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Il y a de plus en plus d’habitants à Aulnay-sous-Bois
De nouveaux habitants qui ont fait croître la population de bon nombre de communes du département. À commencer par les plus peuplées. En effet, la ville de Saint-Denis, première du classement, a gagné +0,6% d’habitants par an entre 2016 et 2022 et en accueille désormais 115 237. Montreuil a vu sa population grimper de +0,4% chaque année sur la même période, quant à Aubervilliers +0,7%, Aulnay-sous-Bois +0,3% et enfin, Noisy-le-Grand +1,2%.
Cette dernière est donc la commune, dans le top 5 des plus peuplées de Seine-Saint-Denis, à afficher la croissance démographique la plus forte. Mais ce n’est pas la plus élevée du département. En effet, Romainville, qui compte 35 314 habitants, a connu une hausse de sa population de 4,9% par an. On peut aussi noter les fortes croissances démographiques de Bagnolet (+2,6%), de Pierrefitte-sur-Seine (2,2%), de Neuilly-sur-Marne (1,9%) et de L’Île-Saint-Denis (1,8%).
Source et article complet : Le Journal Toulousain
Paris perd des habitants, mais la Seine-Saint-Denis en gagne grâce aux naissances !
Les départs de la Ville Lumière « peuvent être motivés par le coût élevé du logement, l’arrivée d’un enfant ou la recherche d’un autre cadre de vie », résume l’Insee. Ainsi, en six ans, ce sont plus de 76 000 habitants qui ont décidé de quitter Paris pour d’autres horizons. Une « fuite » confirmée qui se traduit par un solde migratoire extrêmement déficitaire (-1,18 %) et devenue au fil des années une priorité politique.
La dynamique est tout autre chez les départements voisins. En effet, la population s’accroît dans les autres départements franciliens « à un rythme annuel moyen situé entre + 0,45 % et + 0,76 % », toujours sur la même période. En tête des territoires au plus fort dynamisme démographique : la Seine-Saint-Denis. Le « 93 », d’après l’Insee, « gagne chaque année 12 500 habitants du fait d’un solde naturel toujours nettement excédentaire (+ 1,14 %) en lien avec la jeunesse de sa population ». Par ailleurs, « le solde naturel en Seine-Saint-Denis est le plus élevé de France métropolitaine. »
Source et article complet : Le Parisien
Faut-il faire plus d’enfants à Aulnay-sous-Bois ?
Le Président Macron l’a dit : il faut réarmer démographiquement la France, les Français ne font plus assez d’enfants, la natalité est en berne et la nation va droit dans le mur. Faut-il, comme en Hongrie, mettre en place une politique nataliste ambitieuse pour inciter les couples à avoir plus d’enfants ?
Quid de la situation à Aulnay-sous-Bois ? Pour les jeunes couples, seriez-vous prêts à faire plus d’enfants pour aller dans le sens de la volonté du président Macron ? Faut-il plus de crèches ? Plus d’aides ? Des logements plus adaptés ?
La population de la ville d’Aulnay-sous-Bois baisse
Avec une progression de 0,8% d’une année sur l’autre, la Seine-Saint-Denis est le département d’Ile-de-France qui enregistre la plus forte croissance. La population municipale en vigueur en 2024 s’y établit ainsi à 1 668 670 (1,67 million) d’habitants, soit 13 248 habitants de plus que l’an dernier. Ville par ville, les évolutions sont contrastées, allant de -6% à +6%. Détails et chiffres de population 2024 par commune de Seine-Saint-Denis.
La population d’Aulnay-sous-Bois est de 86135 habitant, en baisse de 350 habitants par rapport à 2023
Source et article complet : 94 Citoyens
Population à Aulnay-sous-Bois, en route vers les 100 000 habitants ?
Depuis 2014, comme l’indique le graphique ci-contre, la population Aulnaysienne connait un véritable coup d’accélérateur. Les nombreuses constructions d’immeuble permettent à la ville de gagner de nouveaux habitants. A en croire les derniers chiffres, il y aurait 88 166 habitants à Aulnay-sous-Bois en 2021.
