soulevé depuis plusieurs mois des questions de gestion : retards de paiement à des prestataires, explosion du coût du centre aquatique olympique, fonctionnement opaque de certaines structures para-municipales. Rien d’illégal affirmé, mais des interrogations techniques et budgétaires que l’on aurait pu espérer voir discutées en commission ou en conseil municipal.
Au lieu de cela, un communiqué cinglant, signé par une partie des élus, désigne une élue comme fautive, accusée de « dénigrement » et de propos « mensongers ». La sentence tombe sans débat public. La procédure est légale. Mais la méthode interroge.
Une majorité qui se fracture, un maire devenu Albatros
La majorité municipale de Sevran donne aujourd’hui l’impression d’un navire en perdition. Un Titanic local, fendant les eaux sans écouter les signaux, jusqu’à heurter l’iceberg de la contestation interne. Le choc n’est pas frontal, mais les craquelures sont visibles : bloc fidèle, élus silencieux, et absents significatifs. La structure politique se fissure. Et pendant que le paquebot tangue, le capitaine semble désorienté.
C’est alors qu’une image s’impose, plus littéraire, plus cruelle aussi : celle de L’Albatros, de Baudelaire.
» Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! «
Autrefois majestueux dans les airs, Stéphane Blanchet incarnait la hauteur, le souffle politique, l’assurance tranquille. Mais à mesure que le sol politique se dérobe, ses ailes deviennent trop larges pour les couloirs étroits du pouvoir municipal.
Lui qui planait semble désormais boiter, gêné par la moindre opposition, agacé par les doutes, piégé par son propre verbe.
Révocation publique : qui sera le prochain sur la liste ?
La brutalité de la méthode employée jette un froid. Une élue de la majorité, toujours en fonction, y est traitée comme une opposante. Le message est clair : toute divergence, même interne, semble désormais exposée au risque d’une mise à l’écart.
Et la question surgit, chez les observateurs comme chez les habitants :
« Qui sera le prochain élu révoqué sur la place publique ? »
Car au-delà de cette affaire, c’est le climat municipal qui inquiète : verrouillage, absence de débat, verticalité rigide. La parole libre semble désormais suspecte.
Une opinion locale qui se réveille
Mais Sevran n’est plus une ville silencieuse. Grâce aux réseaux sociaux, les habitants suivent, comprennent, réagissent. Une pétition citoyenne, lancée le 21 juin 2025, dénonce un « procès sans contradictoire » et appelle à défendre les principes d’un dialogue démocratique. Des voix locales s’élèvent, figures associatives, militants discrets, habitants engagés. Tous disent la même chose : trop, c’est trop.
Blanchet à la dérive ?
Peu à peu, l’image du maire fort et rassembleur s’efface. L’isolement se lit désormais dans les regards. Une autorité municipale qui s’use. Une majorité qui glisse. Et un peuple qui murmure : « Ça ne peut pas continuer comme ça. »
Le Titanic politique de Sevran est peut-être encore à flot. Mais la coque grince. Le courant du changement souffle.
Une ville en quête d’horizon
Sevran vit un tournant. Pas une crise passagère, mais une phase de vérité. Le besoin de renouveau est là, évident, palpable. Et si l’avenir reste incertain, une chose est sûre : la page de l’ère Blanchet ne se tournera pas sans fracas.
L’élue d’opposition Shéhérazade Kasmi agressée lors d’une fête de quartier à Villepinte
Samedi dernier, un incident a eu lieu lors de la fête de quartier de Fontaine Mallet à Villepinte entre une élue d’opposition, Séhérazade Kasmi. Selon son témoignage, elle a été alpaguée par un agent clairement identifié comme appartenant à l’équipe de campagne d’une candidate de la majorité actuelle. Ce dernier a littéralement insulté l’élue, provoquant la réaction des convives. Ces derniers ont été choqués par ce comportement et l’ont invité à quitter la fête, jugeant son attitude inacceptable dans un cadre public et familial.
Madame Kasmi était avant une adjointe à la Maire Martine Valleton (LR). Cependant Madame Kasmi n’a jamais été adhérente du parti LR. Elle a perdu sa délégation suite à un désaccord sur les tarifs de cantine. Elle était pourtant dans l’équipe de Martine Valleton depuis plus de 10 ans.
Selon les informations recueillies, l’agent de sécurité habiterait Sevran. Il militerait pour la majorité municipale actuelle de Villepinte.
Video : Discours du syndicaliste LFI Ahmed Berrahal en soutien à Gaza et ses défenseurs
Vous trouverez ci-dessous le discours du chef de file LFI à Aulnay-sous-Bois Ahmed Barrahal concernant le soutien de deux collègues qui risquent la prison pour avoir soutenu Gaza :







