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Reportage à MA France Aulnay-sous-Bois occupée par les salariés depuis le 17 avril
Contre la fermeture de leur entreprise MA France décidée par le groupe italien CLN et Stellantis, qui jetterait au chômage 280 ouvriers en CDI et 120 intérimaires, les salariés et leur syndicat CGT ont déclenché la grève totale dès le 17 avril et occupent l’entreprise jour et nuit (photo). Depuis plus de deux mois, ils ont multiplié les actions pour faire connaître leur combat : manifestation devant le siège de Stellantis, délégations dans les usines automobiles Stellantis et Renault. Ils sont allés dans tous les meetings des partis se réclamant de la gauche. Une délégation a participé au meeting du PT à l’espace Charenton le 2 juin et Adel Zorgui, délégué CGT, y a pris la parole.
Nous les retrouvons ce jeudi 20 juin sur le site de l’usine occupée. Un document circule : l’article du Monde du 18 juin intitulé : « L’impitoyable chasse aux coûts de Carlos Tavares chez Stellantis ». Le PDG aux « 100 OOO euros par jour » a exposé son plan « darwinien » pour faire partie des survivants dans l’impitoyable concurrence que se livrent les géants mondiaux de l’automobile. Et pour continuer à verser des dividendes monstrueux à ses actionnaires et à lui-même (7,7 milliards en 2024) !
L’objectif du PDG est notamment de baisser de 40% le coût de l’assemblage dans les usines. Et surtout, les pièces fournies par les équipementiers représentant 84% du coût d’une voiture, Tavares a fixé un objectif : d’ici à 2028, 80% des approvisionnements devront venir de pays à bas coût (Turquie, Brésil, Maroc,…).
Adel montre un autre article de presse du jour annonçant la fermeture de deux autres équipementiers automobiles : le fabricant de garnitures Pullflex près de Tours (56 salariés) et le producteur de jantes Impériales Wheels près de Tours (180 salariés).
Et il faut ajouter à cette liste l’usine Bosch de Marignier (Haute Savoie) propriétaire du groupe automobile allemand Bosch qui va fermer fin 2024, mettant au chômage 153 salariés.
Dans le débat qui suit avec quelques salariés surgit la question : quelles mesures devrait prendre immédiatement un gouvernement au service des travailleurs ? Réponse unanime : interdire les délocalisations et les licenciements. Comment financer le maintien des emplois ? En confisquant les centaines de milliards de la spéculation et en arrêtant de financer la marche à la guerre.
Source : Michel Lefebvre
Stellantis Aulnay-sous-Bois (ex-PSA) détruit nos emplois et notre environnement !
Depuis le 16 avril 2024 les salariés de M.A France (sous traitant de Stellantis ) se sont mis en grève pour défendre leurs droits et le maintien de leurs outils de travail et de leurs savoir faire en France. Par la même occasion s’opposer au projet de délocalisation de l’industrie française orchestré par Stellantis (ex-PSA) , avec la complicité passive du gouvernement et d’une partie de la classe politique.
L’entreprise M.A France (propriété du groupe italien CLN) est en liquidation judiciaire depuis le 13 mai 2024 sur décision du Tribunal de commerce de Bobigny permettant à Stellantis (ex-PSA) de délocaliser nos emplois et outils de travail en Turquie à plus de 3500 km d’ici !
Alors que notre planète souffre de désastres écologiques, Stellantis (ex-PSA) ne trouve rien de mieux que de contribuer à l’aggravation de la pollution atmosphérique et au réchauffement climatique au mépris de tous les grands traités internationaux !!!
Encore une fois les grandes multinationales toujours avides de plus en plus de profits sacrifient notre belle planète et sa biodiversité.
Ainsi, quel héritage environnemental allons nous laisser à nos enfants ?
Nous appelons l’ensemble des forces vives de la Nation, la société civile, les citoyens/citoyennes, les associations, les syndicats, les élus à mener un combat digne et responsable à la hauteur des enjeux de survie des conditions optimales de vie de l’humanité.
Soutenez la caisse de grève en envoyant vos dons pour nous aider à continuer notre combat :
Source : Section syndicale CGT MA-France
Grève sur le RER B et journée de galère ce jeudi 27 janvier
Attention si vous devez emprunter les transports franciliens ce jeudi 27 janvier 2022. En raison d’une journée de mobilisation interprofessionnelle et d’un mouvement de grève à la SNCF, le trafic s’annonce perturbé sur plusieurs lignes du RER et du Transilien.
Le syndicat CGT Cheminot a en effet déposé un préavis de grève, du mercredi 26 janvier à 19h au vendredi 28 janvier à 8h du matin.
Source : Sortir à Paris
La CGT Communaux d’Aulnay-sous-Bois continue son combat pour la petite enfance et critique Bruno Beschizza
Les manifestants de la CGT devant l’hôtel de ville n’ont pas été reçus par le Maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza. Par conséquent, le syndicat appelle à continuer la lutte, comme vous pouvez le constater dans le communiqué ci-dessous.