Si on part du principe que la ville gagne 1 500 habitants tous les 2 ans, Aulnay-sous-Bois devrait dépasser le seuil des 100 000 habitants en 2030. Cela signifierait plus de dotations pour la ville, plus de moyens et des indemnités plus importantes pour les élus, avec à la clé la possibilité de recruter davantage d’agents.
Alors que l’opposition de Droite (2008/2014) fustigeait la politique urbaine du Maire PS Gérard Ségura, ces mêmes élus qui sont aujourd’hui dans la majorité semblent accepter ce processus inévitable (sauf changement de paradigme d’occupation du territoire avec la démocratisation de la fibre et du télétravail).
Moins de naissances et plus de morts en 2020 en France, en partie à cause du Covid-19
Le taux de fécondité a baissé à 1,84 enfant par femme en France en 2020, le nombre de bébés nés dans l’année, autour de 740.000, est au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
L’espérance de vie à la naissance atteint 85,2 ans pour les femmes (en baisse de quasiment cinq mois) et 79,2 ans pour les hommes (en baisse de six mois), soit une baisse bien plus forte que celle observée en 2015, année marquée par une forte grippe hivernale.
Pendant cette première année de l’épidémie de Covid-19, 658.000 personnes sont décédées en France – toutes causes confondues -, soit 7,3% de plus qu’en 2019, selon une estimation corrigée.
Vers un baby-boom Covid ?
L’année 2021 pourrait être différente avec une augmentation significative des naissances dues au confinement de mars-avril-mai dernier. On pourrait assister à un véritable baby-boom sur les mois de janvier à mars cette année.
Les programmes immobiliers encouragent la démesure démographique
Dans son essai intitulé « Les mégalopoles, malades de la globalisation » aux Editions Infolio, L’urbaniste Alain Cluzet dresse un tableau sans complaisance des grandes concentrations urbaines ! Selon lui, les mégalopoles ne sont pas l’avenir de la planète et encouragent beaucoup trop une monoculture mondiale en totale rupture avec les identités locales et selon lui, les impacts environnementaux sont insoutenables !
A contrario de toutes les idées reçues qui assimilent la hausse démographique à la bonne santé et à la croissance de l’économie, Alain Cluzet affirme qu’il est temps de s’interroger sur la multiplication par cinq de la population humaine en un siècle. Aucune espèce animale ne pourrait encaisser un tel choc. Cette explosion de la population se traduit par des embouteillages monstres, le surpeuplement des espaces publics, une moindre qualité de vie qui troque les espaces naturels pour du béton ! « Contrairement à ce que les pouvoirs publics défendent, dit-il la croissance ne se résume pas à la taille de la population. Les mégalopoles ne sont pas l’avenir de la planète.
En France, la croissance démographique reste la doxa comme dans le Grand Paris où les documents officiels prétendent qu’il faut gagner deux millions d’habitants dans les 20 ans pour maintenir l’attractivité internationale. L’idée de tout accumuler dans les métropoles fait fi des problèmes d’environnement, de pollution, de congestion. Si les mégalopoles ont vocation à concentrer les grandes fonctions internationales, pourquoi ne délèguent-elles pas les activités productives à un réseau de villes moyennes ?
Visitant les grandes capitales du monde entier dès qu’il le peut, pour en observer leurs avantages et leurs inconvénients, Alain Cluzet plaide en faveur d’une ambition de développement sans la démesure démographique.
Aulnay sous Bois, sous la férule de son maire, semble totalement s’écarter de ce conseil pourtant très sage, et tous les jours désormais, les Aulnaysiens se tapent les embouteillages monstres, les difficultés de circulation et de stationnement auprès de toutes les infrastructures où ils ont besoin de se rendre, font face à des établissements scolaires surchargés et insuffisants à répondre aux besoins des administrés, et perdent irréversiblement le charme, la beauté et la qualité de vie d’une ville qui était appréciée pour ses pavillons et ses jardins.
Au lieu de travailler à préserver la qualité de vie qui existait avant son arrivée et à laquelle les Aulnaysiens sont très attachés, Bruno Beschizza s’emploie à la détruire activement en accordant des permis de construire pléthoriques qui sont un véritable appel à la « démesure démographique » déplorée par Alain Cluzet !
Article rédigé le 9 Septembre 2020 par Catherine Medioni