Images de la manifestion de la CGT communaux d’Aulnay-sous-Bois devant l’hôtel de ville
La CGT manifestait devant le parvis de l’hôtel de ville d’Aulnay-sous-Bois pour protester contre les difficultés rencontrées par les crèches et la petite enfance. Ci-dessous quelques photos prises par un fidèle lecteur d’Aulnaycap ce matin montrant les manifestants :
Une rentrée explosive selon CGT Soproréal Aulnay-sous-Bois !
Depuis la grève du 29 mars et les engagements pris par la Direction de l’Oréal, RIEN n’a évolué dans le bon sens ; nous en sommes toujours au même point, voire pire !
La première évidence est que la parole donnée ne compte pas !! Votre forte mobilisation avait permis l’ouverture d’une négociation qui devait aboutir à :
- une prime (1500 euros proposés par la CGT), validée par la Direction de Soproréal et la Direction générale pour récompenser l’engagement des salariés dans le projet EQUILIBRE : Reportée
- une revalorisation salariale pour les personnes discriminées depuis au moins 5 ans : bazardée à 2% pour tous sans aucune analyse individuelle
- des embauches en CDI : au strict minimum, très loin des besoins réels…….
La Direction de Soproréal et la Direction Générale ont fait semblant d’écouter et de comprendre le malaise, la souffrance des salariés en promettant une réponse rapide « cela ne prendra pas 6 mois ». C’était une stratégie pour gagner du temps et laisser passer l’orage. Leur seule crainte était de voir des salariés reconduire la grève devant le siège social à Clichy !
Sans aucun état d’âme, la Direction continue à appliquer les mêmes méthodes avec autorité et sectarisme ; chaque nouveau projet est source de conflits !
Pour exemple, l’application des nouvelles normes environnementales ISO avec la création d’un vestiaire centralisé impliquera des changements d’organisation, de conditions de travail et bouleversera le quotidien des salariés.
La CGT a fait des propositions dans le respect de la loi : installation des badgeuses à un endroit unique en sortie du vestiaire, compensation en temps pour le trajet lieu de travail-pause et maintien de la salle de pause extérieure existante pour les fumeurs. La Direction, elle, veut essayer de contourner la loi et imposer ses règles ; votre syndicat veillera à la bonne application de la législation.
Autre sujet brûlant : le souhait de la Direction de transférer des compétences du métier de technicien (le changement de format et les réglages) dans celle du métier d’opérateur ! Déjà, la Direction ne se gêne pas de l’imposer aux ouvriers sans négociation avec les organisations syndicales ni respect des accords de classification en vigueur à l’Oréal ! Pour un travail de technicien, l’opérateur se verra octroyer un malheureux 2% à son changement de coefficient ! Pour info, sur d’autres sites de l’Oréal (ex : FABROGI), des accords prévoient 4% garantis !
C’est une grosse erreur de la Direction de croire que la FORCE COLLECTIVE que vous avez montrée
le 29 MARS n’était qu’un mouvement conjoncturel et éphémère.
La CGT demande à la Direction de respecter ses ENGAGEMENTS et d’AGIR.
Nos revendications sont :
- Augmentation collective des salaires de 200 euros
- Revalorisation des salaires par niveau d’ancienneté : 200 euros pour 10 ans, 300 euros pour 20 ans, 400 euros pour 30 ans et ..pour les oubliés de la NAO
- Prime exceptionnelle de 1500 euros pour l’engagement exceptionnel des salariés dans le projet EQUILIBRE
- Réévaluation de la grille de salaire par coefficient
- Véritable augmentation garantie de 10% à chaque passage de coefficient (soit 200€ pour 2000€ de salaire)
- Emplacement unique des badgeuses à la sortie du vestiaire
- Salle de pause extérieure existante conservée
- Embauches en CDI de tous les intérimaires et
- Prime de changement de fonction temporaire de 20 euros minimum par jour (remplacement hiérarchique, de métiers, etc…) déjà appliquée sur d’autres sites !
- Passage au coefficient 205 pour tous les opérateurs effectuant des gestes techniques
Nos demandes s’inscrivent dans un contexte de relance de l’économie encouragé par le MEDEF qui prône une hausse significative des salaires et aussi du gouvernement déclarant que la croissance doit profiter à tout le monde, sans exception, à tous ceux qui ont été aux avants postes de la crise.
Résultats publiés de l’Oréal au second trimestre :
Semestre exceptionnel de croissance +20,7%, chiffres d’affaires 15,19 milliards € !
Seule une démonstration de force devant le siège de l’Oréal à Clichy rejointe par le mouvement coordonné des salariés des autres entités du groupe : usines, centres de recherche, siège,…. permettra l’avancée de nos revendications
Nous y ajouterons certains renforts, CGT chômeurs, collectifs gilets jaunes, mouvements citoyens divers…
Les médias seront invités, presse écrite et audiovisuelle pour relayer ce mouvement inédit et puissant des salariés du groupe l’Oréal.
La CGT : le seul syndicat à vos côtés dans la défense de vos droits du groupe l’Oréal.
Source : CGT Soproréal Aulnay-sous-Bois
La CGT SOPROREAL à Aulnay-sous-Bois ne veut pas du Super Ouvrier !
Au CSE du 25 juin, une question a fait l’objet d’un débat houleux : le changement de format est-il inscrit dans la fiche de poste de l’opérateur de conditionnement ?
NON, cette compétence technique ne l’est pas mais la Direction veut essayer de le faire croire et interprète dans son intérêt la définition de la fiche de poste qui est appliquée depuis 20 ans au sein de notre usine.
« Performance afin d’atteindre les objectifs de production (temps de changement, amélioration du TMBF…).
Pas de changement de format sur notre fiche de poste !
Cette compétence fait partie intégrante du métier de technicien de production niveau BTS (coefficient 225 à 275) avec un salaire de base allant de 2374 € à 2790 € brut ; rien à voir avec le niveau de qualification d’un opérateur (coefficient 160 à 190) et salaire allant de 1834 € à 2083 brut.
La Direction a donc le projet de transférer des missions du métier de technicien dans celles du métier d’opérateur de conditionnement : le changement de format, les réglages… mais sans évidemment attribuer le niveau de salaire de base du technicien… juste une augmentation de 2% …. C’est l’évolution normale selon la Direction !! Ben voyons !!!
Pour nous CGT, c’est une opposition ferme et définitive et nous disons immédiatement à tous nos collègues opérateurs de conditionnement de ne pas rentrer dans cet engrenage qui n’est ni plus ni moins qu’une escroquerie !
Pour s’en persuader, il suffit juste de se demander ce que cette compétence supplémentaire peut nous apporter comme intérêts tant dans le travail que financièrement ?
Facile à comprendre : encore de la charge de travail, des responsabilités, de la pression, des contraintes et tout çà sans reconnaissance financière !
La CGT a demandé à la Direction de réévaluer la grille de salaire complètement obsolète avant d’ envisager des évolutions dans le métier d’opérateur !
La réévaluation de la grille de salaire des coefficients d’opérateurs de conditionnement ferait évoluer automatiquement toutes les autres grilles et donc toutes les classifications métiers, c’est la voie qu’il faut prendre !
De plus, cette réforme des grilles de classification et de salaire n’a jamais été entreprise, une terrible aberration étant donné l’augmentation du coût de la vie.
Les anciens n’ont jamais eu le salaire qu’ils méritent et eux aussi devront avoir des réévaluations de salaire de plusieurs centaines d’euros !
Les salariés doivent bien comprendre ce qui se joue ; si la Direction arrive à appliquer son projet, c’est purement et simplement la fin des métiers et la création de celui unique du SUPER OUVRIER, poly-compétent, polyvalent avec une régression des niveaux de salaire de tous les métiers. Les courses au supermarché ne se paient pas avec un coefficient mais avec du salaire !
Cela induirait aussi une charge de travail monumentale pour tous les ouvriers qui ne s’arrêteront jamais de « charbonner », seront surveillés à tout instant de leur journée et au bout du compte, épuisés, seront jetés car improductifs et malades !
Les ouvriers ne sont pas les bonnes à tout faire, payés au lance pierres ! La CGT portera ces revendications devant la Direction et selon leur réponse nous vous aviserons de la marche à suivre !
Source : Communiqué CGT SOPROREAL
Victoire d’Ahmed Berrahal, syndicaliste CGT de la RATP originaire des 3000 à Aulnay-sous-Bois
La vie d’un syndicaliste est faite de combats. Salaires, retraites, conditions de travail mais aussi lutte contre le harcèlement sexuel dans l’entreprise. Et aussi surprenant que cela puisse être, c’est sur ce point que l’élu CGT, Ahmed Berrahal se voit faire des reproches par sa direction. “Là où on devrait me donner une “médaille” pour dénoncer de tels actes, on cherche à me licencier ! ”
Elu référent contre le harcèlement et les violences sexistes, il dénonce, depuis plusieurs années, les propos déplacés, insultes ou agressions sexuelles contre les femmes de la RATP. Des actes qui font tache pour l’entreprise qui a commencé à se féminiser depuis quelques années. Au sein de l’entreprise publique de transports, on préfère “détourner le regard” plutôt que d’affronter la réalité.
Source et article complet : Le Courrier de l’Atlas
La CGT 93 dénonce le comportement de MA France et le risque de fermeture du site à Aulnay-sous-Bois
MA France continue de vouloir déménager l’usine d’Aulnay,tout en racontant que l’emploi ne serait pas menacé. Une usine sans outils et avec des emplois assurés, et il faudrait les croire sur parole! Les patrons ne doute de rien! Mobilisation ! Une mobilisation est prévue ce samedi devant l’usine.
Source : CGT 93







